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La nuit porte conseil - il parait | Nué

Nara Sayo
Nara Sayo

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Lun 4 Déc 2017 - 4:55
L'éclairage était subtile, aucune lumière n'avait pris sa source dans cette pièce ce soir-là. Pourtant les jeux d'ombres et de lumière faisaient ressortir le regard pétillant de la belle enfant, celle qui ne voulait pas que la soirée s'achève et la laisse sur sa faim encore et encore. Au final, elle l'avait toujours su, ce serait lui ou personne d'autre. Quoi quelque chose qui n'a pas d'explication faite de bons sens comme on lui avait appris...

Il fallait l'exception pour confirmer la règle.

Ses mains s'étaient dispersé entre sa nuque et la chaleur de son torse dans un assaut imparable. Qu'est-ce qu'elle faisait comme il lui demandait ? Elle ne répondait pas préférant lui montrer en déverrouillant un accès sur les pans supérieurs de leur peau, parce qu'elle voulait sa chaleur, parce qu'elle en avait besoin en s'y collant comme ça pour qu'il la ressente enfin. Enfin cette foutue envie ardente. Son affection et pas que. Son obsession pour lui.

Elle avait tiré sur son cou et il n'avait pas cherché à fuir, ce n'était pas le coup d'essai à ce niveau-là quand le parfum fruité de ses lèvres embaumées taquinaient les siennes. Un mouvement lent et doux, autant que la caresse de sa joue, que ses yeux hypnotiques dans les yeux. Eux qui lui criaient de se laisser faire. Sa langue en intrusion semi-passive au moment même où il relâchait les muscles tendus de son dos sous ses longues caresses. Est-ce parce qu'il aimait ça ?

Un poussé vigoureux et amoureux à la fois, la passionnelle étreinte qui mélange délicatesse et pulsion. Elle lui avait souris et il semblait toujours ne pas comprendre ce qui arrive alors qu'elle l'avait installé sur le théâtre de leur représentation privée du soir. C'est pas grave qu'elle avait dit. Laisse moi faire, aussi en glissant ses doigts sur son torse de plus en plus découvert, dévoilant par la même occasion avec subtilité un bout de sa poitrine se découvrant sous son penché.

Elle avait tiré sur ses vêtements, fait quelques chut parfois sous la protestation, l'hésitation ou l’incompréhension. Peu importe, il ne pouvait plus fuir ce baiser charnel qui l'attendait, sa vigueur ne mentait pas capturée entres ses les doigts obscures d'une Nara. Ils se voyaient parfaitement bien, malgré le côté sombre de la scène, il fallait plus de concentration pour suivre le mouvement et c'était plus propice dans ce silence pour une ouïe de capturer les soupires et ses ricanements complaisants.

Glissant sur ses cuisses, comme un échauffement dans son corps à lui, une armée venant envahir un mont droit et fier, les doigts guerriers avaient remonté ses flancs de chaque côtés. Langoureux et déterminés, puis la chef d'armée l'avait saisi au bon moment, une poigne pas assez ferme pour l'écraser, mais assez pour l’oppresser de sa présence. L'obligeait à considérer qu'elle existe en son fond maintenant.

Elle avait joué des caresses et des étreintes à genoux lui laissant le loisir de la douceur de ses cheveux pour balayer les pourtours de sa peau, tandis qu'elle embrassait profondément sa conquête, violant pour la première fois le temple jusque là lui étant interdit. Cette obcession de franchir les limites du biensaillant. Sa langue glissa au même endroit qu'avaient parfumé le passage de ses doigts, elle la fit rouler sur la pente encore sèche jusqu'à gober toute entière sa prise. Jusqu'aux plaines pour relier la terre, l'eau et le ciel en remontant sa tête, un filet aqueux poursuivant sa trajectoire vers la forêt, elle se répéta savamment avec un appétit incontestable qui lui donna une meilleure pratique au fils des secondes et tentatives.

C'était exactement ce qu'elle voulait à ce moment-là et si la Nara avait raté toutes ses chances jusque là, pas cette fois, elle y avait les efforts, parfois ridicules pour y arriver. C'était comme dansé au milieu des flammes, excitant et suicidaire à la fois, mais si elle en ressortait intacte, elle serait sauvé de son désir de s'y faire détruire les ailes.

C'était un pari dangereux, plus d'enjeux qu'un simple assouvissement. Si lui il l'ignorait plus ou moins niais, elle en revanche l'avait parfaitement en acquis. C'était une enfant terrible et c'était terriblement qu'elle s'appliquait, un visage d'ange qui cachait bien des démons, dont peut-être un de corruption tout court.

Avant que tout commence, elle lui avait demandé:

-A quoi tu t'attendais en venant ici ?

Qu'elle lui offrirait des vacances de quelques jours comme les 'parfaits' coéquipiers qu'ils étaient, et qu'il n'y aurait pas de prix à payer ? C'était impossible, tous deux le savaient, puis aussi innocent que le Metaru était au fond, lui aussi le voulait. Peut-être qu'ils s'étaient juste donné une chance et que c'était le paramètre manquant depuis le début.
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Metaru Nué
Metaru Nué

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Lun 4 Déc 2017 - 5:47
Homme de peu de mots, passez votre chemin quand vous croisez celle de cette brune au yeux incendiaires, son apparence de glace cachant un torrent de lave plus mordant que celui de la roche en fusion. Il faisait chaud cette nuit là, mais il ne savait pas si c'était le soleil couchant de l'été, voilée par la nuit ; Ou bien sa gorge chaude en son sein, pourvue d'un tissus de lin savamment déposé. Toute une science dans laquelle elle versait sa passion ardente, adolescente, dans un langoureux baisé qui dura jusqu'à ce que leur souffle soient courts, et les joues de sa partenaires tâchés des roses parfumée du désir.

Un sommet atteignable, tombèrent les pétales d'automnes tandis que Nué tentait de résister encore un peu, devenu bambou ployant dans la tempête, échos de ses pulsations à elle, qu'elle faisait souffler sur lui. Il caressa des courbes qu'il avait surveillé de loin, par pur sécurité jurait-il. Se laissant emporté dans le torrent qui coulait sur lui, suivant les courbes de son corps comme un lit sinueux de sources chaudes. Son souffle se fit cours quand elle posa une main à peine fraîche, peau de pêche sur son corps rêche, dur et noueux comme un chêne en hiver. Elle fit reluire son grain sous une main experte, tandis qu'elle lui volait la clé de son royaume en cadenassant le sien, mêlant leur corps comme jusqu'à lors il n'avait jamais fait.

Elle le tenait à sa merci, un soldat désarmé sans armure, qui la voyait tenter de soigner ses blessures comme le font certains félin, elle se fit gracile, ondulant sur sa peau au rythme silencieux d'une musique qui n'appartenait qu'à eux. Elle ne compta pas les pas, ni lui les mesures, et il caressa des mèches à la dérobé entre deux doigts un peu pataud de forgeron. N'avait-il jamais cessé de la considéré comme certains général de grande armée, et que planter son drapeau en premier dans ses reliefs ferait de lui un homme meilleur ? Que pouvait-il recherché en répondant à ce désir passionné, charnel, attrapant une collines glabre d'une main farouche, marquant de son empreinte le corps de sa partenaire.

Il fit basculer le rapport de force qui s'établissait, affirmant ses prises de positions d'un répondant tout à fait familial, si ce n'est génétique, tout les feux allumés de son désir pour elle, et tout ce que ça représentait. Il refit le tour du propriétaire, lascif lui aussi, prenant son temps pour une fois ; Elle qui voulait tout, tout de suite ; Lui qui se satisfait d'un rien, tout le temps. Pourtant il n'aurait pas voulu moins, et il s'essaya aux portes de son corps, sonnant trois fois pour savoir si quelqu'un reponderait. La curiosité n'avait pas de place entre eux, juste assez pour un souffle d'air frais sur leurs bustes chauds, qui s'épousaient dans une danse curieuse, mélange de paix, mélange de guerre.

Il porta un coup d'estoc, elle tressaillit sous sa main directrice, et il ne pût y attendre, ses yeux rivés dans les siens, mais ne sachant que dire ni ce qu'il était sensé faire. Elle vint à sa rencontre comme dans un rêve, douce et taquine, esquissant un pas de quart et lui présentant une capitulation en bonne et due forme. Il fut grand seigneur en lui offrant le plus tendre des traités, comme on passe des humeurs d'enfants, et des rumeurs adolescente.

Entrer dans la vie d'adulte en mordant la pomme à pleine dent.


Il l'aida à terminer les dernier préparatifs, tandis qu'ils glissaient dans une nouvelle valse, chacun jouant un rôle qui se complétait, pareil à la course du soleil et de la lune, si elles avaient la chance de se croiser. S’accéléra la cadence de leur cavalcade, tandis qu'elle montrait tout ses talents de leaders en gestion de crise. Douceur et tendresse, tandis qu'il se demandait encore ....

Quand elle lui avait dit ce qu'il attendait en venant ici, pourquoi n'avait-il répondu que tout penaud, dans un souffle... ?
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Nara Sayo
Nara Sayo

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Jeu 7 Déc 2017 - 22:19
L'art des shinobis et de la guerre, ils étaient nés presque pour ça, ils en vivraient et en mourraient aussi, ainsi, il n'y avait rien d'étonnant à ce que cela soit aussi ces douces ou cruelles lignes directives qui se déclinaient sous toutes les formes dans leur vie. Le mont était conquis et on avait passé les défenses des frontières avec un brio presque insultant pour la générale qui avait attendu si longtemps son heure de gloire. Le royaume était à sa portée quand elle se libérait du temple pillé avidement. La capitale devenait le nouvel objectif, alors elle ondula brillamment, pour chevaucher les plaines, gravir les parois abruptes et rocheuses. Se fixant assez vite sur la plus haute tour, l'enroulant dans ses bras, tant que la citée sombrait sous l'envahisseur, le bélier se dressa, le faux allié qui se démasquait enfin et la porte qui devait céder finissait par rompre sous quelques tentatives, le temps d'ajuster l'élan et la force qu'on devait y mettre.

La lutte dura aussi peu longtemps et la fracturation laissait un hale brumeux des deux bords tandis que les mondes se mélangeaient enfin pour mettre fin à la guerre, pour le moment du moins, il allait falloir travailler à l'équilibre fragile de la paix... En s'affrontant ? Ils avaient plutôt l'air de s'épouser, et ce, assez facilement parce qu'ils s'attendaient depuis longtemps aussi pour ce genre de sommet à huit clos. Le roi d'argent resta étonnement passif encore, pauvre fou aux griffes de la reine noire qui elle ne lui accordait ni traité, ni réflexion, ni répit. Mais au moins, elle avait pris le soin de continuer à l'endormir dans sa déchéance à coup de caresses, des doigts glissant dans les cheveux pour effleurer un crâne, comme pour aspirer toutes pensées stratégiques.

Ça non, elle ne le laissait pas longtemps à sa méditation, sait-on jamais qu'elle vienne apporter le trouble et pour cela, toutes ses troupes s'étaient vu réquisitionnées et lancer sur les terres à prendre, les occupants de part en part, obligeant les signaux à encombrer toutes les voix avant que la maître d’œuvre porte le coup de grâce aux dernières traces de résistance. Prêchant son culte dans une commémorative langoureuse et imperturbable, l'ennemi d'hier devenait lui même un acteur de la chute, embrassant le mouvement de l'envahisseur, l'aidant même à économiser ses forces à la force de ses bras. Voilà qui décrochait amusement et satisfaction sur le fascié de la vile tentatrice, peut-être qu'ils ne mentaient pas tous ces mécréants quand ils l'accablaient d'être le fruit d'une sorcellerie obscure.

La fée bossue, ou plutôt cambrée, n'hésitait pas à enchaîner les sorts et les incantations indéchiffrables, mais compréhensibles pour peu qu'on s'y sentait concerné. Comme pour nourrir l'aura ou la nouvelle énergie d'un soldat à peine éveillé à cet art. On pourrait pu dire qu'elle l'avait en main à ce moment-là, mais c'était plus lui qui affirmait sa prise, comme dans un petit désir encore vivace de refuser la capitulation totalement devant une diablesse qui viendrait sans nul doute le chatouiller de ses flammes à l'excès s'il la laissait le manger tout entier, elle avait déjà gober le bras sans hésitation, ignorant l'étape du doigt.

Il tirait sur les flancs de ses collines pour la faire ralentir sur l'arrivée trop empressée, elle sur la tignasse qui assurait ses arrières pour l'obliger à étirer le cou de la plus haute tour, sans pour autant être capable de mieux la voir, la première seconde du moins. Deux phares rougeâtres le narguaient dans la nuit, le port quant à lui était bien silencieux, comme s'il fallait faire attention à ne pas réveiller quelqu'un, ou quelque chose... Un orgueil par exemple ? Cela n'avait pas duré longtemps pour rappeler à la bête ses instincts les plus basiques.

-Faudra donc vraiment que je t'apprenne tout jusqu'au bout...

Qu'elle soupira presque, une plainte qui n'en était pas vraiment une, en définitive le contraire aurait très certainement lancer l’éradication, à la place de la négociation des accords en cours.
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Metaru Nué
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Ven 8 Déc 2017 - 18:32


Comme un cavalier au grand galop, sauf qu'il faisait la monture, et qu'elle ondulait féline et sauvage sur son corps tiède et transpirant ; L'amour est une affaire sale comme une guerre ; Surtout pour cette occasion unique, rafler la fleure de la douce et charmante Nara. Son cerveau avait vite fait d'arrêter de réfléchir, et de comprendre pourquoi elle la livrait à lui, tandis qu'il dansait l'un contre l'autre le ballet des flamands roses, gloussant et gracieux et majestueux ; Jeune et passionnés. Pas d'hésitation aux portes de son jardin, il poussa de son membre puissant, attrapant des hanches découpés par un esthète lui même ; Cruelle et évanescente, elle dictait le rythme qui les unissait. Elle virevoltait, il suivait et complétait chacun de ses pas, comme leur deux cœurs battant à l'unisson sur une partition secrète et qui les enchantait, il la regardait, de dos, son profit gracile et gracieux, sa peau de pêche, ses longs cheveux noirs tranchant sur la pâleur de sa peau ; Leur souffles embaumant l'un l'autre dans un oubli totale des limites, et des ravins qui les séparaient alors, simplement deux cœurs à la recherche d'un même mot : Paix.

Il fit consensus, passant ses mains sur sa gorge, faisant reluire les deux reliefs bombés et tendus vers le ciel, comme les montagnes entourant Kumo no Kuni. Elle l'entourait lui, de sa présence à elle, douce et pourtant énergique, chaque coups de ses reins rappelant un esprit dissipé aux choses plus concrètes de l'amour, se jouant une nouvelle fois de lui comme elle savait le faire ; Ne lui laissant pas accéder au temple interdit du plaisir solitaire, à la fois ange et démon.

Plus que des mots, leur corps se parlaient comme deux amants se chuchotent à l'oreille des mots tendres, se donnant l'art et la manière de faire des compromis. Des pactes secrets se passèrent au plus bas de ses courbes, des sombres secrets échangés dans les plus hautes sphères de l'échange. On se dit tout ce qu'il y'avait à savoir sur l'amour, ses raisons, ses passions, ses souffles, ses absences, ses attentes et ses attaques ; S'il n'avait pas déjà succombé à ce désir succube, il avait donc cédé à la nymphe qui tricotait pour lui de doux manteaux ; Vous savez ce que l'on dit sur les femmes, cette façon dont elle vous couvre de leur chaleur ... Et de leur épines, comme une rose éclatante au firmament de la voûte charnelle qui les unissait, elle se tourna vers lui un sourire fébrile sur ses lèvres rosées, donc sa langue faisait de curieux mouvements, et ce fut comme si l'on faisait tomber les derniers murs de sa résistance, qu'un barrage en lui laissait s'écouler tout ce qu'il y'avait accumulé ;

Amour et haine mêlé dans un couple parfaitement équilibré, elle qui l'égratigne, lui qui la tiens en un bouquet au saveur parfumés, mêlant un savoir inné et une odeur archaïque comme le son les flammes et les étoiles ; Il naviguait à présent sur sa poupe, son dos s'étendant devant lui comme une figure irréelle ; Il naviguait comme durant son enfance, sur son dos effilé comme une dague, dont il aimait le contact chaud et froid ; La douleur et le plaisir qu'elle amenait comme les courants chaud et froid provoquant des tempêtes.

Le temps se faisait pluvieux, leur sueur s'entremêlant autant que leur corps, comme un seul homme ; Ou une seule femme. Qu'importait lequel des deux était qui ?

- Tu perds rien pour attendre ! Il était en retard, toujours en retard, comme d'habitude, mais ce retard là avait du bon, et dans leurs aspérités, dans leur différence, dans le contre-temps qui agitait ses hanches et ses courbes, il trouvèrent l'harmonie comme seul un homme et une femme pouvait la trouver, cherchant l'un dans l'autre la force de continuer leur débat sur la vie, elle qui frôlait la terre comme une déesse fertile ; Lui qui s'élevait vers le ciel comme un arbre aux fruits doux et sucrés. Il avait renversé la situation, et dégustait à présent de ton son soul la profondeur infinie de son amour, de sa tendresse, et de tout ce cachait l'ombre épaisse qui l'entourait ; Voile de mystère dévoilée, poussière d'étoile volé, son bien le plus précieux entre ses mains ; Elle était magicienne, lui jetant un sort qui l'avait changé.

Il n'était plus niais. Ni nié. Ni nué, juste nu devant elle comme au premier jours de sa venu sur terre, dans la profondeur de son être se mouvant devant lui ; Dans ses cavernes délicieuses, gardé par de terribles désirs, qui susurrait son nom dans le souffle court de son être ; A chaque coup, c'était comme s'il en découvrait plus, avide de tout voir et tout conquérir dans les monts d'or de sa candeur adolescente ; Il se fit explorateur, il se fit démon, il se fit ange et chevalier à la fois ; Tout, il était tout et son contraire, la solution et le problème ;

Le début et la fin.
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Nara Sayo
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Mar 12 Déc 2017 - 9:17
-Je pourrais perdre en patience !

Qu'elle lui rétorqua, parce que c'était toujours ainsi que cela devait se passer, un retour infini, rarement la balle laissée au centre, ils ne voulaient pas voir arriver la fin du match, parce qu'on ne jouait pas pour la victoire, mais bel et bien pour le sport et le plaisir de le pratiquer. Ils avaient juste changé de ligue ce soir là, pris un certain galon à deux, de longs entraînements en perspective jusqu'à un jour obtenir un résultat qu'il pouvait connaître, mais pas forcément soupçonner l'invitation aux premiers abords. Ce n'était ni pour ce soir, ni les jours suivants de toute façon.

Il commença par désigner l'épreuve de force de leur bras, les siens à lui sur ses hanches à elle, les siens à elle en lutte avec une table en verre, fraîche au premier contact, capturant la brume échappant de sa bouche, et les empreintes comme la buée de ses doigts, un corps trop réchauffé faut croire. Il tenait bien sur ses genou lui non ? Alors la créature d'ombre trichait aussi en renforçant sa position par leur biais. Il fallait bien, sur leur terrain toujours si houleux pourtant, c'était un vrai tremblement de terre qui se jouait. La citée adverse commençait à devoir lui reconnaître le progrès spectaculaire, c'était comme un inversement du plan de bataille, l'envahisseur aux prises de celui qu'il était venu conquérir, lui qui remontait direct à la cité mère avec un prodige inquiétant.

Elle serra les dents en y pensant, pour ça ou autre chose en fait, plus l'autre, ce n'était pas comme si c'était le moment de s'inquiéter de ça, de toute façon, le jeu était fait, ils avaient posé leurs cartes et sur l'échiquier, après avoir usé son cavalier, elle était en prise avec le roi dans sa position la plus fière. Celle dans laquelle on ne renonce pas, bien qu'il commençait à montrer une grande détermination à accélérer la cadence de la conquête. Pour aller plus vite de l'échec à l'échec et mat ? Le reine noire ne lui permettrait pas. Mouvement agile, comme une anguille elle ondula une jambe, lui faisant perdre l'équilibre, obligeant la proximité. Eh oui mon cher, pour ce mouvement là, on ne pouvait se titillait à l'autre bout du plateau... Qu'importe la connexion des pions entre eux.

Probablement parce que après avoir mangé tous les pions ivoires obstruant le passage jusqu'au roi, la fureur de la reine ébène s'était apaisée, elle capitulerait bien de bonne foi cette fois, perdu comme ça entre ses bras. Certaines mauvaises langues auraient pu l'accuser encore de le mener par le bout du nez vers des fautes irréparables, sûrement ce qui se passerait, mais personne ce soir pour les en empêcher. Un poids sur son dos lui offrait sourire et petite victoire, le plaisir de bien des formes de satisfaction, et quand elle pensait devoir le supporter après l’effort comme le mérite de droit tous bons et fidèle guerrier, c'était lui encore qui insistait sur ses forces pour la ramener sur leur trône.

Un râlement, malgré l'effort de bonne volonté, il la laissa littéralement glisser sur lui à sa guise à elle. Elle, foutue Nara et ses petits regards qui en disent toujours plus longs que tous ses mots. M'enfin, ses grands rubis étaient de tout petits carats subitement. Sa tête se cala sur cette épaule humide, et elle ne fit aucun de ses chichis habituels en laissant ses cheveux se détrempaient entre deux sueurs. Des pinces lui ordonnaient presque de renoncer à la fuite et elle n'avait aucune perspective pour cette dernière de toute façon. Même qu'elle se moqua un peu de l'entrée en scène.

-Et maintenant, tu vois mieux de quoi je parle ?


Sa langue, comme un drapeau de conquérant, la sienne comme une obligation à l'armistice. L'heure du traité, comme la mise en suspend d'une guerre au milieu d'un hiver de fatigue trop furieux. Des jambes emmêlées, tant pis pour lui s'il mourrait de chaud, elle était frileuse, surtout avec autant de proximité à la clé. Que ce moment-là pour mieux apprécier le fait, que ça avait été plus simple que prévu, c'était là tout le secret, le Metaru savait toujours quand il fallait impérativement comprendre au bon moment. D'un bout de pied, elle s'assura la conquête néanmoins, en générale d'armée aguerrie qu'elle se pensait, qu'importe qu'elle venait de fouler pourtant sa première bataille réelle. Ah cette Nara. Va et vient sur un bout de peau qui n'est pas la sienne, comme une patrouille défendant l'acquis.

-Et ça aussi tu l'attendais ?

Qu'elle lui fit, son carmin à peine visible sous son rideau de cil, elle semblait regarder un horizon ténébreux, impossible à déchiffrer sans plus de lumière, mais pourtant, elle connaissait ce décor par cœur, elle aurait pu y naviguer sans peine. C'était l'objectif à terme.
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Metaru Nué
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Mar 12 Déc 2017 - 17:53
- Tu ne prends vraiment jamais le temps de rien ... Ton qui gourmandait une moitié toujours trop prompt à démarrer, qu'un quart de son tour ne fasse même pas le tiers du sien, lui tirait toujours de de doux sourires auréolés de souvenirs doux-amer. Comme leur lèvres qui se mêlaient dans le long souffle d'agonie, d'une adolescence qui meurt en fin, dans des tons de requiem. Allégria, Allégrio, comme on dit piano, l'autre dit que l'on devrait faire la bête à deux dos ; Deux complémentaires qui se déchirent et s'entravent, se libèrent et se kidnappent. Deux inconnus qui se découvrent, se dénudent, les fils qui touchent et qui active l'endorphine, la sérotonine, et toutes ses substances que l'on connait à l'amour.

Au final, l'amour n'était qu'une formule physique sur un tableau noir, à l'encre blanche. Leur amour, qu'une anathème dédié à l'ode de leur passions interdites ; Et de leur jeux d'enfants. Elle, qui pour le faire mentir, ralentie la cadence et capture son plaisir en son sein, ne lui laissant d'autre choix que de succomber dans la moiteur d'une cavité à une autre, à d'irrémédiable torrent de plaisir ; Plus il le trouvait, plus il en voulait encore, en recherche toujours et encore, un peu plus, toujours plus. Elle l'emmenait plus haut, dans des sommets inégalés jusqu'alors que par des rêves enfantins de combat et de gloire, comme les chansons et les histoires de ses ancêtres nomades. On aimait bouger chez les Metaru, c'était dans le sang.

Il fallait donc plus qu'une très bonne raison pour l'un de ses oisillon de venir se poser sur l'un des branches les plus sombre de Kumo ; Au profil d'esthète, à la texture douce d'un diamant finement ciselé, et à l'odeur printanière quelque soit le temps qu'il fasse ; On dit souvent que l'on porte une femme comme on porte les couverture, et qu'elle vous tienne chaud, tant que vous la portez à votre tour. Et les deux amants s'entrelaçaient si bien dans cette danse, que l'on peinait à dire qui était qui, dans le méli mélo de chair et de sueurs, qui s’étreignaient sur l'assise d'un sofa hors de prix.

Une bien belle vengeance, façon Metaru. Une bien belle revanche, qui leur ressemblait bien. Quelques souillures sur le canapé, et rien d'autre que des sourires si tout se passait bien. Les deux généraux se regardèrent, tout deux à la limite de leur capacités, qui ne demandaient qu'à grandir ensemble, se développer, et se porter à la mesure de leur désir. Il saisit une coupe, celle qui lui servait à cacher son jeu et ses sentiments depuis le départ, la maligne.

- Je pense que l'on devrait revérifier même plusieurs fois si j'ai bien tout saisis ... Il s'amusait, une moue compulsée ses lèvres moite et son corps fatigué entrelacé du sien. Elle l'avait provoqué, il l'aurait juré ! Elle était venu avec son petit minois, et l'avait frôlé de sa chaleur tentatrice, lui, petit oisillon, n'avait pu être que happé dans les divines profondeurs de sa voie lactée aux allures de sabbat du dimanche ; Elle l'avait bien cherché, d'incarné comme ça tout ce qu'il recherchait dans la féminité sans rien y comprendre au demeuré (Vraiment t'sûre?!). Il la fit rouler sur le le dos tandis qu'elle lui lançait des œillades et des coups complices. Qu'importait qui des deux en avait le plus envie ...

-Et maintenant, tu vois mieux de quoi je parle ?

La sorcière de son âme lui titilla de sa langue tandis qu'il attrapait la sienne comme pour lui dire, que maintenant, il considérait bien qu'elle lui appartenait au moins autant qu'à elle.

- Surveille tes paroles, tu pourrais le regretter jeune fille !
qu'il lui fit en lui montrant le blanc de son émail, et la palette de ses propres attaques en dehors du terrain. Cette phrase le faisait rire, car des deux elle était la plus vieille encore. Sa main flatta une courbe d'un petit coup sec ... En plus tu sais très bien que je suis idiot... Il l'embrassa à la volette, ne lui laissant pas d'autre choix que de regarder le fond de son iris, dans ce petit recoin qui lui appartenait à présent. Il faudra me montrer plusieurs fois ... Il mit un doigt à la bouche en regardant le plafond de la salle de réception de son Nara de père. Et je suis sûr que tu as oublié des trucs ! Il la captura dans ses bras pour ne plus lui laisser une chance de s'envoler, petit oiseaux, qui plane très haut, et dont tout les hommes aimeraient posséder les barreaux.

Et il n'y avait que lui qui possédait cette clé ci, accès réservé à cette entrée secrète de la princesse dans son château. Et elle lui rendait la pareille, seule astre du ciel à faire de l'ombre au soleil, elle occultait tout le reste de la voûte, ne laissant plus que les deux amants enrelassés dans un sentiment de victoire, mais pas encore de satiété ; Il n'y avait pas de raison de se privé de parcourir chaque centimètres de sa peau de caresses et de baisers, chaque espaces de son être dans le sien, liés à leur niveau le plus microscopique : Celui du monde de la chimie organique et des sciences occultes du cerveau humain. Elle titilla la zone de son bon droit, lui ouvrant une nouvelle fois la vue sur le paysage de ses prétentions.

- Je comptais te laisser une chance, mais s'il faut être impitoyable même dans ton lit ... Il attrapa fermement une épaule nue en se glissant dans son dos, son bras enlaçant sa poitrine par derrière dans un étaux, qui aurait pû même recoller les morceaux brisées de son enfance décharnée. De la douceur, et de la tendresse, dans ce monde de brute.

Un peu de tact, un soupçon de magie,
Sayo Nara dans son lit.




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Nara Sayo
Nara Sayo

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Ven 15 Déc 2017 - 9:34
Il prit un ton pour dire quelque chose, nuançant le sérieux soudain, d'une pointe de légèreté, un soupçon de méchanceté mérité ou pas envers le maître des lieux absent de son royaume ce soir-là. Ça lui coûterait sa princesse. Pourtant, il avait vu arriver l'ennemi et l'avait examiner sous toutes ses formes pour l'anéantir. Il avait perdu d'avance, la belle de la tour n'était plus dans son camp depuis longtemps. Qu'il ne lui déplaise ou non, parlant de plaire, le Metaru lui y trouvait autant son compte que la Nara dans la douceur de cette trahison là.

-T'essaie d'imiter mon père, non content de déjà le déshonorer sur son propre sofa.

L'écho de son rire éprouva la pièce une fois de plus, c'était une bonne façon de répondre, une qui revigore, qui fait qu'on en demande encore, qu'importe la fatigue et le plan d'origine qui leur accordait d'enterrer la hache de guerre. C'était son tour cette fois de lui demander ce qu'il faisait, il la fit taire d'un bout de doigt qui se fit caresser sous le mouvement de son sourire. La Générale n'en attendait pas tant de son homologue dès le premier assaut, ce qui ne devait jouer de la bataille de l'entrée en game, se rallongea en enchaînant directe sur les suivantes pour faire avancer la guerre.

Jeune fille de corps peut-être, mais elle était définitivement l'aînée sur tous les plans ici, celle qui portait les troupes et les conflits, à sa guise ! Plus tant que ça finalement quand il la recalibrait à la sienne, soumission du désir facilement accepté ceci dit. On cravacha la monture, inversant des rôles à chaque tour complet des aiguilles de leur montre, un temps savamment employé pour ne pas en perdre une miette. Il en avait déjà tellement gâché, combien même il n'était que tôt le matin dans leur existence. Elle se laissait faire et emporter par ses bras comme la princesse qu'il pouvait se permettre de kidnapper, battant des pieds pour l'embêter, se doutant bien que son océan d'ego de mâle avait bien des abîmes à combler sous ce toit. Comme elle sous un autre, on ne comptait plus les affronts.

-Oui, je sais. Qu'elle lui susurrait en se gardant de lui dire que ce faux idiot faisait tout son charme. Autant de fois qu'il le faudra, alors. Avec des cours pour toute une v... ? Au moins pour toute cette nuit.


Taquine, moqueuse, joueuse ou bien coquine, tout lui allait bien, ici et ce soir bien plus encore. La capitaine de ce navire là n'oubliait jamais rien, c'était pour ça qu'il avait donné la barre et qu'il jouait avec les voiles en unisson, presque toujours. On laissa le marin parcourir sa baie, là où planta l'ancre par son initiative de chef de navire en soie et aux mille coussins inutile. Un lite de princesse quoi, où c'était invité souvent, mais sans elle, pour la titiller durant l'étude, ah il fallait le dire toute suite qu'il voulait leur faire apprendre ensemble lui aussi.

Son royal fessier se releva d'un quart à peine, un de ses bras ne resta pas écraser longtemps, se réjouissant de la douceur des draps et d'un coussin en partant à l'arrière du champs de bataille, directement au centre de commandement adverse pour le caresser dans le sens du poil. Ou plutôt de la crinière dans son cas à lui. Mouvements tendres, en surface et en interne, ce qui ressemblait à la base à une position pour dormir se transformait en bien plus que ça quand le roi d'ivoire mettait en application son plan d'assaut, tirant d'une main qui la parcourait, sur ses genoux pour les remonter.

-Tu sais bien que j'ai toujours besoin de piqûre de rappel.


De sa main libre, elle le guida en effleurant avec lui ses propres variations, s'enracinant entres ses doigts qui agrippaient maintenant ses hanches. Une autre main tenait fermement le centre de la citée, la réserve de vivre, ou peut-être même de vie tout court. Un s'engagea pour ouvrir la voie à un nouveau commando, unité de plus d'élite que la première, qui cheminait bien vite, malgré la lenteur du rythme des tambours de leurs cœurs apaisés. Mais pouvait-on leur reprocher la fatigue, le contre coup de l'adrénaline ?

Il la réchauffa bien vite et de biens des façon qu'il soit, avant de calmer le volcan pour l'endormir à nouveau, refroidissant l'humeur pour les ardeur d’éruption, semant sa propre vague d'océan tranquille contre la coulée de sa lave. Probablement, parce que la reine de la nuit était dans dans son nid, qu'elle laissait sans même une lutte, s'assombrir le regard derrière des cils clos. Son ventre se gonfla, effet de sa respiration paisible, une petite bouche rosée entre ouverte et son soupçon d'écume. La pression de ses doigts s'étaient relâché, mais elle n'avait pas libéré pour autant celui avec qui elle était en proie. Cela n'empêchait pas que Morphée venait se plaindre dans ses songes épicés, de ne plus être l'unique amant qu'il lui tardait de retrouver.

Une histoire dans l'obscurité de sa chambre Nara.
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Metaru Nué
Metaru Nué

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Ven 15 Déc 2017 - 15:59


C'était un éternel duel, une fine escarmouche que ce que l'on se montrait alors, comme un escamoteur dérobe son butin, et ne peut résister à l'envie de le porter ; Sayo Nara était comme ça et tellement plus à la fois, aussitôt son regard perdu dans le siens, il lui fallait la glisser quelque part ou il ne la perdrait jamais. Ou peut-être était-ce l'inverse, dans ce long dialogue de deux corps chauds, recherchant tout deux la même chose, mais ne le demandant pas de la même façon.

- Qui sait sa se trouve c'est lui qui m'imite depuis le temps qu'on se connaît ... ? qu'il lui dit pour refroidir le magma de son épais manteau d'embruns.

Elle était comme un rouis qui s'élançait à l'assaut de l’horizon, divine et câline, ondulante comme seuls le font les vagues, et les chansons. Il se fit le mât d'un navire à la quille de bois dur, ne cédant jamais rien à son intimité, que leur bon plaisir à tout deux.

Il était au centre de toutes ses attentiond, et il aimait bien ça. Il l'avait toujours cherché, ce centre, et il le trouvait là, dans les tréfonds les plus obscurs de son être ; Dans cet acte qui n'avait rien de merveilleux, si ce n'était pour eux.

Tout l'astuce était dans le décalage, et savoir comme emboîter les pièces restantes. Un jeux d'astuce et d'adresse, autant de méninges et d'esprit ; Une sorte d'ultime entraînement, scellant un pacte entre les deux coéquipiers ; Pendant que lui accrochait sa peau de pêche, comme avide de son noyau, il lui disant qu'il ne partirait pas. Et pendant qu'elle s'accrochait au long filigrane de leur amour en effleurant son nom de sa douce voix, paisible, comme une caresse, elle lui disait qu'elle le souhaiter voir rester infiniment là, tout contre elle. Elle l'obligea à passer sans dessus dessous, signant par là le pacte de la fin d'une enfance en guerre, en sang et en pleur. En essais ratés, en essais désavoués, en essais déniés, en essais tout court ... Il avait conscience de n'être encore qu'en periode d'essais, il honora donc toutes la parties de l'acte présent.

Il butina dans les fleures blanches de son adolescence, au rebord carmin délavée, comme leur colère passée, avec le temps vient toujours le beau temps, le printemps. Et ils éclorent en une nouvelle variété, espèce sauvage et exotique poussant là ou sa leur chantaient, sans que personne n'ose venir poser le pied sur le carré de leur petit près d'herbe fraîche et grasse, aussi rafraîchissante que l'ombre d'un arbre et sa terre meuble, en été, dans les terres bordées de montagnes.

Il s'accrocha à ses reliefs, dégringola ses pentes, s'aventura au fond de ses cavernes, s'abandonna au creux de son lit, et ne fit pas déshonneur à sa maison, foi de Metaru. Parfois sous les pierres les plus grises se cachent les plus beau trésors, si jamais un jour ils vont prendra d'observer bien de plus près, ce qui fait notre charme, en ne regardant pas qu'à côté, vous comprendrez alors toute la beauté de cette geste ;

C'est toujours en cherchant le plus profond possible, que l'on trouve les attentions les plus tendres ; La terre est une petite cachottière, elle tourne autours du soleil, mais l'avouer, elle ne sait pas faire ; Il n'y'a qu'ainsi, en lui cachant tout une partie de sa douceur, qu'elle avait réussit à lui faire tourner ses rayons en plus profond d'elle.

Deux être séparés depuis toujours, enfin réunis.

- A vot'service, 'princesse Nara' Fou comme les mots peuvent posséder plusieurs sens, comme les gens, et que l'on en découvre de nouveau constamment, comme elle. Un vrai jeu de montagne russe, ou chaque bille était placé dans l'intention de faire mouche, frapper à l'épicentre du problème ; Cette amour qu'ils ne s'étaient toujours ni assurés, ni dis, qui faisaient peut être là toute la passion de leur débat ?

Il ramena ses arguments, et elle lui cassa la figure à coup de poing dans les dents. Si vous me permettez l'image, ses caresses blessant son âme d'enfant, faisant sortir de sa gangue, un homme nouveau. C'était une petite mort, une renaissance, c'était le temps de l’adolescence, et ils ne se firent pas prié, pour liquider tout les intérêts séance tenante. Une belle façon de faire table rase du passé, sur une table basse et un canapé.

- Toi alors ... Aucune compassion pour mon petit cœur tout fragile ? Qu'il fit d'un air contrit faussement convaincu, qu'il effaça bien vite pour un sourire de connivence maintenant bien connu d'entre eux, et qu'il savait avoir déjà vu de nombreuses fois sur son visage lors de leurs histoires. Sacré Sayo. Elle renversa la vapeur et pas que, lui donnant de sa pression, mais aussi de sa chaleur. 'T'as intérêts à assurer, le metaru' que faisait ses hanches dociles qu'il caressait d'une main malhabile ; 'Si tu fais ça à une autre fils je te ...' Disaient ses mains dans le creux de ta nuque ; 'Je te couvre' disaient ses longs cheveux noirs entremêles dans les siens, ceux là même qui savaient le rendre fou, cachant comme un rideau de théâtre, le spectacle le plus envoûtant qu'il ait jamais pu voir.

Elle était là, juste devant lui, comme d'habitude. Il s'enlaçait, tendrement, sauvagement, jusqu'à la fin des temps.

Elle était tout et son contraire, elle répondait à tous les critères,
Banco.
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