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[Mission C] Périlleuse oronymie | PV Ashitaka

Sōryū Kanon
Sōryū Kanon

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Ven 20 Oct 2017 - 5:07



Le globe ardemment enflammé tonnait au firmament dans sa plus belle parure d'un pastel azuré. Arborant avec parcimonie le duvet d'un blanc immaculé des nuages voguant vers les abîmes du lointain incertain. Le vent avait beau souffler à plein poumons, qu'il ne pouvait rafraîchir ces temps si ardents. Ce dernier, jouant de malice, revêtait son effigie de suroît, le temps de quelques mois. Acrimonie naissante pour les uns, cette chaleur incarnait catharsis pour les autres. Ceux travaillant en suant à la tache, ne pouvaient que maudire pareille fournaise digne des braises d'un volcan ou d'un Borukan entrant en ébullition. Néanmoins, les lames incandescentes venant caresser ces terres, avaient de bien beaux horizons. Les demoiselles laissaient transparaître bien plus de leurs charmes à la vue de tous. Les tenues de ces belles raccourcissaient outrageusement pour leur permettre de supporter cette étreinte des plus suffocante et fervente. Mais, la saison était-elle seule raison derrière ces agissements ? Certes non. Un jeu subtil peut être. Sûrement même. La véhémence de l'occasion rêvée pour profiter d'exhiber à loisir et sans remords, la beauté de leurs formes attirant convoitise. L'été n'est il pas surnommé la saison de l'amour ? Par les hommes, cela est sûr, de part ces merveilles offertes à leur vue. Mais la réalité est tout autre. La véritable quintessence de ce sentiment empoignant les cœurs d'une étreinte suffocante est seulement le printemps. Alors, que reste il à part viles tentations ? Les nubiles succubes sortant la parade nuptiale d'un éphémère sonnant désillusion et perdition. Que ce soit un regard, une caresse ou bien un peu plus. Ces chimères en ces temps ne duraient qu'un instant. Ce cycle incarnait en fait, l'amusement. Profiter de fruits savoureux, de sources chaudes et de visions mettant en pâmoison, étaient quelques exemples de ces trésors qui s'offraient lors du tumulte des beaux jours à leur diapason.

Le faix d'une mission irréfragable reposait sur les épaules du taciturne Dragon d'Iwagakure. Les objectifs étaient clairs et n'impliquait pas de réels dangers. Mais le Divin Inquisiteur savait qu'il valait mieux se méfier. Sortant du Village, arborant son équipement et sa tenue pour les aventures dignes des plus dantesques odyssées, le taciturne personnage aperçu une Kunoichi aux aguets. Étant seule et semblant patienter, il ne pouvait s'agir que de sa moitié, manquant à l'escadron qui devait se former. S’avançant vers elle d'un pas impavide marquant son entrée, il commença les hostilités.

« Ohayô gozaimasu. » -saluant la jeune compatriote, avec une certaine correction-  « Je me nommes Sōryū Kanon. Jonin d'Iwagakure. » -donnant son nom et son affiliation-

Une fois que les présentations, bien qu'assez sommaires, eurent été faites, ainsi que de s'être assuré que la nymphe assassine était bien là concernant l'équipe, Kanon annonça le départ. 

« Hajimemashite. » -dit-il, quand précision sur son nom fut donnée- « Si vous êtes prête, ne perdons pas de temps. » -l'invitant à le suivre en direction du lieu-dit après qu'elle se soit assurée de n'avoir rien omis-

Laissant les modénatures de la civilisation derrière eux, ils quittèrent le sanctuaire en direction de l'implexe aventure les appelants dans l’écho lointin des horizons prenant vie.

La nitescence de son regard noctiluque se posa sur la coéquipière restant assez inconnue. Examinant subrepticement la Kunoichi semblant peu affable, voir même un peu sauvage. Pourtant, une grâce ineffable émanait de cette jeune femme à la chevelure de braise. Un visage mêlant sérieux et élégance dans ses traits. Des courbes généreuses, que tout incube aurait tant convoité, qu'il serait frappé d’éreuthophobie et damné à jamais. L'épectase suivant son étreinte serait acceptée par bien des hommes, même les plus innocents. Un Parangon de vertu serait tout autant coupable en croisant ce fruit défendu. Ces lèvres pulpeuses appelant l'imagination à se noyer dans les rêves, ce regard ardent transperçant l'âme de quiconque s'y perd, était sans doutes des armes bien plus dangereuses qu'une armée toute entière. Musarder était inutile. Il s'agissait pour une fois d'une agréable coéquipière. Avoir le privilège d'être accompagné pour une mission par une belle était toujours plus agréable que de passer le temps avec un comparse joufflu et au faciès austère. Cependant, Kanon n'était pas homme à tomber dans tel piège. La félonie était partout et peut être que même cette dernière était une renarde coupable d'hérésie, s'étant grimé d'un rôle de patriote. Garder une certaine méfiance était avisé. Néanmoins, laisser le bénéfice du doute l'était tout autant.

S'aventurant sur les chemins de traverses, à l'écart des liteaux, les deux silhouettes réunies par le hasard d'une quête, s'esquissaient sans pourtant se connaître. Voilà bien quelques minutes que ces deux défenseurs des valeurs Iwajin faisaient route ensemble vers la forêt escomptée. Même missive, même mission. Protéger les bons et honnêtes travailleurs, chargés de récolter des ressources. Puis rapporter ces dernières. Avec le développement des infrastructures tonnant haut et fort à l'heure actuelle, s'assurer que tout se passe au mieux était primordial. Après les événements et autres mauvais tours s'étant abattus sur le Village Caché de la Roche, il fallait s'assurer que liesse perdure assurément. Il n'était plus question d’opprobre.

Continuant la route, en direction des travailleurs, le silence si pesant disparu un instant.

« Vous êtes bien silencieuse. » -dit-il, tournant légèrement le visage vers la rousse ingénue- « La mission est assez simple, nous ne devrions pas avoir d'imprévus. Mais restez toujours sur vos gardes. » -se raclant légèrement la gorge en affichant son visage des plus inanimé d'expression, mais pourtant si sérieux et grave- « Rejoindre les travailleurs, les protéger si nécessaire, puis rapporter les ressources récoltés au village. » -résumant les directives d'une voix d'outre-tombe-

Fixant dans les yeux son interlocutrice un court instant, avant de reposer ses pupilles droit devant, peut être avait-elle une objurgation ou même une question. La route n'était pas longue et si elle voulait discuter un peu, c'était le moment parfait. Continuant leur périple menant vers la fameuse forêt, tout en prenant garde, en posant leurs pieds, qu'il n'y ait point échauffourées ou d'autres perfides joyeusetés.



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Ryūji Ashitaka
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Ven 20 Oct 2017 - 21:23
[Mission C] Périlleuse oronymie | PV Ashitaka 611249Rpkanon
Une porte métallique venait de s’ouvrir, laissant un courant d’air aérer la pièce où se trouvait le Tsuchikage. Ashitaka quitta des yeux le Kage, avant de le saluer et d’évacuer les lieux, en prenant le temps de claquer la porte derrière elle. Chôgen venait de lui attribuer une nouvelle mission, qui allait débuter prochainement. Contrairement à l’accoutumée, cette fois-ci, la jeune femme était agacée. Le Kage venait tout juste de lui annoncer en quoi consistait la mission et par la même occasion lui apprendre qu’elle allait faire équipe avec un autre shinobi dont elle ignorait l’identité. Un soupir s’échappa de ses lèvres. Elle n’avait pas le temps de faire une escale à ses appartements et ça, il lui avait fait comprendre. Quel culot. Mais quel culot ! Elle ruminait intérieurement. L’attitude de son supérieur lui avait déplu. Certes, il avait une grande puissance et il méritait le respect. Mais il avait osé soupirer devant elle et se plaindre de la paperasse qu’il devait finir. Elle avait été tentée de lui crier au visage que s’il n’était pas capable de remplir ses fonctions, il n’avait qu’à laisser sa place. Insupportable. Elle le trouvait insupportable ! Non pas qu’elle ne le trouvait pas digne de son rang, mais certaines facettes de sa personnalité lui déplaisaient fortement. Elle attendait une attitude exemplaire de sa part. Tôt au tard, elle lui balancerait au visage ce qu’elle pense. Et il allait en prendre pour son grade ! Nul doute sur ce point.

À l’extérieur, pas une seule brume ne venait perturber sa vision ou la forcer à plisser les mirettes pour mieux apercevoir les éléments lointains. Une météo chimérique, un climat paradisiaque. La jeune femme éprouvait un certain plaisir à laisser ses prunelles s’épanouir sous ces couleurs bien vives. Il était très tôt, les rues étaient désertes, mais elle prit tout de même le soin d’emprunter des chemins peu utilisés pour atteindre les portes du village. Lentement, ses pas l’éloignèrent du centre-ville. Elle se demandait bien qui serait son coéquipier pour cette mission. Le Tsuchikage ne lui avait pas donné plus de détails à ce sujet. Elle haussa les épaules en se concentrant sur sa route, elle verrait bien après tout. Inutile d’émettre des hypothèses.

Atteignant les portes d’Iwagakure No Satô, ses pas cessèrent. Elle regarda autour d’elle à la recherche de son coéquipier, mais elle ne vit personne. Son dos vint s’adosser à l’une des portes, elle attendait. Des bruits de pas attirèrent son
attention, un homme venait dans sa direction. Elle se dressa rapidement, sans le lâcher du regard.

- « Ohayô gozaimasu. Je me nomme Sōryū Kanon. Jonin d'Iwagakure. »


Les paroles du jeune homme se heurtèrent à l’oreille attentive de la jeune femme. Elle nota ses informations dans un coin de sa tête. Le premier mot qui lui traversa l’esprit à propos de son coéquipier était : confiant. Il véhiculait une certaine assurance. Il ne semblait pas se prendre pour n’importe qui. La jeune femme soupira intérieurement, avant de lui répondre, par politesse.

- « ‘Hayo. Ashitaka Ryuji. »

Parler semblait être un effort insurmontable pour la belle. Moins, elle en disait et mieux elle se portait. Les discussions futiles ne l’intéressaient pas. Seule la réussite de la mission comptait. Lorsqu’il lui répondit, elle soupira intérieurement. Sa manière de s’exprimer l’exaspérait quelque peu, mais elle ne laissa rien paraître. Elle se contenta seulement de hocher positivement la tête en guise de réponse. Ensemble, ils entamèrent la marche vers le lieu où se trouvaient les travailleurs. Le trajet se faisait en silence et Ashitaka ne s’en plaignait pas. Elle espérait seulement que Kanon n’essayerait pas de lui faire la discussion. Chose qui se solderait en un échec cuisant. Ce qui devait arriver, arriva. Voilà qui lui reprochait son silence. Son regard se posa sur lui, indifférente face à son reproche. Ashitaka s’arrêta, l’écoutant attentivement avant de s’éclaircir la voix, s’apprêtant à lui répondre.

« - Ne vous inquiétez, Monsieur je m’improvise chef d’équipe, les instructions je les ai retenues. » Elle ponctua sa phrase d’un regard froid et d’une petite pause, avant de reprendre. « Inutile de faire mine de converser. Faisons seulement en sorte que cette mission soit une réussite. »

Sans lui laisser le temps de répondre, elle tourna les talons et continua sa route. Ces derniers temps, Ashita’ avait l’impression que tous ces supérieurs la prenaient de haut. Décidément, leur statut leur montait à la tête. S’il y avait une chose que la demoiselle n’appréciait aucunement, c’était l’irrespect. Elle n’aime pas frôler cette essence, néanmoins, certains avaient le don de la titiller. Et il semblerait que Kanon rentre parfaitement dans cette catégorie ! Faire équipe avec lui ne s'annonçait pas facile mais pour le bien de la mission, elle prendrait sur elle. C’est en grognant intérieurement qu’elle pénétra dans la forêt, Kanon sur ses talents.

- « Bah alors, on traîne derrière ? Ce n’est pas vous qui disiez ‘ne perdons pas de temps’ ? »
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Ven 20 Oct 2017 - 22:07
La zone de travail ne se trouvait pas tellement loin du village. Un très grand morceau de terre recouvert d'arbres immense. Un plaisir pour le village caché de la roche, qui cherche à récupérer un maximum de matière première pour son avancée dans les constructions. Du coup, une forêt comme celle-ci qui s'étend juste aux pieds des ninjas, il faut dire que cela serait idiot de ne pas en profiter.

Mais d'un autre côté, l'arrivé et le travail déjà commencé par les civils d'Iwagakure ne plaisaient pas à tout le monde au sein du pays de la terre. Un petit groupe de brigands, bandits de chemin, avait établi un petit camp dans cette forêt et le fait que des gens s'approchent allait faire disparaître leur tranquillité.


______________

Les deux ninjas de la roche s'approchaient alors du niveau de la zone de travail. C'est alors qu'ils pouvaient, au loin, apercevoir une fumée s'élever au-dessus des arbres. Puis soudainement, c'est un jeune garçon, à peine dans l'adolescence, qui s'avance en courant vers eux, tout en lâchant toutes les larmes de son corps.

« Aidez nous, s'il vous plait ! Ils veulent nous tuer ! » dit-il tout en reniflant et regardant les deux ninjas d'Iwa.
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Sōryū Kanon
Sōryū Kanon

[Mission C] Périlleuse oronymie | PV Ashitaka Empty
Sam 21 Oct 2017 - 9:58


Malgré la correction dont-il faisait preuve envers sa comparse, cette dernière ne rétorquait qu'avec incorrection et dédain. Faisant même le premier pas vers cette sirène, tenant plus de la peste, la jeune femme lui tint une complainte avec hargne.

L'opalin regard se plongea un court instant dans les braises s’esquissant dans les pupilles de la jactance personne. La réponse fut irritante au possible. Plutôt qu'agréable rêverie, cette dernière lui offrit cauchemardesque espièglerie. La cinglante foucade de la rousse démontrant son manque de respect évident envers la hiérarchie, ne manqua point d'énerver le taciturne comparse. Ou bien peut être, que la face qu'arborait le dragon, ne lui revenait tout simplement pas. Ce visage digne d'une toile de maître, provoquait pourtant en tout temps, émoi et convoitise à l'unanimité dans le cœur chaste et l'intimité sensuelle des demoiselles. Tandis qu'en revanche, la jalousie à son encontre émanait des hommes, haïssant ce rival moqueur, que dame nature avait bien trop gâté pour simple mortel en ce monde mélancolique.

L'impéritie évidente de cette oréade, dont la langue ne fourchait que pour siffler brimades, était d'une telle incorrection, que le souffle de bien des gens, même les plus vaillants, pouvait être terrassé dans l'instant. Cette langue pourtant d'un rose rappelant les teintes de la confiserie, certainement au goût aussi sucré qu'une friandise, ne cachait en réalité que poison. Un baiser de ses lèvres et soudain le Shinigami se montrait, brandissant sa faux afin de d'infliger le trépas.

Elle avait osé commettre le sacrilège, de toiser la quintessence incarnée du monde des arts obscurs.

Noblesse oblige, l'insulté ne perdit point son sang froid devant la vilenie qui lui tirait la langue en face à face. Une seule chose était sa faiblesse et pouvait se targuer d'avec lui se jouer d’allégresse. Les femmes incarnaient le trésor le plus précieux en ce monde aux yeux d'un Dragon. Convoitant toujours la plus belle princesse dans sa tour de solitude, ce dernier bravait moult dangers inexorables et défenses infranchissables, pour venir la libérer de sa cage dorée. Qui était le méchant de l'histoire ? La bête ou le prince ? Ce dernier s'enivrait de venir s’esclaffer de ramener l’échappée. Monstre abject vêtue de blanc chevauchant destrier assortit, osant tenir tête au véritable héro se cachant dans les contes. Incompris, stigmatisé, pourchassé. Ils tentaient tout pour jeter l'opprobre sur ces divine créatures, alors qu'il était évident que la Belle s'offrait avec joie à cette Bête salvatrice lui apportant la liberté. Ah ! Comment osaient-ils ?! Même les contes et légendes narrant moult récits sur les Yokais, n'étaient que propagande des plus abjectes, se basant sur l'unique intérêt de Ningen. Triste monde tragique, ne reposant que sur illusions et fantasmagories dignes de vile mascarade.

Refusant toute forme de communication, la capricieuse pimbêche continua de plus belle à insulter l'Iwajin. Ce dernier avait prit de lui même l'initiative. Prenant en main le rôle de meneur, de part son grade et son expertise supérieure. Peut être avait-il froissé la princesse semblant animée d'une fierté des plus incommensurable ? Soit, mais le monde militaire lié aux Shinobi avait une chaîne de commandement en un but précis. L'efficacité entre autre. Si elle ne pouvait se plier à recevoir quelques directives d'un supérieur, cela était un signe de son immaturité de novice. Là, en fermant le dialogue, toute stratégie en cas de situation d’urgence tombait à l'eau. Ni l'un, ni l'autre ne savaient quels étaient leurs styles de combat, ne connaissaient leurs compétences, ne pouvaient se mettre d'accord sur une formation à adopter si besoin était... En bref, si des civils perdaient la vie ou que la mission échoue lamentablement, la demoiselle ne devrait pas s'étonner des conséquences de son attitude. Apparemment, elle s'en moquait comme de l'an zéro. Kanon se soucier tout de même un peu de cela, pour tout vous avouer. Bien que n'étant point le héro immaculé qu'il semblait. A part les femmes et à la rigueur les enfants, laisser mourir quelqu'un du sexe masculin sans lui tendre la main ne l'aurait pas fait sourciller. A moins qu'ils ne soient utile, du moins momentanément jusqu'à perdre cet avantage, ils pouvaient tous mourir, que cela ne lui ferait exprimer aucun sentiment. Un homme devait être capable de se protéger seul. Sinon, il n'était qu'un lache ayant faillit et étant coupable du crime le plus grave, c'est çà dire l'hérésie. Cependant, réussir la mission confiée était nécessaire. Aucune perte n'était envisageable, vu qu'il était même de cette expédition.

Elle avait une chance pour elle sans le savoir, celle d'être femme. Sinon, la réponse candide se serait muer en une rixe assassine. Objectant son désarroi, c'était bien la première fois, qu'une muse lui tenait tête et le pointait du doigt. Cette fougue digne d'une tigresse, au lieu de semer un sentiment courroucé, suscita l'effet inversé. Quelle femme intrigante ! Se voir ainsi repoussé comme un vil freluquet, suscita une once d’intérêt inavouable, qu'il ne pouvait exposer. Après tout, les trésors les plus hypnotisant sont toujours ceux semblant les plus inatteignables.

La mirliflore se tourna, coupant court au débat. Irréfragable, telle les fleurs de cerisier se font emporter par les vents. Finissant l'escale occasionnée par ses myriades affûtées et létales, elle ouvrit la marche.

Fixant la diablesse en se noyant dans le perplexe, il se demandait alors, quelle pouvait être son histoire personnelle. Pourquoi tant de rancœur animait si ravissante fleur ?

L'opaline des pupilles se perdit l'instant d'un bref égarement, caressant en tapinois la callipyge pêche se mouvant avec espièglerie. Ces demi-lunes jumelles ensorcelantes méritaient une sanction. Vous savez ce que l'on faisait aux Kunoichis n'étant pas sage ? Une bonne grosse fessée ! Afin de les guider vers le droit chemin et la rédemption. Du moins, c'était ainsi que le renard exerçait la sentence. Retenant sa main de tanner le cuir osant pourtant le narguer outrageusement avec audace, le bras résista à cette violente tentation. Pourtant, la propriétaire de ce séant méritait milles souffrances et délices écarlates. Cependant, son arrogance méritait qu'on lui accorde la grâce, voir même une certaine admiration. Plissant son cou dans un craquement hérissant, fixant dorénavant la chevelure embrassée de cette caractérielle semblant en vouloir à la terre entière, il cerna ses penchants. Connaissant les pléiades et leurs mascarades, une seule étoile pouvait incarner cette singulière muse guerrière se jouant de malice. Tsundere, très certainement. Faisant montre d'être distante, hautaine, voire pimbêche, elle pouvait sans doute si on la connaissait un peu mieux, s'avérer au fond affectueuse et tendre. Derrière ses parures d'une froideur mortifère, elle devait cacher en son sein les blessures amères d'un passé des plus tumultueux, voir dramatique. Cette cabotine pulpeuse, aux armoiries tenant du vermeil, évoquait les attributs des flammes dansant un bal crépitant. Une étincelle suffisait à embrasser ses sentiments et provoquer ses fureurs. Pourtant l'interlocuteur s'était montré des plus avenant. Ne la prenant point comme inférieure et s'adressant respectueusement, bien que formellement, à son égard. La chose fut loin d'être réciproque. Imaginer que la furie silencieuse se transforme en douce rêveuse romantique, pouvait surprendre. Mais tout était possible après tout.

Esquissant une boutade, la coéquipière semblait une joueuse aimant titiller l'agacement. Taquinant le Jonin sur l'empressement de tantôt qu'il avait instauré, il ne prit la peine de lui répondre qu'en esquissant un regard légèrement agacé.  Elle cherchait à faire la maline, mais une fois la mission terminée, il s'assurerait de ne plus jamais avoir à faire avec cette dangereuse égérie synonyme de discorde. Kanon ressentait en son fort intérieur, que faire équipe une fois de plus avec elle, ou bien même simplement la recroiser, pouvait s’avérer un coup du sort risqué, pouvant découler sur une calamité. Pour résumer, se contenir de ne point céder et de violenter cette mauvaise fille en la fessant violemment jusqu'au sang, relèverait d'un exploit digne d'être graver dans le marbre de l'histoire. Faire pareille bévue pouvait malheureusement occasionner vive déchéance accompagnée du risque d'être rétrogradé.   

Droit devant se dressait la forêt, formant une mer d'une verdure s’étendant à l'infini et se perdant dans les racines rocheuses des montagnes. Nid de ressources précieuses pour le village Caché, ne pas tirer partie de telle offrande serait du gâchis éhonté. Mais ce labyrinthe d'écorce et de feuillage offrait tout autant une parfaite cachette à l'orée des centenaires piliers. Entre ours mal léchés et autres bestiaux sauvages, quelques brigands barbares s'ajoutaient au tableau de la faune de cette flore abyssale. 

S'engouffrant dans ce qui marquait le commencement du règne implacable de l'impératrice des ronces, les deux êtres continuèrent leur marche forcée. Un silence froid, implacable. Kanon ne portait plus d'attention envers la jeune femme. Retenant sans l'afficher son courroux vengeur, qui éclaterait dans un fracas inéluctable à la moindre remarque teintée de perfidie de la part de l'affable. A trop défier le Dragon, ont finissait dévoré. Pour le bien de la mission, il devait garder quelques apparences civilisées. Ah ! Il voulait la briser ! Lui montrer l'impérial décret de sa personnalité. Tous trésors en ce monde n'étaient assez, ou n'aurait prestance, d'oser se pavaner à se croire capable de remplir sa poigne à satiété. Une misanthrope ne connaissait point la chance qu'elle avait, de se tenir aux cotés  de l'incarnation des divins cieux azurés. 

Cependant, au lointain, une diaphane fumée s'élevant vers les nuages. Étais-ce le premier signe de la déprédation se jouant ? L'évidence de la réponse était des plus simple. Kanon hâta le pas, intrigué, pour ne pas dire inquiet. Parler à la femme ne servait à rien, aux vues de ses caprices et autres facéties. Si c'était pour se prendre des reproches, mieux valait l'ignorer et la laisser faire ce qu'elle voulait. De toute manière, vue la scène précédente, selon ses dires, elle ne voulait obéir, malgré son rang en deçà de celui de de l'Iwajin . 

Un mafflu en déréliction caltait en pleurant les larmes de son frêle corps de gringalet. Galapiat implorant aide et secours, aux deux personnifications assassines, arpentant la direction de sa venue malhabile. Babillant quelques mots entre deux sanglots, il annonça l'ombre du Nervi à l'oeuvre avec passion.

Posant avec hardiesse genoux à terre et une main sur l'épaule, il essaya de rassurer prestement le pauvre enfant qui tremblait comme la feuille d'automne.

« Ne t'inquiètes pas. Nous sommes là. » -affichant un léger sourire pour le rassurer- « On va vous aider ! » -dit-il, d'une voix plus chaleureuse qu'à l'accoutumée-

Kanon n'attendit point, exécutant quelques rapides mudras à une vitesse paraissant irréelle. Le jumeau de l'ombre s'érigea du néant des ténèbres. Ce dernier était chargé de mettre à l’abri le chétif freluquet. S'assurer que l'enfant soit mis en sécurité était une tâche à ne pas négliger. On ne savait jamais, si quelconques dangers ne préparait échauffourée. Si tel était le cas, la mort de l'enfant serait certainement retombée sur les deux Shinobis d'Iwagakure. 

Il était inutile d’essayer d'avoir plus d'informations. Le gamin bégayant ne connaissait plus la rose des vents. Traumatisé très certainement, à jamais ce dernier serait hanté par ces démons. De plus, la course contre le sablier représentant le fil du temps, était lancée et marquait l'arrivée d'une épreuve qui demanderait une hâte des plus vivace.

Ne comptant pas faillir, se relevant avec ardeur, le prédateur à la stature majestueuse lança sa foulée. Se déplaçant alors à une vitesse que même le zéphyr aurait jalousé, en direction de tout les dangers.

Le doppelganger protecteur se baissa à son tour vers l'enfant. Le rassurant une fois de plus.

« Viens, je vais te mettre à l’abri. » -se baissant en lui proposant de monter sur son dos, avant de partir en direction de la sortie des bois, afin de rejoindre l'entrée du Village-

Que se passait-il ? Kanon se doutait qu'une implexe échauffourée impliquant les travailleurs se déroulait en ces lieux boisés. Mais il n'était sûr de rien. Peut être qu'il s'agissait du Shoshikidan. Aucune piste n'était à évincer. Et selon la situation, le manque de coopération de sa coéquipière allait se révéler une épine d’énervation des plus mortelles. Ne compter que sur soi était le fardeau évanescent de cette âme impériale. Quand bien même il arriverait aux sommets qui lui revenaient de droit et de mérite. Seul il fut, seul il était, seul il demeurerait.

Mais cette Divine Odyssée ne faisait que commencer.

C'est alors que la situation se présenta explicitement sous les yeux de Kanon. Arrivant d'un pas leste et habile, mais néanmoins discret, pour ne pas se faire repérer avant d'avoir compris ce qui se tramait. Prêt à réagir suivant la situation, sans une once de peur ou d'hésitation, pour sauver les pauvres travailleurs des griffes de la mort. Espérant qu'aucun ne soit pris en otage ou n'ait déjà périt en d'atroces souffrances.




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Ryūji Ashitaka
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[Mission C] Périlleuse oronymie | PV Ashitaka Empty
Dim 22 Oct 2017 - 21:02
[Mission C] Périlleuse oronymie | PV Ashitaka 611249Rpkanon
Cette ambiance bien ténébreuse et électrique entre les deux coéquipiers n’allait pas leur facilité la tâche. Ashitaka n’en était pas consciente. Trop têtue pour se rendre compte de l’impact que pouvait avoir son comportement sur ses missions. À ses yeux, elle pouvait se débrouiller seule et n’avait pas besoin d’aide d’une tierce personne. Faire du bon travail, être efficace, ne dépendait que d’une seule chose, selon elle. Tout n’était qu’une question de puissance, d’intelligence et de vivacité suffisamment satisfaisante. C’était ce qui faisait la force d’une équipe. Mais elle semblait oublier que ce qui faisait la force d’une équipe et son efficacité, reposait sur la loyauté. Il ne suffisait pas d’être un échiquier sur pattes ou un berserk pour amener à bien une mission, mais il fallait pouvoir compter sur ses alliés et leur faire confiance. Tout cela ne semblait même pas effleurer le cerveau de la jeune femme. Seule, elle se plaisait pour le moment. Elle n’appréciait pas avoir d’attentes sur les autres ou devoir se reposer sur eux. On n’est jamais mieux servi que par soi-même.

S’ajoutait à cette ambiance pesante, la sensation peu rassurante qu’éprouvait la jeune rousse. Quelque chose se tramait par ici. Elle toisait du regard l’environnement, méfiante. De temps à autres, elle regardait le sol, vérifiant où elle posait ses petons. Ses pensées se dirigèrent vers son camarade qui suivait ses pas. Avec discrétion, elle posa un regard furtif sur lui. Son visage était fermé, difficile de savoir ce qu’il pensait. La demoiselle était légèrement frustrée. Elle aurait aimé en savoir davantage sur lui, elle venait de se rendre compte de la bêtise qu’elle avait faite. Un soupir inaudible lui échappa. Elle ferait avec. L’heure n’était pas à la conversation de toute façon.

Au loin, elle aperçut une fumée conséquente qui confirma ses doutes. Quelque chose se tramait par ici. Une silhouette frêle courait vers eux. Ashitaka s’arrêta, plissant les yeux. Un petit garçon, dévasté, les larmes ruisselant sur ses joues rougies s’avançait vers eux. La peur tiraillait ses traits. Il criait à plein poumons, demandant de l’aide. Elle était légèrement troublée, elle fit un pas en avant vers l’enfant, mais Kanon fut plus rapide. Elle se redressa, les yeux rivés sur eux. Un spectacle agréable s’offrait à elle. Finalement, il n’était pas si désagréable qu’elle le pensait. Son pseudo-allié rassurait l’enfant, dans d’autres circonstances, elle aurait trouvé ça adorable. Mais cet homme l’agaçait, elle ne pouvait le nier. Le sourire qu’il venait d’esquisser la fit légèrement frémir. Pour la première fois depuis qu’elle avait posé les yeux sur lui, elle notait la beauté de ses traits. Un visage aux traits fins, plaisant à regarder. Beau garçon en somme. Ses cheveux foncés faisaient ressortir la couleur de son enveloppe corporelle.

Distraite pendant quelques secondes, elle se maudissait de laisser son esprit divaguer dans un tel moment. Ses mirettes se posèrent de nouveau sur le petit garçon avant de se poser sur le clone que son allié venait de créer. La suite fut assez rapide, Kanon s’élança vers la fumée qu’ils apercevaient au loin tandis que l’enfant était escorté par son clone. Elle était surprise par l’efficacité dont il faisait preuve. Rapidité et efficacité. À son tour, elle s’élança à son tour, rattrapant rapidement le Juunin, ne voulant pas se laisser distancer. Alors qu’ils approchaient davantage du lieu, Ashitaka avait besoin de rétablir quelques petits points.

« - J’espère que tu as autre chose dans le ventre qu’une simple technique de multiclônage. »

Elle fit une petite pause, souriant intérieurement. C’était sa manière de le motiver.

« - Assure-toi seulement que la mission soit une réussite, ne te préoccupe pas de mon sort. Et ne tente pas de me protéger ou une bêtise dans le genre. Je n’ai pas besoin de ton aide. »

Les battements de son cœur venaient de s’accélérer tandis qu’ils pénétraient le lieu où étaient les travailleurs. La belle ne doutait aucunement des capacités de son camarade. Elle le pensait capable de bien des choses, du moins, c’était ce qu’elle ressentait. Mais la réussite de la mission passait avant tout. Protéger les villageois était leur objectif commun.
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Mer 25 Oct 2017 - 17:37
Alors que les deux ninjas de la roche allaient arriver sur la zone de travail, ce qu'ils allaient pouvoir trouver sous leurs yeux était sûrement inattendu. Les brigands, sortis de la forêt et donc de ce petit camp, ont décidé de passer à l'action et faire disparaître cette gène que provoque le groupe d'ouvrier.

Sur place, ils avaient commencé à faire brûler le bois qu'ils avaient déjà récolté, comme pour un exemple, histoire de ne pas refaire les mêmes erreurs une seconde fois, pour prévenir Iwa que ce n'est pas sans danger de venir en dehors du village comme ceci. Les travailleurs, eux, étaient tous attachés en rond, ligoté pour ne pas pouvoir bouger.

On pouvait voir la peur sur le visage des civils iwajins, qui ne comprenaient pas la situation. Eux, voulant juste travailler et rentrer chez eux pour retrouver leur foyer, ne s'attendaient vraiment pas à ça en arrivant ici. Mais ce sont finalement les deux shinobi de la roche qui venait d'arriver sur place pour faire face à tout cela.

Un homme s'avança un peu, semblant être le leader de ce groupuscule et de cet assaut. Il regardait d'un peu loin les deux ninjas, avec un air un peu supérieur, puis engagea la conversation d'un ton hautain. « Vous, shinobi d'Iwa, vous pensez être tout permis, n'est-ce pas ? Mais aujourd'hui, c'est différent. Si vous approchez, nous allons tuer tous ces gens. »
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Sōryū Kanon
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Mer 25 Oct 2017 - 23:15



Évanescent dans une luminescence  éthérée, ne prenant pas plus que le temps d'un battement de paupière éphémère, les iris colorés d'un pastel oscillant entre azur et jade, prirent la peine de se replonger dans ceux de l'irascible furie. Cette dernière avait suivit le mouvement, ayant même rattrapé le Dragon dans son majestueux envol. Opiniâtre, cette dernière ne voulait donc pas être distancée par le narcissique mégalomane. Chose qui ne manqua pas de faire légèrement sourire le diable. Tant mieux, si une légère compétition implicite, tenant d'une rivalité farouche ,prenait place entre les deux cerbères. Cela les pousseraient à ne pas faillir et à réussir la mission à tout prix. Du moins, jusqu’à ce que la silencieuse demoiselle ne vienne renchérir dans une audace certaine. Outrageante même, la remarque cinglante déchira les cieux. Frappant l'Impérial au cœur, comme une lame acérées transperçait la fierté avec une malice digne de cabotine renarde. Néanmoins, il comprit tout autant que cette tirade semblait plus sujette à motivation, que réelle insulte visant ses talents.

Avait-il quelque chose dans le ventre à part cette simple technique employée plus tôt. Finissant par clore à demi son regard, dans une noblesse qui ne sied qu'aux souverains. Elle piétinait son amour propre, en sautillant sur lui avec hardiesse et manque de maturité. La satanée jeune femme allait voir ! Il voulait désormais lui montrer qu'à trop toiser le Dragon, on en finissait inexorablement dévoré.

Le court, mais planant, fil du temps se figeant un instant, laissa place à un léger silence, avant que la rousse aux parures des plus somptueux feux incandescents, ne siffle à nouveau quelques mots. Des paroles lourdes de sens. Il s'agissait donc de cela. Kanon cerna un peu plus l'esprit fougueux et impétueux, qui animait ce corps merveilleux aux mille et une beautés.

Elle ne voulait compter sur personne. Montrer qu'elle pouvait réussir seule. Exposer sa force et ses talents par elle même. Cela était admirable, mais mal avisé. Kanon esquissa un léger sourire en entendant cette requête. Cela lui rappelait certains souvenirs, dont il avait été baigné lors de sa plus tendre enfance. Shin n'était pas un homme à pardonner les erreurs, surtout celles de sa descendance. Une seule esquisse de faiblesse, se traduisait à jamais par la déchéance éternelle. Cependant, avec la scission s'étant ancré jadis dans le clan, Kanon avait pu connaître de nouveaux horizons de de meilleurs lendemains.

Reposant une nouvelle fois un regard rapide en direction de la muse, qui lui inspirait un étrange sentiment mêlant énervement et curiosité, Kanon lui rétorqua quelques mots.

« Ashitaka-san. Vous êtes une Kunoichi et je suis un Shinobi. Nous avons déjà choisis un chemin où l'ombre de la mort plane. » -esquissant un sourire malicieux tenant de la brimade- « Que je vous offres mon aide, si vous êtes en difficulté ou non, est une décision qui ne vous appartiens pas. » -marquant une légère pause, avant de poursuivre- « Mais je vous fais confiance, vous semblez être capable de vous débrouiller sans mon aide. » -dit-il, en affichant un visage d'un sérieux implacable-

Remettre les choses légèrement dans leur contexte était momentanément chose faite. Une explication devrait attendre le moment propice. Cette pimbêche n'allait pas faire sa loi et dicter la conduite d'un indomptable Dragon.

Le moment n'était plus aux palabres ou rixes verbales dénuées d’intérêts. Ils étaient arrivés sur les lieux où la félonie régnait d'une main de fer. Les deux défenseurs de la Justice virent la scène. Comprenant rapidement les tenants et aboutissants de ce théâtre floral où des acteurs jouait une pièce. En face d'eux, des brigands hagard, assez proches des pauvres travailleurs qui étaient retenus en captivité. Ces freluquets étaient en train de faire un feu de joie des précieuses ressources, devant être absolument ramenées pour poursuivre les travaux s'érigeant en Iwagakure. Que venaient-ils faire ? Cherchant querelle à Village Caché, quel était le sens derrière ces actions ? De simples brigands venant se targuer de défier la quintessence primordiale d'Iwagakure, paraissait une théorie qui clochait. Même le plus sombre idiot aurait évité pareille défiance.

Les pauvres Iwajins venus offrir labeur contre souper, étaient tétanisés. Tremblant même pour certains d'entre eux, comme la proie au froid d'un hiver glacial, grelottant aux rythme du claquement de ses dents. Ils étaient tous assis et solidement attachés entre eux.

Arrivant à une certaine distance, le face à face annonçant les pour-parler pouvait débuter.

L'un des manant, plus hardis que les autres, s’avança et déclara ce qu'il souhaitait. Une revendication bien inutile. Ces viles canailles seraient frappés par le courroux de la fulminante justice.

Approcher signifiait la mort pour les captifs. Kanon ne sourcilla pas, malgré le risible de l'énoncé qui commençait à résonner entre les piliers de sève et de bois. Le bougre bandit comptait de toute manière, très certainement assassiner tous les travailleurs à la base. Laisser ce groupe de criminels s'enfuir avec des otages, comme il allait très certainement être proposé, signerait la mort de ces derniers. Laisser des témoins, déclarant à leur retour l'incident, provoquerait une chasse à l'homme. Pourquoi avaient-ils pris la peine de les attacher s'ils comptaient les tuer ? La situation était dès plus cocasses. Kanon avait du mal à comprendre la logique derrière cela.

La priorité était claire. Les ressources embrassées pouvaient être renouvelées, la vie de ces pauvres âmes égrotantes en péril, était plus précieuse que ces denrées.

Stature ombrageant l'orée de la forêt elle-même, le Dragon se tourna vers sa coéquipière, qui se trouvait à ses cotés. Envoyant un regard lourd de sens, lui intimant que l'heure n'était pas à négocier. La honte et l'opprobre seraient vivaces, si Iwagakure laissait de vils freluquets terroriser le peuple. Cela engendrerais une bien drolatique situation.

Ce bref instant, lorsque le malandrin n'avait encore point terminer son annonce, joua un rôle important. Il ne connaissait rien de la Kunoichi, ni de ses capacités. Son humeur acerbe, voir même volubile, semblait pourtant être des plus motivée à réussir coûte que coûte les devoirs lui incombant. Cela était décisif. Ses yeux cherchant la réponse qui naîtrait des siens, la flamme animant son âme. Explicitant sans attendre, ignorant les paroles de l'adversaire commençant à peine, quelques mots à la cantatrice de biens des vindictes.

« Je m'occupe des otages. » -susurrant à l'intention de sa comparse, d'une voix alliant zèle et rapidité, mais d'un ton à peine perceptible-

Immédiatement, le Dragon lança son souffle à pleine puissance, en contournant et se déplaçant vers le groupe faisant face et barrant la route vers les victimes, tout en maintenant son souffle suivant la situation. Un imposant et puissant jet de liquide semblable à une encre balaya les vils faquins au niveau du visage. Kanon se concentra en priorité sur ceux les plus proches des pauvres villageois. Les aveuglants et les déstabilisants. Jouant de cette capacité naturelle, comme d'un maître de sa lyre faisant savamment sonner les sons.

Concentrant son souffle autour des pauvres victimes, pour former une zone où nul ne pourrais agir sans en subir les conséquences. Si l'attaque touchait les innocents, cela ne serait pas grave. N'étant point faite pour tuer, mais dissuader.

Tombant, trébuchants, aveuglés, les bandits furent foudroyés. Frappés par le courroux vengeur. Leurs vêtements commençaient à se dissoudre et leurs humeurs changeaient. Une sensation de chaleur et d'euphorie s'insinuait en eux. Leurs âmes étaient dorénavant en effervescence, ne pouvant plus penser à poursuivre le combat. Leur volonté de se battre ne pouvait perdurer en cette situation semant la discorde.

Kanon fonça en direction de la zone où les villageois étaient placés. Ces derniers étaient eux aussi touchés, mais leur santé ne serait pas en danger.

Durant ce temps, il comptait sur sa coéquipière pour mettre à mal le chef supposé de la bande. Surtout, l'empêcher d'intervenir le temps que tout danger soit écarté concernant les vies en jeux. Kanon se dirigeait le plus rapidement possible vers les civils. En gardant prudence face au sol, savant qu'il était dorénavant glissant par endroits. Sa priorité était de sécuriser à tout prix la vie des pauvres Iwajins innocents. Ne prenant pas en compte ,pour l'instant, le brasier un peu plus loin.

Il arriva près des individus ligotés, prêt à frapper de son poing vengeur tout individu hostile, n'ayant pas perdu la volonté d'en découdre.

Le Dragon lança un regard bref afin de s'assurer de la situation de la belle à la chevelure de braise. Bien que cette dernière demeurait énervante, il ne comptait perdre personne.




Résumé:
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Ryūji Ashitaka
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Jeu 26 Oct 2017 - 22:24
[Mission C] Périlleuse oronymie | PV Ashitaka 611249Rpkanon
Une entente conflictuelle. Une simple habitude pour la jeune femme. Misanthrope, c’était ainsi qu’on la percevait. Une femme qui ne portait aucun espoir, aucune confiance envers ses semblables. Mais était-ce vrai ? Tout cela semblait flou en y réfléchissant. Ashitaka ne pouvait douter de la force de ses compagnons de route, de celui avec qui elle se trouve actuellement et de ceux avec qui elle sera. Néanmoins, elle ne pouvait compter sur eux pour arriver à ses fins. Trahison. Mensonge. Faiblesse. Tout ça n’était que faiblesse. L’humain n’est qu’un système vulnérable, fissuré, contenant des cicatrices plus pénibles les unes que les autres. Manipulable. Il suffisait de leur proposer un pseudo-discours plaisant aux oreilles, une vision embellie des choses pour les manipuler. Discrètement, elle jeta un regard sur cet homme qui se tenait à ses côtés. Elle ne l’appréciait pas. Aucunement. Elle appréhendait seulement l’arrivée sur place. Le déroulement de la mission. Ses prunelles le détaillaient du regard. Le visage de son coéquipier était très plaisant à regarder, mais il dégageait une aura sombre. Quelque chose d’intriguant. De spécial. Quelque chose qui suffisait pour attirer l’attention et la curiosité de l’auburn. Malgré cela, elle ne comptait aucunement débuter une conversation avec lui. Ce n’était ni le moment adéquat ni son genre. Elle allait se satisfaire de son sens de l’observation, qui lui paraissait amplement suffisant.

Ashitaka reporta son attention devant elle, scrutant les alentours du regard. Une fumée dense s’émanciper sur l’environnement verdâtre qui entourait l’endroit. Une odeur de brûlé vint titiller les narines de la kunoichi. Ses sourcils se froncèrent, elle affichait une mine sérieuse et inquiète. Elle s’élança avec davantage de rapidité aux côtés de son comparse. Ils n’échangeaient plus aucun mot et cela leur allait, visiblement. En particulier à la kunoichi. Les discussions futiles n’avaient pas leur place. Seulement le but devant eux. La mission. C’est avec étonnement et attention, qu’elle écouta les paroles du jeune homme, elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui réponde. Lorsqu’il eut fini, Ashitaka ne répondit pas. Elle se tut. Elle le rejoignait sur certains points et pour une fois, elle ne jugeait pas nécessaire de jouer la carte de la provocation et de l’arrogance.

Alors qu’ils venaient de pénétrer dans le lieu, les mirettes de la jeune femme s’écarquillèrent. Le chaos régnait. Son regard analysait la gravité de la situation. Il se posa sur les civils terrorisaient, qui quémandait l’aide des deux Iwajins. Un appel à l’aide. L’heure n’était pas aux états d’âme, il fallait agir et vite. Son attention fut tournée vers les shinobis qui semblaient être la cause de tout ce vacarme. L’un d’eux s’avança, la tête haute et déblatéra quelques paroles qui s’évanouirent dans l’oreille sourde de la belle. Qui étaient-ils ? Cette question ne quittait pas son esprit.

Kanon s’était avancé légèrement. Lorsqu’il tourna le regard vers elle, elle comprit instantanément. Coopération. Même s’ils ne savaient rien de l’autre, ils devaient coopérer et donner leur maximum. Avec légèreté, elle hocha positivement la tête à l’adresse du brun ténébreux. Prête. Elle l’était. Elle souhaitait lui faire comprendre sa volonté. Ashitaka devenait professionnelle. Celle qu’elle aime à être. Ainsi, tous les sentiments négatifs au sujet de son compagnon c’étaient envolés. La voix du Soryu lui parvint comme un doux murmure. Le message était passé. Une phrase simple mais lourde de sens. Au même moment, le Jonin s’élança vers les otages, libérant une quantité impressionnante de liquide foncé. Semblable à l’encre. Impressionnée, elle l’était. Elle détourna son regard sur ses adversaires. Certains avaient été touchés par la technique de Kanon. Efficace. Ils titubaient, la main sur leur rétine brûlante et douloureuse. Ils étaient quasiment hors-jeu. Sauf un seul. Leur dirigeant. Il ne semblait pas avoir été touché par le sort du Juunin.

Il était temps pour Ashitaka d’agir. Être efficace. Désormais seul contre leur chef. Elle n’appréciait pas avoir recourir si rapidement au Hachimon. Mais la vie des civils était entre ses mains. Elle n’allait pas le choix. Aucune erreur, aucune hésitation n’était permises. Droite, la tête haute, elle canalisa une grande quantité d’énergie. Un sentiment de puissance véhiculait en elle. Son enveloppe corporelle était entourée par une couche invisible à l’œil nu. Une chose se bousculait dans son encéphale. Un désir, une flamme luisante s’intensifiait dans sa rétine. Celui de vaincre. Sans attendre davantage, elle s’élança avec rapidité vers son adversaire. Elle s’arrêta devant lui et vint pivoter sur elle-même, sa jambe en évidence, les poings serrés. Lorsque son pied entra en contact avec le crâne de sa cible, elle y mit toute sa force. Un simple highkick, mais qui lui remettrait peut-être les idées en place. Son adversaire poussa un cri sous la douleur. Une douleur aigue tandis qu’il basculait légèrement, mais il reprit contenance rapidement avec difficulté. Elle lui asséna un direct du droit avant d’enchaîner sur un uppercut. Complétement sonné, il l’était. Avec souplesse, elle vint se mettre au sol, posant ses mains à plat avant de pivoter sur elle-même, balayant au passage son adversaire pour lui faire perdre l’équilibre.
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Dim 29 Oct 2017 - 21:15
Le combat venait de commencer, de la part du ninja de la roche, qui venait d'utiliser une de ses techniques pour aider le groupe de travailleur captif. C'est un liquide visqueux qui venait alors d'apparaître, en cercle autour d'eux. Bien entendu, les simples brigands n'ont pas du tout l'habitude de voir des choses comme ça et sont tous tombé dans le panneau assez facilement, étant maintenant bloqué dans cette chose à leur pied.

Mais le ninja de la roche qui venait de se présenter devant le groupe de civil n'avait sûrement pas prévu le fait que ces brigands sont aussi très faible en terme d'intelligence. L'un d'entre eux venait alors de tomber en glissant dans la viscosité, laissant tomber juste devant lui un parchemin explosif, qui était sur le point de libérer son souffle destructeur.

L'utilisatrice du Hachimon, quant à elle, venait de lancer son assaut sur ce qui semblait être le chef de ce groupe de bas étage. Arrivant avec une grande vitesse, puissance remarquable de la première porte qui était ouverte, elle venait d'attaquer l'homme de front, mais qui au contact de son pied, venait de disparaître en fumée.

Juste au-dessus d'elle, le vrai chef était présent et venait de préparer une boule de feu, qui était maintenant sur le point de lancer sur la rousse, la surprise étant de taille, vu qu'en fin de compte, elle venait d'attaquer un simple clone.

Techniques utilisées:



Renaissance d'IwaAvec l'envie de faire évoluer l'architecture et les constructions du village, des ninjas sont envoyés pour défendre et veiller sur les ouvriers qui sont en train de récuperer des ressources dans la forêt à l'extérieur du village.

Rejoindre les travailleurs à l'extérieur du village.
Protéger les travailleurs si besoin est.
Rapporter les ressources récoltées à Iwa.

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Sōryū Kanon
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Lun 30 Oct 2017 - 1:24



Le destin était une chose bien étrange. Une chimère, sans doute, crée par les mortels pour justifier les méandres de leur existence. Il pouvait se jouer d'un rien, pour prendre des horizons inattendues. Mais qu'était cette chose au final ? Était-ce un mythe ou était-ce la réalité ? Expliquer qu'un chemin déjà tout tracé existait inexorablement pouvait révolter. Quelle instance pouvait bien se targuer de jouer les marionnettistes, décidant de tout à l'avance ? Un jour, Kanon le trouverait, puis le briserais de son courroux vengeur. Un Dragon ne suit pas aveuglement la main du destin. Il le forge de lui même à son vouloir.

La situation était inextricablement épineuse et la moindre erreur pouvait s'avérer fâcheuse. Autant pour le duo de shinobis, que pour les pauvres innocents en péril. Les deux défenseurs d'Iwagakure s'étaient néanmoins mis en quelque sorte d'accord pour agir, ce qui était une prouesse en soit, aux vues de leurs différents et de leurs mutuelles incompréhensions. Même si leurs cœurs divergeait, leur but était le même. La mission devait être un succès.

Kanon mit hors jeu tous les bandits se trouvant en retrait, avec une efficacité peu commune. Comment de simples brigands pouvaient résister à la puissance d'un Jonin au meilleur de sa forme? Ils ne le pouvaient simplement pas. Néanmoins, Dame Chance voulut qu'un de ces derniers trouve le moyen de déraper en faisant tomber un parchemin explosif, juste à coté des prisonniers. Maladresse ou coup de Trafalgar du destin, qui sait ? Le rouleau était sûr le point de balayer la zone d'une incandescence n'ayant rien à envier au caractère de sa coéquipière. Ce qui n'etait pas peu dire.

Se doutant que tout n'allait pas lui sourire dès le départ, c'est bien évidement que Kanon ne fit pas les choses à moitié dès le début. Le but était de protéger les civils à tout prix. Chose qu'il ferait envers et contre tout.

Bien avant que le gredin ne dérape, il s’avançait déjà en direction des innocents à sauver. Faisant montre d'une bravoure à toute épreuve, que seul un fou aurait osé. Le parchemin, il l'avait remarqué. Evidemment, il s'attendait à une blague de mauvais goût de la part des ficelles jouant le théâtre de l’improbable.

Libérant sa forme primordiale en un éclair, de puissants et immenses appendices émergèrent de son dos, ressemblant à des tentacules. Une aura bestiale de prédateur se répandit alors sous les regards hagards des bandits et des civils, qui devaient être totalement tétanisés par la Bête. Lançant l'une de ses plus terribles techniques, il agrippa le groupe solidement attaché en un seul amas de chair et de sang, puis esquiva l'explosion à une vitesse digne du zéphyr, en entraînant les pauvres bougres avec lui.

Atterrissant en sécurité bien à l'écart, Kanon reposa les civils indemnes sur le sol, les libérant de l'étreinte, tout en sortant immédiatement un kunai de son équipement. Il trancha l'attache principale les maintenant avec un zèle des plus hardi, puis libéra les mains de celui semblant le plus apte. Lui donnant la lame, afin qu'il libère ses compagnons.

Tournant les yeux en direction de l'explosion qui avait faillit provoquer le sanglant désastre, Kanon s'assura qu'aucun de ces manants ne soient encore dans la danse. Ces derniers venaient tous d'être atomisés par l'imposant souffle de l'explosion. Ils avaient causé leur propre perte. Un mal pour un bien. Au moins, ces nuisances étaient définitivement hors-jeu.

Rassuré, à moitié du moins, les civils étaient tous sains et saufs. La forme qu'arborait leur sauveur les surprirent, mais la situation faisait qu'ils s'en fichaient. Ils étaient en sécurité et à l'écart. C'était le principal. Cependant, qu'en était-il de la furie à la chevelure rappelant les braises ardentes d'un volcan ?

Le Dragon se tourna en direction d'Ashitaka, qui devait se charger du malandrin qui dirigeait les criminels. Il aperçut tout de suite le stratagème. Elle venait d’être piégée par une technique de clone et la ruse était finaude. Elle même, qui semblait sous-estimer l'art du Kage Bunshin, était loin de connaître le large éventail de possibilités qu'ils offraient à un utilisateur aguerrit.

Kanon hurla alors à l'intention de la belle, qui n'avait peut-être pas remarqué la manœuvre viciée, afin de l'avertir. Tant pis si cela provoquerait son courroux, il l'assumerait. Elle lui avait sommé de ne pas l'aider, de ne pas la protéger, de la laisser se débrouiller toute seule.Mais il ne pouvait se résoudre à ce qu'elle soit blessée. Son honneur en tant que Jonin faisait, qu'il devait réussir à ne perdre personne. Tans pis si elle le détesterait pour cela, il l'assumerait et recommencerait à chaque occasion.

« En haut ! Esquive ! » -cria-t-il, afin qu'elle puisse réagir à temps pour éviter l'attaque-

Durant ce temps, les travailleurs purent se libérer de leurs chaines et commencer à se mettre plus à l'abris.

Le Dragon Azuré se dirigea alors vers les deux ennemis se livrant un combat acharné. Il ne comptait pas rester les bras croisés à regarder le spectacle. Aider la coéquipière, malgré son caractère de vipère, doublé de son manque de correction, était une chose dont il ne pouvait se défaire.




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Ryūji Ashitaka
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Sam 4 Nov 2017 - 14:59
[Mission C] Périlleuse oronymie | PV Ashitaka 611249Rpkanon
Les secondes défilaient avec rapidité. La jambe relevée de la rousse se rapprochait avec vitesse, déterminée, da la tête du chef. Alors qu’elle s’attendait à ce que son pied entre bruyamment en contact avec lui, ce ne fut pas le cas. Disparition totale de son ennemi. Un clone. C’était un vulgaire clone. Les yeux plissés, elle battit légèrement en retraite, le cherchant du regard. Une voix, un cri, Kanon ! Elle ne se tourna pas vers lui, se devant de rester sur ses gardes. Elle ne devait pas perdre pied. Doucement, elle recula sa jambe gauche en écoutant attentivement ce que son coéquipier lui disait. Les oreilles sifflantes, elle leva la tête, comme il lui avait indiqué auparavant. Une multitude d’informations se bouscula dans la tête de l’adepte du Hachimon. Son cerveau ne fit qu’un tour, avant qu’elle ne réagisse. Avec souplesse, elle esquiva cette boule de feu qui aurait pu la blesser profondément. Gravement. Le Katon possédait une couleur qu’elle appréciait particulièrement. Une couleur écarlate, rouge vif, semblable à sa crinière qui escaladait sur son dos.

Même si elle ne pouvait se l’avouer, par principe ou par fierté, Kanon venait de l’aider. Il venait de lui sauver la peau et peut-être même sauver la mission. Sans lui, peut-être, n’aurait-elle pas remarqué cette attaque surprise. Et même si elle se l’était prise de plein fouet, elle aurait tentée de se relever. Mais il fallait se rendre à l’évidence, la scène était cocasse, mais pas pour elle. Agacée, elle tentait tant bien que mal de se calmer. Ne pas perdre. Elle était un détail symbolique de cette mission, tout comme l’était le brun ténébreux. À eux, deux, la perte n’était pas une issue qu’il se voyait dresser devant eux. Se bouger et vite. Alors qu’elle souhaiter faire un pas, elle sentit soudainement une douleur aigue à la tête. Ce ne fut que bref, mais la présence de cette douleur lui rappela que les effets de l’ouverture de la première porte ne tarderaient pas à s’intensifier et qu’elle n’avait pas de temps à perdre. Un sourire s’esquissa sur ses lèvres. Bien que la situation semblait délicate pour elle, cela relevait du challenge. De l’aventure. L’aventure n’était-ce pas cette chose qui la poussait encore et toujours vers le danger ? Qui la rendait si intrépide ?

Ses yeux se posèrent sur son adversaire qui se tenait devant elle. Lui non plus ne semblait pas prêt à perdre. Malheureusement, elle ne lui laisserait pas le choix. La victoire pointait le bout de son nez pour elle. Sans quitter le chef des yeux, elle cria fort à l’attention de son comparse qui se tenait loin derrière.

▬ Hé le brun ténébreux là. Tu n’as pas intérêt à interférer. Regarde et apprends.

Elle ria quelques secondes avant de reprendre son calme. Son attitude n’était pas appropriée à la situation. C’était une mission importante. Des vies étaient en jeu. Ce n’était sûrement pas le moment d’être aussi irréfléchie et provocatrice. Mais Ashitaka restait Ashitaka.

Elle canalisa son énergie, une couche épaisse semblait l’entourer près du corps. Cette dernière était invisible à l’œil nu. Au même moment, un sentiment étranger se bousculait en elle. Une nouvelle chose semblait s’ouvrir. Son énergie vitale glissait en elle à une rapidité qui la fit sourire. La puissance. Un sentiment de puissance la gagnait. L’ouverture de la seconde porte allait donner une autre tournure à leur affrontement. Rapidité. Efficacité. Ashitaka ne comptait néanmoins pas se jeter sur elle, de la sorte. Elle glissa sa main rapidement dans son étui sortant ses deux Tekkos. Elle les plaça dans ses mains, les serrant fort. Elle s’élança ensuite en chargeant ses Tekkos de chakra.

▬ Raiton ! Nekketsu.

Elle chargea sur lui, ses poings américains luisants. Ce dernier tentait d’esquiver ses coups. Mais en vain. Elle accéléra sa vitesse, finissant par le toucher ci et là. Pivotant sur elle-même, elle vint lui asséner un coup en plein fouet. Avant de lui écraser sa main droite, où était positionné l’un de ses Tekkos, dans l’abdomen.
Résumé:
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Sam 18 Nov 2017 - 0:12
Le chef des bandits avait peut-être réussi à berner la jeune écarlate une première fois, mais certainement pas une deuxième. Non, elle était beaucoup trop combative pour cela. Grâce aux avertissements de son collègue iwajin au prise avec les autres criminels de grand chemin, la jeune femme parvint à éviter avec aisance l'orbe de flamme qui filait dans sa direction.

Le chef des vilains ne resta pas surpris par cette esquive, ni même par la charge de la jeune femme, non, il ne s'attendait à rien de moins de la part de son adversaire. Alors que la kunoichi fonça vers lui avec ses armes maintenant couvertes d'éclairs, l'homme se mit en garde, parant et déviant les premiers coups avec une aisance déconcertante. S'il était lui même un combattant pas piqué des hannetons qui aurait été en mesure de repousser sans trop de difficulté un ennemi lambda, il n'était cependant pas de taille face à la rouquine et à ses portes célestes. Après quelques parades, un premier coup d'atteint sur l'épaule, puis quelques secondes plus tard un second au niveau du visage, puis un troisième sur les côtes. Plus l'escarmouche durait, plus il se retrouvait en position de faiblesse. Alors qu'elle le touchait dix fois, il ne parvenait qu'à l'effleurer trois fois. Bientôt, l'homme se retrouva piqué de tous les côtés par l'arme électrique de son adversaire.

Mais il n'avait pas dit son dernier mot. Alors que le tekko de la jeune rousse s'enfonça dans son abdomen une ultime fois, ce dernier afficha un sourire ensanglanté. De sa main droite, il forma un ultime mudras, son dernier. Une explosion retentit alors...Le parchemin explosif qu'il avait collé à la jeune femme lors de sa première frappe se déclencha, l'emportant lui vers la tombe et blessant grièvement la kunoichi.

Tout s’était déroulé si vite, à une vitesse ahurissante. De sa position, tout ce que le Sôryû pu voir se fut un nuage de fumée noirâtre, précédé d'une boule de flamme et des cris de douleur de sa partenaire. De la fumée, la jeune femme sortit en titubant, son bras droit couvert de sang pendant mollasson le long de son corps.

Les travailleurs qui s'étaient entre temps libérés se rassemblèrent autour de leurs deux sauveurs. Souriants. Libres.

Si la menace était maintenant écartée, il restait beaucoup à faire, ces travailleurs devaient encore atteindre leur lieu de travail et les deux shinobis devaient ramener la précieuse cargaison de ressources au village. Ce n'est pas maintenant que l'homme-poulpe pourrait se reposer.


HRP:
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Sōryū Kanon
Sōryū Kanon

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Sam 18 Nov 2017 - 1:46



La rousse hystérique hurlait à l'intention du Dragon d'Iwagakure de rester à l'écart. De ne pas se mêler de la querelle prenant place. Lui sommant d'admirer et de prendre de la graine. Décidément, cette jeune femme ne manquait pas de toupet, refusant tout aide ou toute main tendue pour l'aider. Une vrai pimbêche ayant un gros problème avec la hiérarchie. Soit, si tel était son désir, le Jonin lui laisserait l'occasion de prouver sa valeur. Elle voulait un combat en un contre un, un mano à mano comme on appelait ça depuis la nuit des temps. Son souhait été accordé. Bien que le Jonin croisa les bras et garda une distance raisonnable entre la rixe qui se déroulait. Il comptait intervenir en cas de besoin, si cette dernière se faisait botter les fesses, plus que de raison. L’orgueil n'avait pas sa place ici, après tout. Réussir la mission autant que faire se peut et ne subir aucune pertes inutiles semblait d'une logique coulant de source.

Le Jonin profita tout de même pour indiquer aux travailleurs, qui s'étaient libérés et cachés non loin, d'éteindre l'incendie. Perdre les ressources ne serait certainement au goût Village Caché de la Roche. Ces manants s’exécutèrent, se relayant pour éteindre le brasier qui commençait à consumer les précieux. Et ils faisaient bien, les bougres, si ils voulaient leur paye et ne pas finir eux même châtiés comme les vils brigands de tantôt.

Kanon surveilla tout de même d'un œil qu'aucun danger ne viennent semer la discorde. On n'était jamais assez prudent après tout. Tous les bandits gisaient au sol, incapables de poursuivre leur méfait.

Il put donc, avec quiétude, examiner le combat entre le chef des freluquets et l'intrépide genin.

Cette dernière s'en sortait étonnamment bien. S'était même surprenant de voir que plus l'affrontement s'éternisait, plus elle prenait l'ascendant sur son adversaire, qui finit embroché comme un vulgaire poulet. Mais, cette dernière n'avait pas remarqué le piège s'étant refermé sur elle. Le faquin lui avait collé un parchemin explosif dessus. Ce dernier le fit exploser alors, en même temps que le métal l'éviscéré en se plongeant dans sa chair juteuse.

La demoiselle arborant les braises hurla, soufflée par l'explosion la foudroyant soudainement. Un brouillard s'éleva alors, sur la scène, tel coup de théâtre implacable du destin. Le Jonin n'avait pas réagit, car premièrement, elle voulait se battre seule, puis deuxièmement, il n'en avait pas le temps.

Des volutes de fumée s'élevant vers les cieux, la coéquipière émergea, en piteux état. Blessée gravement au bras, elle fit quelques pas en titubant. Certainement heureuse d'être vivante et d'avoir vaincu le bandit. Kanon la fixait avec un regard dubitatif. Si elle souhaitait lui montrer comment se faire avoir avec panache, elle avait réussit avec brio. Néanmoins, il reconnaissait qu'elle s'était bien battue. Il s’avança vers elle, afin de l'aider.

Les travailleurs avaient réussit à éteindre l'incendie, sauvant la majorité des ressources. Ces derniers, heureux, s'approchèrent de leurs sauveurs, en les remerciant de moult courbettes.

Kanon Indiqua à Ashitaka de s’asseoir, afin de regarder la blessure d'un peu plus prêt. Chose qu'elle fit, limite à contre-coeur. Mais elle ne pouvait plus fanfaronner comme auparavant.

« Vous n'auriez pas été blessée aussi gravement, si vous n'aviez pas fait votre pimbêche, Ashitaka-san. » -lui faisant la morale- « Voilà pourquoi s'entraider entre coéquipier est la base dans toute mission. A vouloir jouer seule, vous voilà dans un bien triste état. Un Irou-nin devrait pouvoir vous rafistoler un peu. » -regardant prestement la blessure qui semblait assez sérieuse, mais ne mettait en danger la vie de la demoiselle- « Vous vous êtes bien battue, je dois le reconnaître. » -la félicitant tout de même un peu pour le beau combat qu'elle venait de gagner-

Un peu plus loin, le chef des bandits avait été projeté un peu plus loin par sa propre explosion. Il rampait sur le sol en se vidant de son sang, les boyaux à l'air. On aurait dit une limace, tellement il faisait peine à voir.

Kanon demanda à la foule encerclant les deux héros d'Iwagakure, défenseurs de la veuve et de l'orphelin, briseurs de chaînes, de s'écarter, afin qu'il puisse passer.

« Surveillez là, qu'elle ne bouge pas. Si l'un de vous à des notions pour soulager les blessures (ce dont je doute, mais sait on jamais), qu'il l'aide. » -donnant les instructions-

La foule en liesse se scinda alors en deux, se prosternant sur son divin passage. Son pas été assuré, magnifiant tel le soleil au zénith. Il s'approcha du mourant, qui tentait de fuir, malgré son état.

« Ohayo, je suis venu vous aider à crever. » -affichant un léger sourire, doublé d'yeux regorgeant de folie- « Blesser une jeune femme, cela est bien mal avisé, même de la part d'un bandit de bas étage. Peut être que si vous vous étiez contenté de vous rendre sans faire d'histoires, vous auriez eu la vie sauve. Méditez cela de l'autre coté. »

Cet étrange personnage était plus qu'un bandit, certainement un Nukenin ayant déserté. Il lui restait que quelques soubresauts de vitalité et l'interroger aurait été une perte de temps évidente. Vu ses passes temps, consistant à martyriser de simples paysans, en compagnie de vils brigands, il s'agissait très certainement d'un Shinobi raté sans once d'importance.

Le bandit, fou de peur, tentait quand même de redoubler d’efforts pour se traîner sur le sol, afin d'échapper au bourreau. Kanon posa son pied sur sa nuque, puis abrégea ses souffrances en la lui brisant d'un coup sec. Au moins, l'affaire été réglée. Justice avait été faite. Ayant accomplit le jugement, il retourna en direction du groupe situé non loin, qui n'avait même pas remarqué la scène. Trop occupé par la situation de la Kunoichi ensanglantée.

Kanon donna les directives qui semblaient les plus appropriées.

« On va former trois groupes. Un premier va allé attacher les bandits qui restent. Un deuxième va charger les ressources sur la chariote. Un troisième va s'occuper de la demoiselle blessée. Exécution ! » -dit-il, avec vindicte-

Les freluquets s’exécutèrent une fois de plus. Quelques uns utilisèrent des cordes et s’occupèrent de ligoter les vils bandits qui étaient soit inconscient, soit dans une telle euphorie qu'il ne résistaient même pas. Quelques autres commencèrent à charger les ressources dans la chariote servant à transporter celles-ci, tirée par un cheval. Une des travailleuses semblait avoir de maigres connaissances en médecine, elle aida donc autant que faire se peu la blessée.

Le Dragon surveillait que tout se déroule bien. Toujours aux aguets. Il aimait donner des ordres apparemment. Une fois tous les bandits restreints, et toutes les ressources prêtent, il donna de nouveaux ordres.

« Excellent. Mettez ces fichus sacripants avec la cargaison, il reste de la place, vu qu'une partie des ressources manque, ayant été incinérée par ces sauvages. »

Les paysans s’exécutèrent. Mettant tout ce beau monde à l'arrière de l'engin à roues.

Venait maintenant le problème de laisser seuls ces paysans incapables de se défendre. Kanon invoqua donc un Bunshin, afin de les surveiller. Prudence était mère de sûreté. Finalement, Kanon aida Ashitaka à se relever, puis l'aida à monter sur la chariote. Cette dernière rechignait, jouant toujours les effarouchées n'ayant pas besoin d'aide. Mais elle abdiqua rapidement, vu son état de santé des plus fragile en cet instant.

Le clone accompagna les paysans qui repartirent travailler, sourire aux lèvres. Tandis que la chariote, traînée par le cheval et contenant prisonniers, ressources, coéquipière blessée, prit le départ vers Iwagakure. Accompagné du Dragon d'Iwagakure.

Encore une mission plus que brillamment réussie de la part des défenseurs de la justice, des preux combattants du Village Caché de la Roche, qui s'inscrivaient en véritables héros aux yeux de tous.



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