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Douce amertume - PV Watari

Borukan Akimoto
Borukan Akimoto

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Lun 20 Nov 2017 - 20:22
Douce amertume ft. Hoshino Watari


Ce RP se déroule entre l'infiltration des traqueurs de Kiri et le Sommet des Kages.

Son absence avait été courte, mais pourtant...Un vent de changement avait soulevé le village caché de la Roche durant l'absence du colosse. Plus que jamais auparavant, l'incertitude planait au-dessus de leur tête, telle l'épée de Damoclès, les menaçant à tout moment. Quand l'ennemi viendrait-il chercher son dû? Quand est-ce que la Brume viendrait cogner à leur porte pour récupérer les traitres? Ce n'était qu'une question de temps...

Il avait reçu la nouvelle alors qu'il était en mission, aux frontières du Pays des Remparts, à la recherche de réponsesen lien avec une première menace qui les guettait, le Soshikidan. L'annonce de ce deuxième danger tiraillait le Borukan depuis ce jour, depuis sa première lecture de cette fatidique lettre. Il ne comprenait toujours pas comment tout ceci avait pu se produire durant son absence...Non seulement l'arrivée des exilés, mais à son retour il avait eu le droit d'apprendre avec surprise une première attaque sur son village. Son ami, son Kage, Chôgen-dono avait été blessé par un kirijin venu à la recherche des déserteurs de son village, actuellement alité de ses blessures.

Akimoto se sentait à la fois coupable et enragé par la situation. Depuis son retour, il s'était imaginé un nombre incalculable de scénarios. Si seulement il n'avait pas quitté Iwa pour cette mission...Il aurait été là pour protéger son Kage, pour diriger ses forces policières lors des interrogatoires et de l'accueil des réfugiés. Niché dans son bureau, le rouquin avait quitté ses papiers pour plonger son regard par la fenêtre, vers les cieux étincelants. En s'absentant ainsi, il a failli à son devoir, il se devait d'être l'épée qui pourfend et le bouclier impénétrable qui défend le village.

Si lors de la réception de la missive l'informant de la situation Akimoto n'était pas des plus enjoué à l'idée d'accueillir des étrangers, il en avait d'ailleurs fait par à Yoshitsune qui était présent avec lui, les derniers évènements avaient tout changé à ses yeux. Comment douter à présent de la véracité de leur propos sur la tyrannie de Kiri si ces derniers venaient s'en prendre à eux, à Iwa, sans une once d'explication? C'était impardonnable.

L'arrachant à ses pensées maudites, on toqua à la porte de son bureau. Akinobu, son assistant, se glissa alors dans l'embrasure de la porte. "Un certain Hoshino Watari vous demande. Je le fais monter ou je lui demande de revenir demain?" demanda-t-il à son maître nerveusement. Si sa nature méfiante lui demandait toujours de ne pas faire totalement confiance à ses étrangers, les forces du Yamagenzô les surveillaient encore d'ailleurs, le colosse de lave se devait cependant d'aller chercher des réponses. Plus tôt dans la journée, Akimoto avait fait parvenir une courte missive à l'un des instigateurs de l'exode, Hoshino Watari, le cousin des Nagamasa. En temps et lieu il converserait lui-même avec chacun d'entre eux, mais pour l'instant, le samouraï suffirait. "Non, je l'attendais. Faites-le monter." répondit-il en quittant la fenêtre pour prendre place, non pas derrière son bureau, mais sur l'un des fauteuils qui meublaient le coin opposé de la grande pièce.

Quelques instants plus tard, on cogna de nouveau. "Entrez" affirma le Borukan de sa puissante voix de ténor. Plutôt que son assistant, ce fut un jeune homme à la tignasse brune qui pénétra dans son bureau. D'un geste de la main, il l'invita à s'asseoir sur un fauteuil adjacent au sien. "Watari-san. Merci d'avoir accepté mon invitation pour cet entretien nocturne. Je vous offre quelque chose à boire? Saké? Thé?" La courtoisie n'était pas forcément dans ses habitudes, mais compte tenu de la situation, elle était de mise. Pour l'une des rares fois de son existence, Akimoto tentait de laisser de côté ses ressentis pour aborder la situation avec un esprit calme et neutre. Si ces gens étaient pour rejoindre définitivement Iwa, il se le devait.
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Hoshino Watari
Hoshino Watari

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Mar 21 Nov 2017 - 23:40
Une étrange missive, pour celui qui, après avoir vu l'attaque des barbares de la brume, avait tenté d'obtenir des fonds par des travaux des plus lambda. Hormis quelques affaires avec Chôgen et les potentiels surveillances dont il était sujet, Watari cherchait à s'intégrer en silence dans ce nouveau foyer où il avait tout à reconstruire. Récupérer un dojo, assurer un toit et de quoi nourrir sa chère cousine, aider les Yuki à reformer un clan loin des tragiques et septentrionales disputes qui les opposaient aux sabreurs et leur soif de vengeance... Tout allait très vite, ici aussi, mais beaucoup plus en conséquence des agissements de la brume, que parce que le village était inhospitalier.

Watari peinait à trouver ses marques dans le paysage des dirigeants de ce village. Hormis le clan de son cousin, il savait peu de choses sur les clans du village. Il savait qu'ici siégeait les fiers et exubérant membres du clans des manipulateurs de laves. Des guerriers féroces, qui avaient une place logique dans ce paysage montagneux et rugueux, mais qui avait bien meilleure réputation que celle de la folie meurtrière des Kaguya et de leur inaptitude à agir autrement que sous des élans sanguinaires et non pas guerrier. Il y avait aussi les Inuzuka, mais là encore, il n'avait pas eu d'autres contacts avec les Inuzuka que celui lors de l'examen Chûnin de la défunte Shitô. Peut-être était-ce plus facile de se reposer derrière Chôgen pour éviter le regard suspicieux des clans fondateurs d'Iwa. Il faut dire que les relations claniques avaient de quoi rendre le jeune homme mal-à-l'aise : c'était ces rivalités et ces égoïsmes-là qui avaient entraînée une escalade de violence et de traîtrise au sein du village pour finalement mieux le diviser. Aujourd'hui, à Kiri, tout était probablement à reconstruire pour les Yuki qui restaient, tout comme ceux qui avaient désertés. De la même manière, les Kaguya étaient désorganisés et la confrérie des sabreurs, probablement en pleine lutte intestine pour qu'elle puisse un jour n'avoir qu'un seul maître.

Ces idées-là confirmaient à Watari son absence de place à Kiri. Restait qu'aujourd'hui, il était à nouveau un inconnu - certes bien plus aguerri - qui devait tout tenter de rebâtir. Et c'était notamment pourquoi il souhaitait dès maintenant répondre à cette invitation. C'était l'occasion, il l'espérait, d'assurer une entente qu'il n'avait su développer dans le pays de l'eau, déjà bien trop fracturé pour réconcilier les différents acteurs, qui sous leurs influences respectives, avaient su provoquer cette ruine naissante et martiale que deviendrait probablement le pays de l'eau.

C'était donc ce pourquoi Watari, dès qu'il eut fini de rendre service en gardant un des nombreux restaurant du cœur commerçant, s'était rendu sur le lieu du rendez-vous, le bureau du chef du clan des volcaniques ninja du pays de la Roche, Akimoto Borukan. On l'introduisit avec une certaine hésitation, mais il eut confirmation à travers son hôte qu'il avait raison d'être-là. Le pas ferme, le regard digne, le jeune homme inspira avant de frapper à la porte et d'y rentrer, conformément à la voix du massif homme qui se révéla à ses yeux. Il ne put s'empêcher d'avoir un sourire en le voyant, avant de le saluer d'une chaste révérence, qui témoignait de la reconnaissance de la supériorité hiérarchique du chef de clan. Vous êtes plus impressionnant encore que ce que j'avais imaginé, Akimoto-sama. Avait-il commenté, en s'avançant vers les fauteuils indiqués. Son hôte semblait moins suspicieux et méfiant qu'il l'avait imaginé de prime à bord : la courtoisie de celui-ci le fit se détendre un peu, même s'il restait sur ses gardes, pour ne pas commettre un impair auprès de cet influent membre du conseil de son cousin. J'ai beaucoup bu de thé aujourd'hui, mais je pense qu'au regard de votre stature, il serait étrange que nous partagions autre chose qu'un saké, qui j'espère, sera bu sous le signe de l'entente.

Malgré les cordiales courtoisies et l'ambiance qui s'imposait comme étant chaleureuse - un minimum quant on savait de quoi étaient capables les membres du clan de son hôte -, Watari s'enquit cependant du sujet de sa venue : Pour autant, que cela ne vous prive pas de vos questions. Que puis-je pour vous, Borukan Akimoto-sama ? Interrogea le samouraï du clan au double croissant de lune, sachant pertinemment qu'il n'était pas là uniquement pour s'échanger des politesses avec l'un des fondateurs du village de la terre.
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Borukan Akimoto
Borukan Akimoto

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Sam 25 Nov 2017 - 6:14
Douce amertume ft. Hoshino Watari


L'heure était enfin arrivée. Akimoto rencontrait finalement l'homme à l'origine de tous ses maux des derniers jours, un homme qu'il s'était imaginé plus vieux d'ailleurs. L'âge ne faisait pas tout - Chôgen en était le meilleur exemple - mais il s'accompagnait généralement d'une certaine sagesse, d'une expérience, et des épaules nécessaires pour prendre à sa charge une si grande décision. Celui qui avait rassemblé les siens pour quitter Kiri, malgré les dangers, ne devait pas être plus vieux que son propre fils. L'Hoshino - bien qu'en contrôle - semblait tout de même impressionné par la stature de son hôte, chose qui fit afficher un petit sourire au Borukan. Il en avait l'habitude.

"Saké vous dites? Excellent choix!" répondit le Borukan, sourire sur le coin des lèvres. Le jeune Watari n'avait pas tort de penser que le rouquin n'était pas le genre d'homme à siroter le thé. Il lui avait proposé - comme il le faisait avec tous ses invités - en espérant sincèrement que ce dernier choisisse la boisson alcoolisée qu'il aimait tant. Akimoto se leva alors, jusqu'à atteindre un petit cabinet à mi-chemin vers son bureau, d'où il extirpa une bouteille neuve et deux choko. Il déposa le tout sur la table avant de remplir les deux petites coupes - l'une qu'il garda pour lui et l'autre qu'il tendit à son invité. "Je ne sais pas si vous êtes un amateur, cette bouteille vient de l'un de nos meilleurs sakagura local." dit-il en soulevant son verre pour en prendre une gorgée.

Il le reposa lourdement sur la table, le visage sérieux. C'était la fin de la politesse de façade. Après tout, le rouquin avait bien fait déplacer le samouraï pour une bonne raison. Et ce dernier semblait s'en douter, à quoi bon continuer de prétendre? Tous deux savaient très bien que ce n'était pas pour faire la dinette qu'ils étaient présents dans ce bureau. "Watari-san...laissez-moi êtres honnêtes avec vous." dit-il sérieusement. "Je ne suis pas un homme qui accorde facilement sa confiance...Toute cette histoire, des kirijins qui débarquent à mes portes demandant l'asile, je n'aime pas cela." Akimoto n'avait pas l'intention de passer par quatre chemins, tourner autour du pot n'était pas dans ses habitudes. "À dire vrai, si vous n'aviez pas été le cousin du Shodaime...Je n'aurais probablement pas été aussi clément face à votre groupe." Chôgen et Yoshitsune avaient tous deux été de fervent défenseur de la présence des kirijins et de leur cousin à Iwa. Sans eux, sans leur raisonnement, Akimoto aurait probablement déjà chassé ses étrangers à la première occasion venus. "Vous êtes un samouraï Watari-san, j'imagine donc que vous êtes un homme d'honneur? Eh bien moi aussi. J'ai fait un serment à ce village et à ses habitants. J'en suis leur gardien, et je le serai jusqu'au jour de ma mort." S'il devait à ses amis le bénéfice du doute, ce n'est pas pour autant que le Gunjiteki était resté les bras croisés. Dès la réception d'une missive de la part du conseil alors qu'il était en mission, il s'était empressé d'organiser ses hommes pour faire surveiller ces hommes et femmes de la Brume. Watari était-il au courant? S'il était l'homme que ses cousins lui avaient peint, il y avait de fortes chances..."Qu'êtes-vous venu chercher ici à Iwa? Comment me convaincre moi que vous n'êtes pas une menace pour notre sécurité?"
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Hoshino Watari
Hoshino Watari

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Mar 28 Nov 2017 - 22:17
Watari se doutait bien et il sourit face à la communication joie de son hôte. Il ne connaissait pas réellement la différence qu'il y avait entre lui et ce chef de clan. Ce n'était pas courant pour lui d'être reçu par les chefs de clans. Il faut dire à Kiri, hormis Eiichiro, les sabreurs n'avaient su s'organiser de manière pérenne et les Kaguya... Watari avait eu l'impression qu'il manquait durablement, là aussi, d'une présence fédératrice pour juguler les errances d'un peuple confinant à l'incivilité et au barbarisme de légions guerrières désorganisées, chaotiques et assoiffées de combats. Iwa était très hiérarchisée, très organisée. Les clans avaient leurs demeures, implantées au sein de la prospérité de la collectivité. Par-delà même cette grande stature, Watari était donc le témoin de quelque chose qu'il avait voulu offrir à Kiri, sans y parvenir, puisqu'il n'était personne là-bas. Ce que les chefs de clans et son cousins avaient su créer ici, à Iwa, était bien plus impressionnante et respectable que la seule taille massive de son hôte.

Un sourire sur le coin des lèvres, son hôte approuvait déjà son choix. Je me doutais que ce choix fut celui qui vous conviendrez le plus, Akimoto-sama. Il accepta bien vite les conséquences de son choix, à savoir une coupe de saké, visiblement brassé et fermenté localement. Il l'huma le breuvage pour mieux s'en faire le dégustateur. Ces parfums n'étaient pas sans être étrangers au jeune homme, qui avait pu goûter tour à tour, celui fait par le pays du fer, du feu, de l'eau et désormais, celui de la roche. Amateur, je ne sais pas si je puis m'en targuer, à tout le moins ai-je eu le plaisir de goûter des sakés d'une bonne partie du continent. Mais ils n'étaient pas là pour parler de la qualité du saké local par rapport à d'autres sakés des différents pays. Non, comme le bruit de la coupe sur la table, la réalité était revenue brutalement et les soucis diplomatiques qui éloignaient l'aïeul du benjamin revinrent aussi vite, sans se draper de politesse nécessaire, mais de façade.

L'honnêteté de son hôte, il la laissa en libre court de l'exprimer, le contemplant et le fixant, le regard acéré par l'intensité de cette sage ruse qui habitait ses traits fins. Cependant, les paroles de son hôte eurent don à le faire sourire. Cet homme, s'il ne mentait pas, était un homme à la fois sage, mesuré, honnête mais noble. Et à la question de lui prouver qu'il pouvait leur faire confiance, Watari porta ses yeux sur son reflet, celui qui se mélangeait avec le spectre nocturne de la lueur lunaire. Cette même lune qui lui rappelait cette meilleure amie qui n'avait pas eu confiance en lui et qui avait blessé sa confiance en autrui. Il leva de nouveau ses yeux vers son volcanique hôte et lui répondit sur un ton calme et posé : Sages et légitimes questions que vous me posez-là, Akimoto-sama... Il lâcha un soupir, cependant. Plus d'une manière de vous répondre me sont permises. Imaginez un grand dojo réservé à une confrérie de renégats, de fou et d'agresseurs. Imaginez-vous Mizukage, face à un samouraï d'honneur qui a fondé le village que vous dirigez. La jeune femme qui lui fait face possède une épée maudite qu'elle leur révélera comme étant celle qui la pousse à lécher un œil crevé et à vouloir tuer son ancien amant.[/Color] Et voilà qu'il se rappelait des moments très sombres. Des moments qui auraient le don de gâter le goût de ce saké. Des choses qu'Iwa n'avait sûrement jamais connu. Watari but une gorgée, hilare face à tant de folie dans ses propos.

Votre objectif ? Soit le samouraï accepte de pardonner à la folie de la renégate traîtresse à son amant, soit ils sont tout deux exilés. Watari reposa lui aussi sa coupe et le fixa du regard : Je suis moi aussi un homme d'honneur. Servir un idéal, un seigneur, c'est toute ma vie. Pourtant, je n'ai pas pu protéger la paix de Kiri. Plutôt que de servir un mizukage qui préférait forcer son autorité sur les clans quitte à les faire partir en se gargarisant de son génie politique et unificateur, j'ai choisi de partir et de protéger ma cousine et un ami qui avait été mis au ban pour ne pas avoir signé un papier qu'il ne pouvait lire, en raison de la cécité qui lui avait été infligé par une sabreuse. Il condensait l'histoire, il condensait ses raisons. Bien peu de gens en ce monde pouvaient raconter de telles mésaventures. La vie de Watari avait été, pour le moment, pleine de rebondissements. Des mauvais, des très mauvais. Je pense que vous connaissez déjà l’entièreté de l'histoire. Chôgen-sama à dû vous confier mes dires. Vous connaissez mes doutes sur la disparition du précédent daimyo de l'eau. Alors je passe à votre seconde question. Sûrement la plus complexe.

Watari se mit à réfléchir, contemplant cette fois-ci le ciel bleu à l'extérieur. Si vous me demandez de vous jurer fidélité sous une menace d'exil, je pense que vous comprendrez que ça n'a pas fonctionné. Je ne marche pas comme ça. Sachez que vos paroles font que je vous estime bien plus que Yuki Sôsuke n'a jamais pu espérer avoir d'estime de ma part. Il prit une pause, avant de nouveau le fixer : Je suis un samouraï, Akimoto-sama. Mon honneur, c'est de protéger la paix et l'harmonie, le faible contre les forts. Tant qu'Iwa sera cette terre d'accueil et de paix pour les miens, tant qu'Iwa ne projettera par de faire ployer les autres sous ses agressions, mon serment de protection s'étendra à vous, vos hommes, mon cousins et tout ceux qui auront besoin d'être protéger. Watari ne souhaitait pas mentir, quitte à froisser son hôte. Homme d'honneur, homme de dignité, homme de parole, Watari n'avait jamais menti à Kiri. Ils pouvaient bien l'accuser de traîtrise, ils s'étaient unis pour chasser les bandits qui opprimaient les faibles, pas prendre leur place, l'organiser et s'en servir pour menacer les autres. Non, les véritables traîtres de Kiri, c'étaient ceux qui y détenaient le pouvoir...
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