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[Mission C] Des plantes ? Quelles plantes ? [pv Hagiwara Kenrato]

Tôhatsu Asami
Tôhatsu Asami

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Sam 30 Avr 2022 - 13:41


Automne 204
Hi No Kuni
quelques part en forêt

J'avais enfin repris ma place ! repris mes activités au sein de l'Empire du feu. Même si la liberté et les voyages que m'ont "offert" ma période de désertion me manque un peu. entre deux dessins je ressentais la pluie d'Ame sur mon visage, ou le souffle chaud et sec de Kaze sur mon visage. Cela me donnait de l'inspiration pour mes nouveaux modèles, des tenues estivales et voir enfin mes créations sur les épaules des dignitaires durant l'été prochain !

Hélas entre temps j'avais perdue une bonne partie de mes contacts et fournisseurs durant le grand nettoyage de Shinrin Hanzo, de plus certains, fidèles à Rei ne m'accordaient plus leur crédit.... une sale envie de les matter se faisait ressentir .... ce n'était qu'une question de temps !
En tant que membre de l'Unité Territoriale j'attendais patiemment une erreur de leur part pour bondir sur occasion et les envoyer crompire en cabane pour braconnage, arnaque, recel ou importe quelles autres raisons valables !

Finalement c'est un toc à la porte qui m'extirpa de mes rêves de vengeance. Qu'une mèche de cheveux, j'ouvris la porte de l'atelier sans même quitter ma chaise et attrapa la lettre que l'homme tenait avant de claquer la porte aussi sec.

A plus tard, je connais la musique merci. siffla seule dans l'atelier.

Le Teikoku avait besoin de moi, histoire de me mettre encore plus en retard sur ma collection. Cette fois ci c'était pour récolter des plantes rares. Intéressant, simple et agréable pour une fois qu'il s'agissait pas d'une besogne qu'on pouvait confier à un garde.

Ni une ni deux, je m'équipa rapidement pour me rendre aux portes de la ville et attendre mon partenaire de voyage. Un dénommé Hagiwara Kenrato, un soldat n'étant pas encore affecté à une unité d'après mes souvenirs.

Promenons nous dans la forêt pendant que les loups ne sont pas là ! Merci Hanzo d'avoir fait la chasse aux mauvais Inuzuka pour cela !




Ordre de mission ::
@"Hagiwata Kenrato"
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https://www.ascentofshinobi.com/t7368-tohatsu-asami-terminee?nid=1#61746 https://www.ascentofshinobi.com/t8527-carnet-flamboyant-de-tohatsu-asami#71372
Hagiwara Kentaro
Hagiwara Kentaro

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Mar 3 Mai 2022 - 16:02
« Il faut laisser une plante trouver son propre chemin vers la lumière, sans essayer de lui imposer le vôtre. »
De Richard Cowper, La moisson de corlay.

Avec l’aide de Tatsuya, mon frère aîné, j’avais pu remettre en ordre la maison. Il restait encore quelques finitions à faire pour que ma demeure soit aussi accueillante que possible pour Ayumi, ma fille. Depuis la mort d’Hatsuka, ma femme, j’avais quelque peu perdu pied. De ce fait, il avait été décidé que ma progéniture habiterait avec mes parents le temps que je reprenne correctement le contrôle de ma vie. Cela ne m’empêchait pas de voir mon enfant aussi souvent que possible. Après mûres réflexions et avec les encouragements de ma famille, j’avais proposé à Ayumi de venir passer le week-end chez nous. Depuis que nous en avions parlé, maman me disait qu’elle attendait ce moment avec impatience.

Alors que Tatsuya et moi nous accordions une pause bien méritée, un individu frappa plusieurs coups à la porte d’entrée. Je fronçais les sourcils : je n’attendais personne. Je m’excusais auprès de mon frère et quittais la cuisine. J’ouvris et eus la surprise de voir sur le seuil un homme en uniforme. Celui-ci travaillait certainement pour l’administration de l’Empire.

« Salutations sur vous, monsieur. Que puis-je faire pour vous ? »

Mon interlocuteur me salua d’un signe de la tête. Tout en me tendant une enveloppe portant le cachet des forces armées de Hi, il me répondit :

« Ordre de mission prioritaire. »

Je restais quelques secondes inerte. Je finis par tendre ma main pour récupérer le pli.

« Euh… merci. »

« Excellente journée à vous, monsieur. »

« Euh… oui… pardon… à vous aussi. »

Le coursier me salua d’un geste de la main et partit, me laissant seul sur le seuil de ma demeure.

« Alors ? Qu’est-ce que ça dit ? »

Je sursautais. Je n’avais pas entendu mon frère approcher. Il faut dire qu’en tant que shinobi, il était beaucoup plus expérimenté que moi : qu’il sache se déplacer en silence était la moindre des compétences pour un soldat de son envergure. Je rentrais à l’intérieur, fermais la porte et, après quelques secondes d’hésitation, je décachetais l’enveloppe. Je lus le contenu de la mission. Hum… très intéressant !

« Tu es bien silencieux ! »

Mon frère ajouta avec un petit sourire en coin :

« Je note néanmoins que le contenu de la mission te plaît plus que de raison. »

Surpris, mon regard se détourna du contenu de la lettre et se posa sur Tatsuya.

« Qu’est-ce qui te fait dire ça ? »

« Tes yeux se sont mis à pétiller… comme à chaque fois qu’un mystère se présente à toi. Te connaissant, tu ne vas pas faire les choses à moitié. Alors ? Raconte-moi ! »

« Ne sois pas si impatient ! Est-ce que j’ai vraiment le droit de te dire ce que contient mon ordre de mission ? »

« Hormis si cela concerne la sécurité de l’Empire, je ne vois pas ce qui te forcerait à garder le silence. Tout à fait entre nous, à la vue de ton niveau, je doute que l’on te confie ce genre de missions ou des informations sur cette dite sécurité. »

Je fis la moue. Tatsuya n’avait pas tort. J’avais encore beaucoup à faire pour progresser, tant au niveau de la puissance que du grade.

« Ne fais pas cette tête, ça viendra ! »

J'approuvais d’un signe de la tête et finis par lui révéler le contenu de ma mission.

« Il semblerait que des plantes rares nécessaires à la recherche et au développement de l’Empire aient disparu. »

« Comment ça, disparues ? »

« Oui, selon les informations dont dispose la missive, ces plantes ne se trouveraient plus aux endroits habituels. Je dois identifier la cause de ces disparitions et / ou trouver une solution au problème. Une fois cela fait, la routine habituelle : je dois faire un rapport. »

« Qui t’accompagne ? »

« Une certaine Tohatsu Asami. Je crois qu’elle appartient à l’unité territoriale. »

« Oui, j’en ai déjà entendu parlé ! Il parait que c’est une styliste de haute couture très réputée. »

« Tu as d’autres informations à son sujet ? »

« Non. »

« Comment sais-tu que c’est une styliste ? »

« Maman est une grande fan de ses collections. Selon ses dires, la dernière en date est magnifique. Enfin bon, tu me connais… moi et la haute couture… »

Je n’écoutais mon frère qu’à moitié. Ce nom me disait vaguement quelque chose, mais je n’arrivais pas à l’associer à un visage. Je verrais bien cela au moment voulu. La logique voudrait que je la retrouve immédiatement pour que nous puissions nous rendre sur les lieux du délit. Je me dirigeais donc vers ma chambre pour préparer un paquetage de voyage : n’en sachant pas plus actuellement sur la tâche qui m’avait été confiée, je préférais parer à toute éventualité. S’il s’avérait que mon paquetage n’avait pas servi en fin de mission, ce n’était pas grave : il sera prêt pour la prochaine. J’avais complètement oublié la présence de Tatsuya. Celui-ci ne m’en tint pas rigueur : mon frère aîné me connaissait suffisamment pour ne pas m’en vouloir.

Avant de partir, je passais par le garde-manger pour récupérer des petits pains aux haricots rouges : ils avaient été préparés le matin même par grand-mère Sakura. Je pris également de la viande séchée. Alors que j’allais franchir la porte pour partir à l’aventure, un sifflement me fit tourner la tête. Tatsuya se trouvait à l’entrée de la cuisine et tenait deux gourdes remplies d’eau à la main.

« Ça serait stupide de ta part de mourir de soif durant ta mission. Ayumi ne te le pardonnerait pas… et moi non plus. »

Il plaça les deux gourdes de part et d’autre de mon sac. Il devança mes pensées.

« Ne t’inquiète pas, je m’occupe de tout fermer. Bonne mission à toi. »

« Merci, grand frère. Je te raconterai tout à mon retour ! »

« C’est surtout ta fille qui voudra tout savoir dans les moindres détails. Allez ! File ! »

Il ne fallut pas me le dire deux fois. C’était ma première mission en dehors des murs de la capitale. J’étais tout excité à l’idée de parcourir le territoire de Hi. Il me semblait que, dans ce genre de cas, le point de rendez-vous se trouvait aux portes de la ville. Néanmoins, dans l’affaire qui nous occupait, Asami et moi ne pouvions pas partir sans connaître notre destination précise. L’ordre de mission n’indiquait pas l’endroit où nous devions nous rendre, laissant à nos bons soins l’identification du lieu. De ce fait, la première chose à faire avant de partir était de se rendre au quartier général de l’unité de recherches. En effet, les soldats de cette unité étaient les mieux placés pour me donner ce genre de renseignements : après tout, si ces plantes rares étaient nécessaires pour leurs recherches, ils seraient capables de m’indiquer leur lieu de pousse.

Il me fallut quinze minutes pour me rendre jusqu’au bâtiment abritant l’unité de recherches. Je restais environ cinq minutes en faction devant l’édifice, espérant apercevoir ma partenaire. L’excitation me fit rapidement perdre patience et je pénétrais à l’intérieur du monument, bien décidé à obtenir le renseignement tant convoité. Je dus compter vingt-cinq minutes supplémentaires pour obtenir l’information. Je devais admettre que je n’étais pas doué pour m’orienter à l’intérieur d’une bâtisse aussi grande. Puis, je dus faire vingt minutes de marche pour aller jusqu’aux portes de la ville.

A mon arrivée, je cherchais du regard cette fameuse Asami. Du haut de mon mètre quatre-vingt-dix-huit, je pus aisément scruter la foule qui se pressait aux portes de la ville… Enfin, je n’étais pas certain que les rares personnes qui trainaient dans le coin, en plus des soldats qui gardaient les portes, puissent être appelés une foule. Je remarquais rapidement une demoiselle à la chevelure turquoise qui patientait : hormis cette personne, je ne voyais pas d’autres personnes remplissant les critères nécessaires d’un soldat partant en mission. Je m’approchais et, lorsque je fus à quelques mètres d’elle seulement, je l’interpelais :

« Mademoiselle Asami ? Vous êtes bien mademoiselle Asami ? »

Bon, ok, ça faisait un peu vieux jeu. Je ne voyais toutefois pas d’autres apostrophes aussi rapides et polies que celle-ci. Je la laissais répondre à ma question avant de me présenter.

« Je suis enchanté de vous rencontrer, demoiselle Asami. Je suis Kentaro. Hagiwara Kentaro. J’ai été mandaté pour vous accompagner dans cette mission. »

Je fis une révérence maladroite pour la saluer. Je savais qu’elle était là depuis plus longtemps que moi. Je lui devais donc le respect dû à son ancienneté et sa plus grande expérience du terrain.

« Je vous remercie d’avoir patienté. »

Je sortis une carte de la région de mon sac.

« Avant de venir vous rejoindre, je me suis permis de passer par le quartier général de l’unité de recherches pour collecter quelques informations supplémentaires avant notre départ. »

J’ouvris la carte et indiquais à Asami une zone forestière au nord-est de la capitale.

« La zone de recherches se trouve ici, à environ une demi-journée de marche de notre position actuelle. Elle se trouve sur une colline, en plein milieu de la forêt. Le soldat qui m’a renseigné m’a affirmé que deux villages siégeaient de part et d’autre de ladite forêt. »

Je montrais deux points rouges ajoutés à la main. Le premier se trouvait au nord-ouest de la forêt. Le deuxième avait été placé à l’est du bois.

« Selon certaines rumeurs, ces deux villages se feraient la guerre pour une question de territoire. Le soldat m’a néanmoins affirmé qu’il n’y avait aucune trace récente d’êtres humains sur le lieu de récolte, hormis celles laissées par les soldats envoyés pour la collecte des plantes. »

Je restais pensif quelques instants. Le lieu de récolte se trouvait à peu près à mi-chemin entre les deux villages. La distance entre les hameaux et l’emplacement était tout à fait raisonnable. De plus, le secteur était facile d’accès. À la vue du nombre de plantes disponibles à cet endroit-là, je m’étonnais que les villageois n’en aient pas eu connaissance. Il y avait de quoi se faire un joli petit paquet de ryôs avec la vente de ces végétaux, surtout avec les herbes rares.

Personne ne crachait sur des ryôs supplémentaires pour arrondir ses fins de mois, surtout dans les campagnes. Certaines avaient été beaucoup plus touchées que d’autres par les différentes actions militaires menées au sein même de l’Empire. S’ils se faisaient réellement la guerre, ce territoire était certainement l’un des enjeux de la victoire. Toutefois, cela n’était que pure théorie pour le moment. Nous aurons plus d'informations sur la situation en nous rendant sur place.

« Avez-vous eu vent d’autres informations concernant notre mission avant notre départ ? »

Pour le moment, je ne souhaitais pas partager mes théories avec ma partenaire. En effet, je ne souhaitais pas influencer nos recherches. Mes déductions actuelles ne se basaient que sur de simples rumeurs. Personne n’avait encore pu confirmer l’implication ou non des deux villages dans l’affaire qui nous concernait.

« Nous pouvons partir dès que vous le souhaitez. »

Ce ton était tout de même très formel. Je n’osais toutefois pas tutoyer mon interlocutrice sans son autorisation. Quant à cette dite autorisation, je trouvais cela déplacé de ma part de lui demander sachant que nous venions à peine de nous rencontrer. Je sortis mon ordre de mission de l’une de mes poches et, lorsque le moment sera venu, je serais prêt à le présenter aux gardes contrôlant les entrées et sorties de la capitale.

Avant même qu’elle puisse me répondre, un homme - le même que celui qui m’avait apporté mon ordre de mission - arriva en courant. Ses gestes traduisaient une certaine panique. Il balaya les environs du regard et, lorsqu’il nous aperçut, il se précipita vers nous.

« Tôhatsu Asami. Nouvel ordre de mission prioritaire. Celui-ci annule le précédent. »

Il lui tendit un ordre de mission.

« Vous devez immédiatement vous rendre dans les locaux de l’unité territoriale pour recevoir de nouvelles instructions. »

Je n’eus pas le temps d’intervenir dans la conversation que demoiselle Asami avait disparu dans une rue adjacente. Le coursier n’eut cure de mon désemparement et continua sur sa lancée.

« Hagiwara Kentaro. Votre ordre de mission a été modifié. Un nouveau partenaire de mission vous a été attribué. »

Il me tendit une enveloppe.

« Vous trouverez dans cet étui votre nouvel ordre de mission. Celui-ci est immédiatement applicable. Il annule et remplace votre ordre de mission précédent. »

Je pris l’objet qu’il me tendait.

« L’un de mes collègues a été chargé de prévenir votre nouvel équipier. Il doit recevoir son ordre de mission en ce moment même. Il sera informé qu’il doit vous rejoindre dans les plus brefs délais au pont Aharo. Merci de patienter jusqu’à son arrivée. »

Je n’avais pas encore fini d’ouvrir l’enveloppe que le coursier filait déjà vers une nouvelle destination. Ah. Bien. Je jetais un coup d'œil au contenu de mon nouvel ordre de mission. Hormis mon partenaire, celui-ci n’avait pas changé. Inuzuka Yoshiko. Hum… Ce nom me disait quelque chose… Ah oui ! La jeune femme de l’unité de recherches. J’étais vraiment désolé pour Meisho et elle. Ils avaient été dépêchés sur cette mission au dernier moment.

Je fis une grimace. Si j’avais su avant que je me retrouverais avec elle, je ne me serais pas organisé comme cela. J’aurais probablement pris la peine d’aller la chercher devant chez elle. Nous aurions alors pu gagner du temps dans les locaux de l’unité de recherches. Néanmoins, je n’étais pas maître de ce genre d’aléas. La meilleure chose qu’il me restait à faire était de l’attendre… Qu’est-ce que je détestais ce genre de changements de dernière minute. J’avais beaucoup de mal à les gérer. Heureusement pour nous, cette modification avait eu lieu avant le début effectif de la mission.

Résumé:
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https://www.ascentofshinobi.com/t13047-hagiwara-kentaro-termine https://www.ascentofshinobi.com/t13160-hagiwara-kentaro-dossier-shinobi#116194
Inuzuka Yoshiko
Inuzuka Yoshiko

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Ven 22 Juil 2022 - 22:39
C'est n'importe quoi, j'ai eu un ordre de mission de dernière minute ! Tout ça parce que finalement la personne qui devait travailler avec mon nouvel ami avait du pain sur la planche ailleurs ! Meisho et moi devions nous dépêcher d'aller sur place afin de le rejoindre. Alors… je crois qu'il doit m'attendre sur le pont en question. J'allais devoir traverser toute la ville jusqu'à le retrouver.

Donc, si je comprends bien, nous devons trouver des plantes rares afin de les étudier au sein de l'unité de recherche. Pourquoi pas… Si ça peut servir de remèdes je prend ! Donc, localiser les plantes, trouver un moyen pour qu'ils puissent avoir plein de bébés plantes et c'est ok ?

Ça peut paraître bête mais j'en suis toute excitée, j'ai hâte de le rejoindre afin qu'on commence la mission ! On courait tous les deux, Meisho et moi, comme des petits fous, puis nous passions le pont, avant de faire demi-tour car on avait dépassé notre ami aux cheveux rouges.

« Coucou Kentaro ! Dis tu vas bien ? Alors dis… Comment on va faire pour réussir notre mission avec les jolies plantes ? »

Ça pouvait se sentir que j'étais super contente de le voir et de faire cette mission. Meisho lui faisait la fête car mine de rien, il s'agissait du second seul humain pour qui mon ninken avait un minimum d'affection.

« Faut qu'on voit où chercher qu'elle plante surtout en premier j'pense ! Ensuite voir comment on peut en avoir plein après ! »
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https://www.ascentofshinobi.com/t12708-chapardeuse-de-urahi-inuzuka-yoshiko https://www.ascentofshinobi.com/t12944-dossier-de-inuzuka-yoshiko https://www.ascentofshinobi.com/u222
Hagiwara Kentaro
Hagiwara Kentaro

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Mer 24 Aoû 2022 - 17:14
« La liberté est une plante qui croît vite, une fois qu’elle a pris racine. »
De George Washington, président des Etats-Unis.

Alors que je poussais un énième soupir de frustration, je vis Yoshiko et Meisho, son ninken, passaient en courant devant moi. Je fronçais légèrement les sourcils. Y avait-il eu un problème lors de la transmission des informations ? Peu probable, mais pas impossible… surtout pour un changement de dernière minute. Je maugréais quelques jurons avant de me lancer à leur poursuite. Je n’eus pas à aller bien loin car ils étaient revenus sur leurs pas.

« Salutations sur vous, chers partenaires de mission. »

Je les saluais en m’inclinant devant eux.

« Bien que cela ne soit pas de mon fait, je vous prie tout de même d’accepter mes excuses pour ce changement de dernière minute. »

Je me redressais. Certaines tournures de phrases me laissèrent perplexes. Parfois, elle avait vraiment l’air d’une enfant qui découvrait le monde. Pourtant, de ce que je savais de mon interlocutrice, elle était âgée d’une vingtaine d’années. Ce n’était pas la première fois que je le remarquais puisqu’elle les utilisait déjà lors de la réunion de l’unité de recherches. A ce moment-là, ça ne m’avait pourtant pas marqué plus que cela : était-ce parce que j’avais alors du mal à gérer mes émotions ? Un peu gêné, j’avouais à la demoiselle :

« J’admets que… Je n’avais pas prévu de partir en mission aujourd’hui. Mais, que veux-tu ? Lorsque l’Empire t’envoie un ordre de mission, il est très mal vu de refuser… surtout pour raisons personnelles. Et toi ? Comment te portes-tu ? »

Je n’étais pas vraiment du genre à étaler ma vie devant des inconnus. Pourtant, en présence de Yoshiko et Meisho, je me sentais bien et me laissais aller à quelques intimes confidences. Le ninken me fit la fête, comme s’il essayait de me dire qu’il était heureux de me voir. Du moins, je l’espérais. Je vins tendrement caresser la tête du canidé.

« Je suis très heureux de te voir aussi, Meisho. Ta présence est très bénéfique pour cette mission au vu des objectifs que nous avons à remplir. Je te remercie d’être là pour nous aider. »

Concernant sa question, je me permis de ressortir la carte que j’avais bêtement rangée dans mon sac en l’attendant. Si demoiselle Asami avait eu les explications, ce n’était pas le cas de mes nouveaux compagnons de mission. Je la dépliais et lui montrais une forêt se trouvant à une demi-journée de marche de la capitale.

« Je suis passé aux bureaux de l’unité de recherches avant de venir ici. D’après les informations que j’ai pu récolter, le lieu qui pose problème se trouve ici. Une fois sur place, nous aurons à localiser précisément les lieux de pousse des plantes. »

Concernant sa dernière intervention, je crus bon de préciser :

« Notre objectif premier est de résoudre les énigmes entourant ces disparitions de plantes. Si nous trouvons de quoi compléter les stocks, nous ferons en sorte de rapatrier nos trouvailles à la capitale. Dans le cas contraire, nous rentrerons les mains vides. »

Je clignais plusieurs fois des yeux, conscient que quelque chose d’important était en train de m’échapper.

« Ah ! Oui, j’allais oublié ! »

Je sortis une feuille de l’une des poches de mon sac.

« Le soldat qui m’a renseigné m’a également dressé une liste des plantes que l’on trouve dans la zone. Il m’a mis une croix devant les plantes les plus rares et dont les stocks sont au plus bas. Malheureusement, je ne connais pas la plupart de ces herbes. Il m’a conseillé de passer par la bibliothèque pour… »

Je fouillais à nouveau dans mon sac et, après quelques secondes de recherche, mes mains tombèrent enfin sur l’objet tant convoité.

« … prendre ce livre. Il répertorie toutes les plantes poussant dans Hi no Kumi. Je n’ai pas encore eu le temps d’y jeter un coup d'œil. Il faudra que nous nous penchions dessus à l’occasion. »

Je levais les yeux vers le ciel : le soleil avait déjà bien trop entamé sa course.

« Nous devrions y aller si nous voulons avoir le temps de faire les premières constatations sur les lieux avant la tombée du jour. »

Je rangeais tous les objets que j’avais sortis et pris la tête de notre expédition. En cours de route, je fis pars à mes deux collaborateurs d’autres informations dont ma source m’avait fait part.

« La zone de recherches qui nous intéresse est une colline, en plein milieu de la forêt. Mon indic m’a également parlé de deux villages. L’un se trouve au nord-est des bois où nous nous rendons. Le deuxième se trouve à l’est de ces mêmes bois. Quelques rumeurs circulent à propos de ces deux bourgs. Apparemment, ils se feraient la guerre pour une question de territoire. »

Avec beaucoup de difficulté, je vérifiais notre position sur la carte. Je n’étais vraiment pas doué géographiquement parlant. Je finis par demander de l’aide à mes comparses.

« Euh… Hum… pour être sûr… Est-ce que vous pourriez m’aider à nous localiser sur la carte s’il vous plaît ? »

Je détestais montrer cette facette de moi. Cela ne faisait pas du tout professionnel. Pourtant, l’orientation et moi, ça faisait… beaucoup trop. Lorsque nous eûmes régler ce détail, je continuais mes explications.

« Ceux qui se sont rendus sur les lieux certifient que, hormis les traces laissées par les soldats envoyés pour la collecte des plantes, il n’y a pas de traces récentes d’activités humaines sur le lieu de récolte. »

Je conclus mon exposé par un :

« Le mystère reste entier ! »

J’espérais bien le percer à jour. Durant le reste du voyage, je parlais avec Yoshiko et Meisho de ma famille… enfin, surtout de ma fille et des travaux que j’avais entrepris avec mon frère dans ma maison pour pouvoir l’accueillir. Je ne m’étendais pas sur les raisons qui m’avaient poussé à confier Ayumi à mes parents. Nous finîmes par arriver à la forêt. Nous arrivâmes sur le lieu de récolte une heure plus tard. Nous avions perdu un peu de temps par ma faute, car je nous perdis deux fois dans les bois.

« La nuit sera tombée d’ici une heure et demie ! Je propose que nous nous partagions le terrain pour une première étude, voir si nous pouvons trouver quelques indices. Qu’en pensez-vous ? »

Cette question s’adressait à Yoshiko et Meisho. L’avis du ninken était tout aussi important que celui de l’Inuzuka.

Résumé:
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https://www.ascentofshinobi.com/t13047-hagiwara-kentaro-termine https://www.ascentofshinobi.com/t13160-hagiwara-kentaro-dossier-shinobi#116194
Inuzuka Yoshiko
Inuzuka Yoshiko

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Dim 25 Sep 2022 - 21:39
Les explications étaient claires : découvrir ce qui cause la disparition de plantes, réussir à en refaire pousser et en ramener quelques-unes à la capitale. Nous allions pouvoir tracer les plantes à l'odeur car oui, chacune des espèces florales ont une odeur distincte. Les petites boules d'énergie que nous sommes, nous nous montrions ravis de faire cette mission. Admirative du livre que Kentaro a, je m'exclamais.

« J'pourrai m'entraîner à lire avec ce livre alors !»

Nous suivions notre camarade jusqu'à ce qu'il semble honteux de nous demander de l'aide pour la carte.

« Ouep, au moins j'sais lire une carte. Oui j'te jure ! »

Je lui avais montré que nous sommes passé par le pont de Araho pour sortir de Urahi, et que si sur la carte la zone où nous devions trouver les plantes est à tel endroit, nous devions diriger la carte dans le sens où nous sommes et ainsi voir si nous allons à gauche ou à droite du pont.

Finalement, nous sommes arrivés sur une colline et on arrivait en début de soirée.

« On peut se séparer rapidement et on se retrouve là ouep, Meisho peut mémoriser ton odeur et te retrouver facilement. »

Et puis bon, mon ninken était d'accord avec moi, donc c'était facile de lui demander silencieusement de bien retenir l'odeur de Kentaro. On m'avait demandé s'il ne fallait pas mieux que j'aille dans l'unité territoriale, mais j'ai refusé. Ce que je veux, c'est de pouvoir étudier divers choses et surtout la médecine pour soigner les ninken et autres animaux, que ce soient les kuchiyoses, les compagnons des Inuzuka ou Hokazuka, ou les quelques yasei de passage.

Des fleurs bleues ciel toutes jolies étaient au pied d'un arbre. Il n'y en avait pas beaucoup mais elles étaient resplendissantes et leur clarté reflétait la lumière de la lune. Je les admire. La fragilité de celles-ci avait l'air importante, comme si elles étaient des princesses à protéger.
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https://www.ascentofshinobi.com/t12708-chapardeuse-de-urahi-inuzuka-yoshiko https://www.ascentofshinobi.com/t12944-dossier-de-inuzuka-yoshiko https://www.ascentofshinobi.com/u222
Hagiwara Kentaro
Hagiwara Kentaro

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Lun 16 Jan 2023 - 12:08
« Tout le monde devrait tenir son journal. A commencer par les bandits et les criminels. Cela simplifierait les enquêtes policières. »
De Philippe Bouvard, humoriste et présentateur de télévision français.

Je ne m’y ferais jamais. D’un côté, j’étais admiratif devant le sens olfactif des Inuzuka et de leurs ninkens. De l’autre, je trouvais cela tout à fait… effrayant. C’était comme un super pouvoir. Si nous l’extrapolions, leur nez leur permettait de retrouver n’importe qui… ou n’importe quoi, du moment qu’ils l’avaient senti une seule fois. Un léger frisson fort désagréable me parcourut des pieds à la tête. J’étais bien content de ne pas être leur ennemi. Je n’aurais pas donné cher de ma tête. A moins de ne pas avoir d’odeur, il m’était impossible de leur échapper. Cette réflexion en entraînant une autre, une question surgit alors dans mon esprit : existe-il un objet qui n’est pas d’odeur ? L’être humain en a forcément une. Enfin… Je crois. Je secouais vivement la tête. Je ne devais pas me perdre dans les conjonctures. De la concentration et de la discipline. Ces plantes n’allaient pas se retrouver toutes seules.

« Je vous laisse donc le soin de me retrouver ! A tout à l’heure ! »

Je leur adressais mon plus beau sourire et un signe de la main en guise de salut. Je me mis dos à eux et partis dans la direction opposée à la leur. Je ne fis que quelques pas avant de m’arrêter. C’était bien beau de vouloir mener l’enquête, mais je n’avais pas de pistes sérieuses. Il y avait bien cette histoire entre les deux villages. Toutefois, je ne voyais pas le lien entre notre affaire et une querelle opposant deux hameaux voisins. Je finis par m’asseoir en tailleur au milieu de la colline. Ici, les arbres étaient bien plus espacés. Cette colline était comme une enclave au milieu des bois, comme si les seigneurs des forêts n’avaient aucune emprise ici.

[Mission C] Des plantes ? Quelles plantes ? [pv Hagiwara Kenrato] Zyfg
Légende : vue sur la colline depuis la position de Kentaro.

Le rapport disait juste. Les fleurs communes étaient bien présentes. Elles poussaient même à foison sur la colline. Ce n’était donc pas un problème de sol. En effet, il n’y avait aucune raison que la terre sélectionne les plantes. Alors, pourquoi ? Aucune trace d’activités humaines pouvant prétendre à un vol de la part de congénères. Je n’arrivais vraiment pas à me faire à l’idée que la nature se rebellait de la sorte et devenait sélective. L’herbe était haute et… comment pouvais-je la qualifier ? Disons qu’elle était remarquablement dense dans le coin. De ce fait, ce n’était pas en restant assis ici que je pourrais faire la moindre découverte.

Dans cette posture, j’étais aussi utile que ce petit monticule de terre… ou que celui-là ! Le nombre de taupinières était assez impressionnant. Taupinières ? Ce n’était peut-être rien. Des taupinières, il y en avait partout. Toutefois, il y en avait un bien trop grand nombre pour un hiver. En effet, si j’en croyais mon oncle, la taupe est un mammifère qui, une fois l’hiver venu, s’enterrait profondément dans les sols jusqu’au retour du printemps et des beaux jours. Elle cherche à tout prix à échapper aux sols gelés et, de par les températures et autres données dont je ne dispose pas, elle restait en activité minimale en période hivernale. Alors, pourquoi ?

Je me levais et m’approchais de la taupinière la plus proche. Je m’accroupis à sa hauteur et me mis à l’examiner. Elle n’avait rien d’extraordinaire. Je me relevais et observais un peu mieux les alentours. Étrange. Certes, elles étaient nombreuses, mais étaient concentrées sur certaines zones seulement… C’était comme… Comme si elles avaient visé certains lieux spécifiques. J’étudiais alors une dizaine de monticules. Je m’aperçus que deux d’entre eux avaient des restes de plantes mélangés à la terre… Comme… Comme si les taupes étaient sortis juste en-dessous d’une plante et qu’elles l’avaient entraînée sous terre. Des taupes voleuses d’herbes ? Cela me paraissait incongru. Ces mammifères n’étaient pas herbivores… Enfin, je ne crois pas… En fait, je n’en sais rien.

Je pris soin de récupérer les restes de plantes dans un sachet. Je sortis mon calepin. Je l’ouvris à une page vierge et en déchirais un morceau. Je sortis un crayon de papier et inscris les mots suivants : « prélèvement n°1, zone A ». Je fis un plan rapide de la zone, et marquais l’emplacement de la zone A. Je fis plusieurs prélèvements dans ce premier secteur, avant de passer au lieu suivant. Je dénombrais pas moins de dix-sept zones où le nombre de taupinières était extrêmement élevé. Je n’eus toutefois pas le loisir de toutes les examiner avant la nuit tombée. J’eus à peine le temps de commencer les recherches dans la zone C que je dus m’arrêter, faute de lumière suffisante. Continuer dans ces conditions aurait été de la folie : je risquais de passer à côté d’indices importants. Néanmoins, je pouvais être satisfait : j’avais en ma possession vingt-et-un prélèvements. Il allait falloir que nous les comparions aux plantes du livre.

Un son dans ce crépuscule me fit relever la tête. J’esquivais de justesse un poignard. Oups. Perdu dans mes recherches, je n’avais pas fait attention. Je me maudis intérieurement. J’étais à découvert depuis un moment. La vérité, c’est que je ne pensais pas rencontrer d’êtres humains dans les environs puisque l’équipe précédente avait certifié qu’il n’y avait pas de traces d’activités de notre espèce. Pourtant, cette voix vivace et accusatrice appartenait bien à une femme… Et une sacrée femme.

[Mission C] Des plantes ? Quelles plantes ? [pv Hagiwara Kenrato] 3tmf
Légende : Suzuki Machika, la femme aux poignards.
Matriarche du clan Suzuki, de Kawazaki.
Kawazaki est le village se trouvant à l’est de la forêt.

« Tu as perdu quelque chose ? »

Un rire léger se fit entendre.

[Mission C] Des plantes ? Quelles plantes ? [pv Hagiwara Kenrato] Eq0h
Légende : Sato Satomi, la femme au rire léger.
Matriarche du clan Sato, de Kashiwa.
Kashiwa est le village se trouvant au nord-est du village.

« Tu es bien présomptueuse, Machika. »

Quoi ? Comment avais-je pu ne pas remarquer la présence de ces deux femmes ? Que j’en rate une, je voulais bien l’envisager… Mais deux. Surtout qu’elles n’étaient pas venues à pied.

« Tu es trop bienveillante envers les petits fouineurs de son genre, Satomi. »

Son regard se posa sur les sacs contenant les prélèvements que je tenais encore à la main.

« Et voleur, de surcroît ! »

Je gardais les mains bien en évidence et évitais tout geste brusque. Je ne tenais pas à me faire embrocher par cette vieille folle.

« Fouineur, je veux bien l’admettre. Voleur, certainement pas. »

Nos regards se croisèrent. Il était tout à fait hors de question que je baisse les yeux.

« Que fais-tu avec… ces plantes ? Ou du moins, ce qu’il en reste. Pas d’entourloupes. Ou ta camarade et son chien le paieront de leur vie. »

Ce fut à mon tour d’éclater de rire.

« Le payer de leur vie, vraiment ? Ridicule. Vous êtes seules… Certainement venues avec les chevaux se trouvant dans les bois un peu plus loin. Leurs hennissements portés par le vent ne sont pas des plus discrets. Vous n’auriez pas pris le risque d’augmenter votre nombre… au risque de piétiner ce lieu que, pour une raison que j’ignore, vous cherchez à tout prix à préserver… Vous avez simplement fait un choix judicieux pour votre survie. Il n’est pas bon de se mesurer à une Inuzuka et son ninken… Meisho n’aurait fait qu’une bouchée de vous. Des trois, je suis le plus faible. Ils ont dû vous repéré bien avant moi… »

Si j’avais foi dans les compétences de mes deux compagnons, j’avais fait preuve d’un peu trop de zèle pour certaines de mes affirmations. Je n’étais pas sûr qu’elles soient venues seules. Je ne savais même pas d’où elles partaient. Peut-être de l’un des deux villages… voir même des deux. J’avais fait des suppositions… C’était ma seule chance pour calmer le jeu. Bien qu’âgées, je ne devais pas sous-estimer mes deux adversaires. Si elles avaient des acolytes, ils se trouvaient encore dans les sous-bois. Je n’avais pas les capacités pour les détecter.

« Pourquoi pensez-vous que nous voulons préserver ce lieu ? »

« Lorsque mes collègues de l’unité de recherches sont venus quelques jours plus tôt, il n’y avait aucune trace de présence humaine, hormis la leur. Pourtant, des plantes rares ont disparu… Et voilà que vous débarquez alors que je prélève des indices… Je ne sais pas comment ni pourquoi… Mais vous surveillez cette colline… Si mes prélèvements avaient peu d’importance, vous ne seriez jamais intervenus… Vous ne voulez pas que l’Empire sache que vous avez un lien avec la disparition des plantes rares… »

« Ce morveux a une trop grande gueule ! »

« Le morveux dont vous parlez fait 1m98 et 103 kilos. Le morveux en question veut bien rester sage et poli, mais il ne faut pas pousser le bouchon trop loin quand même ! »

Machika finit par sourire.

« Je t’aime bien, morveux. Tu as du répondant. »

« Peut-être pourrions-nous continuer cette conversation autour d’un thé… »

« Je n’irais nulle part sans Yoshiko et Meisho. »

« Ils ne craignent rien tant qu’ils sont ensemble, vous savez. »

« Ce n’est pas pour eux que je m’inquiète. Ils sont assez puissants pour se défendre comme des grands. C’est pour ma vie que j’ai de sérieux doutes. »

« Il nous serait préjudiciable de tuer un soldat de l’Empire. Il me semble que vous êtes là pour régler un problème, non ? Je ne peux que vous suggérer vivement de nous accorder un peu de votre temps pour y voir plus clair dans cette histoire de plantes. »

« Je ne demande que ça. Toutefois, ma réponse est toujours la même : je ne bougerais pas d’ici tant que Yoshiko et Meisho ne seront pas avec moi. Je ne suis pas le chef d’équipe et je ne tiens pas à prendre des décisions seul. De plus, je tiens à m’entretenir avec mes camarades avant d’entendre ce que vous avez à me dire. »

Comme pour appuyer mes propos, je m’assis de nouveau en tailleur. Outch ! Il faisait vraiment froid par terre pour mon derrière. J’espérais que mes compagnons ne tarderaient pas trop à venir. Je comptais bien faire le point avec eux sur leurs investigations.

Résumé:
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Inuzuka Yoshiko
Inuzuka Yoshiko

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Ven 10 Fév 2023 - 21:27
J’étais en train d’admirer ces jolies plantes, surtout cette fleur rare et fragile telle une princesse, d’un joli bleu appelant à la sérénité. Selon la légende vivait autrefois une grande fée dans une fontaine naturelle, autour de laquelle pousse des fleurs si rares qu'elles ne s'y trouvent que là-bas. Je me demandais si j’allais trouver un tel lieu lorsque j’entendais des hennissements. Des chevaux !

Mais il n’y avait pas que ça. De part nos sens olfactifs, nous avions senti l'odeur de moules pourries, d'oeufs brouillés et des crottins de chevaux. Des humains qui semblaient de cacher dans la forêt et fuir entre d'autres termes. J'aurai voulu les traquer ces étranges personnes, mais j'ai aussi senti des présences ailleurs.

Meisho et moi comprenions que du côté de Kentaro, il y avait la présence de deux personnes. De part ces odeurs, il devait s’agir de deux femmes. D’un naturel curieux, nous allions rejoindre notre camarade. On arrive lorsque celui-ci s’asseoit en tailleur en disant ne pas vouloir partir sans nous deux.

Que c'est gentil ma foué de m’attendre ! Bonsouer mesdames !

J’affichais un grand sourire, en fait il ne semblait rien y avoir à part un quiproquo.

En effet nous avons eu vent de disparitions de plantes rares ici et en temps qu'amoureux de la nature on s'doit d'enquêter sur c'qu'il s'passe.” leur dis-je avant de m’adresser à Kentaro. “ Alors ? Tu n’penses point que c’est mieux de respirer un bon coup avant qu’on discute tous ensemble sur ces jolies fleurs ?
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Hagiwara Kentaro
Hagiwara Kentaro

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Dim 12 Fév 2023 - 15:14
« Vous ne devez jamais avoir peur de ce que vous faites, quand vous faites ce qui est juste. »
De Rosa Parks.

Je sursautais en entendant la voix de Yoshiko. Je ne les avais pas entendu arriver, trop concentré que j’étais sur ma conversation avec les deux femmes. Je n’en attendais pas moins d’une Inuzuka et de son ninken. Après tout, ce clan était réputé pour ça… Enfin, je crois. Je ne savais pas grand chose sur cette famille… Ou du moins, j’avais eu connaissance de ce que le grand public savait à leurs propos. Je ne m’étais jamais vraiment intéressé aux Inuzuka jusqu’à présent. Il faut dire que je pensais qu’ils étaient totalement inaccessibles. De plus, ils étaient dirigés par… des femmes. Par définition, ces êtres vivants me mettaient très mal à l’aise.

Pourtant, face à la situation, je ne faisais pas le fier du tout. La réaction de mon acolyte ne m’aidait absolument pas à être serein avec nos interlocutrices. Déjà que ces dernières étaient de fortes têtes… Certes, j’avais du répondant face à Machika et Satomi, mais tout de même ! Je savais qu’elles pouvaient être très dangereuses et terrifiantes. Toutefois, je me fichais pas mal de ce qu'elles pensaient de moi. Elles n’appartenaient ni à ma famille ni à mon cercle d’amis proches. C’était la seule raison qui me faisait garder pied face à elles.

Face à Yoshiko, c’était une toute autre histoire. Certes, Meisho et elle n’étaient que mes partenaires de mission. En fait, c’était là toute la différence entre la jeune Inuzuka et les deux vieilles pies qui nous faisaient face. Son avis était très important pour moi. Je ne voulais pas les mettre dans l’embarras durant la mission… de quelque façon que ce soit. Pourtant, je ne me sentis absolument pas soutenu lorsqu’elle intervint dans la conversation. J’avais cette désagréable impression qu’elle prenait partie pour… pour nos interlocutrices. La façon dont la soldate intervenait… Elle était complètement en dehors des réalités actuelles de la mission…

« Euh… Avec plaisir. »

Il y avait tant d’autres choses à dire. Néanmoins, j’estimais que ce n’était absolument pas une bonne solution de se prendre la tête avec l’Inuzuka devant elles. Où Yoshiko avait-elle vu de la gentillesse ? Si je les avais attendus, ce n’était certainement pas par pure gentillesse. J’avais conscience de mes limites. Face à des adversaires plus forts, le travail en équipe était primordial. Me battre contre plus puissant ne me faisait pas peur. J’essayais simplement d’être réaliste et de mettre un maximum de chance de notre côté. Je ne tenais pas à mourir sur une mission de ce niveau. Si l’administration nous avait confié cette tâche, c’est qu’elle estimait que nous avions le niveau pour l’effectuer.

Toutefois, il ne fallait pas se leurrer. Nous avions fait des erreurs grossières de débutants. J’étais certain que Satomi et Machika s’en étaient rendues compte… De nos bévues et maladresses, comme de notre niveau. Nous passions clairement pour des novices en la matière. Tout d’abord, nous avions pris conscience trop tard de la présence de ces deux femmes. Yoshiko agissait avec elles comme si elles ne représentaient aucun danger. Nous ne savions presque rien de ces mégères… Enfin, surtout celle qui me prenait pour un morveux. Elle, elle me saoulait déjà avant même qu’une réelle conversation se soit engagée entre les deux partis. Comment l’Inuzuka pouvait-elle leur faire confiance ?

Et puis, je… C’était quoi cette présentation ? « Nous avons eu vent de disparitions de plantes rares ici… » Comme si ce genre d’informations courait dans les rues de la capitale. Il était évident que les sphères supérieures régissant les unités n’auraient pas ébruité ce genre de renseignement… ou du moins, au strict minimum. Ces plantes étaient nécessaires pour le développement des forces armées, mais également pour le progrès médical et les stocks de médicaments. Pourquoi diable auraient-ils pris le risque de dévoiler une telle faille dans notre système d’approvisionnement ? Je sais que la sécurité était assez sévère à la capitale, mais nous n’étions pas à l’abri d’espion.

« En temps qu'amoureux de la nature… » A quel moment avais-je souligné que j’étais un amoureux de la nature ? Bien au contraire. Je n’étais pas un rat des champs, mais bien un rat des villes. Je n’étais pas très à l’aise - pour ne pas dire complètement déboussolé - par l’environnement dans lequel nous étions en train d’évoluer. Je prenais beaucoup sur moi pour ne pas devenir hystérique. La nature… C’était complètement différent que d’effectuer une mission en ville… ou que dans un village perdu au fin fond de l’Empire. Est-ce que Yoshiko avait seulement conscience qu’avec Meisho, elle était notre meilleure chance pour cette mission ? Leur odorat et leurs sens plus développés que les miens étaient notre atout secret. Comme elle semblait naturellement dire le fond de sa pensée, je supposais donc qu’elle était vraiment une amoureuse de la nature. Elle était donc doublement plus compétente que moi. Alors… Pourquoi avais-je l’impression de faire face à une enfant qui n’avait aucune notion des enjeux et des conséquences de cette rencontre ?

« … on s'doit d'enquêter sur c'qu'il s'passe ! » Euh… non. Ce n’était pas parce que nous étions des « amoureux de la nature » que nous devions enquêter. Je me serais bien passé de venir ici. Il était tout simplement très malvenu de refuser une mission. Notre unité nous attribuait une tâche, nous l’exécutions. Ce n’était pas plus compliqué que ça. Peu importe nos ressentis, nous nous étions engagés dans l’armée. En signant ce contrat, nous savions que les missions qu’on nous attribuait ne seront pas toujours une partie de plaisir. Il fallait toutefois nous acquitter du mieux que nous pouvions de nos objectifs. Je ne comprenais clairement pas le discours tenu par ma compagne. C’était très… fleur rose, mais également très loin de la réalité des faits. A moins que… qu’elle pensait vraiment ce qu’elle disait ?

Raaaaah. Voilà que je me mettais à décortiquer tout ce qui sortait de sa bouche. Ce n’était pas bon signe. Surtout pour moi. Les doutes avaient commencé à s’installer dans mon cerveau. Mon mal-être se lisait clairement sur mon visage. Je me sentais clairement en danger. La suite de son intervention me fit complètement vriller. Respirer un bon coup ? Elle était sérieuse. J’eus toutes les peines du monde à me contenir. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir sur mon visage que la situation m’échappait complètement. Mon incompréhension vis-à-vis des interventions physiques et orales de Yoshiko ne me permettait pas de garder mon sang-froid. Pourtant, laisser exploser mes émotions n’était pas l’idée du siècle. Je devais donc absolument garder mes ressentis en mon fort intérieur. Je pris une grande inspiration avant de répondre.

« Je te remercie pour ce précieux conseil, Yoshiko. »

J’eus du mal à ne pas laisser passer une légère pointe d’ironie dans le son de ma voix. Elle était clairement à côté de la plaque. Il était évident que nous allions avoir une conversation avec Machika et Satomi. Je n’avais pas refusé leur proposition. Bien au contraire. Je l’avais même accepté implicitement, exprimant alors le souhait de m’entretenir avec mes compagnons de mission avant de débuter l’entretien. Sur le coup, ça me paraissait la meilleure solution. Yoshiko avait très bien entendu que je ne partirais pas sans eux puisqu’elle l’avait notifié à voix haute dès son arrivée en me remerciant de les avoir attendus. Elle avait donc forcément entendu que je voulais m’entretenir avec Meisho et elle avant de partir avec les deux vieilles femmes.

Pourtant, elle n’avait pris aucune initiative dans ce sens. N’avait-elle donc rien découvert ? Attendait-elle que je le fasse ? N’était-elle pas curieuse de savoir si j’avais fait des trouvailles ? A moins qu’elle ne souhaitait qu’on le fasse devant nos interlocutrices ? Dans ce cas-là, si elle avait découvert quelque chose, pourquoi n’en avait-elle pas déjà parlé ? Je… Je ne comprenais décidément rien aux femmes. Je ne voulais clairement pas être le chef de cette mission. Toutefois, il était clair que je n’arrivais pas à établir une relation « normale » avec mes coéquipiers. C’était comme s’il y avait moi d’un côté et eux de l’autre. La voix de Satomi me sortit de mes sombres pensées.

« Vous ne vouliez pas vous entretenir en privé avant que nous partions pour le poste avancé ? »

Je sursautais légèrement, ne m’attendant point à une intervention de sa part. Encore une erreur de débutant. Je n’avais clairement pas pris mes précautions lorsque je m’étais mis à… rêvasser. Pouvais-je compter sur Meisho et Yoshiko pour me défendre si le combat venait à éclater ? Non. Ils auraient déjà bien à faire de leur côté. J’étais donc un poids pour le groupe.

« Euh… Visiblement, cela ne sera pas nécessaire. »

Je jetais un petit coup d'œil en direction de Meisho et Yoshiko. Je me relevais, tout en continuant à m’exprimer sur la question.

« Si cela avait été le cas, Yoshiko en aurait fait la demande dès son arrivée. Elle a exprimé le souhait que nous discutions tous ensemble de la situation. Je n’ai rien à ajouter et me plie à la majorité. »

J’aurais pourtant eu besoin de me rassurer, de discuter pour remettre mes idées en place.

« C’est-à-dire ? Qu’entendez-vous par « se plier à la majorité » ? »

Je fronçais légèrement les sourcils. Mon ton fut plus sec que je ne l’aurais souhaité.

« Comment ça ? C’est pourtant clair. Je suis le seul à avoir exprimé le besoin de m’entretenir avec mes compagnons. Quant à vous, vous êtes du même avis que Yoshiko : débuter l’entretien. Ce n’est pas ce que vous vouliez ? »

« Si, bien sûr que si. Néanmoins, si… »

« Satomi. Il n’y a rien à ajouter. Comme l’a dit Kentaro, la majorité a parlé. »

Machika s’adressa alors directement à Yoshiko.

« Entre membres de clans matriarcaux, nous savons prendre les décisions qui s’imposent pour le bien de tous, n’est-ce pas ? »

Oh putain. Génial. Me voilà coincé entre trois femmes, toutes affiliées à des clans dirigés par des femmes. Machika cherchait expressément à rallier Yoshiko à sa cause. Me révolter mettrait en péril la réussite de la mission. Il était clair que l’Inuzuka devenait l’interlocutrice privilégiée entre les deux villages et notre groupe. Machika continua sur sa lancée.

« Si ce jeune homme s’est rangé aussi facilement à votre avis et qu’il n’a pas tenu à prendre de décision sans votre présence, c’est que vous devez être la cheffe de cette expédition. »

C’était une déduction logique à la vue des informations qu’elle avait en sa possession, mais elle n’en restait pas moins erronée. Machika était beaucoup plus respectueuse dans ses propos vis-à-vis de Yoshiko. Avec moi, elle ne mettait pas de gants. J’étais un peu près certain qu’elle ne comptait pas en mettre. Je décidais de ne rien faire allant contre les idées de Machika.

« Jeune homme, est-ce la vérité ? »

« Cette vérité semble nécessaire pour la réussite de nos opérations. »

« Vous ne semblez pas d’accord avec la situation. »

« Cela n’a aucune importance. Je ne suis pas issu d’un clan matriarcal. Ni d’un clan tout court. J’ai donc beaucoup de mal à saisir le fonctionnement de ce qui se passe à l’heure actuelle. Mes propres idées vont même à l’encontre de ce qui est en train de se produire. Pourtant, c’est à moi de me remettre en question. Techniquement, vous avez toutes la même éducation de base en ce qui concerne les clans matriarcaux. Le dialogue n’en sera que facilité. »

Je n’osais pas regarder du côté de Yoshiko et Meisho. Pourtant, je ne pouvais pas faire comme si de rien n’était. Il était tellement facile de lire en moi. J’étais incapable de ne rien montrer de mes émotions : elles étaient une évidence même à l’heure actuelle.

« Je ne comprends pas pourquoi Yoshiko agit comme ça. C’est vrai. Je ne le nie pas. Mais c’est volontairement que je me range derrière elle et me plie à ses décisions. J’estime qu’elle est notre meilleure chance pour mener à bien notre discussion avec vous puisqu’elle possède la même culture des clans matriarcaux que vous. Je pense sincèrement qu’elle saura mieux se comporter et réagir que moi face à vos propos. »

Mes poings se serrèrent. Je détestais mon impuissance. J’aurais aimé pouvoir être un acteur plutôt qu’un pantin passif. Toutefois, je savais que mes émotions grondaient en mon fort intérieur. Ce hurlement était si puissant que je savais qu’il altérait considérablement mon jugement. Je devais me calmer. C’était néanmoins plus facile à dire qu’à faire.

« Qu’il en soit donc ainsi. Venez ! Ne restons pas là. Cela pourrait devenir dangereux. »

Je leur emboîtais le pas, prenant garde de me tenir légèrement en retrait de Yoshiko et Meisho. Si j’avais accepté que l’Inuzuka mène la conversation, il fallait que j’agisse en tant que tel. Ainsi, le fait de la laisser passer devant avec Meisho montrait - du moins, je l’espérais - que je considérais que la jeune femme dirigeait notre groupe. Je ne savais pas exactement où les deux matriarches nous emmenaient. Je profitais de la route pour me rapprocher de mon acolyte. Je lui demandais alors à voix basse :

« Dis… Est-ce que dans les clans matriarcaux, il y a des règles de bienséance à connaître ? Par exemple… Euh… Je ne sais pas trop quoi donner comme exemple… Euh… Est-ce qu’en tant qu’homme, j’ai le droit de m’adresser directement aux matriarches ? Dois-je attendre qu’elles me parlent ? Je n’y connais absolument rien dans ce domaine… »

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Inuzuka Yoshiko
Inuzuka Yoshiko

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Sam 25 Mar 2023 - 22:01
Il est vrai que je n’étais en rien habituée à accomplir des missions, étant donné que j’ai toujours été comme une louve solitaire. Pourtant, les deux femmes ont déduit que j’étais la cheffe de mission, hors ce n’était pas le cas, loin de là. Je regardais mon chien qui était ravi de voir que l’on avait de la considération pour ma petite personne. Je souriais à Kentaro avant de me rendre compte que j’avais oublié que je devais respecter et prendre en considération sa requête, mais il était trop tard. Bah tant pis, au moins je ferai attention pour les prochaines fois.

Héhé, je n’doute point de notre capacité naturelle à prendre de bonnes décisions!

Et puis zut, entre femme on se comprend, il n’y a pas de quoi violenter qui que ce soit alors que le dialogue peut être ouvert. Si besoin, je n’aurai qu’à sortir les griffes pour me défendre. J’affirmais implicitement être la cheffe d’équipe étant donné que j’ai envie de faire honneur à ma meute.

Par le simple fait que j’vienne d’un clan matriarcal, j’peux facilement endosser le rôle de cheffe si b’soin.

C’est d’autant plus véridique lorsque les autres sont des imbéciles qui réfléchissent avec un encéphale aussi grand qu’une crotte de mouche. En écoutant Kentaro, j’avais tout de même un léger pincement au cœur. Je me demandais-moi-même ce que j’ai fait de mal. Peut-être était-il plus expérimenté que moi sur le terrain et plus méfiant que moi vis-à-vis de la situation ?

Je finissais par lui répondre pour tenter de le rassurer, de ces mots : “On pourra s’parler après, j’me disais juste que ce s’rait malpoli de papoter entre nous pour prendre des décisions avant ! J’te dirai pourquoi j’me comporte comme ça par la même occasion va, quand on sera tous les trois !

Bien évidemment, je comptais Meisho dans l’équipe, il avait toute la légitimité du monde à avoir une place importante parmi nous. Nous allions pouvoir discuter entre nous, entre matriarches de clans différents, sur la situation.

C’est vrai que je n’ai pas été très gentille avec lui, de part mon éducation certainement qui m’a inculqué que je devais m’éloigner de ces monstres que furent les soldats d’un odieux seigneur. Peut-être ouvrirai-je mon cœur à l’un des soldats de l’Empire mais je n’en avais simplement pas la force, et actuellement personne ne peut voir à quel point cette plaie est béante étant donné que je la cache avec mon entrain et ma bonne humeur perpétuelle. Enfin, si. Il n’y a qu’une personne au courant de mon histoire : la belle Kisara.

Sur le chemin, je donnais quelques informations à mon camarade sur la manière dont un homme doit se comporter face à des matriarches; notamment le fait qu’il doit attendre qu’on lui demande son avis avant qu’il ne parle ainsi que le fait qu’il doit avoir les yeux baissé tel un cabot bien dressé. Je lui dis tout cela de manière innocente avec le sourire, alors que nous nous dirigions jusqu’au village le plus proche, Kawazaki. Le tout pour que nous puissions discuter autour d’une tasse de thé tous ensemble, dans la bienveillance, comme je l’espérais.
Alors, j’ne vais point y aller par quatre chemins, nous avons besoin de certaines fleurs pour développer différents remèdes à des maladies, mais elles ne se trouvent plus dans les champs dans lesquels nous nous sommes trouvés. Peut-être l’avez-vous remarqué aussi ?

Je claquais des doigts pour que Meisho s’installe à mes pieds, parce qu’il commençait à s’agiter pour une quelconque raison. En premier, Satomi réagissait à mon discours.

Voilà qui est bien embarrassant… Nous avons aussi besoin de fleurs pour concocter nos meilleures infusions, et comme vous, nous sommes désolées en voyant la disparition de ces princesses de la sérénité…

Car oui, le commerce principal de ces villages voisins est dans la concoction de thés divers et variés. Machika surenchérit en parlant d’une autre fleur qu’elle recherchait.

Notre spécialité est dans la confection de confiseries au goût floral, car oui en plus du miel, nous avons besoin de violette flambée pour sa douceur et pour soigner nos enfants de la toux.

Voilà qui est inquiétant.

Alors dites-nous, soldats, qu’avez-vous pu découvrir en allant dans ces champs ?
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