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En mémoire des mourants

Aditya
Aditya

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Ven 8 Jan 2021 - 18:18
En mémoire des mourants

solo


Été 204, Temple Seidou, village de Kiri.

Bercé par l'ombre tempêteuse que les nuages déversaient sur ces berges offertes à l'aurore, une silhouette fine trônait au cœur d'une chambre à coucher où le silence régnait en maître, tolérant seulement l'outrage des murmures d'un pinceau glissé sur un parchemin avec attention. Face à la révérence de mèches blondes, liées à ce visage penché vers ces écrits et marqué par la réflexion, les kanjis semblaient se substituer les uns aux autres, comme conscients, garants, de l'importance et de la finalité qu'ils revêtaient en cette heure. Car à l'aube de ce nouveau jour s'éveillerait les dernières prémisses d'une entreprise marquée par le temps, que ce soit dans l'esprit de son créateur ou dans la mémoire des habitants de la Brume.

Relevant son regard sur l'égide d'un village encore endormi par la douceur d'une nuit passée, Aditya laissa l'éther de ses yeux s'enivrer des couleurs du ciel leur faisant écho, et ses poumons accaparer l'air frais s'engouffrant dans cette pièce mansardée. Entrouverte avec légèreté, cette fenêtre de bois offrait toute l'étendue du monde et des odeurs de la nature à qui saurait se trouver au sein de ce cocon d'humanité, ce à quoi l'ascèse ne saurait se refuser.

La prise de ses doigts s'affina sur les détours du pinceau, délaissant sa poigne le temps d'un instant où ses pensées s'éprirent du passé ; et pour cause, elles reflétaient les moments écoulés au temple des lycoris, en compagnie du maître de ces lieux et des deux âmes qui l'avaient alors accompagnées pour forger son intérêt à leur demande.

Plus encore, aux paroles prononcées par son élève, Tokage, pour qui leur sens semblait refléter bien plus de valeur qu'il ne pouvait laisser paraître. Pour la première fois, peut-être, le blond avait eu le sentiment de voir se présenter devant lui non plus l'être indifférent et lâche qu'il s'évertuait à devenir, mais une âme tourmentée par davantage que les affres du corps.

Au contraire, il lui avait semblé que c'était-là davantage les maux des années qui pesaient sur son esprit, sans jamais véritablement trouver de fin ou de soin comme le feraient les meurtrissures infligées aux muscles lors de batailles ; non, elles étaient là tout à fait différentes. Car y compris pour lui-même, Aditya pouvait trouver sens à ces propos, en repensant à cet instant fatidique où la vie de la féline, qu'il croyait avoir perdu, avait révolté tous ses principes et ses augures, toute l'accalmie qu'il s'était évertué à chérir comme la plus providentielle des émotions pouvant guider sa vie.

Et peut-être, peut-être, pensa-t-il, que les traumatismes des uns et d'autrui ne se limitaient pas seulement à ceux que l'on voyait sous les détours de cicatrices, formes de chair amoncelées en reliques. Peut-être marquaient-elles également les âmes au fer, d'une blessure qu'aucune médecine poussée par le chakra ou les onguents ne pourrait guérir. De celles-là, qui consumaient leurs porteur à petit feu, les approchant plus tôt d'une mort d'âme que la vieillesse ne saurait acter que bien plus tard.

Alors, Aditya avisa une nouvelle fois les mots encrés sous son égide, revêtant des règles qu'il prévenait à cette unité dont la naissance ne saurait tarder, laissant ces réflexions dans un recoin de son esprit. Et tandis qu'il les relisait avec un attendrissement mêlé d'incertitude, la pulpe de ses doigts effleura les détours de chacun des sigles, comme pour éprouver leur réalité.

Première clause (第一項, Daiikkô) – L’Han’en sera transparence, équité et indépendance, car aucune vie ne détient plus de valeur qu’une autre, et d’aucun droit nous ne pouvons la prendre à autrui, à moins qu'une situation d'urgence l'oblige.
半サイクルは透明性、公平性、独立性になります。なぜなら、他の生命よりも価値のある生命はなく、緊急事態が必要としない限り、他の生命からそれを奪う権利はないからです。

Seconde clause (第二項, Dainikô) – Aucun enseignement prodigué au sein de l’Han’en ne devra être utilisé pour blesser ses membres intentionnellement, car le respect et l’humilité prévalent sur l'orgueil et l'ego.
半円所で与えられた教えは、そのメンバーを故意に傷つけるために使用されるべきではありません。なぜなら、尊敬と謙遜がプライドとエゴに勝るからです。

Troisième clause (第三項, Daisankô) – Tandis que les ninjas médecins ayant choisi la voie du champ de bataille manient leur chakra pour meurtrir et combattre, ceux préférant la vie trônent en maître de recherches et de soins ; et d'aucun de ces deux camps ne peut enfreindre la première clause impunément.
戦場の道を選んだ医療忍者はチャクラを使って傷を負い、戦いますが、人生を好む人は研究と癒しの達人として最高に君臨します。そして、どちらの側も免責で最初の条項に違反することはできません。

Quatrième clause (第四項, Daiyonkô) – Seuls les ninjas médecins ayant acquis le rang de Nijūzoko ou d’Isha sont autorisés à transgresser les trois premières règles.

二重底または医者のランクを取得したドクター忍者のみが最初の3つのルールを破ることができます。

Et finalement, l'ascèse déposa sa plume sur le revers de l'encrier, son regard s'élevant peu à peu des sigles inscrits sur ce parchemin pour être témoin une nouvelle fois de cette vue qui s'offrait à lui, sous l'égide du toit du temple. Et tandis que les pluies diluviennes de la moisson commençaient à percer la couche nuageuse et brumeuse de leur présence, berçant le village dans un doux manteau humide, un souffle brisa le sceau de ses lèvres, à l'idée que cette unité verrait le jour d'ici peu, et des raisons même de sa création.

En mémoire des mourants, de corps et d'esprit.

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