Le Nara s’était mis en place sur une estrade qu’on avait spécialement mis en œuvre pour lui. Au milieu d’un des camps d’entraînement du village ceux qui avaient été conviés ne pourraient pas le rater. Petit à petit ils arrivèrent, ces shinobis prometteurs qui avaient été choisis sur dossier afin de, peut-être, apprendre comment éveiller ce pouvoir si particulier.
Levant les deux bras et les écartant avec les paumes de main vers le ciel le Nara pris une grande inspiration avant de s’adresser à tout le monde.
« Kumojins ! Merci d’avoir répondu à mon appel. »
Une simple introduction dans le but de faire taire les bavardages bourdonnants.
Alors qu’il avait enfin l’attention de tous ses convives il balaya le comité rassemblé devant lui afin de ne pas manquer de fixer un à un chaque venu dans les yeux. Il devait déjà commencer à les jauger, car avoir été invité ne voulait pas encore dire être capable de maîtriser ce mystérieux pouvoir. Ils ne savaient d’ailleurs pas pourquoi ils étaient là si ce n’était qu’ils avaient été invités pour une session d’entraînement spéciale. Seules les autorités étaient au courant, la chose relevant d’informations confidentiels dans le fond.
« Vous n’êtes pas sans savoir qu’il s’est passé des évènements auquel j’ai dû faire face au péril de ma vie durant le Sommet de la Coalition, mais nous ne sommes pas ici pour parler de cela. »
Mais là n’était pas le but de leur relater les faits. De toute façon le Nara n’avait pas le droit alors il resterait flou jusqu’à même ne pas pouvoir révéler comment il avait obtenu ce fameux pouvoir. Il ne pouvait tout simplement pas citer le gardien des gardiens dont l’existence ne devait pas forcément être connu de tous.
« Je suis ici pour vous relayer ce que j’ai pu observer et apprendre sur un pouvoir des plus particuliers. Mais comme une démonstration vaut mille paroles, voyez par vous-mêmes… »
En effet, nul besoin de tergiverser pour le moment, il suffisait de leur montrer. Des paroles sur ce qui était déjà dur de comprendre en le voyant ne serviraient à rien. Ils devaient le voir et contempler toute la puissance de la chose qui n’avait d’égal que sa mysticité.
Le Nara fit plusieurs mudras et finit en celui du rat, bien souvent synonyme d’une technique clanique des Nara pour qui serait fin observateur. Il n’aurait pas tort.
« Bankai. »
La libération. Mais de quoi ? Elle qui était prisonnière depuis toute ces années et qui n’avait demandé qu’à pouvoir s’exprimer. Le Nara avait enfin réussi à lui donner la parole.
L’ombre se mit en mouvement mais pas pour s’étendre vers une cible non, elle se rétracta. Elle commença à grimper sur la moitié du corps du Nara envahissant sa peau et ses vêtements tel une gangrène qui gagnait rapidement du terrain. Aussi obscure que possible le contraste fût fort avec les vêtements blancs encore visible du Kumojin.
Finalement, la moitié de son corps fut recouverte de cette ombre qui ne semblait plus en être une. Elle dansait comme des flammes ténébreuses l’aurait faite et alors qu’il annoncé son nom…
« Sakata no Kintoki. »
Son œil diabolique et sa bouche échancrée s’ouvrèrent comme si un démon naissait. Mais malgré son apparence, il n’était que le fils de la Lumière, déchu à tort.
« Ce pouvoir… »
Il contempla sa main gauche, inondée de cette noirceur. Il ne s’était pas encore habitué à la sensation, il ne l’avait utilisé que très peu encore jusqu’à présent. Mais plus il le faisait et plus il avait envie de le faire. Et surtout… Il sentait qu’il pourrait faire plus encore, comme si en dépassant cette limite de son ombre un nouveau champ des possibles s’était offert à lui.
Mais il n’avait pas le temps d’y penser en ce jour, il était là pour eux.
« Il permet de transcender des limites qu’il vous semblait impossible de franchir de par leur nature même. De ce que j’ai pu observer il est unique à chaque personne et peut se matérialiser sous bien des formes. »
Ça restait abstrait, même avec exemple devant les yeux, il en était conscient. Car il était évident que ce pouvoir était le sien et que personne ici développerait son ombre de la sorte. Non, il était question d’autre chose, chacun pouvait éveiller un pouvoir enfoui à sa façon. Comme lui l’avait fait par l’esprit là où le Gardien lui indiquait d’écouter son cœur.
« Que ceux qui souhaitent éveiller ce pouvoir, libérer leur plein potentiel, s’avancent maintenant ! »
Mais avant d’en dire plus, il lui fallait voir ceux qui avaient le cran. Ceux qui pensaient pouvoir outrepasser leurs limites.
Contexte:
Aizen a pu développer son Kenshô en l’observant et en rentrant en contact avec l’énergie naturelle dégagée par le Gardien des Gardiens. Il s’est proposé pour faire une session dans laquelle il tentera d’enseigner les rudiments du Kenshô à ceux qui voudront. Nul doute que si vous participez à ce RP vous pourrez l’utiliser parmi les RPs justificatifs nécessaires à la validation de votre Kenshô.
Cela dit, ça reste bien entendu tout à fait facultatif. Enjoy !
Il n'était pas étonnant que Minako reçoive l'invitation de Aizen sur l'un des terrains d'entraînements. Il aurait apparemment quelque chose à leur montrer, un entraînement bien spécial. Cela dit, il restait flou cette fois, contrairement à la session d'apprentissage de la barrière divine. Et, comme elle habite auprès de @Daishi Ken, elle le poussa à venir.
« Oui, vu comme ça c'est un trou du cul de pompeux de Nara qui aime regarder de haut les gens, mais crois-moi, il est bon de lui tenir tête et de se servir de ses enseignements pour le positif et qu'on s'améliore. Et puis bon, toute l'équipe de Higure Onkyou doit y aller pour avoir l'exclusivité de cet entraînement si spécial qu'il propose. Pour mieux se moquer de lui par exemple en s'imaginant à quel point il est complexé en faisant gonfler son égo. »
Sentant que son chéri n'avait pas l'air convaincu, elle en rajouta une couche.
« Nan mais tu vas voir, inutile de faire le lèche-cul avec lui hein ! Ho ! Bon je dois te faire un aveu, je fais semblant de l'apprécier, en vérité j'ai toujours voué un dégoût envers lui. Je le déteste comme tous les Nara, et c'est pire pour lui pour ce que tu as vécu par sa faute. Tu as totalement raison sur le fait qu'ils sont pourris et ne méritent que d'être écrasés. C'est juste qu'on doit le brosser dans le bon sens du poil par intérêt, pour qu'on soit meilleur que lui. Ça sert à rien de se montrer violent et tout alors que ça peut se retourner contre nous, alors on doit juste évoluer dans l'ombre. »
Un revirement dans ses émotions alors que de base elle s'entendait plutôt bien et n'avait aucune raison pour qu'il y ait une forme de haine de son côté. Peut-être par habitude de savoir Ken souffrant et en voulant au jonin, qu'elle s'est auto-persuadé qu'il est une mauvaise fréquentation, alors que lors de leur dernier échange de coup le jonin a encouragé la banshee à continuer son chemin d'évolution. En vérité elle était dégoûtée d'elle-même, elle voulait que Ken enterre cette hache de guerre et aille mieux. Peut-être que s'il venait avec elle, dans le fond, il pourrait renforcer son propre mental en combattant le feu par le feu, apaiser sa haine en apprenant auprès de ce qui le turlupine mentalement.
Après avoir enfilé ses pièces d'armure de métal couleur charbon, par dessus sa combi en tissus noire, dont ses épaulières à l'apparence de crâne, après avoir mis sur sa tête son bandana à l'insigne de Kumo, elle est préparée pour cet entraînement particulier que le samouraï de l'ombre leur promet.
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“ Oh purée il joue le grand jeu avec l'estrade en plus, tout pour compenser son complexe de taille c'est sûr ! ”
Et il commença son discours de mise en contexte, le silence régnait parmi les personnes l'écoutant lorsqu'une personne gueule « ON S'EN BAT LES COUILLES ! » avant de courir pour se retirer du terrain d'entraînement, échappant ainsi à la vue de quiconque voulait l'attraper. Qui sait, peut-être était-ce simplement un petit insolent de jeune genin ou un aspirant qui n'a rien compris au respect de la bienséance. Mais la banshee le sait, elle, que c'est juste une vaste blague pour essayer de décrédibiliser le Nara, pour le tester et comprendre ses réactions.
Minako attendait, de son côté, qu'il cesse de tourner autour du pot : qu'il crache le morceau et montre ce qu'il veut enseigner. Et lorsque celui-ci se donna en spectacle en montrant une ombre assez particulière prendre possession de sa partie gauche, elle n'eut aucune réaction physique. Cependant, à l'intérieur, elle se méfiait. Elle avait besoin de comprendre de quelle manière une capacité peut avoir une réaction unique en fonction de la personne. Comment cela fonctionne-t-il ? Est-ce comme un sceau ancestral dont le pouvoir reflète l'âme de l'esprit ?
« J'ai décidé de vous faire chier aujourd'hui, vous ne serez plus seul à jouir de cette puissance-là. »
Contente, Minako s'est approchée du Nara. Sa démonstration est sympathique mais il lui faut plus. Il lui faut tout comprendre et elle devait s'avancer davantage pour montrer sa présence, elle s'impose donc comme étant fière de faire partie de l'armée de Kumo, emplie d'espoir d'améliorer leurs rangs.
« Hum, pas mal cette mise en bouche, mais dites-moi, que ressentez-vous en montrant cette nouvelle capacité ? Disons que ça donne envie de se pencher sur le sujet et j'ai besoin de savoir à quoi vous pensez en activant cette fameuse libération d'ombre et comment vous vous sentez en cet instant. Et ne me dites pas rien car je ne vous croirais pas ! »
Minako était fière de se pencher sur le sujet, pour la science humaine elle devait se positionner par rapport à la psychée humaine. Celle de Aizen notamment pour aujourd'hui, d'autant plus qu'il connait son sujet d'étude au nom de la criminologie et du kyuubu. Elle pensait bien que son approche serait utile pour connaître l'enjeu de creuser sur un tel art du ninjutsu.
— QU’ELLE FOUTRECUL ! Ronchonna Ken Il avait dans les mains une invitation de Aizen, il en avait fait a chaque fois la cuisante expérience. Trahison, vantardise… On se rappellera de l’église lorsque le Nara clamait avoir les connaissances qu’il était en pleine lumière, que quiconque ne pensait pas comme lui était dans la caverne sombre, aveugle dans les ténèbres.
Ken avait les deux mains sur le courrier prêt à la déchirer sans trop réfléchir une fois à la maison, quand il n'étaient que deux, Minako et lui. Quand Minako lui demandait ce qu’il allait faire. Il était même prêt à déchirer l’invitation de Minako mais son cœur le lui avait interdit. Aurait-il pu seulement regarder Minako dans les yeux. En l’insultant, en prenant sa décision à sa place. Aurait-il pu encore se considérer comme son égal s' il avait déchiré les deux courriers? Au lieu de ça, il accepta de retirer ses œillères et de l’écouter.
L’homme d’ordinaire, prompt à l’énervement quand il s’agissait du foutriquet d’Aizen, suivis les conseils de sa psychologue, Hamari qui lui avait suggéré de s’ouvrir aux autres, comme il s’est ouvert à Kiwe’an. Il n’avait pas fallu plus de dix minutes a Minako pour l’aider à voir les perspectives de la ruse. Il était presque estomaqué par tant de fourberies, elle, qui donnait l’impression de manger Aizen, boire Aizen, combattre Aizen, vivre Aizen. La, une fois de plus, il allait en bouffer de l’Aizen. Pourquoi ne le lui avait-elle jamais parlé de cette ruse? L’avait-elle fait? Est ce lui qui n’avait jamais rien voulu entendre? Ses arguments étaient juste parfait ! Utiliser Aizen comme ce monstre croit utiliser les Kumojin… extraire ses savoirs et un jour, pourquoi pas… De plus, Minako parlait de se moquer de lui. Ken ne put alors refuser l’invitation. Ses deux mains se séparèrent du papier qui tomba sur le guéridon. Il n'était pas joyeux à l’idée de revoir l’autre tordue, mais, il voulait tenté de changer son fusil d’épaule, de réaliser ce nouveau genre de, genjutsu, dont Minako semblait si experte.
— Bien, nous irons donc… Lâcha til un peu circonspect mais prêt à jouer le jeu.
Minako alors fini de l’achever par des arguments bien plus percutants.
- Ecoute, c’est bon, je t’ai dit que je vais essayer…. se fâcha t il sans le vouloir.
Aussitôt son visage changea en tristesse. Il caressa le visage de sa femme.
— Pardon, ta raison, je vais essayer se…. GENJUTSU… c’est vrai que jusqu'à maintenant, clament ouvertement ma haine envers cette vermine qui m'a fait perdre plus d’une fois la face. Je ne perdrais plus face à lui. Chaque fois qu’il me fera tomber, je me relèverai plus puissant que jamais.
Il embrassa Minako avec sa passion habituelle. Il lui fit un sourire et se dirigea vers la cuisine avant de bifurquer vers les toilettes.
— Je ne sais pas si c’est l’idée de le revoir qui me fait ça mais j’ai besoin d’aller aux toilettes tout d’un coup ! Il esperait que Minako avait au moins sourit avec se trait d’humour. C’etait, certes, pas sa meilleur vane, mais, elle lui fit avoir un grand sourire.
En réalité, Ken s'était sans se rendre compte, mis à choisir le jonin comme ennemi intime, une personne que l’on adore haïr dans le but de se perfectionner. Une personne qui serait pour les mois, voir, année à suivre une cible à battre sur tous les domaines possible en ninjutsu. Nara contre Onkyoton, ombre contre onde. Au fond de lui, il savait que s' il avait gardé son sang froid ce jour-là, il aurait gardé son bandeau en ne commettant aucun crime. Toutefois ça n’excusait en rien l’abandon du traître Aizen. L'événement, au cœur de cette haine positive. Peut-être qu’un jour Aizen lui dira pourquoi il a refusé d'endosser son rôle de chef d'équipe lorsque Ken en avait eu besoin. Ne pas le savoir d’un autre coté, lui permettait de nourrir le challenge, qu’un jour, il puisse poser son pied sur la figure du jonnin vaincu. Voir même, pouvoir poser son postérieur sur sa joue et en lui en lâcher une.
D’un autre côté, il avait constaté combien cette étrange psychologie mettait Minako de plus en plus à mal. Visiblement, il avait été incompris. Il ce dit alors que pour le bien de sa femme, il allait devoir césser cet attitude envers sujet de Aizen. Trouver une nouvelle source de motivation, moins, destructrice, moins, malsaine. Minako était souvent d’excellent conseil. alors lorsqu'elle lui demanda de la suivre, Ken ne se voyait pas faire autrement. De plus, Aizen parlait d'une nouvelle capacité ninja, enfin, c'était la conclusion qu’il s’en était faite.
*** Au lieu du rendez-vous ***
C’est avec un kunai dans l’estomac que Ken vit à nouveau le vantard qui avait visiblement oublié de gonfler ses chevilles en remerciant les ninja d’avoir répondu à son appel. Cependant il ne lui a fallu pas plus de cinq minutes pour parler de lui même. Aizen fanfaronnait devant son “terrible sacrifice”, ce "danger", alors que le seul danger que Ken l’imaginait faire, est de changer de slip chaque matin.
La main de Ken sera son kimono, plus le temps passait, plus il en avait marre de cet attitude hautaine, faire venir des gens pour leurs vomir à la figure “m’voyez comment j’ai risqué ma viiie?” Il cherchait quoi ? Cependant, une voix de baryton s’éleva. Ken le connaissait trop bien cette voix. Luci Han, frère de Tenshin . Deux frères à l'esprit radicalement différent. Luci Han avait un tempérament de feu, un genin, lui aussi suivi par la psychologue Hamari. Précisément pour lui apprendre à canaliser cette colère lui aussi. Le frère de Luci Han, Tenshin, passé depuis peu Chunnin, était bien plus calme, plus posé. Peut être était- ce dû à sa formation de moine d’Isonade? Le céleste semblait vouloir calmer son petit frère, il s’excusa auprès de Aizen en se courbant humblement, tout en silence, avant de courir furieux afin de retrouver Luci.
Ken devait reconnaître au moins ça, a son ennemi intime, il ne semblait pas le moins du monde démonté par l’attitude de Luci. Soudain, Ken fit de gros yeux, se rendant compte de ses progrès. Un an en arrière, non, six mois en arrière, il était à la place de Luci entre un de cracher sur Aizen, sur l’estrade du Kugen alors que ce dernier officiait pour le bien des adeptes de la lumière. Il se souvenait d’avoir froissé de nombreuses personnes en agissant tout comme Luci. Dans une guerre destructrice et idiote envers Aizen, il était le seul à combattre. Peu à peu, sa main lacha les plis de son kimono, le coeur emplis d’une once de fierté. Si peu de temps, et il avait eu l’impression d’avoir gagné des années de sagesse.
"Merci Hamari, merci Akagi, merci Minako… merci a toi Kiwe’an. Je ne serais rien sans vous tous. Merci pour tout ce que vous m’avez apporté. A peine Ken avait-il constaté son changement que Aizen se mit à hurler un mot vraiment étrange “Bancale” Ken fronça des sourcils, avait-il bien entendu? Pourquoi Aizen s'était mit à crier Bancale? Non il a du crier autre chose, mais quoi? A peine avait-il le temps de s'interroger sur la nature de son cris que face à lui, la nuit semblait tombée partiellement, alors que derrière lui, le jour était bien présent. Ce fut comme si Aizen, avait absorbé une partie du jour. Non, c'était bien plus subtile que ça. Une ombre bien plus sombre qu’une ombre, une ombre faite à partir d’ombre. Une tel noirceur, palpable, comme si l’ombre avait pris vie. Étrange progéniture pour un sois disant adorateur de la lumière que de pondre une ombre plus sombre que nul autre ombre.
Ken fut abattu, l’intervalle de puissance entre lui et Aizen, s'était largement agrandit, si d'ordinaire, il se voilait la face, les œillères à son visage se disloquèrent intégralement. Les pieds de Ken semblait rencontrer du vide, il eut comme un vertige. Pour la première fois, Ken a constaté qu’il n'était qu’une fourmis face à un dieu. Où son valeureux adversaire avait-il bien pu aller afin d’obtenir une telle puissance? Lui qui avait fait de tels progrès, il eut la cuisante sensation de n’avoir finalement fait aucun progrès.
Le cœur de Ken s’agita, son estomac se retourna, l’esprit combatif de Kiwe’an prit le dessus. Une vague de rage emplit le corps de l'humain. Une lutte s’engagea le temps d’un instant. L’animal voulait sortir pour punir la lâcheté de Ken d'une part, mais aussi, pour confronter son adversaire, l’évaluer. Kiwe’an fixa Aizen comme une proie. Le chasseur voulait accrocher la tête de l’humain sur son dojo, au dessus de son lit. Bien qu'il se dit que Minako serait peut-être contre de dormir sous le visage cadavérique d'Aizen. Ken voyant qu’il perdait pied accrocha la main de Minako comme pour l’appeler au secours. Sa main se serra sur celle de la femme. Il reprit alors avec difficulté les exercices appris avec Hamari. Toutefois, son visage fut marqué des stigmates Yasei. Des petit points noir clairsema son visage, plusieurs secousse envoya son visage en arrière, son ventre semblait se déchirer comme si Kiwe’an l’ouvrait de l’ intérieur. Il émit alors des bruits de gorge immonde, comme si l’homme s’étouffait ou rotait.
Autour de lui, les gens ne savait pas où il se trouvait, derrière eux, il y avait un homme faisant des son de gargouillis et de rot immonde, il semblait possédé par un démon, l’ Akuma semblait s’éveiller au contact du Bankaï d’Aizen. Ken posa un genoux a terre, la douleur intense, la rage d'être si faible, si minable, alors que son adversaire, Aizen, le dominait avec une telle aisance. Peu à peu, cependant, suivant les cours d’ Hamari, réussit à contenir Kiwe’an qui gronda son mécontentement non sans faire cracher les boyaux à Ken qui reçut comme un coup de sabot en plein estomac qui le fit presque vomir. Ken et Kiwe’an n’en crurent pas leurs oreilles, alors qu’ils luttaient, Minako fit une chose qui les déstabilisèrent tous les deux. L’avait-elle fait exprès? Elle avait lancée un “j’ai décidée de vous faire chier aujourd'hui”. L’homme et l’animal ne s’y attendirent tellement pas, qu’ils explosèrent de rire. La foule fit un pas en arrière pour s'éloigner de Ken. Maintenant l’homme avait un rire effrayant. Les ninja présents pouvaient entendre un rire humain mêlé à des beuglement saccadé bestiale.
Quand l’horrible spectacle prit fin, Ken eut la force de se remettre sur pieds pour voir son ennemi intime avaler par le flan gauche, par sa propre ombre. Il desserra un peu sa main sur la main de Minako. Il trouva Aizen changé, au timbre de sa voix dut à l’ombre. Sa voix semblait légèrement discordante, peut être est ce le contrecoup de ce qu’il avait subi au préalable? Personne ne semblait l’avoir remarqué. Sûrement en a- t-il rêvé alors? Il cracha à terre un morceau de thon qui avait remonté toute l'œsophage pour venir beigner entre ses dents, mêlé à du suc gastrique. Minako le surprit, pour une fois, elle osa le défier. Il avait toujours eu l’impression qu’elle le voyait comme son idole, qu’est-ce qui avait changé? Elle etait si belle, plus divine que jamais. Il en retomba amoureuse. Aizen l’avait mit presque à genou par une simple démonstration alors qu’elle, toujours debout et fière, avait la prestance d’une reine. Il devait lui aussi se montrer royal. Il devait césser de vivre dans l’ombre de Minako, il devait être son crépuscule.
Ken garda le silence. Prenant la main de Minako avec un peu plus de fermeté, se greffa les yeux à ceux d’Aizen, comme il avait envie de lui lancer un genjutsu! Il était de l’avis de Kiwe’an, surement pour cette raison que l’animal avait si facilement lâcher prise. Ils voulaient tous deux une démonstration de se soit disant plein potentiel. Ils n' avaient que faire des paroles ! Aussi surprenant soit-il. Ils voulaient des faits, pas des paroles ! Aizen les avaient déstabilisés par cette démonstration, mais ont ne les y reprendraient plus.
Devait-il lancer son poing à la figure de Aizen pour avoir droit à sa démonstration? l’impatience de Kiwe’an embrument l’esprit de Ken. Toutefois, la main de Minako agissait comme un talisman, le permit de garder son sang froid, de ne faire aucune erreur. Il se contenta d’avancer avec un air de défi. Il savait que Aizen était un traître, il l'avait déjà trahi, cette fois, il s’y était préparé.
Le Nara plissa les yeux quand un individu osa crier que l’information que voulait transmettre le Nara lui donnait envie de balancer ses parties génitales. Il fut plus blasé qu’outré et soupira. Il se devait de néanmoins agir, il se trouvait devant un publique, qui plus est composé majoritairement de membres des forces Kumojins. Ne pas réagir serait un aveu de laxisme, ce contre quoi il militait à Kumo.
« Ce genre de comportement est inacceptable. »
Et les excuses d’une tierce personne n’y changeraient rien. Le Nara créa deux clones et l’un d’eux se mit à faire un signe puis se mit à la poursuite du fuyard. Il ne lui faudrait pas longtemps pour le rattraper. Inutile de faire la morale face à ce genre de haminerie, il se contenterait de prendre son identité et de remonter son comportement à la hiérarchie pour qu’ils fassent le nécessaire.
Il fallait que tous les shinobis de Kumo prennent conscience que le Yuukan n’était pas une cour de récréation mais bel et bien un champ de bataille.
« Ce genre de comportement est inacceptable. J’ose espérer que ce sera le dernier du genre et que vous conscience de ce qu’il se joue ici. »
Comprenaient-ils ce qu’il était en train de leur montrer ? Le pouvoir partager par le savoir du dernier Gardien des Gardiens lui avait permis de tenir tête seul face à Tôsen, ce que personne n’avait réussi jusqu’ici. Etant devenu statut et donc étant mort à la suite de cet affrontement le Nara était, avec les autres présents à ce combat, représentait l’un des derniers vestiges de ce savoir. Et les possibilités qu’il offrait étaient innombrables, donc il n’insisterait pas face à ceux qui ne se sentiraient pas à la hauteur.
Ainsi les remarques de Minako tombèrent mal. Déjà qu’il n’aurait jamais accepté qu’elle parle de la sorte le contexte ne lui permettait encore moins. S’attendait-il à devoir jouer au baby-sitter en venant ici alors que lui pensait se retrouver face à des ninjas d’élite voulant devenir plus puissant pour accroître leur capacité à protéger les intérêts de Kaminari.
« Pour qui tu te prends Genin Zaiki Minako ? On n’a pas élevé les bichêvres ensemble alors reprends toi et revêts-toi d’un comportement acceptable. »
Il la défié du regard, à quoi jouait-elle ? Elle qui avait tant gagné en maturité que voulait elle prouver en ce comportement comme cela devant tout un groupe ? Son air se faisait stricte et dur et c’était renforcé par la moitié di visage recouvert par cette ombre à la silhouette diabolique.
« Bien, pouvons-nous retourner au sujet principal ? »
Le Nara s’adressa à tous, en guise de dernier avertissement. Il ne cachait pas son agacement, voir ces gens qui étaient censés représenter l’avenir de Kumo agir de la sorte avait le don de l’échauffer.
Finalement le Nara prit enfin le temps de se concentrer sur Ken qui comme d’habitude ne manquait pas de se faire remarquer. Si bien qu’il fit fuir plusieurs personnes. Mais cette fois ça semblait être malgré lui, comme s’il se battait contre quelque chose à l’intérieur de lui. Le deuxième clone du Nara se rapprocha du Genin pour l’observer.
« Que t’arrives-t-il ? »
Le clone plissa les yeux, était-il possible qu’à la simple vue de son pouvoir le Nara avait éveillé quelque en lui ? C’était fort possible. Si Aizen avait dû toucher le Gardien des Gardiens pour bien ressentir ce pouvoir si particulier ça n’avait pas été le cas de cet Iwajin, Yugure, qui lui avait su s’éveiller avant.
Observant la situation l’original, accompagnée de son ombre maléfique, se rapprocha à son tour du Daishi. Il attendit qu’il se reprenne puis lui demanda.
« Touche cette ombre. »
Il se tourna aussi vers Minako.
« Toi aussi. »
C’était en touchant ce pouvoir qu’ils pourraient au mieux le ressentir. Mais le comprendre n’était pas suffisant. Il fallait se l’approprier. Le Gardien des Gardiens avait indiqué qu’il fallait écouter son cœur. Lui avait écouté son esprit. Mais dans tous les cas il fallait comprendre qui on était vraiment au fond de soi et laisser cette âme se libérer pour se transcender et éveiller ce nouveau pouvoir.
« Ressentez ce pouvoir par vous-même. Et tentez de le comprendre puis de reproduire la sensation en vous. Ecoutez votre cœur, votre tête ou que sais-je encore. Le plus important : écoutez-vous, comprenez qui vous êtes vraiment au fond. C’est seulement en comprenant et en acceptant votre réelle nature que vous pourrez vous éveiller et libérer votre plein potentiel. »
Il attendait et les observait, comment allaient-ils manifester la compréhension de ce pouvoir ?
Minako ne regrette en rien ses paroles. Elle voulait simplement le tester, le jauger sur ses paroles. Elle ne comptait pas le lui expliquer ni s'excuser, il se débrouillera tout seul pour comprendre ce que cherche la genin en question. Elle ne baissait pas les yeux et gardait cet air de défiance calme sans aucune once d'agacement ni de honte, rassurée tout de même de voir que le Nara restait quand même humain malgré cette apparence étrange. Elle refermait les paupières et soufflait comme pour expliciter son ressenti. Enfin un jonin qui, avec Akagi, avait une véritable autorité. C'était ô combien rassurant.
“ Ce n'est pas une petite merde. Il agit avec calme en exprimant son mécontentement et je devrai faire de même rien que pour ma santé mentale, qui se porterait bien mieux ainsi. ”
Mais elle a vite fait de poser ses yeux sur son bien-aimé qui serrait sa main gauche fermement comme pour tenter de se ressaisir. Kiwe'an avait l'air de vouloir affronter le pouvoir de Aizen, d'un sens elle ne voulait pas lui en empêcher mais d'un autre côté, ni l'animal, ni l'humain n'était en symbiose totale. Ce n'était aussi pas le moment pour se battre dans l'immédiat. L'esprit lié à sa main gauche ressentait donc pour la première fois la puissance du chéri de Minako et était rassuré de voir une complémentarité dans leur duo mais était inquiet de savoir que celui-ci était encore en combat interne. Il espérait que le yasei réussirait à être en paix avec lui-même. Minako caressait le dos de la main de Ken avec ses doigts, davantage concentrée à le calmer, voulant intérieurement le rassurer car elle n'était en aucun cas vexée, bien heureuse que son test soit fructueux. Peut-être bien que cette étrange ombre avait éveillé une nouvelle facette de l'esprit bestial du buffle en effet, auquel cas Ken éclaircira la lanterne des deux bruns. Elle croise les doigts pour que Ken utilise de nouveau la méthode de respiration pour se reprendre correctement, et de sa main droite, elle tient le bras de Ken qui longeait le sien comme pour que Samanosuke caresse Kiwe'an. Lui aussi appréciait l'animal.
Minako n'a pas eu de réponse à ses questions, cela dit le Nara voulait que le duo ressente par eux-même la nature du pouvoir. Elle avait une plus grande facilité parce qu'elle essayait d'améliorer sa sensorialité. Elle dirigea alors sa main droite permettant d'absorber une once de l'ombre de l'enfant déchu du Kougen dont le chakra pouvait se mêler au sien. Ce qui est assez drôle est que l'esprit y étant rattaché n'appréciait guère cette part sombre du Nara, qui semblait en inéquation avec l'art du bushido. Si c'était ce qui avait de plus profond dans le cœur de chaque humain, alors celui de Aizen frôlait le néant. Au moins le jonin avait de la conviction et avait un esprit assez puissant pour combler ce vide. À moins que cette manifestation de l'ombre ne soit le fruit d'une croyance que l'homme tient fermement, auquel cas son cœur est écouté d'une certaine mesure.
Un battement de cœur résonne dans tout le corps de Minako. Puis un autre.. et encore… jusqu'à ce que le métronome cardiaque se fasse entendre à un faible périmètre autour d'elle. Que ce soit Ken, ou Aizen, ou peut-être d'autres qui ne sont pas bien loin, pourraient entendre et en subir un effet inconnu. La résonnance sonore mit mal à l'aise la concernée se sentant nauséeuse. Elle ne sait pas ce que ça implique et ne sait pas si les personnes trop proches d'elle peuvent en ressentir des effets néfastes.
Elle peut littéralement entendre son cœur dans tout son corps.
Elle ressentait de nouveau cette chose qui l'envahissait alors qu'enfant, elle ne maîtrisait pas son chakra. Elle qui gueulait tout le temps sans maîtrise, qui devait être enfermée dans le temple oublié de Kaminari, là où les rares adeptes de Izanami venaient prier. La Banshee se souvient que selon certains Nara qu'elle avait rencontré, le pouvoir des ombres venaient du Yomi, tout comme ces crises vocales venaient d'un don de Izanami elle-même qui a fait de cette enfant sa messagère. Durant ces jours de captivité après avoir rejoint le continent, la demoiselle avait appris à cacher cette partie sombre d'elle-même, par honte et par peur. Minako contrôlait cette chose en utilisant des mudras pour crier et gardait sa part sombre captive au lieu de ne faire qu'un avec elle.
Aujourd'hui, elle eût l'impression que cette chose surnaturelle était réveillée et se manifestait avec ces battements de cœur. Comme si Minako devait s'écouter pour avancer. Elle regardait le sceau de sa main droite revenir à la normale, et par ailleurs aucun des esprits ne pouvaient communiquer avec elle à présent, et inversement. Elle semblait comme perdue, comment allait-elle faire pour obtenir leur aide dans ces moments-là ?
« Comment… Vous… ah… qu'on ne m'approche pas ! » fit-elle savoir en reculant de quelques pas en tentant de lâcher Ken. Alors que la Banshee arrivait habituellement à rester impartiale, la panique était presque palpable. Cette sensation lui rappelait la résonance qui a façonné Mitsai. Et si cette facette n'était que l'ombre d'elle-même et était une sorte d'esprit représentant la banshee en Minako, et que ces deux entités n'étaient en réalité qu'une seule ? Ainsi, si la kunoichi comprenait parfaitement ce pouvoir qui était le sien, alors elle saurait qui elle est et pourrait ainsi donner une bien meilleure impression aux autres, et ainsi, veiller sur les siens.
Cette chose qui prenait possession de Aizen lui semblait de plus en plus monstrueux et enclin à faire tomber avec lui toute personne en enfer. C'était avec une certaine crainte qu'elle devait comprendre et apprivoiser ce pouvoir intérieur qui venait du plus profond de ses tripes.
HRPEn l'état actuel, mon kensho en attente de validation technique est par ici. À noter qu'à la place de cet hurlement qui devrait activer le kensho, dans ce RP l'activation est faite par le contact avec l'ombre de Aizen.
Ken, sous un état second, ignora totalement ce qui était entre un de se passé. Il entendait sans entendre la voix de Aizen, il ressentait sans ressentir le vent souffler quand un clone le frôlait pour punir l’impudent. Trop occupé à tenter de vaincre son alter-égo dans un jeu d’esprit qu’il perdait de plus en plus souvent. Le buffle bien plus mature que lui mettait bien plus de force dans leurs batailles mentales. Ken avait pris pour habitude de faire appelle a Minako, la seule à réussir encore à maintenir le monstre dans sa boite. Il sentait sa main devenir de plus en plus calleuse. Ses doigts se racornissent, se flétrissent, deviennent durs comme des sabots. Mentalement, il appelait Minako au secours, il ne devait surtout pas crier, pas devant Aizen. Il allait encore se faire insulter de faible par un supérieur. Kiwe’an avait un grand besoin de se battre, de se dégourdir, de se faire quelques ruades sur la figure du Nara, le tester. Ken, lui savait qu’ils ne devaient surtout pas intervenir en ce sens, c'était ni l’endroit, ni le moment, encore moins le lieu.
Les doigts fin de Minako sur son rugueux sabot faisaient des merveilles. C’etait comme gratter une vilaine mais fragile croûte. A chaque passage des doigts, Ken regagnait de la sensibilité. Pour combien de temps le subterfuge fonctionnerait? Ken profita que son buffle soit pris par surprise pour prendre l’avantage mentalement. Il devait mettre la main sur l’homme-tonnerre rapidement ! Ken avait le sentiment que seul l’homme tonnerre pourrait calmer l’Akuma. Ken soupçonna Ikari dont lui parlait Minako, il ne l’avait encore jamais rencontré, travaillant pourtant au Kubyuu. Un rendez-vous proche avec cet homme devenait urgent.
Minako finit par réussir à dompter l’animal, pour cette fois, en se saisissant également de Ken de par son autre bras. L’animal n’avait plus l’avantage, ils étaient à quatre pour le calmer. Le gennin ferma les yeux pour se plonger dans un état zen, un état sans peine, sans joie, sans souvenir, sans bonheur, sans douleur. Il s’encrait dans le moment présent, comme le lui avait appris grand-mère Yoko. Il sentit son corps se détendre, reprendre une contenance normale. Gardant les yeux clos, il sentait une seconde présence prés de lui. Son coeur, un Taiko, frappant un rythme guerrier, ce fit de plus en plus doux et cadencé. L’andenté ce fit modérato, puis lento. Ken était de retour. Cela dit, il avait compris pourquoi. Minako lui avait saisi l’autre bras. Son poing avait quitté le kimono pour s'envoyer dans les gencives d’Aizen. Kiwe’an etait décidément bien trop puissant pour lui. Sans Minako, le pire aurait été à craindre. Sans entraînement, il est certain que Ken deviendra rapidement plus une gêne qu’autre chose, il en avait conscience. Il fallait l’aide de l’homme-tonnerre.
Ken toujours les yeux clos, fit un léger bond de surprise, sa femme cria de ne pas s’approcher d’elle tout en lâchant son bras. Une nouvelle fois, Ken fut surpris de son comportement. Son corps avait réagit par instinct, avec une vivacité rare. Il s'était déployé devant elle, tel une armure de chair. Une légère volute de chakra turquoise s’échappait encore de son corps, un résidus de l’attaque de Kiwe’an. Il n’arrivait pas à stopper cette dépense inutile de chakra, comme ci Kiwe’an se tenait en alerte, prêt à bondir hors de sa prison de chair pour affronter le jonnin. Cela dit, il resta pour le moment à sa place.
Le gennin fini par ouvrir les yeux. Il était là, imposant, cette vision des enfers, celui qu’il chérit en tant qu’ennemi intime. La pression chakratique était impressionnante. L’ombre sur son corps accentuant son air antipathique. Ken se félicita de ne pas avoir laissé Kiwe’an frapper. Aussitôt, il se mit à nouveau en transe zen, afin de reprendre de sa contenance. Il était si faible comparé au Nara. Chaque fois qu’il progressait d’un pas, Aizen semblait progresser d’un bond. Le pire, est que Aizen ne semblait même pas en colère et ne donnait aucun signe d’hostilité. Kiwe’an se releva d’un bond, se tournant vers Aizen, grattant le sol dans l’esprit de son hôte. Prêt à investir son corps en situation de combat. L’ambiance était intenable pour certains.
Ken réafirma son positionnement en se plaçant mieux face à Aizen, que leurs voulaient t’il? Ken garda le silence quand ce dernier lui demanda ce qu’il lui arrivait. Non pas par défi, juste qu’il ne l’avait pas entendu. Il se contenta alors de garder le silence, d’attendre, il patienta un cours moment qui semblait durée une symphonie entière pour l’Onkyotonka. Ken n'eut comme réponse qu’un plissement de regard, répondant au yeux de Aizen qui avait l’air plus hagard. L’ordre claquait, il avait décidé que Ken devait toucher l’ombre. Sur le coup, la main de Ken s’approcha en tremblant légèrement palpant le Aizen normal sur le torse comme une groupie, sans se rendre compte immédiatement de son erreur, mais au bout d’un court instant, il finit par rectifier le tir.
— Mes excuses Aien-sama… J… Je suis un peu nerveux… dit le gennin, sans lui révéler sa condition de Yasei.
Ken, sans attendre de retour de son supérieur, rangea sa main gauche pour placer sa droite sur l’ombre, prestement, afin de ne plus faire perdre de temps à Aizen. Sur le coup, Ken eut peur. Il avait l’habitude en effet, après chaque manifestation de Kiwe’an, de voir physiquement son chakra qui s’évaporait, un véritable gaspillage. Il eut peur, car l’ombre, bien trop dense, donnait l’impression de manger sa main afin d’y ronger toutes traces de chakra. Il vit le chakra turquoise de Kiwe’an et le sien, se faire comme déchirer puis dévorer par les volutes noires de l’ombre. Instinctivement, il retira sa main, elle était toujours intacte, son chakra continuait à se faire gaspiller par son buffle qui n’acceptait de faire confiance ni à Ken, ni à Aizen, se tenant toujours sur ses gardes. Palpant sa main, il n’avait ni mal, ni froid, ni chaud… Il décida de recommencer l’expérience et plaça de nouveau la main contre l’ombre prenant la place du torse. D’abord, il n’y avait rien, puis, l’ombre lui grimpa sur la main, le dévorant légèrement. Ken, cette fois, n'eut aucune peur. Il affirma sa prise en poussant sur l’ombre. C'était très étrange, il y avait comme quelque chose dans l’ombre, une matière, rêvait-il?. Soudain, Ken, se rappelant que Minako était près de lui, il utilisa le code Angouka pour être certain que Aizen ne le comprenne pas. Il choisit de claquer sa langue sur son palais.
“Dit Camion….”.
Ken alors appuya sur la partie de l’ombre avec sa main comme il l’avait fait lors de la mission avec Akagi quand il était transformé en armoire. Il appuya deux fois où, normalement, il y avait le pectoral de Aizen et toujours en Angouka, il répondit a Minako
“Pouet… pouet”.
Il partit dans un petit rire ne réussissant pas totalement à se contenir. Il eut aussitôt honte de lui, Akagi l’ayant déjà repris sur son comportement encore trop enfantin. Il retira sa main de l’endroit dur afin de stopper son rire, il était trop tard, il était évident que Aizen avait dû l’entendre rire. Il n’osa pas affronter le regard du Jonnin, il se mordit les lèvres presque à sang pour se punir. C'était plus fort que lui, quand Minako se sentait mal, il devait faire le pitre pour qu’elle rit et n’ai plus aucune souffrance. Il aimait par-dessus tout le rire de Minako, mais l’instant était des plus mal choisi. Il préféra ne plus rien dire, ne plus rien faire, sauf obéir à cet ordre étrange. Il plaça de nouveau sa main en hésitant fortement, choisissant un autre endroit que le pectoral, il toucha la hanche de l’ombre. Peut-être était- ce à cause de son humour, ou à sa honte, mais le touché avait changé. L’ombre était bien plus présente, bien plus hostile selon lui. Il se dit qu’il aurait sûrement manger sévère si Aizen avait eu connaissance du code Angouka ! Il manquait plus que Minako le lui avait appris. Non, jamais elle ne trahirait Ken en dévoilant le code, rendant cette technique inutile. Il fallait vraiment qu’il arrête d’être con.
Finalement, Aizen leurs donnaient une consigne. Il fallait faire plus que toucher. Il fallait ressentir son pouvoir, tenter de le comprendre, tenter de reproduire la sensation en lui. Que se soit par le cœur, par l’esprit, par n’importe quel moyen, il fallait comprendre, s’imprégner de la sensation pour la reproduire. Ken toutefois fronça les sourcils, l’homme parlait d’accepter et comprendre sa véritable nature afin de l’éveiller et la libérer. Que voulait-il dire par sa véritable nature?
Le rire de l’homme avait totalement disparu, un sérieux inhabituel régnait, il sentait Minako auprès de lui, il se demanda ce qu’elle ressentait. Elle avait choisi une autre partie de l’ombre, était- ce la main? Ken, toujours honteux, avait fait le choix de clore ses yeux afin de ne pas voir Aizen. Peut-être que sa pitrerie allait être oubliée avec le temps. Il sentait Minako, son corps chaud contre lui, il était si heureux. Elle le plotait le bras ouvertement, et en public, devant Aizen ! Il ne la connaissait que rarement aussi entreprenante.
“ Hummm Ken…?” lui dit une voix dans sa tête “Ken…? Youhouuu…” sans réponses, la bête s'énerva “KEN ESPECE D’IDIOT REVEIL TOI !!!! C’EST PAS MINAKO QUI TE PALPE !!!!”
Ken eu comme un sursaut, un peu comme une claque sur la tête. Il se rendit compte que ses sensations venaient de l’ombre. Une sorte d’Unagi du sens du toucher. Chaud, froid, picotement, chatouille, crachat, brûlure, viscosité, gel, calin d’un animal, coup de fouet. Il ressentait toutes les sensations possibles et imaginables. Il ne comprenait pas ce qu’il touchait. Son esprit ne parvenait pas à se fixer sur une sensation, quand il réussissait à ressentir quelque chose de bien précis, son corps se dérobait et avait une autre sensation. C'était inexplicable. Sans se rendre compte, il parlait à haute voix.
— Comment… comment une chose chaude peut être froide, visqueuse, douce, dure, bouillante, glaciale, coupante, urticante, piquante. main…. maintenant j… je sens comme du mouillé…
La main de Ken eut un soubresaut en arrière, comme si un chien lui avait mordu la main, puis, une sensation de langue comme si un animal voulait se faire pardonner. Ken ne comprenait rien à ses sensations multiples. Il aurait aimé l’avis de Aizen, peut-être en apprendre plus sur sa propre expérience personnelle.
Il allait retirer sa main mais une sensation nouvelle se fit sentir, il crus reconnaître la main de Minako entremêlant ses doigts entre les doigts de Ken, puis, plaça sa paume contre la sienne. Il ferma les yeux à nouveau, comme il aimait cette nouvelle sensation. Il tenta de la maintenir, mais à son tour, elle disparut. A la place, cette main, qui ne pouvait pas être celle de Minako, semblait lui saisir son poignet et tirer dessus. Ken avait l’impression qu’une force voulait qu’il entre dans l’ombre. Il appuya sans se rendre compte, sur l'ombre d’Aizen, de plus en plus fort. Sans le vouloir, il lui semblait entrer en lui, dans une nouvelle sensation étrange.
Le Nara ne put cacher sa surprise. Le contact avec son ombre sembla faire encore plus d’effet, en tous cas plus fort et plus immédiat, que la fois où lui était rentré en contact avec l’énergie mystique déployée par le Gardien des Gardiens. Il ne s’attendait pas à un tel résultat par simple contact. Mais ce dernier n’était bien entendu pas encore maîtrisé de par sa provenance et nature encore inconnues. Pour ça, il ne fut pas surpris.
La première à manifester un semblant d’éveil fut Minako. Son chakra se mit à vibrer et à produire du son au rythme de ces vibrations.
« Oui ! C’est ça Minako ! » S’époumona le Nara en direction de la Banshee afin de couvrir le son allant crescendo.
Elle fut chamboulée mais ce ne fut pas la seule. Ce bruit de cœur, le Nara commença à le percevoir comme si c’était le sien. Mais il comprit très vite que c’était le son du cœur de Minako qui était amplifié. Un pouvoir tant impressionnant par sa nature que par sa force.
Titubant, le Jônin savait qu’il devait agir s’il ne voulait pas rester affecter trop longtemps par cette technique. Il devait se protéger s’il voulait que le cours continue de la meilleure des manières. Ce fut pourquoi il réalisa des mudra el vent se mit à tournoyer autour de lui afin de le procurer cette protection divine héritée du Raikage.
« Ressent ce pouvoir ! Ne le rejette pas ! Ne le laisse pas prendre possession de ton corps mais accueille-le à bras ouverts ! »
Le Nara serra ses poings devant lui en direction de Minako comme poru saisir, tordre et briser quelque chose. Finalement il les ouvrit, elle devait accepter ce qu’il lui arrivait. Elle devait le comprendre puis le maîtriser. Elle ne devait pas en rester la victime, elle devait surmonter sa peur, sa peur d’elle-même.
« Que ce soit ton cœur ou ta tête, choisis le chemin qui te semble le meilleur et débloque l’accès à des horizons que tu ne pouvais jusqu’ici même pas imaginer ! »
Séduire, elle devait l’être. Mais elle ne devait pas tomber dans cette facilité de se laisser submerger et de devenir esclave d’elle-même, de ce pouvoir. Elle devait le soumettre et l’utiliser comme un outil.
Pendant ce temps ce qui arrivait à Ken ne lui échappa pas. Il semblait comme… Malade. Mais cela allait bien au-delà d’une simple angoise.
« Balivernes. »
Le Nara le compris tant par son ombre en contact avec lui que par son observation du visage du Genin et de ses réactions. Il tentait de contenir autre chose, une puissance, et il parvenait mieux que Minako.
« Il y a autre chose. »
Lui aussi, tentait de refreiner ce pouvoir. Pourquoi n’acceptaient-ils donc pas leur vraie nature ?
« Ne refreine pas ce pouvoir !! Accepte-le ! »
Le Nara ne pouvait mettre de mot sur ce qui arrivait à Ken. Contrairement à Minako il avait tout refoulé à l’intérieur de lui. Que craignait-il de ce pouvoir si ce n’était être plus fort ? Si Minako pouvait peut-être être résonnée par les mots il doutait que cela soit suffisant pour le tourment qui semblait l’habiter.
« Je vais t’y forcer ! »
Aizen empoigna son Katana qu’il dégaina immédiatement et montra clairement son intention avant d’agir. Les yeux assoiffés de sang il avait Minako dans sa ligne de mire. Il chargea. Dans son état de trouble il doutait que Minako ait le temps de réagir et il espérait bien que Ken représente sa seule lueur d’espoir.
Un regard vers Ken il avait qu’un seul objectif : que ce dernier intervienne pour parvenir à le stopper. Vu sa vitesse il doutait que Ken seul pourrait faire quoique ce soit. Mais peut-être qu’avec ce pouvoir qu’il tentait de cacher.
« Quoi que tu sois, sors de là ! »
S’il était de rumeur que les enseignements du Nara pouvaient se montrer strictes ils en avaient cette fois la preuve.
Il avait maintenant le choix : se laisse aller à ce pouvoir ou laisse son amie se faire trancher en tous sens.
résumé:
Résumé : Aizen perçoit la gêne du son produit par Minako et agit avec que ça devienne trop déstabilisant en érigeant une défense de vent tout atour de son corps (ça englobe donc ses oreilles). Il utilise en suite une manipulation des ombres pour bloquer Minako et l’empêcher de bouger lui permettant de se concentrer plus sur son nouveau pouvoir mais avant tout de l’empêcher de se défendre à ce qui va suivre. Le Nara court vers la Genin pour la taillader avec une attaque rapide, si elle ne peut rien faire alors seul Ken pourra intervenir pour la sauver. Si Minako est prise dans la manipulation quand Aizen court vers elle alors elle fera de même réduisant ainsi la distance à parcourir et le temps pour l’atteindre.
Minako était une enfant baignant dans le monde des mercenaires de Ushi-oni, qui revendaient de l’alcool et qui chassaient les primes de hautes personnes ingrates et dangereuses pour le peuple. Puis, pendant quatre ans, elle fut isolée dans un temple abandonné dans le but, selon sa marâtre, de chasser cette yurei qui était en elle. Cette banshee, à laquelle la demoiselle ne croyait pas, qui n’était que le fruit de son onkyoton qu'elle ne maîtrisait pas, qui s’est personnifiée en Mitsai en l’an 203 grâce à la résonance. Cette chose était aujourd’hui aux côtés de l'ancienne professeure de Minako, toutes deux scellées dans son œil gauche, en espérant que ces deux facettes qu'étaient la kunoichi et qu’une entité, recentrée en une personne saine d’esprit. Dans son esprit, Minako était en conflit avec elle-même. Elle s'est senti perdu, un coup elle croyait Mitsai morte, un coup elle croyait que celle-ci avait simplement joué le rôle de son ancêtre de l'adresse.
"Le véritable enfer est à l'intérieur de la personne. Tu le vois bien pourtant… ksksks…"
Minako entend Aizen dire qu'elle devait accepter son pouvoir, qu'elle devait l'accueillir sans le laisser prendre possession d'elle. Tout comme le fait qu'elle ne devait pas être submergée par l'un de ses ancêtres. Elle devait s'en servir comme une extension d'elle-même. Elle se souvient d'une discussion ultérieure, à la bibliothèque, lors de la célébration des défunts. De précieux conseils que Minako n'a pas encore appliqués. Elle devait se trouver, savoir s'écouter avant de prendre soin d'épauler autrui. Elle devait se recentrer maintenant, chercher qui elle est, pourquoi elle est ainsi, ce qu'elle veut être et pourquoi elle le veut. Pour être une meilleure version d'elle-même, elle ne devait pas chasser ses défauts, mais les accepter et les dompter. Ne pas devenir une autre personne au risque de se perdre dans l'obscurité. Qui était-elle dans le fond…
Mitsai était une espiègle qui arrivait à faire des coups en fourbe. Celle-ci était une personnalité forte, qui avait confiance en elle-même, savait ce qu'elle voulait et arrivait à s'affirmer, alors que Minako au final, voulait être aussi forte mentalement et n'était au final qu'une insolente qui au final devenait soumise à tout le monde en se donnant tantôt un rôle explosif, tantôt un rôle inexpressif. Mais au final, ce combat interne, les deux personnes avaient le même style, tout fait qu'elles sont la même personne. Minako n'acceptait pas cette part d'elle-même qui ne plaisait pas à sa famille qui l'a vu grandir pendant ces années, mais en vérité, elle comprenait qu'elle devait penser, agir et s'améliorer non pas pour les autres mais pour elle-même.
« Tu n'es que mon reflet. Nous devons former qu'une entité à présent. Je t'accepte telle que tu es, dans mon cœur que le monde écoutera tel un métronome, tant que je suis en vie. Je t'aime, Mitsai. »
Cette révélation, en son for intérieur, lui fit un bien fou. Minako pouvait être une force tranquille, affirmant sa personnalité forte tout en réussissant à être assez calme pour ne montrer que peu de violence auprès du monde qui l'entoure. La fourberie, pourtant, sera omniprésente, au point où personne ne se peut se douter de ce qu'elle pourrait comploter, si c'est le cas un jour. Pour l'heure, elle ne prévoit rien à part rentrer dans les clous de Kumo, bien qu'un jour elle espère que son groupe de musiciens devienne indépendant et qu'ils vivent de chasse de primes en dehors de leur musique. Ils seraient spécialisés dans la chasse aux criminels et tout danger public, afin de protéger le peuple de Kaminari. Pour cela, il fallait y aller étape par étape, Minako a besoin de rester à Kumo pour étudier la criminologie et l'approfondir au point où même le Kyuubu pourrait se servir de ce long travail pour appréhender les délinquants et criminels au sein même du village caché. Le groupe pourrait être indépendant mais rallié plus ou moins à Kumo qui sait, vu qu'il n'est pas question de désertion. Mais ce sujet, elle y réfléchirait ultérieurement, lors d'une réunion de Higure. Minako entendit une dernière fois les pensées de Mitsai, avant d'être sûre que les deux ne fassent qu'une entité bien définie.
"Nous étions deux, nous ne faisions qu'un. Nous ne sommes plus deux, nous vivons en un."
« Sortons nos tripes cette fois. » affirme-t-elle avant que ses battements de cœur se font de plus en plus fort. Elle prit deux kunai et en quelques bruits, fit simplement un code musical pour Ken. ♪ Souviens-toi des cours de Yoko-sensei. ♪
En effet, s'il y a une chose qu'elle a retenu de son ancienne professeure, c'était de pouvoir équilibrer la conscience, le cœur et l'impulsivité. Il fallait que Ken aussi y parvienne, d'autant plus qu'il devait redoubler d'effort pour Kiwe'an et elle espérait qu'il y pense. De son côté, elle a enfin compris le discours tordu que Joben lui avait fait : elle embrasse aujourd'hui sa part sombre et éveille son nouveau pouvoir sonore et le prend en main pour mieux apprivoiser ce pour quoi elle est faite, et de bien meilleure manière que lui. Car elle ne tuerait pas quelconque chose qui bouge, seulement les criminels qui eux, le méritent.
Minako fixait l'homme en blanc, prête à en découdre. Elle pourrait esquiver l'ombre du Nara mais elle ne le fit pas, car elle voulait essayer la puissance de son nouveau pouvoir à son paroxysme, maintenant qu'elle et la banshee ne font qu'une, que plus jamais elle ne se cacherait derrière un grade ou quoi que ce soit si elle voulait être un électron libre. Comme elle s'en doutait, Minako fit des mouvements fantômes mais assez familiers pour avoir pratiqué pendant un moment le kenjutsu. Son cœur battait de plus en plus vite au vu des efforts physiques qu'elle fit. Le son était beaucoup plus saccadé mais tout aussi puissant. Peut-être qu'à force, cela traverserait le manteau chakratique de vent. Elle l'espérait en tout cas, elle voulait en avoir le cœur net. La Banshee se voyait comme un métronome vivant au vu de ce dont elle est capable de faire. Elle ne put rien faire pour se défendre des coups mais elle était habituée à ce genre de douleur, mais elle restait parfaitement calme.
Résumé du tour Minako est piégée dans l'ombre de Aizen. Elle encaissé les coups portés par celui-ci.
Santé On encaisse !
Chakra 1d / 1b
Techniques utilisées
Toujours actif : Prototype de l'ondoyance de l'outretombe Technique de rang B Onkyoton – Taijutsu – Spéciale – Kensho La Banshee pousse un cri de guerre puissant résonnant comme un écho venant de toute part. Cet hurlement agit de sorte à ce que tout le corps de Minako puisse s’envelopper d’un chakra émettant des vibrations sonores puissantes. Ces ondes sont perçues comme une amplification sonore de ses battements de cœur.
De part les décibels élevés et continuellement émis par le corps de Minako, l’ondoyance sonore provoque des troubles du vertige, laissant ainsi place à des sensations de nausées et des maux de tête à tout ceux qui sont à portée suffisante pour subir ces ondes constante.
Aussi, à chaque son produit par ses mouvements quelconque, que ce soit à partir de sa voix ou par ses coups, ses pas, les ondes sonores se retrouvent amplifiées et ont un effet d’écho de sorte à toutes personne ayant une distance faible d’elle se retrouvent quelque peu déstabilisée car le bruit constant émanant de son chakra attaquant sans cesse l’oreille interne.
Ken fixa sa main, elle palpitait, crépitait, chauffait, refroidissait. Un mélange bien étrange. Il ferma les yeux, se remémorant ses sensations multiples. La signification lui échappait. Pourquoi ressentait-il comme l’effet d’un genjutsu sur sa propre personne. Était-ce normal qu’il ressentait ça ? Il ferma les yeux méditant sur ce qu’il venait de se passer. Sans comprendre. A ses côtés, des sons le sorti de sa torpeur.
Il fixait Minako, naturellement plus douée que lui. Après tout, le Kubyuu l’identifia tout de suite, lui restant dans l’ombre, ne recevant que méprit et dégoût des superieurs, malgré son ingéniosité permettant à Minako de se faire remarquer, ils avaient tut volontairement son génie créatif. Il était vu comme un minable accroché au getta de la fine fleur du clan Meikyu. Akio jadis un allié précieux avait décliné doucement son invitation à l’aider sur la voie le menant à l’institut. Hideko était partie. Akagi, son maître, le seul qui avait pris Ken sous son aile ne donnait plus de signe de vie… Ken semblait être porteur d’une malédiction faisant mourir, ou fuir, toutes personnes le côtoyant, lui imposant la solitude.
Minako continuait pourtant de briller, toujours collée à lui, elle semblait être la seule jusque là à ne pas être affectée par cette malédiction. Il fallait à Ken, se faire de nouveaux alliés s’il voulait atteindre les sommets de l’art ninja. Il se félicita par conséquent d’écouter son ennemi intime, sans chercher a le nuire. Un conseil de Minako, utilise tout ce que tu peu pour atteindre le sommet.
Il mit en pause son ressenti, et son étude pour se focaliser sur Minako. Ken entendit un son se produire monter cresendo, alors qu’il ne ressentait que des choses contradictoires. Une fois de plus, elle prouva à tout le monde qu’elle était douée, Aizen ne voyait qu’elle. Il fallait le reconnaître, elle était une déesse amoureuse d’un simple mortel.
Les épaules de l’homme s’affaissèrent sous le poids de la terrible vérité. Une fois de plus, il ne voyait en lui-même que défaite et mépris. Tout le monde progressait alors qu’il stagnait. Tout le monde aidait Minako alors qu’on lui tournait le dos. Déjà tout petit, elle avait sa bande « les joyeux branleurs » comme certains les avaient surnommés. Lui, seul, rasant les murs pour espérer rester seul et surtout ne pas croiser Manara et les autres enfants de Jashin. Il tenta d’être heureux pour elle, au pire, il continuerait à vivre dans son ombre. Il commerçait à s’en faire une raison.
Il écouta les conseils d’Aizen, pour Minako. L’homme lui disait de ressentir un pouvoir quelconque, ne rien rejeter, ne pas se laisser se faire posséder tout en l’accueillant les bras ouverts.
Facile à dire…. Comment rejeter quelque chose en l’acceptant ?
En arrêtant de te plaindre…. DÉJÀ !
Ho c’est toi Kiwe’an… ?
Non c’est Raizen tout nue en pagne sur la montagne qui danse le Kabuki en mangeant un clafoutis…. Bien sur que c’est moi, idiot !
Toujours aussi drôle…..
Entends tu Minako se plaindre ? Elle est agréable avec tout le monde… ta vue ta gueule ? Avec une tronche pareil tu donnerais à un mort l’envie de mourir !Tu fatigues tout le monde!
Ken ne préféra rien ajouté à tout ça. Il se contenta d’approuver le dernier conseil d’Aizen qu’il interprêta, qui lui fit une sensation étrange au fond de lui.
« Que se soit le cœur, ou la tête, il faut suivre le chemin qui nous semble le meilleur, pour débloquer toutes les situations les plus terribles et aller de l’avant. » répéta ce qu’avait compris Ken.
Vagabondant de nouveau, il voyait dans son esprit Minako le féliciter pour ses stratégies. Partout où il allait, il privilégiait l’esprit au cœur. Son esprit, actuellement, lui commandait de se servir d’ autrui comme des boucliers, et son cœur, lui commandait la fuite. Que devait-on écouter dans ses cas là ? Si Aizen avait raison ?
La voix de sa femme retentit. Elle l’encourageait à sortir ses tripes, cette fois. Elle l’encourageait alors qu’il la jalousait d’être encore le génie à la lumière de tous alors qu’il n’était condamné qu’à être son ombre. Il devrait suivre son exemple.
Le gennin serra le poing : une honte, à nouveau, le submergeait. Que se soit Kaori, Hideko, Akio, Saori, il se cachait toujours derrière quelqu’un. Aizen avait bien voulu que Minako et lui-même l’affrontèrent en même temps, le combat n’avait jamais eu lieu cependant. Tout n’était que de sa propre faute. Il etait peut-être temps d’arrêter de courir. De fuir.
A l’aide de deux Kunais, Minako lui dit de se souvenir des cours de Yoko-sensei. Il se souvint de plusieurs de ses conseils. De devenir un bambou qui se plie mais ne romp pas. D’être tel un commandant de Shogi. Imprévisible. Étant son petit-fils il avait reçu bien plus de conseils de Yoko que Minako, Brosse-toi les dents ! N’oublie pas ton sous-vêtement cette fois... Soudain, la voix du Nara claqua comme un fouet à son esprit le coupant dans ses réflexions en quête de la leçon de Grisou
Ken cligna des yeux pour reprendre ses esprits quand Aizen lui dit Balivernes. Il se concentra sur Aizen, il esperait recevoir une bouée de sauvetage, des conseils aussi avisés que ceux qu’il donnait a Minako, un petit quelque chose pour l’aider à voguer dans la bonne direction.
— Autre…. Chose…. Aizen-sama ? lança Ken déboussolé.
Ken fronça des sourcils, visiblement perdu. Qu’a pu voir Aizen qui lui échappait ? Et si ce n’etais pas une présence de quelque chose, mais un manque de quelque chose ? A bien y réfléchir. Ken était tellement saturé de sensation, qu’il en avait oublié ses réflexions qui agissaient dans la vie de tout les jours, comme un boulet. Il en avait aussi oublié son cœur, éternellement remplis de méprit pour lui-même. Il n’y avait plus rien, pas d’amour, pas de peur, pas de haine, pas de joie, pas de peine. Il n’avait pensé à rien. Ni à fuir, ni a aimé, ni a jalousé, ni à féliciter. Aucun plan d’action, l’instant présent. La voix du Nara, fit éccho a cette réfléxion. — Ne pas le freiner ? L’accepter ? Mais accepter quoi ?
La voix du maître le pris au dépourvu, le menaçant. Ken ouvrit la bouche mais fut totalement dépassé par les évènements. Aizen menaça quelque chose, trop abassourdi pour agir. Au fond de son cœur, Kiwe’an lui, avait très bien compris où voulait en venir l’homme. « ATTENTION KEN !!!! »
Ken mit ses mains en position du singe, mais trop tard. Le nara avait empoigné son katana depuis un très court instant. Ken revit la même scène qu’avec Joben. Les nara, tous des fumiers ! Il ouvrit la bouche, les bras ballant l’espace de quelques instants. Dans son esprit, Kiwe’an plus rapide, frappa avec violence la coquille mentale pour prendre possession du corps humain.
"AIIIIZEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEENNNNNNNNNNNN !"
Soudain, le corps de Ken avança de lui-même en avant, dans un soubresaut étrange des points noir éclata sur le visage du gennin. Une sorte d’eau noir lui parcourait l’ensemble du visage pour finalement devenir un pellage, son nez éclata ainsi que sa bouche pour devenir un museau. Les yeux mordoré de Ken prirent une teinte plus foncée et plus bleutée, un bleu turquoise. L’animal sauta une seconde fois dans la parrois de l’esprit, reveillant par la même occasion, Ken.
— JE VAIS TE TUER AIZEEEEEENNNNNNNN !
Visage déformé par une haine bestiale. Deux bosses aux tempes dans une sorte de cornes apparurent. Ken cette fois éveillé, courrus obéissant à la même seconde aux ordres de Kiwe’an, tout deux firent bouger le corps a la même vitesse, au même instant, dans une synchronisation parfaite, dans un but commun. TUER.
— NE TOUCHE PAS A MA MINAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAOUUUUUUU ! crièrent monstre et humain d’une même voix. Le plus étrange, est que la chose tenait debout, dans une forme coincée entre un animal et un homme. Là, où face à Joben il n’y avait que des sabots tenant plus de l’animal que de l’humain, devant Aizen et Minako, l’Akuma etait né. Une forme parfaitement égale entre l’homme et le monstre. Si bien que l’on pouvait voir une main diforme à cinq doigt.
Pour la première fois, l’humain fut pris dans une haine bestiale, devenant ce qu’il avait toujours voulu combattre. Un tueur sans cervelle, exactement comme Joben l’était. Le monstre lui, parla pour la première fois perdant un peu de cette bestialité. L’Akuma, mit-homme mi-monstre couru sans réfléchir droit devant lui. Si le monstre n’avait pas été gêné par la table, Minako aurait été percuté par le monstre sans cervelle ivre d’une haine farouche.
— AIZENNNNNNNNNN TOUCHE PAS A MA MINAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !
Le monstre semblait avoir une force colossale. Il était l’heure de régler ses comptes. Par le passé Aizen l’avait déjà trahi lui faisant perdre son bandeau, selon lui. A présent, il menaçait de lui faire perdre sa femme, s’en était trop ! Animal et humain courraient dans une bromance. Dans une égalité parfaite pour contrôler le corps, un but commun, les deux chargèrent ne cherchant même pas a changé de cap, se dirigeant vers Aizen, sans même se soucier de Minako.
Sans crier gare, une vapeur turquoise s’échappait du dos de l’Akuma, la dépense chakratique, par manque de connaissance dans la transformation Yasei, devait être énorme. Gaspillant le précieux chakra avec une très grande rapidité. L’Akuma n’en avait rien à faire, ne l’ayant même pas remarqué. Le monstre se dépêcha comme il put afin de broyer le crane de Aizen, les yeux de l’homme les dérangeaient, l’Akuma allait les lui éclater comme un bouton plein de pus. L’instinct choisira pour lui. Le monstre ne réagissait qu’a l’instinct. L’instinct du troupeau, défendre les siens face au prédateur, Aizen. Seul la destruction du Nara comptait. L’Akuma ne désirait qu’une chose. La mort du Nara.
J’adis Ken avait honte d’être Yasei, il ne voulait pas que Minako le voit tout poilu, avec un museau, des cornes. Il avait peur du rejet. Il avait vu dans le regard de Minako, cette honte. Ce dégoût. Cela n’avait pas non plus échappé à Kiwe’an.
Faire l’amour, faire des attouchements, des baisers plein d’amour. Elle n’avait aucun problème avec ça, si c’était avec Ken. L’idée même de faire un baiser sur les babines de Kiwe’an semblait la dégoutter. L’animal savait qu’il ne sera jamais autant aimer qu’elle aime Ken. Kiwe'an rongeait son frein quand Ken était sur elle, entre un de la prendre. L'animal couché dans son panier dans un coin de l'esprit du gennin. Ken sachant cela, lutta depuis, jours après jours, pour qu’elle n’ait jamais à voir son beau prince devenir un hideux monstre. Ils soufrèrent tout deux ainsi, en silence, la peur de cette confrontation. Elle pour qui, même l’idée d’embrasser Kiwe’an sur les lèvres semblait être pénible, voir horrible. Aizen venait de le détruire, une fois de plus. Obligeant Minako à voir cet être hideux et dangereux, lui courir dessus.
Minako ne voudrait plus d’eux dans son lit. L’amour qu’ils avaient pour cette femme ne connaissait aucune limite. Ils se suicideraient à sa demande. Ils n’étaient plus rien sans elle. En cet instant précis, cependant, Minako et se sentiment, n’était qu'un second objectif, très lointain. Seul la mort de Aizen était bien encré dans l’esprit de l’Akuma. Ken n’eut aucun sourire, aucun regard pour elle. Il agissait avec l’instinct du tueur. La proie était devenu le prédateur.
prototype de Kensho:
(PROTOTYPE) première forme Yasei : AKUMA, JINJU-GATA Kensho de niveau A. Yasei – Special — Kensho Bien que Ken et Kiwe’an ne soit pas les meilleurs amis du monde, loin de là. Lorsque les circonstances l’exigent, Homme et Animal trouve un terrain d’entendte. Conjuguant leurs forces dans un but similaire. Quand de rare cas l’exiges, un équilibre physique instable se produit. Le corps de l’animal et de l’homme se mélange donnant une forme démoniaque mi humaine - mi bête parfaite.
Le corps de Ken se couvre de poils, des cornes poussent sur son crâne. Les yeux de Ken et de Kiwe’an se mélangent, prenant une teinte entre le bleu de Kiwe’an et le jaune mordoré de Ken. La peur de l’humain devient folie, la rage de l’animal l’encourageant. Le monstre garde des mains humaines malgré des sabots en guise pieds. L’animal devient, lui, bien plus enragé cumulant sa haine avec la folie de son alter-ego humaine, lui offrant une force surdimensionnée.
Cette technique permet à son utilisateur de se transformer en démon, une créature hybride moitié espèce animale et moitié espèce de l'utilisateur. Une haine et une folie accrue, résultat de la rage de Ken et de Kiwe’an, permet au démon de pouvoir mudra tout et de frapper avec plus de force.
Des hurlements retentirent. Mi-homme, mi-animale. La voix qui se fit entendre semblait tant déformée par la rage que par une présence nouvelle.
« Oh ? »
La tête du Nara se tourna vers ce qui était Ken l’instant d’avant mais qui maintenant incarnait une toute nouvelle entité. A moitié bête, le jeune homme semblait perdre le contrôle de lui-même. Pourtant ce fut dans ce moment de perdition que plus que jamais il savait exactement quoi faire sans qu’aucune pensée ne parasite son esprit.
« Viens donc, quoique tu sois !! »
Un sourire sadique se dessina sur son visage alors qu’il criait à la bête d’approché même si elle avait déjà décidé de le faire. Fonçant sans même faire attention à celle qu’il voulait protéger le forcené se laissa emporté par son élan de rage. Mais qu’était-il vraiment ? Le Nara ne pu s’empêcher de penser à Reikan, la cheffe du clan Yasei avec qui il avait affronté les sbires de Tôsen. Mais la sensation était… différente.
« Tu te penses assez fort ?! »
Le Nara se laissa emporté par l’adrénaline de l’agression violente et frontale. Il para sans problème l’assaut de son sabre devant alors abandonner l’attaque à l’encontre de sa cible initiale. Tout se passait comme il l’avait prévu. Il dû tout de même utiliser une puissance qu’il ne pensait pas avoir un jour besoin pour faire face au Daishi. Mais rien qui ne se montra suffisant pour l’ébranler bien qu’il ne pouvait que constater qu’il venait bel et bien de réveiller quelque chose en lui.
Alors comment une bête aussi enragée et aveuglait par sa haine aurait-elle pu prévori ce qui arriverait ? Le Nara, de sa main libre, avait réalisé un mudra bien connu alors que sa lame fut en contact avec les membres poilus de son adversaire.
« Alors montre lui à elle ! »
Alors qu’il avait maintenant sans doute le contrôle de Ken le Nara lança un coup de la main afin que sa proie reproduise son mouvement. Si le Jônin ne visait personne dans la trajectoire du coup de Ken se trouverait sa coéquipière.
Il voulait la protéger en devant une arme qui maintenant la mettait en danger, que pourrait-il bien faire si ce n’était encore plus dépasser ses limites au-delà des barrières psychiques qu’il avait érigées.
résumé:
Résumé : Aizen abandonne son assaut sur Minako pour se défendre de Ken. Il arrête aussi son emprise sur Minako. Mais alors qu’il parre l’offensive de Ken il utilise son contact des ombres pour le piéger à son tour. Finalement, après son assaut, il tente d’utiliser Ken pour donner un coup, sans technique, à Minako en le faisant mimer un mouvement du bras visant la tête de la demoiselle.
Minako fit les mêmes mouvements que ceux de Aizen, jusqu’à ce qu’il relâche l’emprise sur elle. Celle-ci a pu voir clairement chaque trait du visage de l’Akuma, celui qui lui a déjà sauvé la vie une fois, ou du moins tenté dans sa folie, alors qu’elle était évanouie. La Bête faisait face à la Belle masse d’ombre et voulait clairement éliminer quiconque s’en prenait à sa dulcinée.
La chanteuse était vraiment touchée par l'envie de cette créature de la protéger, mais l'inquiétude la guette. Ce même instinct lui a fait perdre le bandeau pendant quelques mois et Minako se remettait la faute sur elle-même au point d'abandonner combativité, qu'elle a posé son bandeau et a voulu tout plaquer pour vivre une vie de civile à ses côtés alors qu’elle était en forte convalescence, les poumons lui brûlant atrocement à chaque bouffée d’air jusqu’à l’arrivée de l’hiver. Minako se sentait inutile jusqu'à ce qu'une discussion avec un esprit ancestral l'ait motivé à aller de l'avant pour trouver un moyen d'aider Ken à pouvoir veiller sur elle sans faire éclater une telle folie. Mais… Elle ne sut toujours pas comment s'y prendre, seule elle n'arriverait pas à le conseiller comme il se doit, ni comment amener une vérité, qui pourtant éclatait aujourd’hui. C'était sûrement pour les aider à être plus stratège et calme que Akagi allait faire en sorte que le duo n'allait pas faire de mission commune dans un premier temps, et qu'ils s'entrainaient à grandir avant de reprendre leur envol en couple.
Peut-être que la situation actuelle les aiderait tous les deux, grâce à l'éveil du kensho. Minako était bien consciente et était en pleine forme. Elle le voit bien maintenant, la folie de son homme pourrait la tuer s’il se retrouve manipulé tel un vulgaire pantin en chiffon.
Si Ken se retrouvait forcé à lui donner un coup de poing, alors elle esquiverait simplement sur place, lève sa main et la claque sur la joue de l’animal, qui résonna tel un coup de bokken que feu Yoko appréciait donner à ses disciples.
“Les cours de Yoko-sensei… N’oublie pas que ton cœur et ta raison doivent résonner avec tes tripes, cher Akuma…”
Au final, Minako effleura simplement le poil de sa joue, admirative devant cette créature presque animale, ses yeux pétillants de joie, d'enfin voir le héros qui lui a déjà sauvé la vie et pour qui la demoiselle essaya dès lors de se montrer plus forte en chassant sa propre fragilité et en évitant d'être si téméraire. Eux deux avaient déjà réussi à être en symbiose en réussissant à créer leur première technique combinée lorsque Ken avait un contrôle total sur son corps. Il faudrait que lui-même puisse être en paix intérieure avec l'animal en lui et que l'akuma fasse des exercices de confiance avec l'humaine.
“Tu m’as sauvé sous cette forme, je m’en souviens, et je suis heureuse de la revoir aujourd’hui.”
On pourrait comparer l'Akuma et Minako à la belle et la bête tellement leur regard pourrait se fixer longuement. Elle était heureuse, on aurait dit que le buffle et l’humain semblaient davantage liés qu’avant. Peut-être était-ce grâce à la thérapie effectuée lorsque Ken était privé de son bandeau.
HRP:
Prototype de kensho toujours actif
Dernière édition par Zaiki Minako le Dim 26 Fév 2023 - 22:40, édité 1 fois (Raison : MaJ du post)
Horreur, colère, rage, Fureur. Patte dans la main, l’Akuma prenait de l’assurance. Pour la première fois, humain et animal agissaient de concert. Chaque pas que Ken faisait vers Aizen, se même pas, était réalisé par Kiwe’an. Une entente parfaite. Ni l’un ni l’autre ne prenait le contrôle du corps. Les pas étaient cependant mal assurés. Ken avançait correctement, alors que Kiwe’an avançait un peu comme un nouveau né. L’inexpérience de la forme Yasei déjà peu atypique expliquait cette démarche étrange. De plus, cette forme originale même pour un Yasei accompli n’arrangeait rien.
Phase coincée entre l’homme et visiblement, un bovin. L’Akuma continua à marcher d’un pas un peu plus assuré vers sa cible. Le souffle des naseaux relâchait une fumerolle de chakra turquoise. C’était le second détail qui pouvait montrer l’inexpérience du monstre, le gâchis en chakra nettement visible. La scène donnait à son visage, une part légèrement mystique, s’effaçant légèrement lorsque les volutes bleutées passèrent devant son tarin.
Aizen, son ennemi intime, lui criant de venir içi, sonnait comme une invitation. Contrôler en partie par Kiwe’an, Ken, ne fuirait pas se combat, comme il avait coutume de faire. Il était clairement temps de régler les comptes. Pour son bandeau perdu, pour ses regards hautains, mais surtout, pour Minako.
Kiwe’an et Ken, habitués a leurs pieds miniatures, quasiement des sabots se mirent à courir de plus belle vers l’ennemi Le démon connu une prodigieuse accélération pour son niveau.
Seconde intonation d’ Aizen, une mise au défi. l’ Akuma perdait un peu plus le reste de jugeote qu’il avait. Désormais il partit en amok. Son champ visuel se rétrécis, ses naseaux se focalisaient sur la sueur musquée de son ennemi, sa gueule imaginait le goût de Aizen, son sang. Dans son imaginaire, Aizen était déjà à ses pieds les tibias brisés par ses puissants sabots. Il avait l’intention de rendre ce moment de plaisir, réel. Leurs états d’esprit les empêchèrent la moindre réponse. Ken au fond de lui savait que ne s’était là que de la provocation, seuls les poings auront le fin mot de l’histoire.
L’Akuma dont les yeux, eux-mêmes, versaient des larmes de chakra de rage, se félicita de forcer l’ennemi à se mettre en défense. Le monstre ne réfléchissait pas. Un piège ? Une crainte ? Une contre-attaque ? Qu’importe, il fallait détruire le Nara. Aizen criait quelque chose comme « à elle ». L’Akuma prit en amok ne comprenait même plus de qui, il pouvait bien parler. Elle n’existait pas, seul Aizen et sa mort prochaine, etait-là. Le monstre ne fixait qu’Aizen, rien d’autre n’existait, au point d’oublier que Minako etait présente. Désormais ses yeux pleurèrent aussi d’effroi et de tristesse.
L’Akuma, le cerveau éteint, ne comprenait pas pourquoi son corps ne lui répondait plus. Si proche de Aizen, et pourtant, son propre corps le trahi se retournant vers quelqu’un d’autre. Ha oui, Minako, son bras alla vers son visage pour lui coller un pain.
Kiwe’an ? Que…. Aizen est là, pourquoi tu te retourne ?
Si il nous échappe, je te tuerais Daishi !
— TA BOUCHE ! C’est toi qui a chan…
Tout deux finirent par retrouver un peu de cervelle, comprenant que le coupable était Aizen, encore Aizen, toujours Aizen ! A cause de Aizen, Minako est encore en danger par leurs fautes.
AIZEEEEENNNNNNNNNNN !!!! Beuglèrent l’Akuma de concert luttant pour briser le maintien de l’ombre. Aizen devait mourir, Du coin de l’œil, ils virent l’ennemi. Sa main confirmait un mudra. Le monstre revint en démence mortelle. Il se jouait de lui, encore.
Le monstre resta hébété. Ayant vu Minako disparaître, pour recevoir une claque sur la joue, presque un coup de poing au début, pour finir comme une caresse. Instinctivement, le monstre jeta sur elle son dévolu, oubliant Aizen. Faisant un pas vers elle pour lui souffler son air chaud, plein de chakra au visage. Ken le premier, fut décontenancé. Depuis quand sa femme était ainsi ? Courageuse, ou folle ? Forte, ou une confiance aveugle en lui ? Pourquoi ne pas avoir profité pour attaquer Aizen ? Kiwe’an grimaça
La traitresse !
Ken n’en avait cure. Dans un état quasi second, il entendait une autre voix, de façon très lointaine. Voyant les lèvres de Minako bouger, il avait du mal a l’entendre.
Yoko-sensei… qui-est-ce ?
On s’en fou, il faut démolir Aizen.
Les pensées de l’homme fut troublée par ses mots, ne pas oublier son cœur et sa raison. Où a-t-il entendu ses mots jadis ?
Ha oui… Je me souviens…. GRAND-MERE !
KEN NON NE TE DETOURNE PAS DE MOI ! Hurlait Kiwe’an dans son propre esprit.
Minako fit une seconde caresse sur la joue en lui disant qu’il l’avait sauvé sous cette forme. Cette fois, Kiwe’an était troublé à son tour. Car se jour là, ce n’était pas Ken qui avait sauvé Minako, trop abattu pour réagir. Non, c’était lui et seulement lui. Sa main saisie la joue de Minako. Il réfléchit à nouveau. Contemplant les glaciers éternels, là, de chaque côté du nez de sa femme.
Une grimace, un sourire défiguré par se début de museau. Entre tendresse et folie. Revenant à la raison, l’Akuma n’avait pas encore tout à fait récupéré. Sa main baissa sur le col de Minako, lui donna une idée. Lutter de toute sa rage pour récupérer un semblant de contrôle. Avec de la chance, l’intervention de Minako aura fait baissé la garde au Nara. Tout était en place pour ce plan que seul un dément pouvait imaginer.
L’Akuma jonglant entre folie et amour assura sa prise comme il put sur le col de Minako et banda ses muscles dans l’espoir de la catapulter tête la première sur Aizen. S’il bandait suffisamment ses muscles, peut-être parviendrait-il a être plus rapide, ou plus fort que l’emprise ? Au pire, si Aizen esquivait le projectile vivant, il perdrait les quelques secondes précieuse pour permettre au monstre de l’atteindre. Minako, peut-être pourrait elle l’atteindre ?
D’un autre coté, l’Akuma devait faire face à un nouvel ennemi, lui-même. Sa dépense de chakra, si immense, il commençait à en ressentir les effets. De plus, ses muscles reprenaient légèrement forme humaine. Il ne tiendrait pas longtemps. Le lancer de femme était probablement l’une de ses dernières cartes. L’attaque devait marcher.
La forme instable de l’Akuma, doublé d’une forme Yasei jamais atteinte, s’en était bien trop pour le duo. Le chakra se déversait par gallon, le monstre ne parvenait pas à maintenir un chakra stable et constant. Malgré un nouveau pallier vers le stade Yasei et le Kensho Akuma. Le duo perdait le combat, ils le savaient. Ce n’était qu’une question de minutes. Aizen devait être au tapis immédiatement. Ils comptaient sur Minako pour profiter de la situation pour lui porter un coup. Leur plan devait faire mouche.
La bête hurlait avec la force du désespoir.
Technique de Jettojutsu a l'aveugle: 41 ieme technique de maitre Windou LE LANCE DE FEMME:
Ken est sous l’emprise d’ Aizen alors que le Kensho, instable, par manque de pratique de la CS Yasei, est en déclin. Alors qu'il allait lui porté un coup, l'Akuma est forcé d’attaquer Minako, lui et Kiwe’an retrouve plus ou moins leur esprit grace aux caresses et aux leçons de Minako. Ils décident de tenter le tout pour le tout en se servant de Minako comme projectile. Ils tentent de jouer leurs va-tout sur cette unique technique improvisée, lui rappelant sa technique de lancé de Ken. Technique breveté et approuvé !