Le Nara, comme promis, n’avait pas chômé depuis son arrivée à Iwa. Et il avait commencé par s’occuper de cette sensation qui était né à la fin de la Calamité et qui n’avait eu de cesse de trotter dans son esprit. Loin d’être important il avait tout de même quelque chose qui le turlupiner depuis qu’il avait entendu le prénom de ce Genin. Daiki… Un prénom, rien de plus mais l’esprit fit le reste. Alors quand il obtint le reste de l’identité de ce jeune homme assez facilement au sein des forces Iwajins il sut.
Ainsi le Nara se débrouilla pour faire convoquer le Genin. Il n’avait nulle autorité en ces terres mais être un Jônin étranger suffisait à impressionner certains.
Ainsi ce fut un Chûnin de Iwa, assez stressé et speed, qui vin interpeller Daiki dans la rue.
« Genin Iranos ! Un Jônin te fait demander ! »
Il lui donna le lieu de rendez-vous, une sorte de parc, sans préciser que le Jônin en question était Kumojin. Un détail important dont se fichait le Chûnin de Iwa ou alors sa nature stressée lui fit oublié de le préciser.
Aizen attendit, dos à la direction par laquelle devrait arriver le Genin. Et quand enfin il sentit sa présence le Nara souffla délicatement sur le pissenlit qu’il venait fraichement de cueillir. Sans se tourner vers lui il s’adresse à Daiki :
« Savais-tu que le vent peut porter la descendance d’une plante jusqu’à des kilomètres ? »
Regardant d’un air philosophiques les aigrettes de la plante s’envoler au grès du vent il continua.
« Ainsi elle grandira, seule ou parmi d’autres, loin de sa patrie d’origine mais personne n’y verra rien. Ça serait comme si elle avait toujours été là. »
Il se retourna enfin pour regarder celui qui se demandait sans doute ce qu’il faisait là… Ou peut-être pas.
« Tu sais j’ai mis du temps… Avant de comprendre. Ça aurait pu passer inaperçu face à un autre Kumojin. »
Il comprenait sans doute déjà. Si Aizen avait eu du mal à faire le lien le Genin quant à lui n’avait dû avoir que ça en tête : pourvu qu’il ne sache pas qui je suis, pourvu qu’il ne sache pas.
Tout de même, d’humeur taquine, le Nara laissa en substant ce point préférant donner une petite leçon pour commencer. Après tout il était connu pour être le professeur de tous les Kumojins…
« Malheureusement, tu vois, je suis très exigeant envers ceux que je forme et je dois donc l’être encore plus envers moi. Ainsi je suis très pointilleux sur les connaissances que je dois avoir et ça commence par son propre environnement. Comme les shinobis de son village, ses déserteurs… »
Et oui. Apprendre les registres de Kumo était pour le Nara bien un minimum depuis qu’il était Chûnin. Comment pouvait on évoluer en tant que gradés sans connaître ses subordonnées ou supérieurs et surtout comment bien réagir si on ne savait même pas quand on avait un déserteur face à nous ?
« Tu l’as peut-être déjà appris ou l’apprendra plus tard mais la connaissance a un haut facteur dans ses chances de survie en ce monde. Savoir à qui on a à faire rien qu’en entendant son nom par exemple est quelque chose qui peut s’avérer important. »
Le Nara ne s’en voulait pourtant pas trop d’avoir mis tout ce temps à comprendre même si cela aurait pu lui couter chère dans d’autres circonstances. C’était un des cas particuliers qui était survenus pendant l’occupation Teikokujin et il savait qu’à cette époque la tenu des registres n’était pas des plus rigoureuses. Il y avait certains flous mais si le nom de ce genin de Iwa ne figurait pas dans ceux des déserteurs il figurait dans ceux de leurs Genins et mis à part un possible homonyme il y avait bien un problème.
« Daiki… »
Le Nara s’approcha doucement pour bien regarder son interlocuteur et, cette fois, ne jamais oublier ce visage. Son air n’avait pas vocation à être menaçant mais l’attitude stricte du Nara malgré son sourire en coin pouvait se montrer déstabilisante.
« Au départ je n’ai pas compris, j’ai simplement eu une sensation surement activée par mon subconscient. Mais quand je me suis renseigné et que j’ai eu la suite de ton identité… »
Il plissa les yeux et sons sourire s’élargit.
« J’ai assez parlé. Mais alors dis-moi… Iranos Daiki… »
Il se décala de l’axe de Daiki pour regarder à l’horizon, continuant sa phrase.
« Peux-tu m’expliquer ce qu’un Genin de Kumo fait dans les rangs de Iwa ? »
Quelle explication de la part d’un possible déserteur pourrait satisfaire un Jônin ?
Le village caché de la roche dégageait une énergie si étrange en cette période atypique… chaque personne que l’on croisait était occupée et pressée, mais il y avait à peine une centaine de personne en tout, donc les rues paraissaient vides. Tout l’endroit avait des airs de villes fantômes, en train d’être pillé par un village adjacent… du moins, à un œil qui ne connaîtrait pas les habitudes du village d’Iwa… ou la situation actuelle. En cette journée bien banale vue les circonstances, grâce au fait que l’Iranos n’avait pas bien d’obligation, il déambulait dans les rues de sa belle ville d’adoption… et songeait à sa famille. Étaient-ils confortables là-bas, au port? Très certainement, son père avait des connections partout après tout…
Et à ce moment précis, un dérangement vint interrompre cette journée étrange… un chûnin, probablement un garde de ville où quelque chose du genre, le prit à part dans la rue pour lui délivrer un message… un jonin le faisait demander? Bien, il n’était pas en devoir de garde en ce moment, donc il était libre… probablement quelqu’un avait besoin d’une tâche simple faite dans la journée. Souhate, il se rendrait au point de rendez-vous indiqué… Le premier détail étrange, c'était dans un parc tout des plus banales… ça avait limite des airs de rendez-vous amoureux, avec une invitation douteuse de seconde main, venant d’une admiratrice.. L’idée plaisait bien à l’Iranos, qui n’avait pas vécu de romance depuis l’académie.
Quand il arriva sur place, il crû d’abord voir Tsuyoshi… mais plus il se rapprochait, plus les différences entre le taisho d’Iwa et la véritable personne qui l’attendait se présentait, et c’est au moment où, dans un vent de panique, il eût l’idée de fuir l’endroit… qu’il entendit la voix de Nara Aizen lui parler… trop tard, il était là maintenant.
Dès les premiers mots qui quittent la bouche de celui qui, il y a quelque temps, aurait été son supérieur, l’Iranos comprit que sa couverture était éclatée… avec un supérieur de Kumo dans le village, l’ayant côtoyé dans la bataille contre Yonbi… il y avait beaucoup trop de chance d’être découvert… bon, il n’y avait plus d'échappatoire, et vue le niveau d’Aizen, ça ne servait bien à rien de se défendre… et dans la situation actuelle, Iwa aurait tout intérêt à le rendre à Kumo, pour maintenir les relations diplomatiques… et dire qu’il y a quelques mois à peine, il rêvait des paysages de son pays natale.. Et maintenant, il en avait plus peur qu’autres choses.
Les phrases du Nara se précisaient de plus en plus, et au moment où il se tournait finalement pour croiser le regard de l’Iranos, il pouvait lire un voile de courage bien léger, cachant derrière un jeune homme terrifié des conséquences de ses choix. Il gardait pourtant un air solide, ce qui, sans doute, lui prenait des efforts certain… il n’allait pas se mettre à pleurer et implorer le pardon… ça langue en fourcherai… il avait pris les décisions en pleine connaissance de cause… il aurait suivi sa famille jusqu’au bout du monde, si ça avait été nécessaire.
Après s’être rapproché, l’orateur sournois lui adressa finalement le droit de parole… Le charisme naturel et l’imposante présence du Nara était si importante que l’Iranos n’aurait pas pu parler avant d'y être autorisé… il y avait quelque chose en cet homme… il avait ressenti la même chose quand il avait pris le contrôle du groupe contre Yonbi… dans un autre monde, avec d’autres paradigmes, l’Iranos aurait suivi cet homme, il en était certain.
‘’ J’étais pratiquement un enfant quand le Teikoku à attaqué…’’
Il finit par briser son propre silence, sa voix tremblait, mais il serra le point, affrontant le regard mystérieux d’Aizen. Pas de mensonge, pas de tromperie… si ses décisions le menaient sur ce chemin, alors il le prendrait sans hésitations.
‘’ Ma famille on fuit l’occupation, mon père craignait que le Teikoku ne saisisse ses marchandises… Il aidait l’effort de guerre à l’époque. Mes parents craignaient pour notre bien, alors ils ont choisi de partir ailleurs… On avait des contacts à Iwa, et donc j’ai dû choisir entre ma partie et ma famille… ‘’
Un choix qui n’avait pas été si déchirant… il avait 14 ans à l’époque… et bien qu’il était genin, diplômé de l’académie officiellement, il était toujours un enfant. Daiki brisa le contact visuel avec Aizen l’instant de regarder le parc autour d’eux… il cherchait désespérément à fuir, mais il ne pouvait même pas en rêver…
‘’ Alors j’ai menti… fais semblant d’apprendre le métier ici, à Iwa… prétendu avoir découvert mon chakra très tard… et je suis repartis à zéro, ici. La calamité de Yonbi à offert une chance à ma famille d’aider à la reconstruction du village, et personne n’a réellement fait attention d’où on venait. Le nombre de gens en dehors de ma famille qui savent se compte sur les doigts d’une main.’’
Il en avait assez dit, et maintenant, il racontait sa vie, car ce qu’il craignait plus que les mots d’Aizen était son silence…
Le Nara imposa un regard des plus perçants sur le jeune homme qu’il avait en face de lui. Un mal être ce fit tout de suite ressentir. Avait-il peur ? Quand le passé rattrapait une personne au moment où cette dernière s’y attendait le moins c’était souvent un choc. On pouvait penser être tranquille et qu’enfin tout était derrière nous mais ce n’était jamais vraiment le cas. C’était justement bien quand on pensait que tout était fini que ce dernier se rappelait à nous.
Pour autant, bien que sa tentative de stoïcisme ne fût pas parfaite, il savait se maîtriser ce gamin. Entre son comportement actuel et celui face à Yonbi, il était déjà hautement plus intéressant que la plupart des Genins récents qu’il avait pu rencontrer à Kumo. Et il fallait qu’il rejoigne Iwa… Se dit injustement le Nara. Mais rien n’était jamais dû au hasard, si Kumo perdait de ses forces ce n’était pas dû à la malchance mais bien la conséquence de choix idiots. Et heureusement pour eux le Nara comptait bien inverser la tendance. Tout avait déjà commencé.
« Un enfant… Tu dis ? »
Le Nara plissa les yeux et porta un regard accusateur envers Daiki. Son sourire repris de nouveau le pas sur son visage, ce sourire presque malaisant d’un visage amical couplé à un regard calculateur. Bien que ce dernier ne fût pas de Kumo et qu’il serait au-dessus de la masse de Genin de son village si jamais il y était encore cela n’empêcherait pas au Nara de continuer à lui faire la leçon. Instructeur dans l’âme, guide des âmes perdues, il ne pouvait s’empêcher de conseiller en partageant sa vision des choses.
« Un Genin est un soldat devant défendre les intérêts de son village et de son pays. Il n’est nullement question d’âge dans ce genre de situation. »
Moi tu me parles pas d'âge:
Lorsque l’on devenait Genin on devait une arme, un outil. 30 ans ou 15 ans, cela n’avait que peu d’importance sur le champ de bataille. Le faible viendrait à mourir alors que le fort survivrait, c’était tout ce qui comptait dans ce monde dans lequel un Shinobi s’engageait.
« Sa famille ou sa patrie… »
Le père de Aizen avait tranché, il avait choisi sa patrie au détriment de sa famille. Si bien que cela avait causer la mort de sa mère. Finalement pris de remords il avait alors choisi, trop tard sa famille. Choix qui aurait pu se montrer judicieux s’il l’avait fait plus tôt, mais il avait finalement signé sa perte.
« D’autres, nombreux, ont dû par le passé faire un tel choix et tous n’ont pas suivi la voix que tu as choisie. »
Aizen, finalement adopté par Kumo, avait lui aussi fait ce choix dès son plus jeune âge. Et comme son père il avait choisi sa nouvelle patrie. Plus de lien familial, plus de remord, il ne pouvait qu’assumer et avancer.
« Mais il n’est pas ici question de faire ton procès. »
Car finalement, ce Genin s’en sortait aussi bien par les mots que par les actes. Il assumait totalement ses choix bien qu’il tentait vainement de les justifier. Il n’essayait pas de fuir bien que son regard le trompait parfois dans cette tentative de l’esprit. Il ne tentait pas de mentir bien que cette histoire ne fût que racontait en surface. Mais tout cela suffisait au Nara, pour l’instant.
Puis un sourire un peu sadique se dessina dans le coin de la bouche du Nara.
« Je pourrais effectivement te dénoncer et nos deux villages entreraient dans la gestion d’une affaire délicate. Je ne pense pas que nous ayons le temps d’imposer ce genre de perte de temps à qui que ce soit par les temps qui courent. »
Etant lui-même, il aimait bien jouer avec les esprits des petites recrues. Cela permettant de les jauger efficacement. Le but était multiple mais ici le Nara avait un objectif bien précis pour celui-ci. Il n’était pas venu retrouver ce Genin par hasard. Non. L’existence même de ce dernier répondait très précisément à un besoin qui s’était créé dans l’esprit du Nara.
« N’es-tu pas d’accord ? »
Le Nara balaya finalement cette idée de la main via un geste nonchalant. Ce dernier geste invitait également à se détendre, la tension devait baisser car le Nara ne venait pas en tant que bourreau devant rendre justice.
« Mais trêve de fioriture. J’ai, dans mes nombreux projets, pour objectif de mettre en place des collaborations alliées très serrées entre les différents membres de la coalition et même au-delà. Comme jamais ça n’a existé. Ce n’est qu’à la phase d’élaboration mais ton existence pourrait accélérer les choses. »
Fidèle à lui-même le Nara ne passa pas par quatre chemins et exprima tout de suite son idée bien que cette dernière pourrait paraitre bien floue pour quelqu’un la découvrant à peine.
« Tu es, on pourrait le dire, à moitié Kumojin et à moitié Iwajin. Tu répondrais donc parfaitement à ce que je cherche. Quelqu’un qui pourrait comprendre les deux points de vue et faire le pont entre les différents peuples pour qu’ils se comprennent et puissent s’entendre. »
Aizen se doutait qu’il aurait un tas de questions. Mais il n’était pas là pour officialiser les choses ou pour tout commencer concrètement. Ce qu’il voulait d’abord jauger était l’engagement de ce Genin et ce qu’il serait près à faire pour servir plus que sa patrie…. Mais qui était sa patrie d’ailleurs ? Dans tous les cas, même si ici il était impossible de le deviner, le Nara servait un objectif bien plus grand, un objectif qui ne connaissait aucune frontière.
« Ce serait un rôle difficile et je ne vois personne d’autre que toi qui correspondrait mieux à la définition de ce que je cherche à créer. Alors, que penses-tu de tout cela ? »
Donner de la valeur à ce Shinobi, voilà qui était un point important. Alors qu’il ne savait même pas en quoi consisterait exactement ce rôle il devait déjà dire comment il accueillait l’information.
Le chat était sorti du sac, et l’histoire de la famille Iranos allait faire son chemin vers Kumo une fois de plus, entre les mains d’un officier, qui plus est. Si le reste de sa famille était en droit de quitter le pays, il se pourrait que la justice rattrape le cadet, mais il était prêt à en assumer les conséquences. C’est l’inévitable conclusion qui se présentait devant lui quand le Nara, en réaction à ce qu’il disait, lui rappelait le devoir d’un genin… ça, il en était conscient, mais l’Iranos n’avait jamais réellement accordé ce genre d’importance au rang de shinobi… pour lui, ça n’était qu’un pas dans la bonne direction, pas la finalité. Il ne pouvait cependant pas donner tort à Aizen… il avait prêté serment, et avait brisé l’entente.
Et pourtant… le ton de son interlocuteur changea, quelque chose qui n’était certainement pas étrangé à ce mystérieux personnage… Après tout, Daiki l’avait bien vue mettre hors d’état de nuire un samouraï alors même qu’il lui parlait de diplomatie… une idée qui gardait le jeune assimilateur sur ses gardes. Si l’orateur sournois lui avait pour l’instant donné multitudes raisons de lui faire confiance, leur situation ne permettait pas ce genre de confort… du moins, pour l’instant.
C’est à cet instant que Aizen lâcha le premier soulagement pour le jeune genin… il n’était pas là pour faire procès… et avec la situation, il se doutait que le Nara n’allait pas tout bonnement l'exécuter pour trahison en plein milieu d’une Iwa en crise, c’était donc bel et bien une discussion que le charismatique Jonin désirait… bien. Il y eut à ce moment un visible relâchement dans la tension de Daiki, alors que celui-ci glissait lentement mais sûrement vers la confiance. Il hocha la tête à l’explication que la situation de dénoncer sa nature aux deux nations ne ferait qu’envenimer des relations dans un contexte où l’entraide était bien trop importante. Il gardait cependant le silence… le Nara allait quelque part, ça, c'était évident.
Et puis, au bout d’une exposition efficace, l’offre d’Aizen se présenta devant l’Iranos… ça n’était pas exactement clair, mais le concept était là…. Vu son attachement à Kumo et Iwa, il était peut-être la personne avec le plus de raisons personnelles, sans bénéfice réel, de vouloir la coopération entre les deux villages… après tout, bien qu’il avait abandonné sa patrie, il l’a portait toujours dans son cœur… il y a quelques mois encore il rêvassait aux montagnes de son pays natal…
‘’ Je vois, d’une manière un peu tordu, nos deux visions s'alignent…’’
Le silence de l’Iranos brisé, il affichait un air pensif… ça sonnait trop beau pour être vrai. Un rôle unique, dans lequel il aurait certainement la liberté de visiter sa terre natale, en effectuant aucune trahison… encore faudrait-il qu’Iwa apprenne son origine et ne lui en tienne pas rigueur… avait-il assez de crédibilité pour survivre à un tel retour de situation? D’un autre côté… si Teruyo était toujours là… il pourrait attester de son désir d’intégrer le Manazuru… la diplomatie, là était bien le bût, non?
‘’ J’ai déjà un pied dans la section du Manazuru… diplomatie et exploration. Si l’on accepte que la Tsuchikage… ou le futur responsable du Manazuru… accepte de prendre un risque sur moi, le côté Iwa de la chose serait tout trouvé. ‘’
L’Iranos marque une pause, glissant son regard dans celui d’Aizen pour le soutenir, une chose qu’il n’avait pas fait jusque-là, du moins, pas avec autant d’insistance. Il y avait des choses à dire.
‘’ Tu es tombé en charge de mon unité contre Yonbi, et suivre tes ordres… avait quelque chose de naturel. J’aime croire que j’ai un bon instinct concernant les gens, et je sens que je peux te faire confiance… mais il y a une chose que je dois clarifier, quelque chose qui pourrait, pour toi, être problématique.’’
Une croyance, un sentiment profond de l’Iranos… il avait entendu les commentaires du Jonin envers Yonbi… Il avait comme un pressentiment qu’il était plus du côté Yanosa de la problématique… et vue la situation actuelle dans le monde, il savait qu’il valait mieux mettre au clair sa position.
‘’ Les dieux… les bêtes à queues… les primordiaux… appel-les comme tu veux, mais je crois qu’ils ont une place dans ce monde. Pour moi, avoir tué Yonbi était une erreur, et va amener des conséquences terribles que nous ne soupçonnons pas encore. La compréhension et la coopération sont nécessaires… ce sont des créatures, et si Yonbi nous à prouvé une chose à travers sa colère, c’est qu’ils ont des émotions. ‘’
Un autre pause, cette fois, l’Iranos en profitait pour prendre une grande respiration…
‘’ Je le mentionne parce qu’il semblerait que ce soit un enjeu majeur dans le monde actuelle, et qu’en dehors de cette croyance, je n’ai pas, à ma connaissance, de valeur problématique à ton plan. J’accepterais donc ton offre.’’