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Tous deux ne feront plus qu'un ; Ft Nora

Metaru Shūuhei
Metaru Shūuhei

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Mar 3 Oct 2017 - 2:18
- « Tu as compris ? Personne d’autre que Nora ne doit savoir ça ! »

- « Bien reçu Raikage-chama ! Je dirais tout à Nora-chan ! »


Et voilà que la petite Kaori courait déjà vers la position de « fiancée » pour lui porter mon petit message secret. Ledit message ? Un rendez-vous amoureux. Vers un parc loin de la demeure familiale. Demeure bourrée de monde. A la suite de mon intronisation qui s’était déroulée en journée devant une immense foule, une fête grandiose avait eu lieu en mon honneur chez nous et bon nombre de gens y transitaient pour me présenter leurs plus vibrants hommages. A la longue, l’exercice devint barbant puisqu’il ne me permit pas d’avoir un seul moment d’intimité avec ma belle. Alors, pour me sortir de ce guêpier, j’avais demandé à l’un de mes cousins de prendre mon apparence via métamorphose ce qu’il fit volontiers pour me « soulager » et pour me permettre de la voir loin de tous, ce que je n’avais pas pu faire depuis notre retour de Shitô. Entre le cas de Seijiro, celui de Kahei, mon boulot qui fut plus stressant que jamais, de petits problèmes divers en tout genre et enfin ma promotion en tant que raikage, il fallait avouer que je l’avais complètement abandonné. Mais cet abandon avait eu du bon car j’avais réussi à réfléchir…

A savoir ce que je voulais réellement…

Un sourire idiot trôna sur mes lèvres avant que je ne sente des présences converger vers ma position. Sachant pertinemment qu’il ne s’agissait pas de la moniale, je pris la poudre d’escampette ! Direction le lieu de rendez-vous ! C’était un superbe parc qui abritait en son sein de magnifiques cerisiers, de la verdure et de petits lacs artificiels. L’endroit n’était pas sans rappeler le paysage du pays du feu ; et même si la fin du séjour à Shitô avait été une catastrophe, force était d’avouer que ces contrées-là étaient tout de même belles. En même temps, elles changeaient tellement des montagnes auxquelles j’avais été habitué que je m’étais forcément émerveillé comme n’importe quel gosse devant une nouveauté plaisante. Le bilan de cet évènement international était négatif dans sa globalité, mais tout n’était pas bon à jeter. Je me rappelais encore de l’aveu de la moniale et cet instant réchauffa mon cœur en plus de me refaire sourire comme un gogol, et ce malgré le fait qu’il ne fut pas forcément concluant. Si je n’avais pas réussi à mettre de l’ordre dans mes pensées et sentiments, c’était le cas dorénavant et c’est ce qui me poussa à lui proposer un rencard.

Dix minutes plus tard, j’arrivais enfin au point de rendez-vous. Ce petit coin de paradis, je l’avais quelques fois partagé avec Nora. Nos promenades furent rares, mais assez marquantes. De rares moments de complicités où le vrai ne put se démêler du faux : Aux yeux de tout Kumo, nous passâmes pour le couple parfait sans l’être réellement. Ce « simulacre » me fit sourire et pour cause : Il était loin derrière. Très loin. Sous un coup de vent, je réajustai mon haori au couleur de mon clan et l’écharpe autour de mon cou. J’avais troqué mes tenues de raikage pour arborer ceux de mon clan. Devant Nora, mon rang et ma valeur n’auraient plus aucune espèce d’importance. Et puis, je trouvais ces beaux vêtements bien plus conviviaux ; en plus du fait qu’ils feraient très certainement écho aux siens. Le vent se mit à se rafraichir. Normal vu l’heure. Mais malgré cette température, je voulais la voir. Lui parler. Loin du tumulte et du brouhaha engendrés par ma promotion. Sur cette pensée, je finis par aller m’asseoir sur un banc situé sous un cerisier en fleur. Il faisait également face à un petit lac dans lequel résidaient de belles carpes koi à admirer.

Il n’y avait plus qu’à attendre patiemment.

Mais en attendant, je fouillais dans mes poches et dégotai une cigarette que je coinçai entre mes lèvres et que je m’apprêtai à allumer à l’aide d’un briquet.

Les mauvaises habitudes ont la vie dure, qu’on dit…
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Leoko Nora
Leoko Nora

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Ven 6 Oct 2017 - 2:57
« Noraaaa-chan ! » criait de sa toute petite voix, une très jeune enfant.

Telle une fusée, l’adorable bout de chou zigzaguait entre les convives présents dans la demeure du clan Metaru. Aujourd’hui était un jour spécial. Un jour mémorable. Metaru Shuuhei était devenu Raikage et par conséquent, nouveau dirigeant de Kumo, la cité du savoir. Bien évidemment, son clan n’avait pas tardé à organiser une fête dans laquelle tout le haut du panier s’était réuni pour complimenter celui qui les guiderait vers une totale pérennité. Des dirigeants, des familles nobles, des personnes aisées et influentes sur tout le pays. Pour ces bobos habitués à l’élégance et aux mets raffinés, ils parurent pour beaucoup d’entre eux choqués par cette mini-tornade les brusquant variablement. Certes, elle n’avait pas la courtoisie commune aux gens de la haute, mais ses mimiques joyeusement spontanées étaient agréables à regarder. De toute façon, n’importe qui posant la main sur cet enfant subirait le courroux du chef de ce clan.
Au cas où le pire lui arriverait, Nora qui avait directement été interpellé par l’appel, garda les yeux rivés sur cette magnifique étoile. Dans sa petite robe bleutée, la petite fille était juste la plus mignonne des demoiselles et elle éclipsait de loin toutes les courtisanes présentes en ce lieu. Le sourire attirant, Nora assise à une place évidente du lieu de divertissement, entraîna la louloute jusqu’à ses genoux. Même pas épuisée par sa course effrontée, la chouchoute du chef de clan eut encore la force d’arborer des dents joyeusement blanches à une moniale juste ravie. Repositionnée rapidement par l’ex-vagabonde, elle lui caressa doucement la tignasse afin de demander, la voix affectueuse :

« Tu as quelque chose à me dire Kaoru, n’est-ce-pas ? »


Un simple hochement de tête et Kaoru sauta immédiatement au creux de l’oreille de Nora. Toute enjouée, la pitchoune lui avoua pourquoi elle avait sollicité en cette soirée de fête, celle qui était devenue la fiancée du Nidaime Raikage. Les yeux s’étonnèrent avant que la bouche ne lâchât un court rire amusé. Tournant légèrement la tête sur le côté, elle eut la confirmation que l’homme qui se tenait au centre des attentions ici, n’était pas le Shuu qu’elle espérait. Le fruit d'une métamorphose sûrement réalisée par membre du clan. Nora était d'ailleurs certaine que sa mère avait également compris le subterfuge. Bienveillante, elle avait quand même joué la comédie, feignant l’amour avec un homme qui n’était pas l'élu de son cœur. Alors que ce dernier était parti se prélasser, elle ne sait où, la moniale avait dû jouée les figures charmantes devant les pointures du village. De cette manière, les invités découvraient pour la première fois le visage de la supposé fiancée du Raikage. Il s’agissait là d’une requête particulière provenant de la mère de Shuu en personne. En tant que femme de l’homme le plus puissant du village, aucun écart de conduite ne serait toléré…
Quoi qu’il en soit, la messagère haute comme trois pommes avait fait honorablement son boulot. Livrer avec ses propres mots la lettre de cet homme qui s’était fait la malle très tôt. Un rendez-vous romantique. Le premier depuis leur retour de Shito et le premier depuis un sacré moment d’ailleurs. Il n’avait sûrement pas trouvé d’autres moments pour en organiser un. Le futur s’annonçait de plus en plus sombre pour leur pseudo-couple. A cause des immenses obligations écrasant les épaules de Shuu, la distance rongerait davantage leurs cœurs jusqu’à grignoter leurs véritables sentiments. Nora le savait pertinemment. Elle se devait donc de profiter de cette prestigieuse chance... avant que le destin ne décide d'être trop capricieux.

Lorsqu’elle s’estima ignorée par la plupart des convives, Nora s’éclipsa dans les appartements du Raikage. Pour outrepasser les quelques personnes la questionnant avec curiosité, elle leur avoua avoir besoin de repos. Ce qui en soit n’était pas totalement faux, mais qui n’allait absolument pas dans le sens de ses prochaines fomentations. Pour les plus réticents d'entre eux, la présence de la petite Kaoru fut un pass lui permettant de ne pas être trop dérangée. En justifiant le fait d’avoir à la coucher dans son lit, elle put habilement quitter l’attroupement où s’était entassé tous les invités.
Une fois donc dans son immense chambre, Nora se demanda tout d'abord s'il ne serait pas plus judicieux de changer de vêtements. Pendant que la petite chipie s’empressait de dérober des dangos dans la cachette de Shuu, la moniale se questionna à ce propos. Puisque le bougre venait d’être gratifié d’une exceptionnelle promotion, autant le féliciter comme il se doit ! Ce genre de sorties n’avait pas pour but de l’assiéger de remarques désobligeantes comme quoi elle souffrait de son manque de tendresse par exemple. Délectation était le maître mot conduisant chacun de leur rendez-vous. Plus particulièrement ce soir, alors que le futur de leur couple paraissait bien compromis, ce leitmotiv devait s'appliquer. Dans ce cas présent, il lui parut évident de marquer ce rendez-vous d’une patte glamour…

Maintenant qu’elle connaissait la demeure du clan comme sa poche, l’ex-vagabonde sut quels couloirs emprunter pour en sortir discrètement. Kaoru de son côté, avait déjà disparu, un nouveau larcin accompli. Et dire que cette fois, Nora n’était pas responsable du pillage de la réserve des dangos de Monsieur Shuuhei Metaru. Divertie par ce constat humoristique, Nora s’aventura donc dans les rues de la ville, bordée par des vêtements immaculés. En effet, elle avait troqué la solennité de son lourd kimono contre une légère robe d’été aux extrémités s’ondulant juste au-dessus des rotules et contre un minutieux chapeau de paille orné d'un ruban blanc. Dans cette tenue, ses formes étaient parfaitement dessinées. Que ce soit la rondeur de sa poitrine, la finesse de ses hanches ou même la plaisance de son fessier, elle avait tout simplement une aura la rendant séduisante. Parfumée d’une fragrance agréable, les lèvres maquillées d’un rouge flamboyant et les pieds talonnées par des petites sandales blanches, aucun homme n’arrivait à éviter cette femme dégageant un sex-appeal hors du commun.
Quelques pervers voulurent faire de la moniale, leur cible privilégiée. Après tout, elle était seule au milieu d’une rue sans présence masculine pour la protéger. Il ne leur fallait plus que du courage pour aborder la jeune demoiselle… ou une envie violente de suicide. S’ils étaient censés d’esprit, ils sauraient l’identité de cette femme marchant avec sourire et donc les potentielles noms susceptibles de la protéger. En réfléchissant sous de nombreux aspects, la toucher n’était pas une merveilleuse idée et bon nombre de tentés s’abstinrent de le faire.

Elle put donc marcher tranquillement vers le lieu que lui avait indiqué la petite Metaru. Un parc aux verdure inoubliables. Une aire paradisiaque pourtant peu connue des nombreux riverains séjournant ici. Durant leurs quelques balades, le couple parfait avait partagé leur journée ici, sous la tombée de pétales de cerisiers. Ils avaient pour coutume de trainasser autour des lacs artificiels ou de se dorloter dans l’herbe verdoyante comme si le simulacre symbolisant leur amour n’existait plus.
Aux abords de l’entrée du parc, de sournoises brises caressèrent ses jambes nues afin de lui rappeler qu’elle aurait dû se couvrir plus. Quelques frissons tentèrent de faire naître de l’angoisse en elle, mais d’un revers, elle balaya doute et suspicion avant d’entrer dans la petite zone. L’absence de personnes en son sein rendait le bruit de ses talons omniprésents. Tandis qu’elle ne le voyait toujours pas, Shuu avait peut-être entendu le fracas de ses sandales s’écraser sensuellement au sol. Pour autant, il ne devait pas s’imaginer que sa fiancée ne porte ce genre de chaussures…

Enfin… Enfin… Enfin… La moniale et le Raikage se retrouvèrent. Elle debout se dirigeant à son rythme vers lui. Lui assis sur un banc profitant gracieusement d’une cigarette. Tous deux se doutèrent par quoi commencerait leur réunion. La main sur la cigarette bectée par l’homme, elle n’eut aucune gêne à la lui retirer et la piétiner devant ses yeux. La mine exaspérée, elle lui remémora un détail qu'il avait semble-t-il oublié :

« Tu sais que je n’aime pas te voir fumer, Shuu ! J’ai vraiment eu l’impression que ton rendez-vous était avec cette cigarette… » détailla-t-elle faussement jalouse, mais toujours sympathique.

Se mettant en face de lui, elle tourna élégamment sur elle-même pour faire doucement virevolter sa robe. Il était rare pour la moniale de porter autre chose que sa tunique. De plus en plus souvent, il lui arrivait de porter des kimonos aux motifs du clan Metaru. Notamment ce soir, pour accueillir les convives lors de la fête de félicitation, elle avait été contrainte d’en porter un. Par conséquent, elle espérait que Shuu apprécie cet effort évident. Après… il n’était clairement pas habitué de la voir vêtue ainsi et pourrait mal l’interpréter. Au cas où ce serait le cas, elle lui précisa toute gai :

« Tu apprécies ? C’est mon cadeau pour ton accession au rang de Raikage ! Je n’ai pas vraiment l’habitude des robes, donc j’espère qu’elle te fait de l’effet ! »
. Le petit clin d’œil qu’elle rajouta déborda de malice.

Pour finir avec son arrivée, elle s’assit près de Shuu et plus exactement sur les cuisses de Shuu. Ce n’était pas la première fois qu’elle le faisait. En général, c’était même Shuu qui initiait les mouvements séducteurs. Aujourd’hui, elle posa donc de son plein gré ses belles fesses sur les cuisses du Raikage tout en enlaçant le cou de cet homme qui l’attendait depuis un temps indéterminé. L'ex chef de la police connaissait toute l’audace de cette femme et en quelques minutes, il venait d’en être témoin. Pour pimenter encore plus leur rendez-vous, Nora demanda le ton allusif :

« Aurais-tu besoin de réconfort ? Il est vrai que tu étais débordé ses derniers temps… »
un blanc plus long qu’il n’y parut et le timbre plus solennel, elle lui révéla toute sincère « tu m’as manqué ! » et plus souriante.

En y repensant, Nora n'avait prévenu personne de sa petite escapade. Il fallait donc espérer que son absence ne crée pas trop de problèmes.
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Metaru Shūuhei
Metaru Shūuhei

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Dim 8 Oct 2017 - 14:53
- « Je me demande vraiment si on a le droit… »

D’habitude, je l’aurais peloté grossièrement. Comme un ogre. Comme un enfoiré. Un gros pervers qui n’avait d’yeux que pour son gros boule digne d’une vraie péripatéticienne. D’habitude je dis bien. Seulement, ce petit rendez-vous était comme qui dirait exceptionnel. Je n’étais plus le simple jonin insouciant et joyeux qui pouvait se permettre des escapades ça là, non. Les soirées de beuveries étaient terminées. Les détours dans les boxons aussi. J’étais le kage de ce village. Un dirigeant qui se devait d’être propre sur lui, ou tout du moins qui devait montrer l’exemple à tout moment. De ce fait, j’eus un sourire presque crispé. Même si j’étais avec ma fiancée, sa position très provocante et sa robe plutôt coquette et sexy ne m’aidaient pas à être à mes aises. J’avais peut-être suscité une réaction globalement favorable de la part du public, mais j’étais bien conscient que j’avais tout un tas de détracteurs. La famille Suzuri n’avait pas été particulièrement emballée à l’idée de se faire gouverner par un Metaru et ça, je l’avais bel et bien remarqué puisqu’ils furent tous aux premières loges. Il y avait également certains Nara et les anciens partisans de Seijiro, sans oublier tous les partis neutres de la ville que je devais convaincre par mes actions et ma politique future. Tout un tas de camps et de personnes susceptibles de passer par ici et de voir leur raikage avec une jolie demoiselle sur ses cuisses qu’on pouvait très facilement confondre avec une femme de petite vertu.

- « Mais je dois quand même avouer que tu es superbe. »

Le compliment avait fini par sortir. En toutes circonstances la moniale était belle à mes yeux, et ce qu’importe les vêtements qu’elle revêtait. Mais sur l’instant, je dus avouer qu’elle avait fait un effort, certainement dans l’objectif de m’impressionner et de m’en mettre plein la vue. C’était bel et bien l’une des nombreuses preuves qu’elle m’aimait pour ce que j’étais et non pour ce que je représentais pour Kumo. J’avais eu l’occasion de m’en rendre compte à maintes reprises même si nous n’avions pas eu un moment d’intimité comme celui-ci depuis notre retour à Shitô. De ce fait, j’avais beaucoup apprécié le kimono ainsi que le haori de mon clan qu’elle avait arboré aujourd’hui. En la voyant aux couleurs des Metaru, mon cœur s’était réchauffé agréablement, si bien que j’eus même une larme à l’œil que j’avais vite fait d’essuyer en cachette. Rien ne m’avait fait autant plaisir. Pas même ma nomination en tant que Kage. C’est dire à quel point que je considérais cette femme. D’ailleurs, le moment était venu de mettre certaines choses au point. Et même qu’un dernier « test » s’imposait un peu à moi, comme à elle d’ailleurs. « Tu m’as manqué aussi à vrai dire. Et j’ai eu le temps de réfléchir à pas mal de choses depuis notre retour de Shitô… » Là-dessus, je l’avais soulevé par le cul pour la déloger de mes cuisses et l’installer tout juste à côté de moi. Vu qu’il faisait frisquet et que j’aimais particulièrement la voir ainsi vêtue, je retirai mon haori pour le poser sur ses épaules.

- « Tu es magnifique comme ça ! »

Je n’aspirais pas à la coquinerie, à l’aspect érotique ou sulfureux des choses, mais bien au côté un peu tendre. La voir en kimono ne m’aurait pas déplu à vrai dire. Cependant, je me gardai bien de le lui avouer pour ne pas la décevoir alors qu’elle avait faire un effort vestimentaire pour me plaire plus que jamais auparavant. Plus nous étions sérieux et plus j’avais cette sale impression de vouloir m’éloigner d’elle. Sans doute la peur. La peur de perdre un être cher. La peur d’être encore déçu, brisé. Pourtant, il fallait que je la surmonte et que je passe à autre chose. Fuir était la solution de facilité, mais ladite solution ne réglait pas vraiment le problème. Je pris alors sa main la plus proche et j’entrelaçai nos doigts avant de les serrer très fort. Je fermai les yeux un instant, puis je les rouvris pour prononcer le plus simplement possible cette vérité que je n’avais plus besoin de cacher : « Je t’aime Nora. Plus que tout au monde… » L’aveu est lourd. Très lourd de sens. Mon regard dans le sien en disait également long et mon cœur battait à la chamade. Le ton ne fut pas strict ou très solennel, mais la jeune femme pouvait se rendre compte du fait que j’étais franc et sérieux. J’eus un mince sourire qui n’arrivait pas à camoufler néanmoins ce côté un peu triste qui accompagnait le message pourtant très fort. La tester me navrait quelque peu. Mais c’était une étape cruciale qui bâtirait les fondations de notre couple… Ou qui au contraire, briserait totalement notre relation.

- « Seulement, je me suis rendu compte d’une chose… »

Je laissai ma phrase en suspens et je me mis à fuir son regard. Je surjouai un peu. Cette initiative pourrait meurtrir mon cœur pendant longtemps, mais il valait mieux ça qu’hypothéquer son futur. C’était quelque part la preuve qu’elle était véritablement l’élue de mon cœur. Je finis même par lâcher sa main avant de me lever pour m’éloigner un peu d’elle. Le froid, lui commençait à être mordant, mais il semblait ne pas avoir d’effet sur moi puisque je ne frissonais pas. J’étais habitué à ce climat des montagnes depuis ma plus tendre enfance et il y avait plus important sur le moment : « J’ai beau avoir clamé que je me tuerais à la tâche pour assurer la protection des citoyens de cette ville qu’il n’en demeure pas moins que la menace du soshikidan est réelle. Tu as bien vu ce qui s’est passé à Shitô. On ne sait pas quand ils pourraient apparaitre et Kumo a même été déjà infiltré par ces types… » J’eus un lourd soupir. Test ? En était-ce finalement un ? Ce que je lui disais était pure vérité. La moniale avait vécu les atrocités de ces barbares à Shitô qui avaient tué un maximum de personnes au pays du feu. Leurs menaces n’étaient pas non plus à prendre à la légère et même si l’heure était à la fête et aux réjouissances, nous ne pouvions pas savoir quand est-ce qu’ils frapperaient encore une fois Kumo. Je me tournai lentement vers elle. Mon air était un peu marqué par la tristesse. Au final, ce que je m’apprêtais à dire n’était que pure et dure vérité…

- « Maintenant que je suis l’ombre de la foudre, je ferais un cible de choix pour ces terroristes. Les Metaru seront tous des proies comme l’a été Kahei qu’ils ont réussi à briser ; et toi Nora, tu en seras officiellement une dès que tu seras mon épouse et ta vie sera plus que jamais en danger. »

Je serrai mes poings et mes dents. Une sorte de rage me monta aux tripes. J’aurai pu ne pas me présenter. J’aurai pu laisser la place de Raikage à quelqu’un d’autre pour vivre plus ou moins sereinement mon idylle avec la moniale ; mais l’appel du devoir avait été plus fort que l’amour que je ressentais pour elle. Fuir une seconde fois aurait certainement terni mon nom ainsi que celui de mon clan. Candidater avait donc été une évidence pour moi. A vrai dire, je n’avais pas réellement pensé à notre futur lorsque j’avais décidé d’embrasser cette carrière politico-militaire. Ce n’est que maintenant que j’y réfléchissais vraiment et que certaines évidences s’imposaient à moi. Nora était dorénavant mon joyau. L’une de mes raisons de vivre. L’une. Parce qu’avec mon nouveau rôle, je n’avais plus le droit de me laisser aller, de me laisser abattre, surtout dans cette période de doutes et d’insécurité : « J’aimerais pouvoir te dire que je te protègerai quoiqu’il advienne, mais je ne suis malheureusement pas invincible. J’ai échoué à protéger Kahei. Rien ne dit que je pourrais te protéger toi si tu deviens ma moitié. Et je ne veux pas du tout t’imposer cette vie de shinobi. Elle n’est pas faite pour toi. Le mieux est que tu demeures une moniale… » C’était à ce niveau-là que je l’éprouvais. Ou plutôt que je lui laissais plus ou moins le choix sans vraiment le lui avouer. Mais la phrase qui allait s’en suivre sonnerait plus comme une décision déterminée plutôt qu’un choix :

- « Renonçons à notre amour. Je te donnerais des fonds colossaux pour que tu puisses rejoignes tes parents et t’occuper d’eux. Je suis certain que là-bas, tu vivras une vie paisible, loin de tous ces tumultes. C’est la meilleure chose à faire pour toi. Pour nous… »
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Leoko Nora
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Jeu 12 Oct 2017 - 20:17
« Je… » envoya-t-elle tout innocente.

Tant de réponses lui vinrent en tête. Les émotions se bousculaient dans sa tête sans se mettre d’accord. Complètement abasourdie, elle avait le corps figé telle une poupée de porcelaine. En effet, son visage maquillé pour l’occasion était une fresque immobile, incapable de s’exprimer correctement. Nora avait reçu un nombre de chocs incalculable. Coup sur coup, elle avait été secouée par les aveux ahurissants de cet homme pour qui, elle avait déjà ressenti toutes les émotions possibles et imaginables. L’amitié, la haine, la rage, le dégoût, la compassion, la honte, le respect, l’admiration et récemment… l’amour.
La moniale s’était déjà livrée à lui, il y a de cela un petit moment. Le cadre de sa déclaration amoureuse n’avait cependant pas été aussi solennel que ce parc traditionnel où les pétales de cerisiers s’égrenaient de leurs arbres rosés. Moins cérémonieux qu’une étendue boisée, une salle de bain à Shito avait été le théâtre des premières confessions. Le paradoxe avait voulu qu’elle soit la première à se prêter à l’exercice tandis que l’homme viril avait repoussé l’échéance indéfiniment.

Finalement, ils y étaient. Ce moment où l’homme pour qui son cœur battait, avoua à son tour ses sentiments. Pas un instant, elle n’avait pensé que cet événement se produirait aujourd’hui. Elue Raikage le jour, même elle avait imaginé à juste titre que Shuu préférerait se prélasser dans un bar en compagnie de camarades de beuveries. En fait, elle ne crut un instant qu'il ferait sa confidence romantique aujourd'hui. Dans sa tête, des semaines auraient dû s'écouler avant qu'un tel levée de rideau ne se réalise. Dans le cas malheureux où rien n'aurait été fait, elle aurait continué d’attendre éternellement. Humblement elle se serait condamnée à une attente si interminable que son cœur se serait probablement tordu par une douloureuse patience.
Puisqu’il avait concrètement dit les mots « je t’aime » à la moniale désœuvrée, elle aurait dû se sentir comblée. Pourtant, cette dernière ne trouva la joie d’hurler son bonheur, et pour cause… le monologue de Shuu l’avait fait réfléchir à son tour. Etait-ce une bonne idée d’aimer cet homme qui avançait à pas de géants vers le pouvoir ? Il n’était plus le Jonin coureur de jupons qu’elle avait connu autrefois. A présent, il avait de trop lourdes responsabilités pour se permettre des écarts de conduite. Le rire assez forcé, la moniale se remémora de vieux souvenirs qui rendront peut-être nostalgique l’homme assis à côté d’elle :

« Quand je t’ai connu Shuu, tu n’étais qu’un simple pervers à qui j’avais soudoyé beaucoup d’argents… c’est drôle de savoir que ce même pervers est aujourd’hui Raikage » la tête légèrement relevée, elle essaya de dissiper ses peurs dans le ciel accueillant les premières étoiles.

Elle ne tremblait pas. Son visage n’était pas attristé non plus. Nora était ce genre de femmes dont le sang-froid était parfois exacerbant. Même dans ces circonstances pourtant emberlificotées, l’extérieur de son être paraissait toujours serein… là où l’intérieur abritait l’Ultime Panique. Craintes, palpitations. Son esprit était juste un véritable bazar et sans la main virile de Shuu jointe à celle de Nora, il était fort possible que cette dernière perde complètement la boule. Devant lui, elle ne se le permettrait pas.
L’atmosphère jouait beaucoup dans cette paisible avancée. Malgré la requête brutale du Raikage, le vent ne s’était toujours pas emporté dans de hautes percées sifflantes. Au cas où la température puisse dégénérer, elle avait sur ses épaules le luxueux haori de Shuu. Les gestes courtois étaient rares, mais délectables. Au fil de leur relation, il s'était attendri paraissant même un peu plus attentionnée avec elle. Tenant l’habit prêté avec sa seule main disponible, elle sourit bêtement… Allez savoir pourquoi ! Peut-être que ce prêt avait attisé en elle un certain courage. Le souffle long, elle avait pris le temps de se concentrer avant d’annoncer officiellement ses doutes :

« Je vais être honnête à mon tour Shuu… je ne sais pas si j’ai les qualités requises pour être la femme d’un puissant Raikage… Ma plus grande crainte serait de te nuire, toi et ta famille pour qui j''éprouve un profond respect ! » avoua-t-elle le sourire crispé.

Pendant toute cette journée où elle n’avait pu le voir que de loin durant son intronisation, elle avait elle aussi réfléchi à leur futur, dans le cas où Shuu déciderait de se confesser dans les jours qui suivent. Le rôle de première dame a sa part de responsabilités, notamment en termes de comportement. Si leur union venait à se confirmer, son audace aurait sûrement à être canalisée et quelques-unes de ses manières seraient certainement à revoir. Rajoutons qu’à Kumo, elle avait un passé qui en ferait pâlir plus d’un. Des hommes anciennement arnaqués pourraient peut-être se soulever contre cette union… Sans compter le fait que le couple d’amoureux se verrait de moins en moins à cause de la paperasse grandissante attendant son homme :

« Moi aussi, j’y ai beaucoup réfléchi… » lui expliqua-t-elle donc, compréhensive.

En se précipitant dans une romance floue, Nora scellerait potentiellement le pire avenir qui soit. Il avait donc été important pour elle de réfléchir convenablement afin de ne pas se prononcer trop hâtivement. Si amour se concrétisait, la moniale affiliée à un temple cardinal se devra d’être avant tout une femme au chevet de cet homme englué dans un sentier dangereux. Les vagabondages moniaux s’arrêteraient et n’auraient (en théorie) pas lieu d’être. La décision n’était pas à prendre à la légère. Là encore, des doutes pouvaient logiquement subsister...
En ce début de soirée frisquet, une alternative fracassante lui avait été donnée. Tout abandonner. Lui. L’amour. Tout. En échange d’une somme colossale d’argent, elle pouvait tourner la page et oublier cet épisode anecdotique qu’était Kumo. Volontairement ou non, Shuu avait appuyé sur le vice le plus virulent abrité par la moniale. En effet, son désir d’argent était carnassier. Pour ses parents, elle n’avait pas hésité à frôler les limites de la dénaturation. Et aujourd’hui, sur un plateau d’argent, il était prêt à lui donner tant pour qu’elle ne puisse pas caresser le cœur de son amoureux.

Ce dilemme l’avait violemment chamboulé. Ses parents seraient tranquilles un long moment. Souillée par toutes les galères qu’elle avait traversé dans sa vie, elle avait la possibilité de panser ses infernales plaies. Son ambition ultime pouvait se concrétiser dès ce soir. L’offre était alléchante, mais l’ex-vagabonde souffrait terriblement. Son cœur criait et ne voulait voir ailleurs qu’ici. Un Kumo où elle avait rencontré tant de malheur. Un Kumo où elle avait trouvé la personne ayant ensorcelé son cœur…
Une larme, puis deux larmes fugaces s’échappèrent de ses yeux. Cette femme qui avait pendant tant d’années gardé un faciès serein craquait littéralement. Involontairement glamour, car c’était bien la première fois qu’elle pleurait devant quelqu’un… et devant Shuu. Le trop plein d’émotions, j’imagine ! Tant bien que mal, elle réussit à stopper cette courte hémorragie, toute souriante. Ces gouttes n'étaient pas tristes, mais heureuses, fruit d'une demoiselle décidée à faire des choix. Elle se tourna à présent vers lui, les lèvres plus tendres que jamais.

« Et finalement, je me suis décidée ! » Une forte résolution émana de sa ravissante personne.

Le minois angélique, elle l’approcha gentiment vers celui du nouveau Raikage. Leurs yeux ne se fuyaient pas. Leur main ne se lâchait pas. A l’initiative, elle le gratifia d’un petit smack croquignolet. Evènement rare, elle avait pris les devants dans cette courte embrassade. Une autre surprise à rajouter pour son pseudo-fiancé ! Tout sourire, elle rougit légèrement, preuve de ce corps ravie par le contact de leurs lèvres. Ses mirettes brûlaient d’une lueur résolue digne d’une combattante ne tournant pas le dos à l’adversité. A son tour de lui répondre comme il se doit

« Je n’ai que faire de toutes ces craintes triviales. Je veux t’aimer et aucune somme d’argent ne sera en mesure d’acheter mon cœur… car mon cœur, tu l’as déjà ! »


Depuis qu’elle s’était faite déposer sur le banc à côté de Shuu, Nora avait compris que l’humeur n’était pas aux traditionnels batifolages. Pourtant, elle se voulut butée comme un âne et spéculait qu’un ébat conclurait une fortification de leur couple. Si sa première tentative n’avait pas marché, la deuxième marcherait… peut-être. Au lieu de poser vulgairement son postérieur sur ses cuisses, elle les chevaucha. Telle une cowgirl sur son cheval, elle avait posé ses cuisses sur celle de son amour. D'une certaine façon, la position adoptée pourrait paraître vulgaire. Enlaçant une nouvelle fois le cou de Shuu, n’importe qui passant à ce moment précis s’imaginerait des choses salaces.

Seul Shuu pouvait voir cette attendrissante face, amoureuse et qui réclamait à sa manière l’officialisation de leur couple.

« Ai-je le droit d’être têtue et de vouloir t’aimer comme aucune autre femme ne pourra jamais t’aimer ? » lui demanda-t-elle innocemment.
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Metaru Shūuhei
Metaru Shūuhei

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Dim 15 Oct 2017 - 12:01
Pendant un moment, la soirée s’était illuminée. Pendant un moment, Nora m’avait vendu du rêve et fit battre mon cœur comme jamais. Pendant un moment, mon visage s’était rougi comme celui d’un prétendant à qui la femme qu’il aimait lui disait « oui ». Sauf qu’avec son « chevauchement », la jeune moniale qui bientôt n’en serait plus une, vint gâcher ce moment particulièrement romantique. Le côté beau et mignon avait disparu au profit de quelque chose de lascif, licencieux. Ma tronche redevint celle qu’elle était à chaque fois que je chopais la gosse en train de faire une grosse une bêtise : Extorquer de l’argent à un mâle trop peu avisé, voler mes mochis comme Kaoru (sauf que la dernière était automatiquement pardonnée à cause de son côté Kawai), flemmarder au lit au lieu de me faire à bouffer… Bref, tout un tas de choses indignes d’une future Metaru quoi. Je restai immobile sans rien dire pendant un bon moment. S’il était bien vrai qu’elle était superbe et quelque peu sincère, il n’en demeurait pas moins que la gamine était marquée par une dualité qui n’avait jamais été aussi flagrante : Ses mots ne correspondaient pas à ses gestes. Truc de fou ! A moins qu’elle ne le faisait exprès cette fois-ci... Comme pour le coup de la baignoire, tiens. Pensée qui fit tilt dans mon esprit ! Et maintenant que j’y pensais, tout devint automatiquement plus clair ! J’aurai même pu soupirer comme à mon habitude, mais non. Disons que j’étais tellement choqué par ce constat que j’étais resté sans voix pendant encore une bonne poignée de secondes…

- « Et dire que c’est moi qui suis à l’origine de tout ça… »

Tout était presque de ma faute. Un peu de la sienne aussi vu qu’elle était une grosse dévergondée dans son genre, mais c’était clairement mon attitude qui la poussait à avoir de telles approches. Mes actions avaient été si abusives que le résultat était assez triste : Nora me prenait tellement pour un gros porc qu’elle ne voyait pas d’autres manières de me prouver son amour pour moi. Il faut dire que je l’avais tellement bécoté, peloté, tripoté dans tous les sens que ça se comprenait. Un fait qui pour une fois me fit honte. Oui oui. J’avais honte de moi-même. Depuis la mort de ma première fiancée, je n’avais plus eu de remords à « abuser » des femmes, mais c’était bien la première fois que je sentis mon cœur se serrer. Le sexe était le pilier des couples, certes, mais ce n’était vraiment pas ce à quoi j’aspirais. Pas maintenant. Pas ce soir. Mais après, quand j’y repensais, la jeune femme m’avait clairement fait comprendre que sa virginité et son premier baiser étaient voués à être dérobés par son prince charmant. Et ce prince charmant, c’était moi. A croire que l’amour qu’elle me portait l’avait complètement désinhibée. Elle n’avait maintenant plus de doutes. Ce don de soi total me faisait presque peur. En plus du fait qu’elle avait conscience de ses « atouts », la jeune femme savait pertinemment que je ne pourrais pas résister longtemps à son charme. J’avais beau faire le dur qui aspirait à autre chose qu’il y avait bien un moment où j’allais craquer. Pas forcément difficile pour elle quand on savait que je n’avais plus touché de femmes depuis six mois.

Soit depuis son arrivée dans ma vie. Record ultime.

- « La simulation est terminée. On peut dire qu’on est véritablement fiancés maintenant, non ? »

Et sans trop réfléchir davantage, je passai mes mains non pas sur son séant, mais sur son dos avant d’approcher mes lèvres aux siennes que je scellai aussitôt. Un baiser langoureux s’en suivit. Je n’avais plus besoin de faire semblant et il n’y avait plus de test qui tienne. Sa confiance m’honorait. Son amour pour moi me rendait plus courageux, plus fort. Il y avait encore cette petite crainte qui subsistait dans un coin de mon cœur, mais la proximité de la jeune femme et son insistance digne d’une vraie tête de mule l’étouffait petit à petit. En toute franchise, comment ne pas céder ? C’était comme d’habitude. Nora arrivait presque toujours à son but. Le baiser aurait pu s’éterniser et mes paluches auraient même pu initier leurs explorations habituelles, mais je sentis brusquement quelques présences dans les environs qui m’obligèrent à rompre rapidement ce bécot avant de la soulever une dernière fois et me lever. Pendant un instant, j’avais presque oublié qui j’étais pour ce village caché. Je pouvais certes passer du temps avec ma promise voire même l’embrasser, mais la position précédente n’était pas vraiment conforme à ce qu’on attendrait d’un dirigeant fraichement élu. Il me fallait donc faire attention. De plus, je venais aussi de capter que je ne devrais plus mettre les pieds dans les quelques bars peu recommandables qui faisaient ma joie. Ça avait déjà été plus ou moins le cas lorsque j’avais été désigné chef de police, mais là, c’était foutu de chez foutu. Ce constat aurait pu me faire déprimer, mais j’avais maintenant un poste honorable et une vie de famille en devenir.

- « Néanmoins, il va falloir que je fasse attention à mon image maintenant et c’est pareil pour toi, même si je pense que tu l’as déjà deviné. »

Sur cette phrase, j’avais disparu. Tout bonnement. Avec la moniale dans mes bras, bien entendu. Je ne voulais pas être vu à l’extérieur : Avec les échos, mes parents pourraient être au courant de ma supercherie ce qui ne serait pas vraiment pour m’arranger. C’était d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles j’avais opté pour le parc. Il était non seulement beau mais surtout isolé et donc peu fréquenté de nuit. Retour à la case départ donc, d’autant plus que l’absence de la fiancée du nidaime raikage avait dû se faire remarquer. Qui plus est, l’essentiel était déjà fait, même si j’avais espéré un moment bien plus romantique que celui que nous avions eu à vivre. Alors que je me déplaçais de toitures en toitures, j’eus un petit rire qui en disait long sur mes états d’âmes : « Cette promenade, ça me rappelle des souvenirs… » Des souvenirs comme cette soirée nocturne qui datait presque d’un semestre si on veut. Pendant cette période, personne n’aurait pensé que nous finirions amoureux, moi le tout premier. A croire que le destin était joueur. J’aurai pu continuer de parler, mais je stoppai brusquement ma progression vers la demeure familiale devant une auberge discrète, mais assez chère et très professionnelle. Un endroit où j’avais l’habitude de me retrancher lorsque j’avais vraiment besoin de me ressourcer. L’équivalent d’un hôtel cinq étoiles pour riches et pour gens qui cherchaient la tranquillité et le calme. Je posai alors Nora sur jambes avant de lui prendre chaleureusement une main et de l’entrainer avec moi à l’intérieur. Au diable les parents et le clan !

Pour une fois, c’était Nora seule qui comptait.

- « C’est un honneur de vous revoir, Raikage-sama. »

- « Une chambre. Vite. Et c’est Shuuhei-san pour toi ! Arrête de me faire chier comme les autres ! »


Kishimoto le gérant de cette luxueuse auberge eut un sourire. Il me connaissait depuis trop longtemps pour que je le laisse m’appeler ainsi. Et puis, je détestais ce « sama » qui me collait dorénavant à la peau. Autant je trouvais ça mignon lorsque Kaori m’appelait raikage-chama, autant je trouvais ça pénible lorsque d’autres personnes me le sortaient à tout bout de champ. Oui, j’étais l’homme le plus important de la ville maintenant, mais quand même. Heureusement qu’il y avait des gens comme Daisuke et Nora pour me remettre les pieds sur terre. L’une des choses que je voulais éviter avec ce trop-plein de pouvoirs étaient de devenir arrogant et de perdre de vue mes objectifs. Kishimoto nous mena jusqu’à l’une des trois suites de l’auberge. La crème de la crème. Même notre chambre à Shitô faisait pâle figure devant celle-là. Kumo avait un volet touristique non négligeable. Mais compte tenu de la situation à l’international, j’allais devoir boucler les portes de notre ville pour éviter d’autres infiltrations. C’était triste et l’économie du coin en pâtirait un peu, mais je n’avais pas le choix. Sécurité de mes concitoyens avant tout. « Ils ont même des sources chaudes ici, mais je préfère qu’on y profite demain matin. Il fait tard pour ça. » Qu’avais-je déclaré en fermant la porte de notre suite derrière moi et en la laissant admirer tout ce qui l’entourait. Nora avait tellement « tenté » sa chance qu’il n’y avait plus de raisons que je me dérobe davantage. Vu comment elle se comportait parfois, elle pourrait penser que je ne la désirais pas. Une pensée qui me poussa à aller me lover contre elle.

Non sans passer mes mains sur son ventre et lui murmurer encore une fois les mots magiques :

- « Je t’aime. »
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Leoko Nora
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Jeu 19 Oct 2017 - 22:52


« Phffeew… » soufflota-t-elle dans une modeste surprise, lorsque ses yeux avaient parcouru l’immensité de cette suite.

Etait-elle digne de toute cette richesse ? Avant qu’elle ne connaisse Shuu, la pauvreté était son unique quotidien. Elle n’avait pas réellement de foyers, ni de gens avec qui échanger de ferventes embrassades. Aujourd’hui, la voilà entourée d’une fortune non négligeable et placée sous la protection d’un homme extrêmement puissant et de son imposant clan. Tout ce qui avait été disposé dans cette pièce lui paraissait scintillant, telle les précieuses babioles d’un palais princier. Cependant, même étant une princesse au sein d’une chambre splendide (pour cette soirée au moins), elle n’avait pas l’air de se concentrer sur l’or ou la superficialité. Pour Nora, le cœur de Shuu valait plus que n’importe quelle pierre précieuse.

La vigoureuse main qu’il plaça sur son ventre était d’une extrême délicatesse. Ce fut là, la première fois qu’il la posait ainsi, comme un lover désireux de réconforter sa dulcinée. Autrefois, le chef du clan Metaru aurait dévoré la beauté ses formes pulpeuses tel un ignoble sagouin. Fesses, hanches, poitrines, aucune parcelle n’aurait de base été épargnée par sa malsaine lubricité. En aucun cas, il n’aurait eu aucune honte de la tripoter sauvagement. Aujourd’hui pourtant, il s’était muni des étonnantes caractéristiques du gentleman. En effet, son étreinte était un doux berceau dans lequel la moniale oubliait les nombreuses tristesses qu’elle avait traversé dans sa vie. Et ces mots doux… que dire de ces mots envoûtants ayant émoustillé le petit cœur de la demoiselle ! Pour la première fois depuis leur rencontre, elle se sentit importante pour lui.
Sombre péché de vouloir se l’approprier. Nora n’était pas ce genre de femmes à vouloir privatiser un homme de tous ses devoirs moraux. En tant que future épouse du Raikage, elle était consciente des énormes responsabilités qui pèseraient sur cet homme à l’avenir. Il y avait fort à parier que ces merveilleux moments de tête-à-tête diminueraient avec le temps. Peut-être était-ce donc égoïste de la part de Nora, mais en cette nuit mémorable, elle voulait qu’il ne pense à rien d’autre qu’elle. Un cap allait être franchie cette nuit.

Pivotant légèrement les hanches pour que son visage puisse contempler la carrure de son véritable fiancé, la moniale rapprocha ses lèvres et les emboitèrent à celle de sa moitié. Passionnément, les chevauchements de langue s’enchaînèrent, montant crescendo dans la frénésie romantique. Leurs battements de cœur se répondaient mutuellement, preuve d’un amour brûlant et d’un désir primaire d’érotisme implicite. Lorsque le baiser se rompit, leur petit halètement était parcouru d’une bouillante tentation l’un pour l’autre. Les regards ne pouvant quitter l’être cher, l’ex-vagabonde agrippa tendrement les larges mains de son chéri :

« Fais de moi une femme Shuu, fais de moi ta femme ! »
lui demanda-t-elle joyeusement rougissantes.

Une simple requête qui embrasa exponentiellement l’ambiance de la pièce. Avec un degré d'implicite variable selon les individus, elle avait insinué être prête à quitter son statut de moine pour être avant tout une femme. Habits et pudeur avaient donc été jeté loin du lit dans lequel ils plongèrent tous les deux. Dans le plus simple appareil, ils s’étaient chéris toute la nuit, mélangeant amour et fluides corporels. L’ébat doux prit petit à petit des tournures plus bestiales quand la demoiselle assimila comment le satisfaire. L’inexpérience s’était vite envolée pour parfaire la magie de cette nuit sauvage où deux bêtes assoiffées avaient follement copulés…

L'amour caliente par excellence…

Comment ces deux monstres lubriques purent-ils paraître si angéliques au petit matin ? Où était donc passé la diablerie de leurs ébats nocturnes ? Une délectable fatigue avait, semble-t-il tout emporté avec elle. Au final, elle n’avait laissé qu’une fresque radieuse où l’homme dormait paisiblement, en enlaçant d’un bras conciliant sa fiancée. Pas de tripotages abusifs ou de remarques indélicates. Juste un silence emblématique d’un couple ayant découvert une saine plénitude. Nora ne saurait dire si le doux arboré par l’homme de sa vie était dû à une gentillesse grandissante ou à un épuisement conséquent… Peut-être les deux en fait.
Instinctivement, la moniale avait quitté ses songes, estimant qu’il était l’heure pour elle de se réveiller. A cause de leur puissante et longue partie de jambes en l’air, quelques courbatures alourdissaient ses muscles. Rien de bien grave ! Elle se sentait toujours apte à marcher. De toute façon, Shuu avait promis qu’ils se rendraient aux sources chaudes : un moyen idéal pour reposer ses muscles. A ce moment précis, il fallait juste qu’il retire la gentille étreinte qu’elle imposait sur le corps de Nora. Et pour ce faire, elle employait ses moyens classiques qu’elle agrémenta d’une petite gâterie. Une charmante pichenette contre son front, puis un petit baiser pour s’excuser :

« Excuse-moi, mais il faut que je me lève ! Je vais te préparer ton petit déjeuner ! » lui déclara-t-elle la voix désolée, mais passionnée.

Enfin enclin à la « libérer », l’ex-vagabonde quitta le lit où nombre de positions sexuelles furent exécutées. Complètement nue, elle prit le temps de chercher la robe blanche dans laquelle elle était arrivée ici hier soir. Sans succès. Elle retrouva bien son string, solidement empoignée dans l’une des mains de Shuu, mais aucune trace de sa robe. Un soupir d’abord exaspéré, elle enchaîna rapidement sur un rire sympathique. Pour compenser cette disparition momentanée, elle enfila à la place, l’haori de son amour. Elle le resserra au niveau de sa taille avec une espèce de fin cordage traînant dans la pièce.
Son plan ? Se rendre en cuisine et préparer ce qui remplira le gosier de cet homme à qui elle avait donné son cœur. Nora n’avait pas l’air de réfléchir une seule seconde aux potentielles réactions qu’elle pourrait causer en se baladant dans cette tenue. Sa poitrine était outrageusement affichée…. Sans compter qu’elle ne portait rien en bas et que ces parties étaient uniquement cachées par le bout du haori. Si elle se décidait à sortir habillée ainsi, il était certain qu’elle se créerait des problèmes.

La chance ? Quelqu’un toquait à la porte. Coïncidence ? Ou évènement programmée depuis leur arrivée ici ? Tout était possible ! Après tout, Shuu connaissait le propriétaire de l’hôtel. Sans grande inquiétude et encore un peu émoussée par le réveil, Nora ouvrit la porte pour découvrir qui s’y cachait derrière. Un employé de maison plutôt jeune… et plutôt innocent.

« Oui, que puis-je pour vous ? » Lui demanda-t-elle le décolleté appétissant.
« Je… Je… Vo… Voici votre chariot ! » tergiversa-t-il avant de déguerpir, gêné, le nez coulant de sang.

Nourritures et boissons à foison. Shuu avait dû le commander lors de leur arrivée ici. Il y avait de quoi nourrir une famille avec toutes les merveilles dressées sur les deux étages de ce chariot. Tout excitée, elle poussa jusqu’au lit afin d’appâter un homme qui aurait certainement faim après tant d’efforts nocturnes. Au cas où il n’était toujours pas réveillé, la moniale plongea délicatement sur lui pour y compresser perversement ses seins. Les lèvres proches, elle les attrapa une nouvelle et recommença à faire ce même geste de lèvres dont elle était devenue accro : un baiser délectable.

« Le petit déjeuner est prêt Shuu ! C'est l'heure de manger ! A moins bien sûr que tu aies plutôt envie de me manger ! » lui prévint-elle la voix sincère et délicieuse.

Que mangerait-elle de son côté au cours de son petit déjeuner ? Soit son mari, soit des brochettes de dangos. Dans tous les cas, elle se régalerait.

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Metaru Shūuhei
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Jeu 26 Oct 2017 - 2:13
- « T’abuses… »

J’étais crevé. Sincèrement crevé. J’aurai aspiré à plus de repos après ce qu’on avait fait, mais la jeune femme semblait bien décidée à profiter de moi. J’eus même la nette impression d’avoir créé un monstre après avoir rompu le baiser pour lui répondre, le regard encore un peu endormi. Franchement, rester dans le lit et faire la grasse matinée ne m’aurait pas déplu. Je grognai même pour lui montrer mon gros mécontentement, mais je rangeai bien vite les crocs. Qu’est-ce que je pouvais faire contre elle, dites-moi ? Rien. Absolument rien. Du reste, je comprenais parfaitement le fait que Nora souhait profiter de moi, maintenant plus que jamais. Mes nouvelles responsabilités ne me permettraient plus de passer beaucoup de temps avec elle. C’était quelque part triste, mais c’était un destin qu’elle avait accepté d’épouser. Son amour me faisait chaud au cœur. J’avais l’impression de revivre. D’être sorti d’un long rêve ou plutôt un cauchemar éveillé. Sur cette pensée, j’eus un immense sourire. Le genre bien con comme il faut. Plus que son corps voluptueux lové contre le mien de façon bien salace, c’était ce sentiment plaisant d’être aimé qui me réchauffait le cœur et qui me faisait presque rougir comme un adolescent amoureux. Je smackai encore une fois ses lèvres, avant de passer mes bras autour de sa fine taille. Lui faire encore une fois l’amour ? Idée tentante ! Mais il ne fallait pas abuser des bonnes choses. Du moins, pas pour le moment…

- « J’ai pas spécialement envie de bouffer là… »

Mais plutôt envie de me relaxer. Rien que me relaxer. Des courbatures ? J’en avais aussi. Il faut dire que se défouler après six bons mois d’abstinence, ça faisait un bien fou ! Bien entendu, j’aurai voulu que le tout se passe autrement, voire après notre « mariage » que je prévoyais bientôt, mais comment résister aux assauts de cette succube ? Bonne question. Mission impossible à vrai dire. Même Shizen aurait succombé. Inévitablement. Nora était trop belle. Trop tentatrice. Comme si la nature lui avait tout donné. Moult hommes avaient voulu se l’arracher. Mais parmi tout ce lot, j’étais l’heureux veinard. Plus les secondes s’égrenaient et plus je me rendais compte de ma chance. Les Dieux décidaient enfin de me faire grâce. Bien entendu et malgré mon regard assez amoureux, je savais qu’elle avait des défauts. Mais c’était ces derniers qui la rendaient humaine, intéressante et j’étais certain que vivre ensemble bonifierait nos attitudes. D’ailleurs, preuve en était que je n’avais même pas touché de femmes depuis l’annonce de nos fausses fiançailles. J’aurai pu n’en faire qu’à ma tête malgré ce gros simulacre, mais j’avais tout de même tenu la marée. Si une comédie m’obligeait à être correct, nul doute que le caractère sacré de notre union me permettrait de devenir encore un homme meilleur. Celui-là même qui comblerait tous ses désirs. Toutes ses attentes. Tout du moins je l’espérais. Mais j’étais certain que l’avenir promettait monts et merveilles. Nora était la bonne.

- « Rendons-nous maintenant aux sources chaudes. Il fait encore frais dehors, c’est l’occasion idéale ! »

Je finis par me redresser doucement, tout en gardant ma chère et tendre dans mes bras. Bien évidemment, je ne résistai point longtemps à la tentation d’embrasser ses lèvres. Un énième baiser s’en suivit donc. Assez long. Langoureux à souhait. Complètement amoureux, même. Mes paluches, elles, rampèrent sur sa peau laiteuse et se mirent à caresser ses fesses. A les pétrir même comme d’habitude. Avec plus de rage. De passion. Puis une claque sèche résonna fort avant que je coupe court à la galoche que je lui roulais pour éclater de rire. Rien de bien méchant en somme. Et puis, elle était bien habituée à ces claques venues de nulle part. Ces baffes qui montraient parfois tout l’intérêt que je portais pour ce postérieur plus qu’opulent et affriolant. Une divinité même sur Terre. Contre son pubis, elle put sentir cette puissance érection qui me taraudait. Mais plutôt que de faire la girouette et me mettre à profiter de son corps, ce qui ne lui déplairait certainement pas maintenant qu’elle avait gouté au péché de la chair, je préférai la soulever en me levant avant de la reposer sur ses pieds, tranquillement. Les sources chaudes d’abord. La bouffe ensuite. Le reste après. Dans ma tête, c’était comme ça et pas autrement. De ce fait, je lui arrachai le haori qu’elle avait pourtant revêtu de façon très sexy avant de la tirer derrière moi, direction la salle de bain. Il était de coutume de prendre une bonne douche avant de profiter des bienfaits des sources chaudes en général.

Quoique, ce n’est qu’une fois dans la salle de bain que je compris que je n’allais pas forcément me cantonner à mon programme. Nora était séductrice. Très séductrice. Une diablesse qui avait tôt fait de comprendre le pouvoir qu’elle avait sur les hommes… Et sur moi. Sur moi en particulier. Je me mis alors à rigoler tout seul comme un idiot, encore. Prendre un bain ? C’était la mort subite. Il ne restait plus que la douche. Mais même cette dernière, à l’italienne, n’empêcherait clairement pas l’ex-moniale de me charmer et de parvenir à ses fins si tel était le cas. Or, si nous venions à coucher une nouvelle fois, j’étais pratiquement certain de dire adieu aux sources chaudes. Une heure ne suffirait pas. Deux non plus. Idem pour trois heures. Il m’en faudrait plus. Bien plus malgré ma fatigue. Ce qui m’épuiserait inévitablement et ce qui nous cloitrait de force au lit pour le reste de la journée. « On ne fera rien. Rien de rien. Pas maintenant. Après, peut-être. » Ma voix avait un soupçon de crainte. S’il y a une chose que je devais reconnaitre à cette meuf, c’est qu’elle était têtue comme une mule. Alors, une fois sous le pommeau d’eau que j’actionnai d’ailleurs, je la tournai pour qu’elle soit dos à moi. « Tu restes comme ça jusqu’à la fin. Et tu discutes pas. » Peu après l’avertissement, je déballai un morceau de savon à proximité que j’utilisai aussitôt pour savonner le dos de la brune. Si par le passé, elle s’était évertuée à me laver le dos, c’était mon tour aujourd’hui.

Et plus vite je m’activerai, plus vite nous pourrions sortir d’ici pour profiter des sources.
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Mer 1 Nov 2017 - 23:22
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Mar 7 Nov 2017 - 2:43
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Dim 19 Nov 2017 - 17:02
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Sam 2 Déc 2017 - 21:37
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Mar 5 Déc 2017 - 18:14
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Dim 17 Déc 2017 - 15:08
Et merde…

Comment pourrais-je résister ?

***

- « Sérieusement Nora… Me pousse plus faire des folies pareilles… »

Cette succube corrompait mon cœur, mon esprit et mon âme. Y’avait même pas moyen que je puisse résister à ses assauts démoniaques et c’était peut-être ça le pire ! Malgré la présence du vieux couple, j’avais accepté ses demandes et je l’avais tringlé pendant encore de très longues minutes, enchainant orgasmes sur orgasmes. Une partie de jambes en l’air comme je n’en avais pas vécu depuis longtemps ! La dernière remontait à des années en arrière, avec une certaine blonde que j’avais fourvoyé comme un enfoiré. Un souvenir qui m’arracha une grimace. Par le passé, j’avais été un véritable cas quand même. A croire que je m’étais assagi. Et tout ça grâce à l’ex-moniale accrochée à mon bras comme un koala alors qu’on se dirigeait tranquillement vers notre chambre. Sa tête d’imbécile heureuse était presque rigolote et son sourire de salope comblée me donnait envie de la taper, mais j’étais plutôt embarrassé avec un peu de rouge aux joues. Faire des cochonneries sans aucune véritable responsabilité sur les épaules est une chose, mais le faire en tant que Raikage fraichement investi en est une autre ! Et puis, j’avais la trentaine. J’avais passé l’âge de faire ce genre de connerie. J’avais presque l’impression d’être un sugar daddy avec cette folle. Heureusement qu’elle était déjà adulte et qu’il n’y avait seulement qu’une dizaine d’années entre nous.

Heureusement…

- « J’ai failli avoir une crise cardiaque… »

Les rôles s’étaient inversés pendant un moment. Si elle était d’habitude la victime de ma perversité, c’était bel et bien le contraire maintenant. Un monstre. Cette fille était l’incarnation même de la luxure ! Et dire que j’allais passer toute ma vie avec ! Mes reins ne tiendraient pas la route ! J’allais finir vieux et diminué dans pas moins de dix ans à ce rythme ! Surtout si j’étais toujours kage d’ici là ! Je me mis à pleurer intérieurement alors qu’on montait les marches de l’escalier qui menait à notre petite suite. Même là-bas, j’étais quasiment certain que j’allais y passer. Délicieuse torture… Les hommes qui prieraient pour être à ma place étaient légions ! Il faut dire qu’il y avait de quoi en même temps ! Mais je n’allais pas revenir sur ces raisons une énième fois. Nora était plus ou moins connue de tout Kumo maintenant. Pas forcément de la meilleure manière vu ce qu’elle avait eu à faire pour avoir du fric et vu ce que je lui avais fait faire moi-même, mais elle était connue. La plupart des membres de ma famille avaient eu vent de ses œuvres, mais j’avais fait vite de tout expliquer pour qu’elle soit tranquille. Quand j’y pense d’ailleurs, toutes les femmes Metaru ou presque avaient pleuré avant de la plaindre. Des phrases comme "ça a dû être difficile !" ou même "le passé reste le passé" avaient fusé pour la dédouaner de ses péchés et de ses erreurs.

Sacrée famille…

En parlant de famille…

- « Il faudrait réellement que tu penses à tes parents. J’aimerais les voir, les connaitre. Avoir leur bénédiction et approbation. »

Il apparaissait évident que j’avais ce besoin de connaitre sa famille et de les placer sous ma protection. C’était pour moi un impératif tout à fait normal quand on savait que j’accordais une importance à la cellule familiale et que je m’inquiétais pour celle de ma fiancée, puisque c’était pour elle que Nora s’était livrée à toutes sortes de choses par le passé. Je n’allais pas forcément les obliger à vivre à Kumo, mais je souhaitais ardemment qu’ils approuvent notre désir d’union et qu’ils soient présents le jour le plus important de l’existence de leur fille. Et puis, sans vraiment me l’expliquer, j’avais la nette impression que ses parents lui manquaient, ce que je pouvais aisément comprendre. Elle était maintenant l’une des nôtres, mais les Metaru ne pouvaient pas remplacer les Leoko dans son cœur. « D’ailleurs, est-ce qu’ils reçoivent bien l’argent que tu leur fais parvenir ? » J’avais plissé les yeux de suspicion en l’observant, mais quelques secondes plus tard, j’eus un petit rire alors qu’on gravissait tranquillement les marches des escaliers qui nous menaient à notre nid pour la journée. D’ailleurs, il me fallait aussi réfléchir aux explications que j’allais devoir fournir au reste du clan sur notre petite escapade de loveurs. J’avais la nette impression d’être un jeune adolescent qui avait fait le mûr pour rejoindre la soirée de l’année. Marrant dans un sens, il faut l’avouer…

Je fermai rapidement la porte de notre chambre une fois que nous l’eûmes rejoint. Par accident, mes yeux roulèrent sur le postérieur de ma future femme, avant de me dire que j’avais chopé quelque chose quand même. C’était bien la première fois d’ailleurs qu’une créature pareille m’obnubilait à chaque seconde. Avant que je ne repense immédiatement à ce qui s’était passé dans le bassin, ce qui avait l’art de me secouer un peu. Mais mon ventre gronda tellement fort à la seconde qui suivit que j’y arrêtai d’y penser. Elle avait dû l’entendre d’ailleurs : « Bon, on mange ? J’ai la dalle moi ! » L’odeur de toutes les bouffes qui nous avaient été montées n’arrangeaient rien à la chose. Mais plutôt que de me ruer sur les plats qu’elle s’évertuerait elle-même de disposer au salon de notre grande suite luxueuse, je me dirigeai tranquillement vers les différentes portes et fenêtres que j’ouvris pour aérer l’endroit. Mis à part quelques nuages çà et là comme d’habitude, le soleil commençait à inonder le village de ses rayons lumineux. Je restai immobile à contempler un moment les environs avant de poser une question, comme ça : « Tu penses que je ferai un bon raikage ? » Fort ? Oui. Je l’étais. Mais même les plus puissants de ce monde avaient parfois des doutes. J’imaginais déjà la réponse de l’ex-moniale… Mais je voulais quand même l’entendre.
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Leoko Nora
Leoko Nora

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Mer 20 Déc 2017 - 19:17
Cette partie de jambes en l’air avait été… incroyable ! Au fond d’elle, Nora savait qu’elle avait poussé le bouchon très loin. Les limites du raisonnable avaient été franchies mais était-ce déplaisant pour autant ? Est-ce Shuu s’était plaint auprès de sa dulcinée parce que cette dernière avait dépassé les bornes. Au contraire, il l’avait suivi dans son élan de folie et l’avait tringlé comme aucun homme ne tringlerait sa femme. Durant ces quelques minutes de pure perversion, elle s’était sentie féminine et possédée sexuellement par l’homme dont elle était amoureuse. Aucune femme ainsi submergée de passion n’aurait pu stopper ces pulsions ravissantes.
Maintenant dans la chambre, elle repensait aux percées viriles de son étalon. L’ex-vagabonde n’avait pas à douter de son amour. Lors de cet exercice amoureux, elle avait l’impression d’être la femme au monde lui important réellement. Le simple fait de repenser à ces ébats brutaux témoignaient d’une lubricité grandissante. A ses côtés, Nora semblait une nouvelle femme. Plus simple. Plus libérée. Elle voulait l’honorer comme jamais elle n’aurait honorée quelqu’un. De ce fait, Alors qu’il était parti s’aérer près d’une fenêtre, elle avait l’intention de disposer son petit-déjeuner sur la grande du salon. Quand alors, une question importante fusa…

Elle éprouvait le besoin de lui répondre. Non ! Elle se devait de lui répondre. Non ! Elle voulait tout simplement lui répondre. Et de la meilleure des façons qui soit… ou du moins, avec ce qu’elle jugeait être la meilleure des façons. De toute façon, en tant que future épouse, elle n’avait pas le choix. La question étant sincère, la réponse devait l’être tout autant. Mais Nora avait réfléchi. Il n’était pas question non plus de ruiner l’ambiance douce et charnelle s’étant installée ici depuis la nuit dernière. Chacun de ses mouvements était donc importants. Chacun de ses mots l’étaient également. Une réponse décevante et tout était fini…
Lucide, elle se souvint d’un parfum présent dans le tiroir de sa table à chevets. Le récupérant puis s’en parfumant, Nora avait semble-t-il fait tous les préparatifs nécessaires pour aborder son anata. Dos à elle, l’ex-vagabonde s’approcha donc de lui telle une muse cherchant à satisfaire son Dieu. Les lèvres se tordant de plaisir, elle commença à poser ses mains sur le torse de son mec pour le masser langoureusement. Le souffle chaud parcourant le dos de Shuu, l’ex-moniale s’amusait encore à le titiller. Désirait-elle une autre partie de folie ? Allez savoir ! Seule certitude à avoir : Nora faisait en sorte de l’apaiser de possibles doutes. Après une ou deux minutes de teasing, la voix fluette et le ton sincère, Nora lui répondit enfin :

« Tu es déjà un bon Raikage, Shuu ! Un excellent même »
Les mains baladeuses, la demoiselle des sables tâtait muscles et pectoraux pour justifier ses prochains dires « Tu es fort ! » sa paume se glissa ensuite vers la position de son cœur pour ressentir les battements chaleureux de son futur époux. « Ton cœur est bon ! ». Elle s’arrêta de le taquiner pour l’enlacer comme elle le put. « Ton amour pour Kumo et ses terres sont évidentes ! » un rire honnête quoi que légèrement amer sortit des lèvres d’une future épouse déjà réaliste « Et pour tout te dire, j’en suis presque jalouse ! L’amour que tu portes pour les habitants de Kumo passe avant le mien ! » compréhensive, elle ne déprimait pas. En aimant cet homme, elle avait accepté cette fatalité. « Mais c’est aussi pour cette raison que tu es un bon Raikage ! Tu fais passer la sécurité de ces terres avant ton propre bonheur. D’une certaine manière, c’est rageant, mais je me dois de l’accepter ! » Elle releva alors un point précis. Un point très important. « Malgré tout, tu as beau être fort et dévoué à ton peuple, tu n’en restes pas moins un homme avec ses peurs et ses craintes ! Donc qu’importe les épreuves que tu endureras, je serais là ! »

Elle espérait que le message était passé. L’opinion qu’elle avait formulée de lui était des plus sincères. Pendant plusieurs minutes donc, elle l’avait enlacé ainsi pour s’imbiber de sa chaleur corporelle et pour le réconforter (dans le cas où il était hésitant). Être à ses côtés la rendait heureuse. Euphorique même. Ce genre d’occasions ne se représenterait peut-être plus, donc elle voulait pleinement en profiter. L’amour qu’il avait pour Kumo surpassera éternellement l’amour qu’il aurait pour elle. Alors tant qu’elle pouvait être celle qu’il aimerait avant tout, Nora voulait en profiter. Ce genre de moments seuls ne se réitérerait plus à l’avenir. Très certainement.
Mais avant... quelque chose se devait d'être dit, quelque chose se devait d'être surmonté. Fréquenter Shuu et voir la vitesse avec laquelle il affrontait ses démons du passé l'avaient fait douloureusement réfléchir. Tout ce qu'il avait souligné précédemment à propos de ses parents nécessitaient une réponse. Après les avoir fait fuis à maintes reprises, l'heure semblait enfin venu. Pour le plus beau jour de sa vie, ils se devaient d'être là. « Et pour toi, affrontant chaque jour tes craintes du passé... j'affronterai moi aussi les miennes ! Il semble donc temps pour moi de revoir mes parents... » Cette décision était aussi courageuse que juste. La demoiselle des sables avait longtemps patienté avant de prendre une telle décision. De cette manière, elle pourrait clarifier tous ses vieux tourments et marcher dans le futur avec (elle l'espérait) leur bénédiction. La tête plongée dans le dos de Shuu, elle brillait d'un étrange sourire. Les revoir... elle ressentait autant d'appréhension qu'excitation, mais en aucun cas, elle ne sembla souffrir de cette dualité disparate.

Un moment silencieux... Où les deux êtres semblaient heureux. Un moment qui ne pouvait malheureusement être éternel. La faim commençait aussi à grignoter la douce fiancée :

« Tu viens manger ? » lui demanda-t-elle, desserrant l’étreinte qu’elle lui avait imposé. Ses mains glissèrent alors sur celles de Shuu. La demoiselle des sables l’incitait à se retourner pour qu’ils puissent s’échanger plusieurs regards. Langoureux, délicieux, passionnés et vachement tentateurs. Evidemment, l’ex-moniale aimait le contempler. Mais elle aimait également l’embrasser. Donc, une énième fois, ses lèvres se collèrent aux siennes pour l’embrasser sauvagement. Shuu lui-même lui avait appris à embrasser si vicieusement. Puissamment, farouchement. Pleins de sous-entendus pervers et dégueulasses, l’ex-vagabonde lui avoua à son tour « Moi aussi, j’ai faim Shuu ! »
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Metaru Shūuhei
Metaru Shūuhei

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Mar 26 Déc 2017 - 16:23
Si elle était un monstre, j’étais un faible. Tout simplement.

Malgré la faim qui m’avait complètement tenaillé le ventre, j’avais remis ça une deuxième fois. Encore oui. Pendant une ou deux bonnes heures. J’avais abusé d’elle comme un enfoiré jusqu’à ce que mon précieux popol me fasse comprendre qu’il était temps d’arrêter d’abuser d’elle. Ou plutôt qu’elle arrête de jouer avec mes sens. C’était d’ailleurs la première fois qu’une femme avait autant d’emprise sur moi. Ni ma première fiancée ni Itagami n’avaient eu de tels pouvoirs sur moi. Ça paraissait insensé, invraisemblable, mais Nora me tenait au creux de sa paume. Quelque part, ça ne me déplaisait pas vraiment. Maintenant que j’avais rouvert mon cœur à une autre femme, j’étais prêt à lui accorder toute ma confiance et je sentais au plus profond de moi-même que j’avais fait le bon choix. Après cette petite partie de jambes en l’air, je la gardai quand même dans mes bras tout en la couvrant de baisers. Son visage, son ventre, ses gros seins… Tout y était passé, jusqu’à ce qu’un énième grondement sourd de mon ventre m’alarme définitivement. Il était temps pour moi de délaisser ma belle pour m’occuper un peu de moi-même…

Une fois au salon et après qu’elle m’eut servi, je dévorai tout en un rien de temps avec un appétit d’ogre. J’aurai préféré qu’elle me prépare quelque chose elle-même, mais j’avais tellement abusé d’elle que je ne pouvais pas lui en vouloir, sans compter que mon état ne m’aurait vraiment pas permis d’attendre encore plus longtemps. Après seulement dix minutes, la totalité du petit-déjeuner qui nous avait été servi avait été englouti par mes soins. Il avait été fade compte tenu du fait qu’il avait refroidi, mais je m’en étais contenté. Et puis, le tout calait bien comme il faut. Avachi sur le fauteuil où j’étais posé, j’avais un sourire complètement con, béat, comme un gosse totalement repu et satisfait de sa vie actuelle. Que pouvais-je demander d’autre ? J’avais une jolie femme que j’allais bientôt marier, j’étais le chef de tout un village et j’avais le respect de la quasi-totalité de tous les gens dudit village. N’étais-je pas béni ? Enfin… Béni hein… Je repensais à mes propres craintes et à ce que Nora m’avait dit il y a plus d’une heure… Avoir son soutien était l’une des plus belles choses que je pouvais espérer d’elle. C’était tout simplement inestimable.

Nous eûmes droit au déjeuner quelques temps plus tard et là encore, c’est gloutonnement que je m’empiffrai comme un dingue. Après quoi, l’après-midi fut consacré à une séance câlins. J’avais rendu la jeune femme assez tactile si bien qu’elle était maintenant friande de ces petites attentions délicates. Elle l’avait également mérité. Il faut dire qu’elle avait passé un bon moment à se faire fesser et tripoter comme une vulgaire catin au tout début de notre relation qui s’était avérée factice. Ces simples souvenirs avaient l’art de me faire bêtement rire ce qui parfois provoquait son incompréhension puisque je ne lui avouais pas du tout ce qui me faisait autant marrer pour le coup. Et puis, nous primes plus tard un bon bain dans la baignoire où un dernier round se joua là encore. L’histoire d’une trentaine de minutes de pur communion et de pur bonheur. Après le bain, le soleil finit par se recoucher. J’aurai bien voulu rallonger cette lune de miel improvisée et avant l’heure, mais les miens devaient surement nous attendre impatiemment. C’est sur cette pensée que nous nous rhabillâmes et que nous primes la direction de la demeure clanique des Metaru.

Pour ma part, j’étais rasséréné. Boosté comme jamais et gonflé à bloc.

J’étais fin prêt à endosser mes nouvelles responsabilités.

Pour la gloire de Kumo !
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