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Guerre intérieure (Metaru Shūuhei)

Uzumaki Sazuka
Uzumaki Sazuka

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Mer 20 Déc 2017 - 1:39
Après quelques heures d'errance dans les rues de ce grand village, à emprunter au hasard divers escaliers menant toujours un peu plus haut ou un peu plus bas; Sazuka se retrouva devant grand et étrange édifice, enfin, étrange... Un bâtiment qui dénotait du style architectural du reste du village, un endroit que même elle, profane qu'elle était dans se domaine, su distinguer. Au premier abord elle ne put dire de quoi il s'agissait. Un palais, un hôpital peut-être ? Non, rien de tout ça. Ce fut en écoutant les quelques villageois passant par là, ceux qui sortaient où se dirigeaient vers cet édifice, qu'elle entendit parler de "livres".

Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu'elle se tenait devant l'antre du savoir -comme l'antre du diable, mais pour le savoir- devant l'endroit qui regroupait, selon les dires, tellement d'ouvrages en tout genre que... S'il y avait bien une chose qui trouvait grâce aux yeux de la demoiselle -à par ses abjectes expériences- c'étaient les livres. Pas n'importe lesquels évidemment. Ceux touchant de prés ou de loin à la mèdecine, à la biologie et tout ce qui gravitait autour. Et autant dire que cela s'étendait à de nombreux types d'ouvrages en fait. Du manuel scolaire le plus rudimentaire aux récits les plus érotiques; tant que cela parlait de biologie ou de... médecine.

Pour elle qui était si vide de sentiments et d'émotions et que seuls des actes odieux -qu'elle ne considérait pas comme tels- pouvaient engendrer son excitation, se retrouver ici, si proche d'une vraissemblante orgie de papier; semblait déclencher en son coeur asséché quelques transports des plus particuliers auxquels elle n'avait que rarement laissé place. Et c'était sans doute là l'un des points les plus singuliers que ce soit de son psyché, de son métabolisme ou plus sauvagement de ses... émotions. Imaginer qu'une personne, qui plus est comme elle, puisse ressentir à l'idée de s'instruire les sensations qu'une autre pourrait éprouver des suites d'un plaisir charnel... Cela pouvait donner froid dans le dos et, bien plus, définitivement assombrir le portrait de sa personnalité. Et elle restait là, impassible, immobile et pour seule preuve de sa vie une fine gouttelette de sueur qui dégoulinait lentement de son front, le long de sa machoire. Pendant plusieurs minutes elle contempla cette source intarrissable comme le religieux pouvait contempler ce qui n'existait. Sauf que, cet endroit existait. Puis, elle reprit ses exprits, et s'essuya le front avec le bas de son T shirt dépassant alors de sa veste, les manches de cette dernière étant maculées du sang de cette gamine qu'elle avait... sauvé et qui, malgré elle, lui avait permis d'être là.

Mais, chose étrange et pourtant l'envie ne lui manquait pas, elle se refusa à pénétrer dans ce palais des mille et un savoir. Ce n'était sa raison, ni son instinct. Mais plutôt cette chose qui lui faisait depuis longtemps défaut. Sa conscience. Enfin, un résidu de conscience qui trainait dans un coin, entendons le bien.

-Je... suis une prostituée ? Murmurais-je tout bas.

Je m'interrogeais, à cet instant précis et contre toutes mes attentes, sur mes valeurs. Etrange phénomène, inexplicable par la science. Mais j'avais l'impression de brader mes compétences. Même si tout l'or du monde, dont je me fichais, ne valait certainement pas ce qui se trouvait dans les confins de cette "bibliothèque". Un combat des plus brutals s'entamma alors dans ma tête, puis dans mon ventre et dans tout mon corps. Une guerre sans merci entre mes envies, mes pulsions qui formaient à elles deux une armée des plus sanguinaires et ma "conscience", ce reliquat d'un passé si lointain qu'il n'était plus inscrit dans ma mémoire. Un combat paraissant inéquitable et qui pourtant m'empêchait de me décider, moi, qui habituellement n'hésitais jamais.

Il fallait un arbitre.
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Metaru Shūuhei
Metaru Shūuhei

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Lun 25 Déc 2017 - 23:03
- « T’es peut-être une putain, mais t’as pas vraiment la gueule de l'emploi… »

Ce n’est qu’après avoir constaté les dégâts engendrés par les sbires du sôshikidan et réglé quelques formalités dès notre retour que j’avais repensé à la jeune femme que j’avais complètement abandonné dans la nature. Pas forcément la meilleure chose à faire on s’entend, mais je n’avais pas eu le choix : A peine avais-je posé le pied à Kumo qu’une multitude de shinobis avaient fondu sur moi pour m’expliquer ce qui s’était passé. Alarmé par un tel harcèlement et par les rapports oraux qui se faisaient, je m’étais dépêché sur les lieux des différents combats en donnant également quelques ordres sur le champ ; d’où mon oubli. Ce n’est qu’une fois à mon bureau que je m’étais souvenu de sa présence, avant de demander à l’un de mes subordonnés de me trouver un logement pour une étrangère, rapidement. Une fois qu’il fut trouvé et qu’il m’eut remis les clés de l’endroit, j’avais pris sur moi de partir à sa recherche. La logique voulut bien évidemment que je me rende tout d’abord à la grande bibliothèque, mais je m’étais tout de même servi de ma sensorialité pour la détecter et à terme, la retrouver. Rien de bien difficile pour moi.

- « Et puis en général, les prostituées vont racoler devant des bars et autres points chauds d’une ville, pas devant des bibliothèques… »

J’eus un petit rire. Pas ironique, ni moqueur, mais juste amusé. Amusé par la situation dans laquelle nous étions à présent. Maintenant, cette jeune femme était comme qui dirait à mes bottes, à ma merci et je pouvais faire d’elle ce qui me plaisait. La fonction de kage était amusante en ce sens. Tout poste à pouvoir d’ailleurs. S’il y avait de grandes responsabilités derrière, les avantages n’étaient pas non plus négligeables. J’étais déjà bien loti en étant un simple jônin et chef de clan, mais je l’étais encore plus là, actuellement. Ce sentiment grisant de puissance et de supériorité pouvait faire tourner des têtes, mais je gardais encore les pieds sur terre et agissait plus ou moins avec sagesse. Plus ou moins parce que personne n’était parfait. Plus ou moins parce que tout le monde ne m’aimait pas ou n’adhérait pas à mon investiture datant d’il y a plus ou moins six mois. On ne pouvait pas plaire à tout le monde. Mais pour en revenir au plus important, la jeune brune, elle avait de la chance. Je ne comptais ni la tuer, ni la séquestrer, ni l’exploiter comme un mac le ferait avec sa plus belle pute. Non, j’étais pas du tout comme ça moi…

- « Écoute Sazuka… Je pourrais pas te forcer à bosser pour moi et pour les miens. T’as rempli ta part du marché, je remplis la mienne : T’auras donc ce que je t’ai promis. Bien entendu, l’offre ne sera pas éternelle, mais tu as le temps devant toi. »

Mes dires venaient de lui faire comprendre que j’avais capté sa question qu’elle avait posé dans le vide et que j’avais entendu par le plus grand des hasards. J’étais pas non plus un gros con, on s’entend. Quand je lui disais que l’offre était alléchante, je ne plaisantais pas du tout : Je ne lui avais pas demandé de travailler à temps plein pour moi, mais uniquement de sauver une vie en échange de récompenses : De l’oseille, un habitat gratuit et un accès illimité à notre bibliothèque pendant un moment. Voilà ce que valait une vie kumojin à mes yeux et encore… Ce n’était rien. J’étais de ceux qui mettaient la vie de leurs concitoyens au premier plan. Les Kumojins avant tout. Même un asocial, amoral de la pire espèce comprendrait facilement ce fait. « A ce niveau-là, c’est à toi de prendre tes décisions toute seule comme une grande. Je pourrais t’influencer, mais c’est pas mon but… » Je n’avais pas cette envie, en vérité. Après avoir découvert que Kaldea nous avait trahis, je ne me voyais pas forcer l’intégration d’une étrangère dans nos rangs. Les kumojins eux-mêmes ne comprendraient certainement pas cette démarche pour finir...

Par contre, si le désir de servir Kumo venait d’elle-même, ce serait une toute autre histoire…

- « Sinon ? Pourquoi hésiter maintenant que tu es devant la bibliothèque ? Rentre ! »
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Uzumaki Sazuka
Uzumaki Sazuka

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Jeu 28 Déc 2017 - 3:46
Je ne m'étais pas attendue à ce que celui qui m'avait conduit ici au échange d'un "service" aussi insignifiant qu'important pour l'une et l'autre partie; enfin pour moi et lui, réaparaisse ici, à cet instant précis, pour répondre à question que je m'étais, semblait-il, adressée à voix haute. J'étais... surprise. Enfin, pas tant que ça en y réfléchissant bien. Il devant certainement me chercher, s'étant souvenu qu'il avait laissé dans son village aller à son grés une personne dont il ne connaissait rien, ni les "valeurs", ni les intentions; même s'il n'y avait vraissemblablement rien à craindre de ce que je pouvais représenter en terme de menace au milieu de tous ces ninjas...

Elle connaissait le mot, sa définitation, son éthymologie; mais rien de plus et ce malgré son grand savoir. Le domaine de la prostitution n'était pas vraiment le sien et tous les us et coutumes liés à cette profession lui étaient inconnus. Son expérience -non sexuelle, bien sûr- se limitait à tout ce qui touchait de prés ou de loin à la médecine et notamment aux choses mortes ou sur le point de l'être. En revanche, celui-ci, le Raikage semblait plus au fait de ces... missions professionnelles dévolues aux prostituées. Enfin, il s'agissait sans doute aussi d'une partie de son métier, connaitre se qui se passe dans son village, comment cela se passe... L'Ikeda n'avait rien contre ça, bien évidemment. Par le fait, elle n'avait compris la moitié de ce qu'il venait de lui raconter et n'eut pour réponse qu'une immobilité impassible.

En revanche le reste du discours de l'homme le plus à même de diriger un village ninja, eut un écho aux oreilles de la jeune femme. Même si dans tout ceci une impression d'infantisation semblait prendre le pas. Après s'être de nouveau essuyé le front, elle se tourna vers lui pour lui répondre, lui parler; chose qui aurait étonné ceux l'ayant -même infimement- connue.

-De toute façon il n'a jamais été question que je travaille pour vous. Je n'irai pas mener vos combats et servir de pion dans des conflits... inutiles.

Avec toute la franchise dont elle était capable. Et dont elle n'était que capable. Le mensonge lui étant comme d'autre chose une notion assez floue. Elle était -en quelques sortes- heureuses d'entendre qui n'essaierait pas de l'influence. Comme si elle pouvait l'être. C'était à cet instant l'une des rares fois de sa vie qu'elle avait une conversation, ou un semblant, aussi intéressante et libre, sans intention véritablement cachée. Car il y avait forcément des désirs cachés, des besoins, des plans. Tout le monde en avait, Sazuka aussi.

-Je sais que les Eisei nin sont une denrée rare . Tout au moins, ceux capables de soigner vos troupes comme on réparerait une arme défectueuse. Sans avoir à passer par des mois d'hospitalisation.

Je savais ce que mes compétences, dons et intéréts pour la sphére médicale faisaient de moi, je n'étais pas crédule même si concsiente des nombreuses carrences qui, étrangement, m'avaient "rendues" ainsi. Ce n'était pas de la vanité, de l'orgueil ou quoi que ce soit d'autre. J'étais étrangère à ces sentiments. Mais j'étais simplement douée pour cet art, et bien plus que ceux dénus de chakra, pour lesquels je n'avais que peu d'attrait, finalement.

-Je comprends qu'il y ait un ultimatum à ma présence ici. Mais, vous savez, la médecine ne s'apprend pas que dans les livres. Sinon votre jeune kunoichi serait décédée aujourd'hui. Certes la concentration de savoir dans cet endroit serait un atout non négligeable pour mes... recherches. Mais, jusqu'aujourd'hui j'ai su me débrouiller sans. Et sans vous, aussi. D'entre vous et moi, celui qui a le plus besoin de l'autre, c'est vous.

Toujours aussi terre à terre, il fallait s'y habituer. Sa vision de ce marche était sans doute érronée, sa réponse pouvait avoir un effet négatif, être très mal perçue. Mais jamais l'Ikeda n'avait dit, à qui que ce soit, ce qu'il avait voulu entendre. Un Raikage ne pouvait pas faire exception.

-Mais, tant que je suis là, tant que vous ne trahissez pas ma confiance, je conscens à... à défaut d'aller me battre; au moins... osculter ceux qui en auraient besoin, voire à les soigner. Vous savez ce que je vaux.

Elle pris une profonde respiration -pour elle, conscentir à quoi que ce soit était un effort quasiement surhumain, mais elle savait...- Puis elle entreprit de rejoindre la bibliothèque, mais avant...

-Si vous le souhaitez, bien sûr. Vous me direz votre décision, vos souhaits à notre prochaine rencontre ? A moins que vous souhaitiez m'accompagner à l'intérieur. Dit-elle en faisant un premier pas vers l'édifice du savoir. Mais avant d'y aller, elle se retourna une dérnière fois. Et, essayez de changer de vocabulaire, cela vous sera profitable.
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Metaru Shūuhei
Metaru Shūuhei

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Jeu 28 Déc 2017 - 20:22
Je n’avais rien dit. Ni à propos de mon fameux vocabulaire –Etait-elle finalement sensible à certains dires ?-, ni à propos de sa disposition à bosser pour moi tant qu’elle serait là. Honnêtement, je ne m’attendais pas à ce qu’elle consente à mettre la main à la pâte si tôt. Merveilleuse nouvelle ! Et tout ça, sans avoir rien fait de plus. A croire que mes efforts et mes promesses du début avaient déjà fait effet. Plutôt encourageant pour la suite ; d’autant plus qu’elle avait eu raison sur un point. Enfin. Raison et tort. Si elle m’avait effectivement montré qu’elle était très bonne dans son domaine, Kumo ne manquait pas non plus de médecins. Ceci étant dit, lesdits médecins que nous avions ne pouvaient pas aller directement sur le terrain. Ils n’étaient pas formés pour. Et c’était justement ce dont nous avions besoin, en fait. Mais pour le moment, j’allais me garder de lui faire cette proposition. Si elle voulait déjà bosser dans notre merveilleux complexe scientifique, c’était tant mieux. C’est Shizen qui serait certainement content. Ou pas. Mais j’allais la confier à ce bonhomme. Ils étaient faits pour être ensemble en plus. Aussi bizarre l’un que l’autre. La meilleure paire kumojin. De quoi m’arracher un sourire con et un peu petit peu moqueur.

- « Laisse-moi prendre les devants. L’entrée sera plus facile. »

C’était surtout qu’elle avait même pas un pet de chair au niveau du cul ! Pratiquement rien ! Quedal ! Rien à mater. C’était triste tout ça ! Et dire qu’il y avait des amateurs de ce genre de meufs. Ouais. Même avec la tronche qu’elle tirait, ce qui me semblait assez chelou. Mais bon, les gouts et les couleurs hein… Je passai devant elle et lui fit signe de me suivre. Mains fourrés dans les poches de mon pantalons, j’arrivai devant les grandes portes de l’endroit gardés par deux ou trois Metaru avec qui je discutai une minute ou deux avant que ces derniers nous ouvrent les portes. Lorsque nous rentrâmes, nous tombâmes sur un hall qui comprenait là encore quelques personnes qui passaient çà et là. Des Suzuri pour la plupart. Tous se courbèrent poliment en me voyant mais certaines gueules semblaient encore marqués par la désertion de Kaldea. Fait bien normal. Il y avait de quoi l’avoir mauvaise. Dire que l’ex gérante de cette bibliothèque était en fait une traitresse… Coup dur pour les kumojins dans leur ensemble. Et pour moi. Mais plutôt que de trop y penser, je me dirigeai vers une énième porte que j’ouvris rapidement… Avant de tomber sur une gigantesque pièce qui s’étendait à perte de vue. Creusée à même dans la roche.

Le cœur même de Kumo qui lui avait valu le surnom de la cité savante : La grande bibliothèque !

- « Et bien… Bienvenue. »

L’endroit était extraordinaire. Presque sans fin. Il y avait des rangées de livres partout. Des bouquins partout. Une vraie perle dans le monde. Kumo pouvait être fière de cet endroit. Ceci étant dit, j’étais comme tous les Metaru. Je ne venais jamais ici. Jamais. Seul Kahei et quelques doyens étaient les exceptions, mais le premier était maintenant à l’hôpital et les derniers se faisaient trop vieux pour se déplacer constamment de la demeure clanique à cette bibliothèque. « J’ai dit aux gardiens de te laisser passer dorénavant comme t’as du l’entendre. T’auras accès à cet endroit comme n’importe quel kumojin. » Mais alors que je lui donnais toutes les garanties possibles sur cet endroit, une Suzuri plutôt mignonne s’approcha de nous, me salua respectueusement et se présenta comme étant la nouvelle bibliothécaire. A croire qu’ils perdaient pas de temps, les Suzuri. Enfin, leur monopole sur la bibliothèque était légitime et je n’allais pas le remettre en cause sous prétexte que j’étais le kage du village. Ils avaient d’ailleurs de la chance, ces gens. J’aurai pu penser à les écarter de la scène politique, mais comme avec les Nara, j’étais magnanime. Encore et toujours. Mais ce fait allait-il vraiment perdurer ? Ma patience avait aussi des limites. Malheureusement…

- « Eh bien, vous tombez à pique, demoiselle. Faites visiter l’endroit à cette jeune femme en ma compagnie, inscrivez là sur la liste des adhérents et donnez-lui une carte de bibliothèque. Ensuite, faites-lui visiter rapidement les lieux, en particulier l’aile où se trouvent les bouquins de médecine… Et moi… ? Je vous suivrais de loin… Ne vous occupez pas de moi. Sazuka ? Tu es entre de bonnes mains… » Qu’avais-je dis tout sourire.

Je ne comptais pas la quitter pour le moment, mais j’allais rester dans les environs et la laisser se familiariser à l’endroit.
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Uzumaki Sazuka
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Sam 30 Déc 2017 - 2:05
Pourquoi la vouvoyait il, et pourquoi me tutoyait il ? Je ne comprenais pas la nuance. Me connaissait il mieux moi l’inconnue que cette jeune femme faisant partie de ses rangs ? Le mystère que cela constituait était grand et je n’hésiterai pas à le percer à jour via les livres, c’est-à-dire d’ici peu. Quoi qu’il en fut, cela ne me dérangeait même si cela ressemblait à un peu trop de familiarité.

Ceci dit, cette jeune femme que je ne jalousais absolument pas pour son vouvoiement avait été désignée pour me faire visiter la bibliothèque. Cet endroit était-il si grand qu’il faille quelqu’un pour éviter à ses nouveaux adhérents de s’y perdre ? Apparemment, oui. J’observais les innombrables étagères, les dédales de couloirs, tous identifiés pour les reconnaitre sans avoir à parcourir chaque livre pour se faire une idée. C’était un endroit magique à mes yeux, au sens le plus stricte du terme, à mes yeux.

Après quelques longues minutes à arpenter cette grande allée bordée de chaque côté par des arbres transformés en ramettes ; je me permis une petite remarque, car en fait je me fichais pas mal de la revue détaillée qu’elle me faisait de chaque rayon. Il n’y en avait qu’un seul qui m’intéressait pour le moment, et peut-être que, par la suite ; les autres seraient aussi dignes que celui-ci d’être lu par mes yeux. Mais pour l’heure…

-Merci pour la visite.
-Mais, nous n’avons pas fini…
-Non. Mais montrez-moi directement la section relative à la médecine, on gagnera du temps. Tous les trois.

Avais-je répondu en désignant du pouce le troisième larron derrière qui suivait à quelques mètres. Je n’avais pas besoin d’un chaperon, alors deux… Tout comme les ordres en fait… J’aurais sans doute du mal avec. Je n’avais quasiment jamais fait partie d’un ordre hiérarchique, et jamais personne n’avait surveillé ou supervisé mes… actions. Enfin… on verrai bien. Maintenant, sans doute grâce à la détermination et au sérieux que j’avais dégager dans ma requête et sans doute aussi par le Raikage Metaru Shuuhei qui avait suggéré qu’on s’intéresse davantage à cette section qu’une autre, nous reprîmes notre… périple à travers les longues allées, tournant une fois à droite, un autre à gauche pour finir par arriver devant ce que je convoitais le plus.

-Les « bouquins de médecine »…

Dis-je en jetant un coup d’œil au Raikage. J’approchai une étagère et avant de poser la main sur l’un des nombreux ouvrages alignés sur de longues étagères, chacune séparées par des marqueurs ; je demandais l’autorisation à la jeune femme qui ne mit pas longtemps à accepter.

-Traumatologie et réanimation... Lus-je sur la couverture. L’ouvrage d’une épaisseur considérable semblait déjà daté de quelques années et rédigé par un certain…
-Ok ok… C’est très bien. Je devrai pouvoir retrouver le chemin toute seule. Hum, je peux vous emprunter celui-ci ? Histoire d’avoir un peu de lecture… Demandais-je en gardant le manuscrit à la main avant de poursuivre sur une autre question. Votre section « médecine » comprend aussi quelques ouvrages sur le chakra médical et son ninjutsu ?

Finis-je en fixant de mon regard ambré la jeune présidente de salle.

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Metaru Shūuhei
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Dim 31 Déc 2017 - 1:12
- « Notre bibliothèque possède tout ce dont vous désirez mademoiselle. Ou presque… »

La Suzuri eut un sourire poli pour Sazuka. Même si elle ne « sentait » pas du tout cette brune inconnue qui lui avait l’air d’être louche, elle restait professionnelle, avenante et aimable. D’un parce qu’elle faisait partie de ces personnes qui voulaient redorer le blason des Suzuri après la trahison de Kaldea ; de deux parce que le raikage était dans les parages et de trois parce qu’elle sentait que l’inconnue avait une sorte d’attraits pour certains livres. Ceux qui traitaient de la médecine ne lui parlaient pas spécialement, mais la jolie bibliothécaire appréciait beaucoup les férues de bouquins. A l’instar de tout son clan et de celui des nobles Nara, elle avait l’impression que le côté savant de Kumo s’estompait au fur et à mesure du temps pour laisser place à une sorte de militarisation un peu trop prononcée. Et si elle comprenait qu’il s’agissait d’un mal nécessaire pour vivre tranquillement dans ce monde où la violence et le chaos prenait le pas sur tout, elle déplorait ce fait qui jour après jour, la chagrinait réellement…

- « Si vous avez besoin de quelque chose, n’hésitez pas à venir me voir à l’accueil. »

La bibliothécaire exécuta une courbette et s’en alla à son poste. Sans doute pour se replonger dans sa lecture. Je la regardais s’éloigner tout en secouant ma tête comme pour adhérer au gros cul qu’elle me présentait là. Pour une bonasse, c’en était une ! Pas comme la nukenin. Ouais, j’perdais pas le nord, même dans cette putain de conjoncture. D’ailleurs, je me tournai vers elle et la détaillai du regard de là où j’étais, avant de déplorer l’absence de formes. Ou bien était-ce les vêtements qu’elle avait arboré qui camouflaient le tout ? Va savoir… Je finis par hausser mes épaules tout en m’approchant lentement d’elle, non sans observer un peu toutes les étagères bourrées de livres qui nous entouraient. C’était quelque chose de spécial quand même. D’inconnu aussi pour moi. J’étais pas dans mon élan. Soyons clairs que j’étais pas un con fini. Pour un Metaru pur jus, je volais même très haut. Cependant, mon élément, c’était la forge, les travaux manuels, le terrain. Les papiers et tout ça… Bof quoi, mais vraiment…

- « Alors ? Tu trouves ton bonheur ? »

J’avais rien d’autre à faire, alors taper la discussion ne me dérangeait pas tant que ça, d’autant plus qu’il n’y avait personne dans ce secteur isolé de la bibliothèque. Personne que je dérangeais donc. Sauf la jeune femme, potentiellement. Mais son air plus ou moins intéressé me faisait comprendre que j’avais effectué un bon deal et que je ne perdais pas au change. Mais alors que j’avais posé la question comme ça, dans le plus grand des hasards, un titre particulier capta directement mon attention : « 69 positions insolites ». Dès lors, j’oubliai tout ce qui m’entourait et tout ce que j’avais vécu dernièrement, avant de tendre ma main vers l’ouvrage que je retirai doucement de sa place initiale. Il était un vieillot, poussiéreux, mais après l’avoir tapoté quatre à cinq fois, il était comme tout neuf à mes yeux. Et sans me gêner, j’ouvris une page au hasard avant de tomber sur l’illustration d’une position plutôt insolite, ma foi. La brouette qu’il était marqué en titre. Intéressant. J’étais persuadé que Nora était capable de faire pareil truc…

- « Tu veux que j’aille te montrer ton logement où tu préfères rester ici un moment… ? »

Je lui avais posé la question de façon distraite, mais vraiment. En fait… Sans vraiment savoir si elle était dans les parages, tant le vieux bouquin que j’avais déniché me captivait. C’était d’ailleurs à se demander comment il s’était retrouvé ici et pourquoi ! Il aurait dû être conservé dans la « zone interdite », quand même ! Enfin... Pas là-bas, non… Mais plutôt à la section réservée aux adultes et aux plus hauts gradés. Car il y avait bien des zones dont l’accès était réservé seulement à une certaine partie des Kumojins. Le fameux recueil que j’avais en ma possession avait été camouflé au sein de la zone interdite dans le temps. La zone interdite était non seulement protégée par des Suzuri qui devaient roder dans le coin -ou même des clones, éventuellement-, en plus de quelques sceaux. Essayer d’accéder à ces endroits reviendrait à déclencher des sortes d’alarme. Encore fallait-il les localiser dans cet immense lieu qui ressemblait également beaucoup à un labyrinthe. Un utilisateur de genjutsu pourrait certainement s’y amuser.
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Uzumaki Sazuka
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Mer 3 Jan 2018 - 5:08


Qui ne dit mot consent. C'était un adage assez connu qu'avait retenu Sazuka d'entre tout ce qu'elle avait pu lire. Une expression qui figurait dans tout type d'ouvrage, du roman le plus alambiqué au manuel le plus stricte. Une phrase que la jeune femme appliquait pour tout, à tort et à travers également, bien sûr. Mais dans cette situation c'était assez approprié, et compte tenu de la réponse de la bibliothécaire; Sazuka garda le fameux livre avec elle. D'ici un ou deux jours elle l'aurait lu et, mentalement, littéralement digéré.

Restant droit comme un piquet je l'observais s'éloigner, et observai aussi son supérieur le plus direct en train de, lui aussi, l'observer. C'était une histoire d'observation à priori. Mais, je n'y prêtai pas vraiment attention et me penchai, de nouveau, sur les nombreuses rangées d'ouvrage, en lire les titres et ainsi me faire une bibliothèque mentale de cet endroit. Cela m'aiderait à me souvenir, à retrouver les ouvrages qui m’intéressaient.

L'idée folle d'estimer le temps qu'il lui faudrait pour ingurgiter tout ce savoir lui traversa aussi l'esprit. Le calcule n'était pas compliqué, il n'y avait pas beaucoup de facteurs à prendre en compte. Quoi qu'une ou deux inconnues pourraient s'y glisser assez facilement...

-Mon bonheur ? Et bien... non. Mais, c'est très impressionnant. Être ici n'est pas une perte de temps.

Répondit elle en revenant sur ses pas, vers le Raikage qui venait de lui proposer sur un ton plutôt évasif de lui montrer ses futurs appartements. Voilà de judicieuses paroles, ou... distraites. Sazuka l'avait approché, et posa son regard sur celui que tenait le Metaru. D'un geste étonnement délicat -les livres méritaient ce genre d'attention davantage que les humains- elle releva légèrement la couverture et en lut rapidement le titre.

-Déjà lu. Intéressant. Un livre avec des images, c'est mieux pour commencer.

Affirma-t-elle avec sérieux.

-Et, si vous êtes toujours disposé à me montrer ce logement dont vous parliez, je pourrais certainement revenir ici plus tard.

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Metaru Shūuhei
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Mer 3 Jan 2018 - 23:03
- « Je suppose que ça fait partie de la médecine, tout ça… »

Même si à sa gueule, j’étais persuadé qu’elle n’avait jamais vu une bite en érection quelque chose comme ça. ‘Fin… C’était pas dit. Y’avait des types chelous capables de bander en la voyant. L’idée était improbable dans ma tête, mais il vu qu’il y avait de tout dans ce monde, il fallait mieux que je ne sois pas aussi sûr de ça. Ceci dit, elle avait la gueule d’une vierge. Non pas parce qu’elle avait l’air d’une coincée, mais d’une meuf qui ne devait avoir aucun attrait pour tout ce qui touchait le sexe ou la reproduction dans son terme le plus basique. La voir parler de position de cul avec un tel flegme me le prouvait. Définitivement bizarre cette meuf. Mais qu’elle sache pratiquer ou non le cul n’était pas mon problème. Là pour l’instant, elle acceptait mon offre. Offre que j’allais modifier un peu, tiens…

- « En fait, je n’y vais pas t’y conduire moi-même. Puisque tu es amenée à habiter ici pendant un moment, autant que tu t’accommodes tout de suite à ton nouvel environnement… »

Sur cette phrase, je sortis un plan de la ville de Kumo que j’avais prévu de lui remettre une fois que nous allions arriver chez elle. Puisqu’elle allait devoir vivre par elle-même –tout en étant surveillée pendant un moment-, cette carte aurait pu lui servir. Mais là, pour tester ses capacités d’orientation –En espérant qu’elle n’était pas seulement intelligente que pour la médecine, même si c’était déjà ça-, je dépliai ladite carte sur la table devant nous avant de poser une clef dessus. Celui de ses appartements. « Le point entouré en rouge est ton appart. Pour le reste, il y a déjà une légende. » Et sans trop m’avancer, je lui pointai la bibliothèque ou nous étions actuellement. Il ne lui restait plus qu’à l’utiliser et à se diriger vers son nouveau chez elle. En attendant, je me tins en retrait en guettant ses réactions.

- « Tu penses pouvoir t’en sortir toute seule ? »
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Uzumaki Sazuka
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Jeu 4 Jan 2018 - 4:28
-Entre autre. Médicalement parlant les relations sexuelles apportent beaucoup de bénéfices au corps. Qu'elles soient solitaires, partagées ou orgiaques. Quelles qu'en soient leurs formes, d'ailleurs.

Ajoutait-elle en haussant les épaules.

Sazuka avait beaucoup de lacunes, c'était la base même de sa nature; mais été loin, à des années lumières en fait, d'être ignare sur les points les plus essentiels de la vie, sans parler philosophie. Si elle n'avait eu jusque lors que peu d'attrait pour les relations sociales, sur ses manques comportementaux, et plus globalement pour tout ce qui touchait l'âme humaine dans sa définition romancée; elle savait quand une personne était en colère, sarcastique, ironique et tout se qui se rapprochait de l'humeur en général -même si elle n'en comprenait pas toujours les tenants, bien sûr- et, n'eut aucun mal à le détecter, malgré ses faibles capacités sensorielles; dans la voix de son interlocuteur, le Metaru.

Bien évidemment, comme elle ne comprenait le pourquoi de cette attitude, elle ne releva pas davantage que nécessaire et n'éprouva aucun besoin de justifier quoi que ce soit. Considérée comme étrange par certains, folle par d'autre, voire psychopathe par ceux n'étant plus là pour en parler; Sazuka n'en restait pas moins une personne entourée, comme la plus part des femmes, d'un certain mystère. Et quels mystères dans son cas... !

Enfin, la proposition du Raikage semblait l'intéresser. Vivre à Tetsu, la plupart du temps dans la nature, sans carte; ne lui avait jamais posé problème; alors dans une ville, enfin, un gros village; normé et munie d'une carte...

-Comme vous voulez.

Dit-elle en prenant la carte et se dirigeant vers la sortie de la bibliothèque et le bouquin dans l'autre main.

Si la carte était à l'échelle, Sazuka estima son temps de recherche à plus ou moins dix minutes; en comptant d'éventuels mouvements de foule, bien sûr.

Et ce fut à peu prés le temps qu'elle mit à arriver devant ce qui semblait être la porte de son nouveau logement. Elle glissa la clé dans la serrure, et là; ô surprise.

-Ca ne fonctionne pas. Vous êtes sûr que c'est la bonne clé, ou le bon endroit sur la carte ?

Elle observa au tour d'elle, tout correspondait parfaitement...
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Metaru Shūuhei
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Jeu 11 Jan 2018 - 14:13
- « Eh bien, normalement oui, c’est le bon endroit, mais voyons voir ça… »

Sans attendre plus longtemps, je vins me placer derrière elle pour regarder la carte par-dessus son épaule, histoire d’être sûr que c’était bien ici. Le verdict était sans appel : Elle s’était débrouillée comme une chef. Enfin, pas bien impressionnant, mais elle avait tout de même le mérite de ne pas avoir une orientation de merde. C’était déjà ça et je pouvais certainement la laisser se débrouiller tranquillement dorénavant. C’était de toute façon le temps de quelques jours. Sazuka n’aurait certainement pas de mal à se faire des repères. Difficile de se perdre ici, même si la ville était tout de même grande…

- « Ils m’ont p’être filé une mauvaise clé effectivement… »

Je récupérai la clé en passant ma main de libre sur ma tête que je grattai d’un air dubitatif, avant de hausser les épaules. On pourrait croire à première vue que c’était tout un problème et qu’on allait devoir aller en chercher une autre, mais il n’en était rien. En m’avançant vers la porte, je transformai l’un de mes doigts en une clé avant de l’enfoncer dans la serrure. Ce même doigt métallisé se transforma une nouvelle fois au sein de la serrure pour en épouser ses formes. Puis, un seul tour suffit à faire résonner le clic, à actionner la poignée et à ouvrir finalement la porte. Un jeu d’enfant pour n’importe quel Metaru.

Sans dire un mot et bien avant d’entrer dans l’appartement, je me retirai mon doigt de la serrure, l’observai un moment, avant de créer à partir de la même main deux clés identiques et flambant neuves. Je lui rendis les deux clés tranquillement avant d’entrer dans la pièce avant elle, non sans actionner l’interrupteur. Les lumières s’allumèrent et éclairèrent parfaitement les lieux. Un endroit plutôt bien entretenu, tiens. Et assez spacieux d’ailleurs : Une chambre, un salon assez grand, une cuisine, une salle d’eau, le jackpot pour une étrangère quoi. M’enfin… La vie d’une kumojin valait bien entendu tout ça.

- « T’as d’la chance. C’est déjà meublé. »

Je me dirigeai alors vers une table avant de sortir une liasse de billets conséquente que je posai dessus avant de me retourner vers elle.

- « Tu as de quoi faire pour un mois au moins. »

Je marquai une courte pause en jetant un coup d’œil à l’endroit avant de poser une dernière fois mes yeux sur elle.

- « Je vais te laisser un moment d’accommodation et puis de toute façon, j’ai pas mal de choses à régler. En attendant, profite bien de la bibliothèque. Quand j’aurai du temps, je te présenterai à celui pour qui tu travailleras ici. C’est le chef de la branche scientifique de notre village. »

Je sortis alors une cigarette de ma poche avec un briquet et l’allumai vite fait.

- « Des questions ? »
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Uzumaki Sazuka
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Sam 13 Jan 2018 - 5:45
Depuis qu’ellel ‘avait rencontré, Sazuka s’était demandée quelles pouvaient bien être ses capacités pour être arrivé à un tel poste, à son âge. Ce n’était vraisemblablement pas grâce à son charisme ou son tact, il devait donc bien y avoir quelque chose de particulier. Et la réponse ne tarda pas. N’importe qui s’intéressant aux ninjas, au monde des shinobi ; savait sans doute ce qu’était les Metaru ; mais l’Ikeda… Nope. Elle apprenait en lisant, en observant, en expérimentant. Et comme elle n’avait rien lu sur ces gens ou sur la plupart des clans qui peuplaient les vastes de leur monde connu… Mais là, pour le coup… Cela devint aussi limpide que de l’eau de roche. Alors qu’il était entré dans l’appartement qui n’avait aucun mal à déverrouiller, Sazuka baragouina quelque chose, à elle-même ; une nouvelle fois.

-Métal… Metaru… C’est tellement… inspiré..

Il devait donc être quelqu’un de particulièrement doué dans son domaine, voire impressionnant le cas échéant pour être le chef d’un tel endroit sans avoir vraiment les qualités. Quoiqu’être un bon guerrier pouvait aider. Bien sûr dans toutes les suppositions que pouvait se faire la jeune femme, jamais une éventuelle bonté, considération ou confiance envers le reste de sa communauté ne pouvait entrer en ligne de compte. Ces choses qu’elle ne comprenait pas vraiment –mais peut-être un peu plus qu’avant- ne pouvait donc pas lui venir naturellement, et elle avait beaucoup de mal à les reconnaitre. Pas dans le sens « Reconnaissance », mais dans celui de « l’identification ». Enfin, à son tour elle était entrée et observa l’intérieur. C’était spacieux, effectivement meublé et propre. Trois points dont elle n’avait évidemment strictement rien à faire. Habituée à se satisfaire de peu de chose… Elle ne connaissait que vaguement la notion de « confort ».

Notion la plus simple à comprendre et assimiler si bien l’être humain savait se « conforter ». A partir du moment où elle avait un endroit où dormir, et lire… Cela lui suffisait bien et elle n’était pas assez déconnectée de la « réalité » pour se plaindre de ce qu’on lui donnait. On pouvait être psychopathe et accommodant à la fois, l’un n’empêchait pas l’autre. En revanche, et même si elle n’avait aucun attrait pour l’argent, elle avait rapidement compris son utilité. Le jour même de son arrivée, quelques heures auparavant donc, elle avait eu la bonne idée de s’arrêter « manger » dans un de ces restos rapides quelconques… Sans penser une seconde qu’il lui faudrait de l’argent. Puis, au final… Elle n’avait rien mangé… Non, franchement, l’argent lui serait d’une telle utilité…

-Je dois avoir de la chance… oui.


Dis-je en observant les lieux. Cela me paraissait si étrange… Alors qu’une simple paillasse dans un coin de la bibliothèque m’aurait suffi… Enfin, qu’à cela ne tienne. Ce logement n’était pas très loin de mon lieu de prédilection –après une seule visite, oui- cela me contentait amplement.

-Pas vraiment de questions… Lorsque vous aurez le temps, nous établirons le contrat manuscrit qui nous lie aujourd’hui ; vous, moi et Kumo.

Cela coulait de source pour moi, plus qu’une évidence ; même si cela pouvait paraitre étrange à beaucoup.
Sazuka n’était pas familière du monde des hommes –et des femmes- des pratiques, coutumes ou us pouvant avoir cours entre les personnes, en revanche elle reconnaissait le mercenariat, même sous cette forme et, ayant été en partie élevée par des Samourais eux-mêmes pour la plupart mercenaires… C’était le dernier élément de son passé dont ce serait souvenu n’importe qui… Mais Sazuka…
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Metaru Shūuhei
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Mar 16 Jan 2018 - 15:28
- « Le contrat hein… ? Pourquoi pas. Je te ferai parvenir un messager qui te conduira jusqu’à mon bureau… »

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle était vraiment directe et c’était clairement un trait de caractère que j’appréciais beaucoup. Chez elle comme chez tous ceux que je connaissais et qui avait cette « qualité ». J’eus finalement un sourire. Dans l’histoire, je ne m’en sortais vraiment pas si mal. C’était parfait. Juste parfait. Tant et si bien qu’il n’y avait plus rien à rajouter. J’aurai pu lui conseiller quelques endroits pour s’amuser ou même se faire une beauté –Ce qu’elle pouvait faire à défaut d’avoir un gros cul comme je les aimais-, mais je n’étais vraiment sûr que ce genre de suggestions l’intéressent. Je ne la connaissais que depuis quelques jours, mais je commençais à la cerner plus ou moins.

- « J’espère que tu te plairas dans le coin. N’hésite pas non plus à venir me voir si jamais tu as un souci quelconque… Sur ce… »

J’aurai pu lui dire que j’allais assigner quelques personnes à sa surveillance, mais il valait mieux que je me taise sur le sujet. Elle devinerait toute seule à mesure que le temps passerait. En attendant, je lui fis un signe de main puis je me dirigeai vers l’entrée avant de refermer la porte derrière moi. En levant mes yeux vers l’une des toitures, je vis un shinobi déjà posté sur place. Un Metaru qui plus est. Parfait ! Je lui fis un signe de main pour l’encourager -Parce que la mission serait certainement ennuyeuse pour lui et ceux avec qui il ferait un roulement-, avant de prendre la direction des escaliers pour quitter les environs. Environs qui me rappelaient des souvenirs. C’était ici que tout avait commencé avec Nora.

Une fois en rue, je regardai le ciel pendant un moment, l’air perdu, avant de fourrer mes mains dans mes poches pour regagner tranquillement mon bureau. J’avais peut-être passé en revue le plus gros des dossiers chauds, mais quelques dossiers m’attendaient encore. Ça sentait encore la nuit blanche et j’étais pratiquement certain que Nora allait rouspéter mais avec ce qui s’était passé à Tetsu et dans le village en lui-même, je n’avais pas vraiment le choix que de bosser fort en dépit de ma profonde aversion pour la paperasse. Même que ça me déprimait rien que d’y penser. J’eus une grimace avant d’apercevoir un groupe d’enfants s’amuser ensemble. Cette vision paisible et mignonne me reboosta automatiquement !

Pour la paix et la tranquillité de Kumo, je n’avais pas d’autres choix que de me donner à fond !
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