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A Green Kind of Vengeance [Yoshi]

Hayai C. Taishi
Hayai C. Taishi

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Dim 10 Déc 2017 - 22:14
La fenêtre ouverte laissait un mince filet d’air siffler dans la pièce bordée par l’obscurité qui y régnait. Pas un son, seulement ce cri atmosphérique, celui qui rappelait qu’au-delà des murs de la maison, il y avait tout un monde en évolution. Mais le moment présent intéressait peu Taishi à ce moment, il était prisonnier du passé et de ce qui avait été, et n’était plus. Un désordre régnait dans la pièce, le lit était un assemblage de draps désordonnés. Un des piliers muraux avait servi de cible, une pelotte de Kunai qui dans un chaos désordonné avait façonné un kanji grotesque de ses reflets verdâtres.

Trop tard.

Le chunin était dans un coin de la pièce, accroupi et immobile, les bras croisés. Il avait les yeux fatigués par les longues heures sans sommeil depuis son retour de Tetsu no Kuni, depuis son retour du sommet, ce désastre. Ce n’était pas la mort de Kanon, cet impromptu jonin hentai-tentaculaire, ou encore le meurtre de sang-froid du Tsuchikage ni même d’avoir assisté, impuissant, à la mort de Meian, cette gradée du clan Inuzuka, mais bien le vide laissée par leur absence, l’accumulation de ces traits qui caractérisaient les shinobis, celui de détruire. Les mots de Sanadare résonnaient aussi en mémoire. Taishi n’était plus certain de sa place dans l’échiquier, ou plutôt n’était plus satisfait de celle qu’il occupait. Son cœur était noirci. Ce n’est pas la mort qui l’affectait mais bien l’impunité de ceux qui l’avaient causé à même ce propre village, des shinobis censés protéger la population et la ville et demesurément incapable de le faire.

Taishi en avait assez.

Le jeune homme se leva et alla dans la salle d’eau, inspecta son visage étiré dans la glace, une barbe naissante et les cheveux en bataille, mais il n’avait que faire de son apparence. Son regard se posa sur la table, un panier y étant posé. Moira, la gamine de Sanadare était passée, inquiète. Accepter les victuailles avait été le seul moyen de la faire partir, mais il n’y avait pas retouché depuis. Combien de temps cela faisait ? Il n’était pas certain. Le shinobi se changea, se contentant de laisser les anciens vêtements trainer sur le sol. Taishi s’arrêta devant le cintre dans le coin de la pièce, son manteau vert poussiéreux et effiloché par endroit le toisait. Il le considéra un moment avant de l’enfiler, le poids du garbe clanique pesant davantage sur ses épaules que jamais auparavant. Il arracha un à un les kunais plantés dans le mur, les rangeant dans les nombreuses poches de son manteau.

Il savait où aller, savait ce qu’il cherchait, même si un vide menaçant planait dans son esprit quant à la réelle implication de ses intentions. Seulement de la colère et du ressentiment. L’ancien, Hayai Q’an, aurait eu bien du mal à reconnaître son partenaire de course s’il avait été là. Mais voilà la réalité, il n’était pas présent, pas plus que bien des Iwajins, perdus aux jeux des shinobis. On avait dit à Taishi qu’il était trop tard, qu’il devait accepter d’être un membre à part entière de ces individus qu’il détestait tant, les shinobis. L’ironie de dire à un obsédé de la vitesse qu’il était trop lent.

Il ne pouvait pas accepter ça.

Celui qu’il cherchait était quelqu’un de connu et découvrir où il était n’était pas difficile en soi. Mais Taishi n’avait que faire de sa réputation, des protocoles qui auraient dû dicter une rencontre éventuelle. L’Hayai avait assez patienté, assez attendu. Il avait choisi cette soirée là parce qu’il y avait coutume, et parce que le chemin qu’il souhaitait parcourir était tout recouvert de ténèbres. Avant de partir, ses yeux se posèrent sur le médaillon de la branche policière du Yamagenzô, posé sur la table, abandonné. Il expira un instant, silence complet. Puis il balança son pied dans la table qui vola contre le mur, éclatant en morceaux. Le panier de denrées s’étendit dans la pièce, vaincu sans opposition. Ça rappelait Iwa en ce moment.

Un éclat de lumière verdâtre plus tard, c’était les bruits de la forêt qui l’attendait. On lui avait décrit l’endroit avec méfiance, une crainte mué de respect, celle qu’on doit à ceux qui ont atteint un stade où ils peuvent changer le monde par leurs aptitudes. Taishi ne prétendait à rien, sinon à mettre en marche cette machine, son propre destin, pour être en paix avec le passé. Le voilà. L’Hayai s’arrêta et observa la clairière, un mélange hétérogène d’éclat de lune et de ténèbres suffocantes. Il était peut-être en train de méditer, ou simplement dormir, mais Taishi n’avait pas d’illusion, la présence de Taishi était un soleil aveuglant dans l’obscurité. Il s’avança dans la lumière blafarde.

« Je suis Hayai Taishi, élève de Borukan Akimoto. Membre... Ancien membre de la branche protectrice du Yamagenzö. »

Il écouta la nature s’éveiller au ton de sa voix, puis se taire, attentive. Le Chunin se frotta les yeux dans sa manche.

« Je suis ici pour parler à celui qui mène les spectres de la montagne. Des spectres qui sont trop invisibles par moment. »

Il secoua la tête en croisant les bras.

« Fini est le temps où je souhaite attendre la mort des autres entre ces murs. Une course déjà trop souvent perdue. »
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Nagamasa Yoshitsune
Nagamasa Yoshitsune

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Mar 12 Déc 2017 - 19:52


☆ ☆ ☆     IN THE DEEP FOREST


Je n’ai jamais pris le temps de croire aux coïncidences. Je ne crois d’ailleurs pas plus aux miracles. Ni même à ce que l’homme considère colère divine. L’homme que j’étais n’est plus. Car je ne suis plus cet homme de foi ou alors faudrait-il associer la loyauté au spiritualisme. Et quand je vois cette aube s’élever une fois de plus devant mes maudites prunelles, une part de moi veut fuir. Celle qui tremble à l’idée que la malédiction ne bouillonne guère dans mes veines. A l’instar de Chogen, Koga, Shiro… Hideyoshi.

Puis il y a celle qui crève de savoir. De comprendre…
Ermite. Guerrier solitaire. Esclave de remords.

Je ne me reconnais que trop dans chacun de ces titres et me risque aux terres de l’exil malgré tout. Dans la discrétion la plus certaine, d’ombres en ombres, sans défier la lumière de l’aube, l’orbe de feu trop écrasante. un territoire opposant. Je n’aime pas ce mot - territoire - un mot rude, cassant, comme frontière. deux notions que je trouve absurde, quand je sais qu’elle ne surent pas protéger Chogen.. Mais tout de même deux notions auxquelles je me dois plier l’échine, encore. Comme face à toutes les autres lois qui emplissent le monde. la mort. le temps. la force n’était qu’un piètre avocat contre elles.

[...]

Je suis sur le point de me retirer quand mes yeux qui s'entrouvrent, tombent nez à nez avec celui qui est élève de Borukan Akimoto. Familier sont les ninjas pour le second du village, de ce fait il n’a guère besoin de s’exprimer plus longtemps puisque j’en connais déjà trop bien le nom et le visage.

A l’entente de cette voix, j'effectue une révérence, la nuque basse, d’une déférence exemplaire – j’espère. Son ton est chaleureux, pourtant j’y sens cette pointe de réserve à mon égard. C’est peut-être ma propre réserve qui l’y pousse. Puisque je suis méfiant et toujours affligé par la disparition de l’ancien régent. Pourtant si il existe en ce monde une justice, ou du moins tant qu’existera des guerriers dignes de combattre alors je resplendirais de milles feux et je place les intérêts de ce pays avant les miens. En dépit de la haine vigoureuse qui croît en moi.

« Que puis-je faire pour toi Taishi ? » dit-il en l'observant avec quiètude
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Hayai C. Taishi
Hayai C. Taishi

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Ven 22 Déc 2017 - 18:03
Silence dans la nuit, mais un silence sauvage, empreint de la nature des lieux. Mais l’Hayai n’avait que faire de cette autour de lui, pesé comme il l’était par la mort qui avait écrasé cette marque invisible. Il huma l’air, mais n’en goûta qu’une odeur de terre, de décomposition, au milieu des âcres pourtant puissants des végétaux.

« Ce que tu peux faire ? »

Il baissa les yeux, effaçant un sourire pour lui-même. Il secoua la tête.

« Tu pourrais faire bien des choses. Tu pourrais me trouver le plus parfait des doubles D, pour commencer. Me payer une visite au restaurant et dévaliser les réserves de saké. Tu pourrais me payer un voyage tous frais compris au pays des cascades, hôtesses comprises. »

La lumière brilla un court instant dans le métal verdâtre d’un kunai qu’il venait de dégainer, et qui se mit à tourner dans sa main, une lune artificielle et phosphorique dans l’obscurité.

« Tu pourrais rénover ma maison, faire le ménage mais aussi me débarrasser de l’abrutie qui squatte mon lit. J’ai aussi une adolescente qui aurait bien besoin d’un modèle éducatif, tu pourrais faire ça pour moi, non ? »

Il secoua la tête, le kunai s’arrêta et se planta dans le tronc de l’arbre à côté de lui. Il fit quelques pas en avant.

« C’est avec ces attitudes de servitude que ce cet endroit se fait massacrer à chaque fois. À ce point, je ne serais même pas surpris si les gardes de nos murailles ne tenaient pas la porte ouverte pour les envahisseurs. Tu n’es pas entièrement responsable, mais tu tiens ce rôle dans ce village, tu en cueilles la gloire mais aussi les conséquences. Et moi aussi, car j’ai cru que je pourrais m’en tenir à mon rôle, à ma place rangée. Une vie simple, loin de vos jeux, de vos échecs, à toi, à Akimoto et tous les autres qui essaient de donner un sens artificiel à ce village. »

Il croisa les bras, la lune renvoyait des éclats blâfards dans ses yeux fatigués.

« Je n’ai pas l’intention de faire la moindre demande ou requête que je ne pourrais faire moi-même ou du moins essayer. Je suis ici pour offrir mes services envers les spectres. Mon temps comme gendarme, à attendre les prochains décès, est terminé. »

Un nouveau kunai tournait déjà dans sa main.

« Mon clan croit que la vie vient avant la famille, mais que la famille doit souvent être protégée aux dépens de la vie. Je ne suis pas un shinobi, vois-tu, Namagasa Yoshitsune. Je suis un coureur. Je n’ai pas vos valeurs… Vos limites. »

La lame alla se planter dans un autre arbre et il faisait quelque pas de plus.

« La prochaine fois qu’un Iwajin perdra la vie aux mains de maniaques, vous n’aurez aucune excuse… Et moi non plus. »

Les dés étaient jetés. Il étouffa un baillement.


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Nagamasa Yoshitsune
Nagamasa Yoshitsune

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Mer 27 Déc 2017 - 1:08


☆ ☆ ☆     IN THE DEEP FOREST


Les hommes sont-ils tous devenus fous ? La colère nous subjugue-t-elle tellement qu’il nous ait impossible de reconnaître un combat perdu d’avance ? Je l’ignore vraisemblablement et soumets à mes songes le doux questionnement. Car il est clair qu’en cet instant présent, les mots que prononce Taishi, ne sont guère ce qu’un homme en deuil souhaite entendre. Ils ne sont ni plus ni moins incorrectes ; allant même jusqu’à l’encontre de la bienséance. Mais ça bien évidemment, les gens l’ignorent.

Ils pensent tous à Nagamasa Yoshitsune comme un homme de quiétude, un homme qui aurait comme seules armes, les mots et la réflexion. Mais il n’en est rien. Car je souffre terriblement d’avoir perdu ces personnes qui étaient cher à mes yeux. Cela me blesse tellement que j’en ressens le besoin de m’isoler, de partir loin de tous ces regards inquisiteurs qui semblent pouvoir quantifier ô combien ma douleur est grande.

Et de ce fait, j’ai cessé depuis de longues semaines déjà que d’appréhender chaque homme comme mon égal. Parce que peu importe que moi Nagamasa Yoshitsune eut été porteur d’espoir, pétrifié quelque part à l'orée de l'univers, pétri de compassion, un blanc mégalithe d'abnégation. Les mots et la pensée n’eurent jamais raison de la folie des hommes, de la noirceur grandissante qu’il cache en leur sein ; pas plus hier qu’aujourd’hui.

Ainsi les regards amers que me jete Taishi ne coulent plus simplement sur cette peau d'acier qu’est mienne, tout cela sans l'érafler, non. Elle me blesse et rende plus sujet à la colère encore.
Désintéressé de ses manières théâtrales, je ne tique qu’à quelques uns d’entre eux : vos échecs, à toi, à Akimoto.

Qui était-il donc pour oser m’associer celui devenu le Nidaime Tsuchikage ? Il n'avait qu’a utilisé ces jolis mots qu’il manie si aisément pour sauver mon frère et stopper la guerre. Mais jamais les gens n’eurent penser de la sorte. Il est bien plus facile, qu’il soit faute d’un autre.


« Savais-tu Taishi que les fleurs n’eurent jamais fait oublier les ecchymoses tout comme la délicatesse n'efface pas les maux. » dit-il en l'observant toujours avec quiètude

Un sourire éclot enfin sur ses lippes fleuries à l’image d’une fleur printanière, comme un éclat taillé dans le marbre de sa chair chassant vivement le passage de dame mélancolie.


« Or je ne me souviens pas avoir reçu de fleurs de ta part. Devrais-je donc te rappeler en réalité qui est celui qui mène les spectres de la montagne ? » dit-il en concentrant son chakra


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Hayai C. Taishi
Hayai C. Taishi

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Mer 27 Déc 2017 - 20:21
« Des fleurs, dis-tu ? »

L’Hayai baissa les yeux, étouffant un petit rire. L’ironie du geste et des mots semblaient le dépasser momentanément. Mais les images d’un massacre imprimé à même son crâne semblaient le ramener à la réalité tout à coup, qui pouvait le blâmer ?

« Peut-être voudrais-tu des applaudissements ? Excuse-moi si mes mains ont un son creux, j’ai encore du mal à en nettoyer le sang d’Inuzuka Meian… »

Il observa l’homme aux longs cheveux avec attention, le détaillant des yeux, un couteau verdâtre tournant lascivement entre ses doigts, ces jeux perpétuels qui s’inscrivait sans moindre effort de sa part. Enfin, il rompit le silence.

« Je vois que j’ai touché un nerf sensible. Peut-être croyais-tu pouvoir camoufler ta responsabilité dans cette histoire par ton désespoir. Cette peine qui t’appartient pourtant, je n’ai rien à dire sur ce débat-là. C’est ton frère, non ? Moi, je vois mourir cette Jônin dans mes rêves, écrasée alors que je n’ai même pas le pouvoir de changer les choses. Je n’ai pas grand-chose pour moi, grand Nagamasa Yoshitsune, mais je suis rarement pris de vitesse. Tu peux te cacher dans ton silence, mais tu n’arriverais pas à le semer. Le passé va te rattraper si ce n’est pas moi.»

Il secoua la tête.

« Je ne suis pas là pour condamner, même si tu es certainement coupable de quelque chose, tout comme moi d’ailleurs. Je suis ici parce que je ne compte pas m’asseoir et laisser cette sensation me détruire de l’intérieur. Peut-être devrais-tu essayer au lieu de faire… Peu importe ce que tu peux bien faire au milieu de la nuit dans un coin perdu. »

Un coup de poignet et le Kunai alla se perdre dans les arbres alors qu’il continuait à s’approcher d’un pas lent mais régulier.

« J’en sais sufisamment, Yoshitsune. Je ne joue pas dans vos jeux, mais je connais les cercles. J’aurais pu passer par Akimoto. Au lieu de ça, je suis au milieu de nulle part avec un autre mec. Pas exactement mon rencart habituel. La vérité, c’est que je n’ai rien à faire de toi et de tes regrets, chef Samouraï. Je suis ici pour moi, et pour Iwa. »

Il croisa les bras à nouveau en maintenant le silence et la nature qui reprenait ses droits. Taishi n’avait pas besoin d’être un senseur pour pouvoir percevoir l’immense capacité de son interlocuteur. Mais l’Hayai refusait de s’abaisser à craindre un membre de son propre village, ou même le poids de ses propres mots. Il avait trop de colère pour s’inquiéter de son propre sort, pas à l’aube d’une guerre insensée ou dans les cendres de shinobis morts pour le fanatisme des autres. Sa main plongea dans son manteau et en sortit un nouveau kunai verdâtre qui fit de long cercles avant de s’arrêter dans sa main, alors qu’il tendait l’arme vers le puissant shinobi.

« Je ne suis pas ici pour la délicatesse, et mes mots ne sont pas théâtre mais bien la réalité, loin des huis clos. Je sais qui tu es et ce que tu as fait, et pourtant je suis ici pour t’offrir ma colère, et la brandir comme une arme. »

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Nagamasa Yoshitsune
Nagamasa Yoshitsune

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Jeu 28 Déc 2017 - 0:51


☆ ☆ ☆     IN THE DEEP FOREST

L’impétuosité des hommes est-elle réellement sans fin ? Les hommes ne sont décidément que des créatures empreintes de vanité et de mensonges ? Pourquoi l’homme décide-t-il que d’omettre sa véritable existence et la conséquence de ses actes ?

Ainsi tandis qu’il avoue là où j’aurais préféré qu’il nie, Taishi s’aventure sur les marâtres d’un cheminement sans retour. Mon sang quant à lui ne fait d’ores et déjà plus qu’un tour. Et pourtant ce regard qui est mien ne change pas. Ces prunelles orages restent fixes, avec cette lueur éteinte dans le fond de la pupille ; il n’y a que mes dents qui se serrent. La faute à ces mots amers et froids, qui sonnent si virulents à mes oreilles, si provocateurs. Pour ma part, lui que je ne connais guère plus que cela, joue à un jeu des plus dangereux. Un jeu dans lequel il peut y laisser la vie.

Parce qu’entre nous, là ou il n’y aurait dû avoir que de la familiarité, la plus simple des affections ; il n’y a que des langues qui claquent et de vilaines paroles qui rebondissent. Pourquoi donc ? Parce que ce monde nous avait littéralement scindé en deux, et vous l’aviez laissé faire. La raison et Le désespoir.

Ainsi là où Taishi n’est plus que questions et insolence bravache, je m’effroce d’évader le moindre de ses questionnements, l’ignorant tout simplement. Et rien ne semble trahir, moi et ma colère légère, cordiale mais à peine contenu - sinon cette poigne qui se resserre par mon bras et les quelques mudras dont se jouent mon doigté.


« Si tu penses que maudire un autre pour tes échecs soit là, une manière saine d’embrasser ta vie nouvelle, soulagé des regrets. Tu ne veux guère mieux que ces vulgaires Kirijin à mes yeux. . » répondit-il avec désinvolture

Une affirmation sèche et plate que je sais lourde de sens. Je délaissais délibérément ces orbes bruns qui me jugent ainsi sans vergogne. Toujours sur mon visage ce même air moqueur et narquois. A vrai dire, rien de vraiment intéressant n'en ressort, mais je me vois écouter comme il parle ; observant les faux semblants, prêtant attention aux allusions quelconques, écoutant les ironies et surtout le sous texte des mots qu’il semble employer. Se rendant rapidement compte que toute la conversation n'est que le théâtre de coqs de basses-courts cherchant à dominer. Sous les moqueries et les paroles anodines, chaque syllabe claque et cherche la supériorité, la dissimulation. Ces relents de mensonge qui viennent maudire nos interactions. Mais je crois déjà le deviner. le temps d’un instant, mes yeux quittent le vide pour se poser sur lui. puis à nouveau ils fixent le mur, comme si leur mouvement n’était qu’un mirage, un jeu d'ombres. comme si je brûle d’un feu trop ardent, aussi aveuglant que le soleil, et que me regarder trop longtemps lui laisserait une cicatrice.


« Toi qui prône cette vitesse, tu ne serais qu’un shinobi pitoyable à mes yeux si tu ne parvenais pas à vivre d’abord en paix avec cette vérité mensongère qui t’anime. Mais alors toi, ô grand Taishi dis-moi que moi suis-je coupable ? » dit-il en concentrant son chakra
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Hayai C. Taishi
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Jeu 28 Déc 2017 - 20:58
Il secoua la tête.

« Tu te méprends sur moi.»

Il baissa le kunai qu’il lui avait offert, tout de même légèrement irrité. Taishi avait cru pourtant être clair dans ses intentions et surtout son ressentiment. Mais depuis qu’il l’avait mentionné, ça semblait être le maitre mot de la conversation. Cela expliquait beaucoup de choses, à commencer par le fait qu’ils en soient dans cette situation… Ce refus de faire face à ses démons. L’Hayai ne connaissait le Nagamasa que de réputation mais semblait percevoir bien plus loin que la personnalité qu’on lui donnait pourtant. C’est probablement dans les ténèbres qu’on voit le mieux la nature de quelqu’un.

« Je n’ai rien à faire de ce que tu peux bien penser de moi en tant que personne. Je n’ai rien à faire de toi en tant que tel non plus, l’histoire et les voix du peuple parlent bien plus fort que moi. Ose te remettre en question, qui sait la lumière naitra peut-être. Je n’ai pas de réponse à tes questions. Comment pourrais-je en avoir ? Je ne suis qu’un inconnu pour toi. Un autre pion sur l’échiquier. »

Il soupira.

« Ne viens pas me parler de paix. Regarde ce que ta paix a amené sur ce village. Nous sommes tous coupables de quelque chose, la différence c’est que je n’ai pas l’intention à rester assis à pleurer dans cette forêt. Je sais ce que j’ai fait et ce que je dois faire, je viens d’un clan qui n’arrête jamais de courir avant d’avoir atteint destination. »

Il eut un rictus.

« Tu veux me parler de regrets… J’ai fait ce que j’avais à faire, ce que je pouvais faire. Je suis coupable de m’en être tenu à mon rôle. Je te l’ai déjà dit, je ne condamnerai pas ce que je ne peux pas au moins essayer de faire. Tu crois que je te manque de respect peut-être ? Mais c’est parce que j’ai du respect pour mon maitre, pour l’idée de ce village et donc pour toi, que je suis ici à une heure pas possible pour t’offrir mes services. Parce que je crois que tu peux m’aider aussi. Ne viens pas me blâmer de n’avoir pas que des louanges à tes égards, ferais-tu davantage confiance à quelqu’un en adulation devant tes actes ? Qui sait, peut-être que ça fait partie de la mentalité faussée de ce village. »

Il releva ses yeux un instant, puis lui tendit à nouveau le Kunai.

« Indigne toi autant que tu veux, mais tu as pris ce fardeau le jour où tu as décidé de parler et mener au nom d’autres, je ne suis qu’une autre voix dans la foule, à la différence où je ne compte pas que parler, caché dans l’anonymat de l’obscurité. Tu penses qu’il est si simple de critiquer sans justifier ? Je ne suis pas idéal, probablement même pas adéquat si on se fie à la mort d’Inuzuka Meian et de ton cousin. Mais je suis là, en face d’un des shinobis les plus illustres de notre temps, et j’ai mis ma vie entre tes mains dès le moment où j’ai mis le pied dans cet endroit. »


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Nagamasa Yoshitsune
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Jeu 28 Déc 2017 - 21:56


☆ ☆ ☆     IN THE DEEP FOREST

Des choses vraies étaient enfin clamé autour de cette table. Mais elles étaient trop centrées. Il n'y avait pas assez de visions d'ensemble. Enfin à mon sens. Cette situation était bien trop, bien plus complexe qu'elle ne le semblait. Je n’aurais jamais cru qu’un jour un homme puisse daigner s’indigner du comportement de ces pairs et de ce fait l’ombre d’un sourire naquit sur mon visage.

Je souriais, rien de plus. Observant cet homme forgé par les tiraillement d’une guerre sans nom. Après un rire aux éclats plutôt long, c'est avec son flegme habituel que le spectre des montagnes s'adressa à son convive sans jamais apposer sa fidèle lame.


« Je suis ravi de voir que l’équilibre du monde semble vous importer autant qu'à moi, Taishi. De même que mon rang ne vous pousse pas à macher ses mots qui sont vôtres. Toutefois sachez que c’est là bien la dernière fois que vous vous permettez de tels agissements en ma présence, j’espère que vous en êtes conscient. » dit-il en l'observant avec quiètude

Il n'était jamais certain que les personnes qui m’étaient opposées puissent désirer la même chose que moi. A vrai dire je n’avais que trop souvent croisé la route d'individus qui se réjouissaient d'être en rivalité avec de « Gros Bonnets » tel que moi.

Cela ne vous est-il jamais arrivé que de vous questionner sur le pourquoi du comment « le destin » fonctionnait ? Sur le comment vous en étiez arrivé là ? Sur ces événements qui font qu’aujourd’hui, en ce moment précis, nous sommes enfin et vous êtes la personne que vous êtes ? Sur ces choses qui ont motivé les choix que vous avez pu prendre ? Les décisions que vous avez prises ? Ou même juste vous demander pourquoi tout simplement ?

Et bien des fois, dans des moments de pures quiétudes, je me le demande. Après tout qui aurait pu dire que j’allais devenir un membre aussi éminent du Pays de la Terre ?

Que dire ? Après tout, les prémices de ma vie, ne sont en rien un épisode très joyeux. Je ne fus pas moins que le troisième enfant prédestiné à suivre les pas de son père quoiqu’il eût imaginé. N’étant rien de plus qu’un outil formaté à l’image de ce que d’autre désiraient, un moyen de poursuivre cette longue lignée de samouraï que sont les Nagamasa. Certainement que si j’eus pu m’amuser avec d’autres enfants de mon âge, j’eus pu questionner de tels agissements, cette éducation arriérée ; se demander s’il n’y avait pas « plus » derrière cette histoire, si par le plus grand des hasards, il n’était pas « plus » que ce que laissait transparaître les apparences. A vrai dire tout le monde pouvait considérer sa condition comme familiale compliquée, aussi peu tragique soit-elle. Pourtant la vie du petit garçon appelé « Yoshitsune » n’avait nul à envier ni même à jalouser. Ce n’était rien d’autre qu’un ouvrage vierge dont, quand bien même les chapitres ne s’apparentaient à quelques vulgaires lignes par ci par là, représentait les épisodes de sa vie. Beaucoup seraient tenté de comparer ma vie à celle d’une princesse Sarah ou encore d’une malheureuse Sophie ; toutefois, tout cela changea quand ce dernier abandonna l’idée d’une vie paisible, l’idée d’être Yoshitsune avant d’être un membre de la famille Nagamasa… L’idée d’être moi.

C’est ainsi que peu à peu, tenté par ces luxures qu’offrait la facilité, motivé par cet engouement qu’il portait désormais à la vie ; abandonnant petit à petit l’envie de se comporter de la « bonne façon ». Au fond, quand bien même les gens ne s’en rendaient jamais réellement compte, les contes avaient pour morale de toujours laisser les méchants triompher des gentils. (Non. Ne me dites surtout pas que Blanche-Neige est heureuse à la fin. Qui pourrait échanger son père et sa mère contre la richesse ? Alors que la belle-mère, faut dire qu’elle se retrouve avec un miroir magique.) C’est qu’entre l’amour, la vie, l’amitié ou tout autre chose de la sorte, il y’avait tant à sacrifier pour peu en soit. Et tout ça pour quoi ? Rien d’autre que pour aller dans le sens des mœurs. Il y’avait tant de choses que nous autres, ceux de bons côtés de la barrière perdaient au nom de cause perdues, de causes que nous étions les seuls à servir. Enfin qu’il était les seuls à servir.

Soit. Les questions n’avaient de cesser de tournoyer dans mon esprit tandis qu'il contemplait avec nonchalance Taishi qui déambulait désormais devant lui. Au vu de sa réaction et des dires de mon interlocuteur, je pinçais d'ailleurs des lèvres suite à ses réponses. Je me doutais bien qu'il n'apprécierait pas la tournure qu’eut pris les événements, surtout si celui-ci était habitué à orchestrer de tels événements. Peut-être était-ce parce que je n’eus pas même daigner le salué convenablement ? Non.

Pourtant, chacun de ses mots, chacun de ses mouvements avait éveillés des réactions et des retours chez le spectre des montagnes.


« Laisse-moi être franc avec toi. Se mentir à soi-même ne t’aidera pas à venir au bout de tes craintes. Servir un gouvernement corrompu, est-ce attester de son rôle de pion ? Pour ma part oui. Avoir servi Iwagakure restera à jamais un poids marquant surtout pour toi, détenteur d’une vitesse à coupé le souffle. Mais quel est le pire pour toi ? Être un pion enchaîné à un Alpha qui t'envoie faire ses besognes ? Ou celui qui désire braver les dangers pour trucider l'homme qui a bousculé les choses de sa vie ? Car n’oublions pas que dans le second cas où tu pourrais revenir en Héros, que tu n’en resterais qu’un paria, un traître que son village prendraient en chasse pour avoir ramené la guerre » dit-il en l'observant toujours avec quiètude


L'ultime phrase était en suspens. Les probabilités que l'échange soit comblé de vertus et de respect étaient oscillantes.

Inutile de dire que l'instant avait été véritablement plaisant pour le spectre de la montagne. Non seulement mon offensive semblait avoir fait mouche, mais en plus l'argumentation lancée par mon interlocuteur ne m’avait rien fait, ou plutôt, avait échouée. Il m’avait pourtant semblé sentir le froid mordant que dégage sa colère m’enivrer, toutefois cela ne fut que passager, m’ayant laissé de marbre, du moins. Un son de gorge pareil à un rire surgit de ma part. Mon offensive avait fonctionné, et il me semblait avoir réussi ma contre-argumentation, ce qui aux yeux de n’importe quel stratège sonnait comme une victoire. Mais pourtant je ne pouvais m'empêcher de le sonder visuellement, au cas où il se décide de revenir à la charge, malgré tout. L'atmosphère se voulait électrique, tandis que dehors quelques éclats de voix venaient à se faire entendre.


« Je ne pense pas que tu réalises pleinement les conséquences de ce que tu t’apprêtes à commettre. Nul des grands de ce monde ne semble avoir pris des décisions sous le joug de la colère. » Affirma t-il servant délicatement deux coupes de ce doux nectar rubicond, dont la bouteille ornait avec élégance ses cotés. « Ne te méprends pas, je ne te jugerais pas pour ta trahison. Et je ne te jugerais pas non plus pour ce que tu as laissé derrière toi. » Poursuivit-il tandis qu'il approche son convive, coupe à la main d'une vitesse déconcertante « Ces corps, ce sang... J'en ai aussi laissé derrière mes pas. Des corps évincés, des viscères... Je ne suis plus à ça près. » marquant une brève pause. « Nous sommes tous sur un échiquier, et chacun y a son rôle. Seulement certaines fois, nous pouvons prendre la liberté de nous moirer dans la responsabilité d'un autre.. Mon frère Chogen, a joué la sienne quand bien même je suis victime de l'ire de sa mort. » Lui fais-je remarquer, portant gracieusement ce doux millésime à ses lèvres. « Tu aurais pu t'arrêter à une vendetta personnelle. Mais tu as cherché à creuser une frontière plus profonde encore. Alors avant que je n'accepte ton offre, ma question est simple. Qui es-tu désormais et quel est le rôle que tu souhaites avoir dans cette équation, Hayai Taishi ? »


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Hayai C. Taishi
Hayai C. Taishi

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Ven 29 Déc 2017 - 20:04
Plus loin que l’apparente adoration de Yoshitsune, Taishi avait quand même quelques inquiétudes, surtout en le voyant lui servir un coupe de ce qui semblait être du vin. Ahem, deux mecs dans une forêt, qui trinquent devant la pleine lume, ahem… Il pouvait déjà entendre les kunoichis s’émoustiller quelque part, les joues pivoines à se trémousser dans leurs uniformes délibérément trop petits. Enfin bref, retournons à la partie moins YAOI de cette épopée.

Taishi l’avait dit et le pensait bel et bien, ce que pouvait ressentir l’interlocuteur lui importait peu, chacun avait sa course à courir et il ne pouvait que propulser deux jambes, les siennes. Le Nagamasa semblait prendre un point d’honneur à vouloir avoir le dernier mot dans une conversation qui manifestement, était l’une des premières à le prendre pour cible depuis… Forever, quoi. L’Hayai déplorait cela mais pouvait certainement le comprendre.

« Héro, Paria… Tous ces mots de shinobi. Il t’arrive encore de t’arrêter pour parler avec des gens normaux ? Le genre qui doit travailler dur pour subsister, faire vivre une famille ou un clan ? Ces gens-là n’ont pas besoin d’héros et n’ont pas le temps de s’inquiéter de parias. Ils font ce qu’ils ont à faire, pas plus ni moins. Et je suis pareil. Je te l’ai dit, je ne suis pas un shinobi. Je sais ce qu’est un pion, je n’ai pas besoin de me demander si j’en suis un et ce que ça peut bien changer dans ma vie. Je n’ai pas besoin de me demander si je fais le bien ou le mal, simplement si je crois que c’est la bonne chose à faire pour le futur. Je n’ai pas à me demander si mes actes amènent la guerre, elle est déjà là, à nos portes. Tu réfléchis trop, Yoshitsune, mais sans doute est-ce là ta place. »

Il s’étira longuement, Taishi était fatigué physiquement et n’avait pas vraiment dormi depuis quelques jours, après tout.

« Ceci étant dit… »

Le Kunai tourna lascivement dans sa main.

« Ne réfléchis pas trop à mon sujet. Ne pense pas trop à ce que je pourrais réaliser ou comprendre. Nous ne sommes pas pareils ni même semblables, Yoshitsune. Mais vois cela comme un atout, une force à mettre en commun. »

Il prit la coupe de l’homme en regardant brièvement son reflet trouble dans le liquide, baissant son autre bras. Ses pensées et son regard se tournèrent brièvement vers Iwa et ses fortifications, dansèrent sur les silhouettes des gens qu’il chérissait entre ses murs. Taishi n’était pas plus unique quiconque et pouvait reconnaître sa propre appréhension, que sans doute Yoshitsune pouvait aussi déceler. Mais au-délà, il avait aussi l’honnête sentiment que son destin l’amenait dans cette voie. Aussi n’avait-il pas peur des dimensions que son monde pouvait prendre.

« Quelle étrange question. Je suppose que la réponse poétique est qu’en tant que spectres, nous opérons hors de l’équation, non ? Mais j’ai bien l’impression que tu cherches un truc plus romanesque, alors… Si je devais choisir, je serais un point de soustraction, tu vois ? La soustraction peut réduire à zéro et même au-delà. Mais seul, il n’emmène que le retrait, la destruction. Mais met le de pair avec un soustracteur, et tout à coup, tu peux créer. Créer une nouvelle somme, un nouveau futur. »

Il secoua la tête en jetant un regard douteux au liquide avant d’en prendre une gorgée.

« Sérieux, j’espère quand même que ça va pas devenir une habitude, ces rencards au clair de lune. J’ai une réputation à tenir. »

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