Kumo city, la cosmopolite, métropole géante de recherches et de développements. Un pôle scientifique, une gigantesque bibliothèque, là, à ta droite c'est une statue du Raikage, en marbre blanc, que l'on descendait directement depuis les carrières plus haut dans la montagne. Tout cet ensemble de maison blanches et de bâtiments administratifs, ce cloaque qui vivait dans l'opulence était la garante de deux cents ans d'évolutions au Pays de la foudre. On voyait les petites fourmis venir dans la ruche y prendre leurs ordres, et ressortir au pas de course pour s'atteler à leur tâche ; Des bureaucrates, des commerçants aller faire leur menues monnaies dans les restaurants du coin, qui tournaient plein régime les jours de semaines.
Nué n'était qu'une petite main travailleuse au sein d'un gigantesque éco-systeme, et lui aussi devait aller chercher ses ordres du jour cette fois là ; Il avait laissé son équipe s'entraîner de leur côtés, la relation entre Sayo et l'Ikewaza s'amplifiant de jour en jour, même s'il ne savait pas si cela devenait bouillon de culture, ou de l'eau sur le gaz.
- Votre mission, si vous l'acceptez Metaru Nué, est d'assisté un de vos collègues, dans des travaux bien particulier. Voici l'itinéraires jusqu'au pic de votre destination. Le ninja à l'air sévère lui donna un bout de papier et un ordre de mission.
Ordre de mission:
Votre mission est d'accompagné Shukiki jusqu'au pic d'ombreuse, et d'y restaurer les nombreuses clôtures qui servent à garder nos 1 buffles stratosphériques, au dessus de la grande bibiliothèque. Vous y rencontrer la population locale pour les aider et les rassurer.
On surplombait tout depuis Kumo no Kuni, construite sur une chaîne montagneuse, l'oxygène rare fait des êtres forts, des êtres durs, des êtres résistants. Ou presque, ce petit gars là était tout sauf réglementaire dans notre petit pays perché tout la haut, et il faisait figure d'exception confirmant la règle. Petit, glabre, les cheveux gras ? Nué ne jugeait pas, il était bien trop gentil pour ça. Par contre, un observateur attentif aurait pu voir toute la malignité de ce petit être.
Lui même n'était pas mieux, dans ses habits populaires et bon marché, sa tunique d'un gris d'encre, était devenue beige, rouge, verte et jaune par endroit ; L'effet des produits chimiques et des vapeurs de métaux, sûrement. Il portait un bandana jaune pétant, avec le marteau des Metaru imprimé dessus. Des piercings débordaient de ses oreilles, et une bague étrange apparaissait à son index, portant la Marque "Sora" (Ciel Ndlr) inscrite en Kanji.
- C'est toi Shia..Shiatsu Shuikiki ? Fit-il en lui offrant la main d'un grand sourire pure comme de l'eau de roche. C'est avec toi que je dois bosser aujourd'hui non ? Whoa, t'as l'air super faible. Déçu, choqué. Tu sais marcher sur les murs ou il faut te porter ? Enfin bon, moi c'est Nué. Metaru Nué. Lui aussi devait coller pile poile à la description, avec ses grosses Getas et ses airs rustiques des adeptes de la grimpette.
Et oui, parfois, être Ninja, c'était aussi devoir se salir les mains, il n'y avait pas que le strass et les paillettes. Il n'y avait même jamais de paillettes dans les histoires du Metaru. En revanche rencontrer des populations étranges avec un patois à couper au Kunaïs, avec un abrutis, oui. Mais bon, il ne faut pas trop en dire, l'aventure commençait à peine à ce moment là.
Silence, ça tourne.
1 Des buffles nains qui donnent un lait particulièrement bon pour les nourrissons ninjas cent pour cent Kumojins.
Cela faisait bien trois jours que Shukiki trouvait une excuse différente pour ne pas faire son travail, mais là, aujourd’hui, il avait été pris de court et n’avait pu trouver quelque chose d’adéquat. Ainsi se retrouva-t-il convoqué et sommé d’œuvrer de pair avec un de ces Metaru, comme il y en avait tant à Kumo. Les mains dans les poches, il jouait avec les cailloux sur son chemin, le papier reposant froissé au fond de sa poche. Planter des clôtures. Planter des clôtures … mais quel intérêt, hein ?! Pas possible de le feinter ça. Soit on les posait, soit on ne les posait pas … Alors à quoi bon ?
Jusqu’à preuve du contraire, les piquets ne se mettaient pas en place tous seuls grâce à du genjutsu. Mais la bonne nouvelle, c’était qu’un autre gars s’était fait avoir par cette mission. Et s’il le feintait, lui, pour le faire croire qu’il avait tout posé ? Ah, en voilà une idée qu’elle était bonne … Et vu sa réputation, on avait dû lui coller un autre bourrin dans les pattes. Pas un âne, hein, un vrai ninja quoi.
Et quand on parlait du loup … Shukiki était revêtu de son éternel costume noir, qui témoignait bien de son inaptitude à réaliser le moindre travail physique. Ses cheveux longs et noirs tombaient sur ses épaules, cachant un visage anguleux et cireux. Il renifla d’une narine en apercevant son camarade d’un jour. Un bourrin doublé d’un bourrin. Han.
« Heu … ouais. Salut. C’est moi. » fit-il, avant de sortir sa main avec une horrible lenteur.
Il serra la patte de Nué, sentit ses phalanges craquer sous sa force. Il grimaça.
« Grimper … mais … y’a pas des escaliers ? » grogna-t-il, en regardant son interlocuteur droit dans les yeux.
Grimper. Evidemment qu’il savait grimper. Mais malaxer du chakra, rester concentré ? C’était épuisant. Et puis il n’était jamais à l’abri d’un raté. Alors il haussa simplement les épaules. Pourquoi se fatiguer, hein ? « Non, je sais pas grimper. Je suis faible. Tu l’as dit. »
Et il avait l’ouïe fine, ainsi qu’une fierté très minimale.
« Je suis même pas sûr de pouvoir soulever les piquets … alors le mieux, c’est que tu y ailles, et moi je t’attends ici, hein ? »
Autant jouer les vierges effarouchées, et voir jusqu'où cela allait les mener.
Kumo venait de sombrer dans une terrible torpeur, rien qu'a voir l'aura de ce petit ninja, on sentait la fatigue s'abattre sur nos épaules, ployant les échines comme sous le joug d'un travail assommant. On venait probablement de toucher le fond, mais Nué était trop naïf pour savoir si cet infâme parjure disait oui ou non, la vérité ; Du pain bénis pour un vil menteur compulsif comme lui, qui savait très bien adopter un masque de vérité sur ses mensonges ; Et tout ça pour quoi ? Resquiller son tour ? La réflexion le fit rire, c'était d'une logique qu'il ne pouvait contester, l'être humain ayant tendance à aménager l'espace dans lequel il vivait pour s'éviter des efforts inutiles.
Nué tira de sa besace des griffes de main, et son pendant pour les pieds délicat et la cheville graciles de son doublon du jour ; Qui ne lui rendait que dix centimètres de moins, une poignée de main glissante, et un visage parcheminé. Il ouvrit sa bouche, lui déposant le paquet entre les mains, et prenant la direction de la raffinerie ; Lui ou le dit Shukiki n'avait jamais dû mettre les pieds, où il devait récupérer la cargaison. Son visage couturé, semblait bouger plus que nécessaire avec ses bouts de peaux manquants, en disant ses mots une fois le rire passé : Et bien tu comprends Shukiki, les Buffles se reproduisent difficilement, enfin, disons que la population survit très mal aux couches ... Il haussa les épaules, il ne s'y connaissait pas non plus dans le domaine, mais quand on était de la montagne, et que l'on ouvrait un peu les yeux ... Je suppose que c'est dû à la taille de leur ... 'fin tu demanderas aux éleveurs au pire !
Éludant sa dernière question ainsi, parce que pour Nué, la mission restait la mission, qu'importait donc qu'elle soit peu reluisante ou salissante, il devait s'en acquitter. Il attrapa par le coude un Sukiki allant dans le mauvais sens, et se dirigea d'un pas sans merci vers la forge Metaru. Il n'arrivait pas à situer l'âge de son compatriote, mais il avait plus d’expérience, et il prenait donc la tutelle avant que toute l'affaire piétine ; En bon homme de résolution face à l'incertitude. "Bon, alors, t'es du coin à l'origine toi ? T'es d'un clan ? Tu fais quoi comme spé ?" Qu'il fit sur le ton de la conversation, bousculant un homme qui le connaissait bien depuis le temps, et ne lâcha qu'une insulte peu glorieuse au Metaru perturbateur. "Excuse le, la politesse l'étouffe" Il attrapa d'une main sa gorge, son regard noirâtre tourné vers le fond de la grande avenue, où se tenait l'immense raffinerie de métal froid, et de métal en fusion.
- Bon, tu es faible, tu touches à rien tu vas te faire mal. Il le regarda dans les yeux. Par contre t'en porte le quart ou bien tu vas t'expliquer avec les Jônins. Eh, c'était pas à lui de régler tout ses problèmes non plus, et s'il voulait devenir plus fort, il devait commencer quelques part.
Shukiki leva un sourcil. Mais c’est qu’il le prenait au sérieux. Parfait, ce serait une chance … Bon, un paquet, pas grave il le … mais il allait le lâcher, bon sang ! Nué l’attrapa par le coude en l’entraîna de force vers … un autre partie de la ville. Soufflant de dépit, Shukiki se laissa faire.
« Mouais. M’est avis que c’est à cause de leur alimentation. Y’a rien à manger là-haut, ça doit engendrer des problèmes de fertilité. Il faut rationner de manière plus importante les animaux pendant la mise à la reproduction. Cela permet une meilleure ovogénèse et spermatogénèse. Et donc, une meilleure fertilité. » expliqua l’indolent, se demandant bien d’où il pouvait savoir tout ça.
Il se laissa donc trainer jusqu’à un recoin sombre de la cité, son angoisse montant petit à petit jusqu’à ce qu’il comprenne qu’ils venaient simplement récupérer le matériel pour les clôtures. Il soupira de plus belle, se demandant pourquoi diable ces piquets devaient être en métal. Il pensait récupérer tout cela chez les autochtones, pas en bas de Kumo. Bon sang, ils allaient vraiment devoir transporter tout ça. Il frissonna en imaginant la somme d’efforts que cela allait demander. « Nan, j’suis de plus loin. Je suis arrivé ici il y a quelques années. Pourquoi ? T’es raciste ? » répondit-il à la première question.
Si Nué s’énervait, peut-être déciderait-il de faire le boulot tout seul ? Il inspecta le gros calibre devant lui. Signa discrètement quelques secondes.
Merde …
« Non, non je plaisante. T’inquiète. Et j’ai évidemment pas de clan. On est pas tous … favorisés à Kumo. » se reprit-il rapidement.
« Et toi ? Metaru, c’est un nom connu, non ? T’es spécialisé dans le taijusu, du coup ? Enfin … je vois pas à quoi te servent ces muscles sinon … » continua Shukiki, éludant bien la question de ses propres talents.
Eludant le bonhomme au regard noir, Shukiki suivit Nué jusqu’au fond de sa raffinerie. Il s’exécuta, et attendit. Il soupira en voyant toute la saleté accumulée et grommela quelques mots dans sa barbe lorsqu’il s’appuya contre une enclume et se salit le costume.
« Et merde … » jura-t-il, se tournant brusquement pour nettoyer ses habits.
Son coude tapa dans une sorte de barre. Qui glissa et tapa un sac de minerai, qui s’ouvrit et se répandait au sol. Sol sur lequel glissa un des ouvriers, laissant échapper sa cargaison. Qui tomba sur une enclume où trônait un fer encore rouge. Fer qui alla s’encastrer dans une réserve de minerai. Minerai qui …
« Au feuuuuuu ! »
Shukiki devint livide à mesure que le chaos se répandant autour de lui. Il ouvrit de grands yeux. S’écarta de deux pas de son enclume. Personne n’avait vu, hein ? Personne. Personne. Personne …
Un réplique sagace le fit se retourner vers le compère à l'allure fantomatique, qu'il se traînait depuis quelques minutes déjà, et dont il sentait que cela allait être une sacré corvée. Après tout, il fallait en passer par là pour évoluer aussi, et il n'était pas exempt de tout défaut, il en était conscient. Par contre, la façon dont le corps de son "compatriote" se pliait sous ses mains de forgeron, comme s'il n'était pas fait de peau (comme certains l'étaient un peu trop, comme l'Ikezawa), mais plus d'une matière visqueuse rappelant le flume, ou bien la gelée.
Il fit donc son possible pour ne pas lui casser un os, ou bien froisser un muscle, tandis qu'il écoutait. Eh ... Non, je m'intéresse c'est tout, on va faire équipe, autant s'entendre ! Fit-il avec un sourire, tandis qu'on lui faisait un passage comme le fait la glace devant certains navires acérés. Il était tout gêné qu'on lui prête ce genre d'attention d'autant plus que ... J'adore l'étranger ! C'est vraiment le meilleur d'aller visiter leur contrées inconnues ... Continua-t-il avant de comprendre un double sens caché, qui le fit se taire et avancer.
Il passèrent devant l'échoppe ou il avait ses habitudes, chez Kibichi, où l'on servait le meilleur saké du village ; Et il tournèrent devant une place où une fontaine aux formes alambiquées rappelait tout ce que pouvait offrir Kumo. Il sentit un mouvement discret dans son dos sans faire attention, mais sa sensorialité exacerbé par le contact, sentis le chakra grandissant derrière lui, et se prépara à une attaque... Qui ne vint pas.
- Shuuhei-dôno, notre Raikage, est un Metaru. Fit-il laconiquement, s'il ne savait pas de qui il parlait, alors il ne tarderait pas à le découvrir. On n'était toujours surpris de son panache et de sa vaillance ; Et de cette curieuse ressemblance entre lui et son cousin, dans la couleur de leur chevelure. Comme quoi certaines familles partagent plus qu'un simple trait génétique éloigné. Bah si tu veux je te montrerai ce que je sais faire quand on sera arrivé la haut ! Fit il en s’engouffrant dans la forge Metaru, qui servait de raffinerie. La proposition était innocente pour un gars comme lui ...
Il alla s'entretenir avec un contre maître qui le jaugea avant de reconnaître le symbole sur son bandana, et de se plier en quatre pour lui sortir les épieux de la réserve, et lui déposer derrière, où ils pourraient récupérer ceux-ci pour les amener à destination. Il le remercia d'une poignée de main chaleureuse, un truc secret entre deux artisant travaillant à la dure.
« Au feuuuuuu ! »
Il entendit l'exclamation dans le fond de la raffinerie, tandis que des flamme commençaient à lécher le mur rapidement, poussé à son paroxysme par les produits et autres résines qui traînaient là. Heureusement pour tout le monde, un ninja spécialisé en Suiton était toujours dans le coin, mais cela n'excluait pas la possibilité d'une perte humaine, comme il le savait bien. "Eh merde, deux fois en une semaine ?" Faudrait qu'il en cause avec son cousin, autant d'accidents, c'était ni bon pour le commerce, ni pour les travailleurs.
Il se précipita vers la scène, tandis que l'ouvrier blessé par le choc contre le sol reculait devant le démon de feu qui s'agitait devant lui et tentait de le devorer. Il arriva quelques instants avant le ninja aqueux de garde, malaxant son chakra en traversant la foule, signant ses mudras de ses mains sûres, qui glissèrent l'une contre l'autre sans un bruit. "KINTON .... commença-t-il tandis que le reste fut avalé par la flamboyante gazeuse rouge.
Un mur de fer se plaça entre lui, le malheureux et l'incendie qui gonflait dans les courants de fumées et de résidus, claquant ses crocs incendiaires sur le métal Metaru, qui ripa, craqua, mais ne cèda pas. Quelques secondes plus tard, un large jet d'eau fut tiré depuis les hauteurs, des torrents d'eau noyant les deux protagonistes.
C'est donc tout Nué et tout mouillé qu'il vint à la rencontre de Shukiki.
"Bon, on file, au moins j'ai pris ma douche aujourd'hui." Quoi, il était sale, et alors ? Pas comme s'il devait plaire à qui que ce soit ici.
Ah ah, ouais. Bien joué ! Du moins, c’était ce qu’il aurait dit s’il n’était pas le coupable de ce malheureux incident. Il sourit donc à la boutade de Nué et fit comme si de rien n’était. Enfin, il essaya de faire comme s’il était surprise et donc, pas coupable.
« C’est dangereux par ici … » commenta-t-il, tâchant de faire disparaître la tâche, dans tous les sens du terme.
Il n’aurait, de toute manière, pas été d’un grand secours avec ses maigres talents. Bon, peut-être qu’un puissant fûton aurait réglé la situation … s’il avait été capable de le générer efficacement. Il claqua de la langue et embraya le pas à Nué, laissant ses mains bien enfoncées dans les poches.
« Donc toi, tu fais du métal. C’est ça ? Pourquoi tu créées pas direct les piquets là-haut ? Ce serait plus simple que de les trimbaler sur tout le chemin. À la limite, prendre des trucs en bois et … heu … j’ai une question. Un peu conne, hein, mais pour des clôtures, faut pas du fil ? Parce que des piquets, c’est bien beau, hein … mais … sans rien pour les relier … » commença-t-il, appliquant le pratico-pratique à leur situation.
Mais il voyait bien plus loin que cela : si Nué se chargeait des piquets, et lui du fil de clôture … alors ce serait bien moins lourd ! Et moins chiant à porter … Il s’engouffra alors dans cette piste.
« Ecoute, moi j’m’occupe de porter les clôtures, du coup je vais aller en chercher et … » « Attends, Nué ! Voici les bobines de clôture ! » les interrompit un des forgerons.
C’étaient d’épais rouleaux constitués de fil de fer, certainement livrés là dans la matinée. Depuis quand cette mission attendait, au juste ? Tout semblait fin prêt, tout semblait les attendre … Mais Shukiki resta bouche bée devant le matériel. Plus d’une dizaine de bobine attendait là, et elles semblaient autrement plus lourdes que les piquets à transporter. Il regretta aussi tôt son engouement, et se demanda s’il n’aurait pas mieux fait de se jeter dans le feu qu’il avait malencontreusement démarré. Non, ça aurait fait mal. Et c’était quelque chose qu’il détestait encore plus que le travail, avoir mal. Shukiki soupira. Comment échapper à ça ?
« Merci … fallait pas, vraiment … »
Il regarda Nué. Hésita quelques instants. Un peu de genjutsu arrangerait tellement les choses … Mais non. Non. Chercher des noises à un Metaru, c’était risqué. D’autant plus que s’il avait joué l’ignorant, il n’avait absolument pas tiqué lorsque Nué avait mentionné le raikage. Il le savait, bien entendu, déjà. Mais se faire prendre pour un imbécile poussait toujours les gens à baisser leur garde. Et c’était toujours dans ce laps de temps que Shukiki s’en tirait.
« Ouille, aïe ! Aïe, aïe, aïe ! » fit soudain Shukiki, en s’attrapant la cheville.
« Je crois que je me suis tordu la cheville quand j’ai eu peur du feu. Maintenant que ça a refroidi, j’ai super mal … » fit-il, se relevant en boîtant.
« Je pense pas pouvoir porter tout ça … c’est dommage … moi qui était prêt à tout pour t’aider … Bon, ben je rentre chez moi alors. »
Nué acquiesça, encore dans le feu de l'incident, pas tout à fait remis de ses émotions et de sa course effrénée. Il se tourna vers son confrère en souriant d'un air gêné, mais qui lui donnait de toute façon l'air niais, et se confonditen excuse, conscient de la mauvaise image que pouvait donner cette situation dans l'imaginaire collectif. L'équilibre actuel était encore fragile, et il aurait suffit d'un grain de sable, pour faire sortir la roue de la réussite en dehors de son ornière. "C'est les risques du métier, normalement les civils n'entrent pas de dans cette zone normalement ..." Fit-il comme pour signifier que donc tout allait bien, les Ninjas et autres réguliers du lieu étant habile à éviter les zones dangereuses, comme par enchantement. Ou par expérience.
Bien que Shukiki n'avait pas été sur les lieux du "crime", Nué ne l'avait pas vu comme disparaître par magie, quelques instants après la déclaration de l'incendie ; Et même qu'il s'en saurait rendu compte, qu'il ne se serait pas méfier. Jusqu'à preuve du contraire bien que faible il restait un ninja, un homme de l'ombre, au premier grade de son évolution : Mais grandissant chaque jour un peu plus. C'était ainsi qu'il s'imaginait sa vie, comme la montagne poussait chaque années en déstabilisant la terre des hommes.
- Quand tu verras la taille des piquets ... Fit-il en levant les yeux au ciel, comme ci c'était logique, mais qu'il ne lui en voulait pas. Il avait le sourire facile l'animal, cette capacité à dompter les craintes par une candeur native. Il écouta jusqu'au bout, et frappa sa pomme de son poing, l'air ébahis ! Oh bien dit l'ami, j'ai pas chercher à comprendre quand on m'a parlé de piquet ... L'insouciance de la jeunesse, il lui fit une tape dans l'épaule qui ne le ménage pas malgré le touché délicat. "T'es un bon toi."
Et tandis qu'il écoutait la pirouette, qui semblait pure excuse pour s'esquiver, mais que Nué allait accueillir favorablement, on le rappela pour leur confier une tonne de bobine en fer, sûr et solide, de la taille d'une grosse corde nouée de nœuds. Tête de nœuds, c'était sûrement ainsi qu'il aurait dû appeler le petit malicieux qui se tint dès lors la cheville en prétextant s'être blessé. Au lui de cela il se précipita à sa rencontre. "Attends, attends ! Je connais bien Aburame-sama, qui dirige le centre scientifique." Il attrapa son bras en le passant sous lui et continua ainsi. "Sa peut être sérieux, et tu serais handicapé pour le restant de ta carrière ... !" Fit-il comme choqué devant cette nouvelle affreuse. Il s'en voudrait d'avoir été l'un des responsable de cette injustice, qui l'aurait relégué sur le banc de touche des Ninjas du village.
Il connaissait le problème, sa partenaire avait laissé traîner ce genre de blessure une seule fois, et depuis l'ors elle avait des problèmes de chevilles, plus souvent qu'un vieillard avec une canne. Il devait l'aider dans les montées, et certaines descentes. Elle traînait de la patte ; C'était le supplice. Il ne voulait pas qu'il lui arrive la même chose.
Un mec sympa quoi, qui avait tout lâché pour le secourir ; C'était comme ça qu'il voyait les choses, la mission avait attendu suffisamment déjà, il pouvait très bien y retourner après avoir conduit le vilain petit canard des Genins de Kumo, jusqu'aux portes de l'hôpital.
"Tu vas voir, j'ai retapé l'intérieur, c'est clinquant maintenant." Petit rire satisfait. Un gamin quoi.
Mais … c’était qu’il marchait à fond l’animal. Shukiki ouvrit la bouche de stupeur, ne pensant pas que son bluff irait jusque-là. L’idée de se fracasser véritablement le pied le prit sur l’instant. Non, non. Stupide idée. Il secoua la tête. Bon sang. Il n’avait vraiment pas envie de se faire remettre en place par musclor&co. Il le laissa le remettre debout, l’aider à avancer. S’ils arrivaient à l’hôpital, sa ruse serait éventée. Bon dieu. Trouver une solution, et vite. Bon, tant pis. Fallait s’y résoudre. Shukiki soupira longuement. Il claqua de la langue. D’ici là qu’il s’en rende compte, il serait loin !
« Attend, je peux essayer de marcher un peu … aïe … aïe … non. Non. Ah. Merci du coup de main, vraiment. » grogna-t-il de douleur, après avoir fait quelques pas tout seul.
Il était inutile d’espérer duper les médecins, alors autant commencer par là. Shukiki s’appuya de tout son poids sur l’épaule de son partenaire de la journée. Il essaya de bien se positionner, tout en assurant une charge pas trop désagréable pour monsieur muscle. Ils firent quelques pas, s’ajustèrent, pendant que Shukiki abandonnait toute fierté de se faire ainsi trimballer par un autre shinobi. Mais bon, Nué semblait si inquiet pour sa cheville, et s’il avait raison ? Se faire reléguer sur le banc de touche l’intéressait vaguement, mais semblait un peu antinomique avec son objectif sur le long terme. Ils arrivèrent cahin-caha au niveau de l’hôpital. Tout le monde semblait les regarder étrangement, Nué courbé pour soutenir le maigre poids de Shukiki, et Shukiki … Il ne leur fallut pas moins de dix minutes pour rejoindre la zone, puis se positionner devant l’accueil. Là, les patients amoncelés çà et là, continuaient de les regarder étrangement. L’intérieur était en effet clinquant, propre et net. Avec une bonne odeur aseptisée. Quelque chose dont, malheureusement, Shukiki ne serait jamais à même de se remémorer. Ils s’arrêtèrent devant un guichet, l’une des secrétaires se levant d’un bond en apercevant Nué et son … étrange cargaison ?
~ A quelques rues de là ~
« Je vais prendre … un takiyaki. Ce sera parfait. »
Quelques pièces furent changées de main. Le jeune shinobi cassa la friandise en deux et la goûta avec délice. Quoi de mieux que des takiyakis après un dur labeur comme le sien ? Il sortit tranquillement de la boutique, et pouffa quelques secondes en imaginant son partenaire, encore empêtré dans les conséquences de son illusion. Il avait senti le fil de chakra se rompre, et se demandait jusqu’où il était allé, avant de se rendre compte de la supercherie. Il se recentra sur lui-même à cette idée. Nué serait certainement fou de rage après ce petit tour, alors autant faire profil bas …
Au moins y'avait-il au moins l'un des deux qui essayait de marcher, et non pas de reculer. Quel intérêt franchement, de se payer la tête d'un petit gars pareil ; A peine entrer dans la fleur de l'âge, si gentils, naïf, et pourtant il avait ce petit quelque chose, une chaleur qu'il dégageait même quand il faisait froid. Il vous prenait tel que vous étiez, avec vos défauts et vos problèmes, et sauf rares exceptions, ne vous en voulez pas de vos erreurs. Si vous les reconnaissiez un minimum.
- Arrête ça, tu vas te faire encore plus mal ! Fit-il en tendant le bras, essayant de retenir l'individus qui s'envolait au loin. Au final le fameux Shukiki retourna sur son support, le Metaru. Ils s’emboîtèrent dans une position étrange, dans laquelle il avait -encore- l'impression de faire tout le travail. Pas possible le nombre d'opportunistes sur lesquels il pouvait tomber ses jours-ci, à croire que le jeune homme avait une cible dans le dos avec marqué : Je suis un pigeon, faites moi roucoulez. Cette situation lui rappela celle avec sa partenaire et il se demanda si lui aussi feintait, et donc lui adressa la parole selon ses mots : Alors ta cheville pas trop mal ? T'as pas l'air très physique en tout cas, c'est quoi ton point fort, la sensorialité ? Peut-être qu'on les avait mit ensemble pour cette raison.
Ils arrivèrent devant l’hôpital, lui portant l'autre comme s'il traînait un âne mort sur ses épaules, plus le temps avait avancé et plus le fragile petit Genin était devenu imposant. C'était maintenant tellement dur, qu'il allait lui dire de ... Mais, Bah ... Oh... Il est ou là ? L'avait on enlevé ? De cruel Ninjas en voulaient à ses capacités, peut être qu'il avait confondu Shukiki avec cette, cette quoi déjà?
Il lança le câble qu'il avait déjà remarqué à l'usine, et son regard se fit sombre. C'était ainsi ? Il devait donc ressortir les volumes "d'une Nara à l'idiot de Metaru" pour gérer cette crise passagère. Il forma un Mudra simpliste, et envoya une bulle de chakra sondé les environ en courant dans les ruelles, il repéra enfin sa cible, ans un restaurant, quelque chose d'avoisinant en tout cas.
Il se delectait de sucrerie, ou de patisserie, ou de brochette ; En gros, il l'avait bien roulé dans la farine, et avait usé de son genjutsu sur lui. Il le comprenait en le voyant en parfaite santé, et son regard s'alluma d'un air torve, tandis qu'il se glissa dans son dos, un sourire malsain emprunté à la plus perverse de ses cousines, et le regard enflammé.
- Shukiki ... Il posa les deux mains à plat sur la table... Je m'suis inquiété, je t'avais perdu ! Ca va mieux ta cheville ? Le message était passé, mais Nué restera toujours Nué, un bon gamin un peu trop coulant.
Shukiki sursauta comme un beau diable, lâchant sa sucrerie et tombant sur le sol. Le takiyaki finit droit dans le visage de Nué, alors que le shinobi en noir se tordait violemment le poignet. Il grogna de douleur en se relevant. Il se tenait le bras.
« Mais t’es trop con, tu m’as fait super peur ! Putaiiiiin ! J’me suis fait trop mal au poignet à cause de toiiiii ! »
Et cette fois, la douleur était réelle : Shukiki geignait comme un enfant de quatre ans. Habitué à se défiler à la moindre occasion, il n’avait jamais vraiment expérimenté la douleur. Enfin si, bien des années plus tôt, mais l’arrivée dans le monde des shinobis avait été synonyme de grand luxe pour lui. Il y avait longtemps que sa survie n’avait pas été mise en jeu. Et là, c’en était trop ! Il s’était tordu le poignet, bon sang, et quelqu’un allait payer pour ça !
« Qu’est-ce qui te prend de sauter sur les gens comme ça, hein ? Tu peux pas faire un signe de la main, tu peux pas te présenter poliment ? Putaiiiiin, c’étaient mes dernières yeeeeens ! »
Autant en rajouter une couche. Sa réaction à chaud avait enfermé le shinobi dans une spirale de culot, et il ne commettrait jamais l’erreur de revenir en arrière. De une, il était trop tard. De deux, il serait alors obligé d’effectuer cette damnée mission. Il avait vraiment eu peur à cause de Nué, et il n’avait plus envie de jouer à se cacher. Sa voix montait étrangement dans les aigües alors qu’il parlait.
Ah ouai, donc c'était comme ça que sa se jouait là haut, dans les bureaux ? On la jouait pas à la régulière et on venait lui mettre un môme pas foutu de bouffer sa pâtisserie tout seul, et d'assumer derrière ? Il avait l'impression d'avoir en face de lui une version masculine de sa sœur quelques années en arrière. Puisque que c'était ainsi, Nué allait devoir ressortir l'artillerie lourde, le poste de grand frère était de nouveau en service, et on entendit le changement dans la façon dont il fit craquer ses doigts. Pas de menaces physiques, pas de violence directe, juste un simple et écrasante présence ; Celle là qui vous disait que peu importe ce que vous feriez, ce serait plus facile de se débarrasser d'une sangsue avec des petits cailloux que de lui.
- Déjà, ce n'est pas ma faute si tu es super faible. Vlan, une vérité sans voilage, c'est comme un parpaing en plein face. Ni que tu sois super peureux non plus ... Fit-il ensuite, les mains sur les hanches, le regardant de haut avec un mépris que lui avait apprit Reiko. Lui aussi ne penserait encore qu'à s'amuser, si elle n'avait pas débuté tout cela d'une savate dans sa mâchoire inférieure droite. Et si elle n'avait pas été là non plus, mais il avait d'autre chat à fouetter. Cela lui donnait une idée, puisque celui là était encore plus débile que lui. Bah ça t'empêche pas de marcher ?
Il l'attrapa par l'oreille entre son pouce et son indexe, répondant à sa diatribe : Je me prends pour Metaru Nué, et je suis responsable de toi. Ton posé, comme pour amadoué un vieux canasson rétif. Il s'y connaissait avec les montures récalcitrantes. Je croyais t'avoir prevenu, je suis gentil croit pas, mais je suis pas le bureau des pleurs ... Si t'as un soucis, mon petit, tu vas voir directement avec le Jonin qui nous a foutu cette mission sur les bras. Et toi dans les siens, alors qu'il avait rien demandé et que ton charme laissait à désirer.
Il se pointa devant l'aubergiste, avec son air sévère de grand frère sérieux.
Patron, remet nous la même chose et en vitesse ! Timide Nué ? Oui, mais qu'en dehors des situations de crises. Et ce mec en était une à lui tout seul, tout ce qu'il pleurait et ce qu'il geignait, sur la tête en bronze du Raikage, c'était fortiche ! Réussir à agacer Nué suffisamment pour qu'il rentre dans le jeu ; C'était tout un art. Il ressortit avec son paquet, sa main tenant toujours ferment son cartilage, il répara bien vite cet outrage avant de perdre définitivement le peu coopération que voulait bien y mettre le fameux Shukiki.
Il semblait s'être calmé avec sa pâtisserie en bouche. Vraiment, Shukiki ? - Bon, maintenant on y va, tu rechignes pas, tu pleures, tu portes ton poids et les buffles seront bien gardés. Il pointa avec son pouce la direction de la raffinerie, dans son dos. Le soleil était déjà bien haut dans le ciel, redressant la barre déjà bien basse entre ses deux là.
Faible. Quelle importance ? Shukiki était à l’épreuve de ces critiques affligeantes depuis des années. Mais dans la bouche de Nué … cela fit naître comme un sentiment de rébellion. Un petit peu de ‘j’ai déjà tordu ton esprit une fois, je peux le refaire quand je veux’. Déjà, Nué était un Metaru. Et en tant que Metaru, il avait grandi avec une cuillère en argent dans la bouche. Il ne se rendait pas compte que la vie de shinobi, c’était le grand luxe. Oh, évidemment, travail, combat, cicatrices et tout le blabla. Mais survivre au quotidien n’était pas leur lot. Shukiki, si. Alors ses grands airs de mec ‘fort’, il pouvait se les garder. Le genin était juste prêt à tout pour ne pas en branler une. Et son ego, il s’en tamponnait l’oreille avec une perche.
Au moment où Shukiki allait lui faire une réplique bien sentie, Nué s’empara de son oreille et la tordit. Il glapit de douleur, et attrapa son poignet. Mais … bordel de … il se prenait pour qui lui ? « T’es pas ma mère, ok ? » chigna le jeune homme, entre deux piaillements de douleur.
Comme s'il avait déjà eu une mère, de toute manière. Il se défit de la prise et se recula en massant sa pauvre oreille. Il récupéra ce que Nué lui donnait, la rue lui ayant appris à toujours tirer parti de n’importe quelle situation. Mais l’élan d’insubordination n’avait pas disparu. Porter des centaines de kilos, ce n’était pas pour lui … hé hé … mais il avait une autre idée en tête. Pousser Nué à le sous-estimer. Pousser Nué à le prendre pour un imbécile … et rirait bien qui rirait le dernier …
« Moui … » fit-il, son takiyaki en bouche.
Ainsi s’avancèrent-ils vers les stockages, Shukiki se massant son poignet douloureux et ourdissant des plans tous plus machiavéliques les uns que les autres. Une des choses qui ferait certainement de lui un des meilleurs shinobis de sa génération, si seulement il se bougeait un peu. Il était retors, vil et mesquin. Mais, surtout, revanchard. Il n’aimait pas qu’on lui force la main, il n’aimait pas perdre. Ainsi se débrouillait-il toujours pour rendre la monnaie de sa pièce à son adversaire. Et celui du jour, c’était Nué … Nué qui avait osé le mettre au travail !
- Ta mère, crois moi, aurais sans doute eu beaucoup moins de patience que moi. Il le savait d’expérience, pour avoir connu la sienne d'un peu de trop près, comme les oiseaux le soleil. Tu ferais bien de te contenter de moi, et de te faire ton boulot, sinon tu peux aussi continuer à errer dans l’échec. Lui aussi avait aimé faire des farces et passer le temps des autres à les faire tourner en bourrique, mais il avait changé ; Parce qu'on le lui avait obligé par bien des manières et d'autres, mais aussi simplement parce qu'il en avait la volonté.
Et il pouvait en avoir pour deux, alors le Shiatsu pouvait bien continuer à dégobiller ses plaintes, il restait un fier Metaru du village de Kumo. Il restait avant tout un ninja, qu’importait qu'il doive se coltiner un genre de ... Il n'avait même pas de mot pour ce genre de vils individus. Il détestait le Genjutsu, il le haïssait depuis que son binôme et lui même, s'étaient fait rouler dessus par un puissant sort d'illusion, produit au moyen d'un sifflet. Un expérience désagréable et surtout révélatrice, en quoi il était bien incapable de le dire, qui lui permit de se faire un point sur les utilisateurs de Genjutsu. Il y'en avait deux catégories, et celui qu'il tirait par l'un de ses appendices, ne faisait clairement pas partie des meilleurs. Il tiendrait ce Shukiki à l’œil, au au bon, pas celui qui se coltinait une boursouflures grisâtres qui parcouraient son visage. - Bon, tu viens, tu touches rien même scénario, sauf que je te garde avec moi ! Il l'entraîna vers le quartier maître, qu'il héla d'un air serein en l’appelant par son petit nom : Salut Akira, tu as toujours le matos pour nous ? Le concerné acquiesça et les mena par un long chemin, qui enjambait des salles souterraines, des cuves de métal chauffé à blanc et liquide, qui frémissait dans des cuves, ou encore des ateliers ou l'on entendait cliqueter les outils, et les hommes parfois aussi.
- Pourtant j'étais sûr de les avoir mit par là ... Qu'il fit en se grattant l'arrière du crâne, il tata le sol, n'y trouva rien, puis se retourna vers Nué d'un air désolé : Tu me connais c'pas mon genre pourtant ...
Nué se tourna vers Shukiki qui sifflotait tranquillement, assis sur une caisse de bois : Shukikiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.... L'interessé se leva d'un bond en voulant s'esquiver Je sais que c'est toi ! Qu'est-ce que tu as fais du matériel !