| [Mission de Rang D] Par-delà les mers | Anaï Eyana Avatar © : Togashi Korimi de Mario Wibisono - la Légende des 5 anneaux Expérience : 1386
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| | Mar 19 Avr 2022 - 15:32 | |
Par-delà les mers Dans le but de mieux gérer son territoire, Kiri a mis en place plusieurs actions et notamment une série de missions afin de cartographier l'archipel. Votre tâche consiste à trier les documents déjà possédés par la bibliothèque. Heureusement pour vous, une pré-sélection a déjà été établie et vous devrez, avec l'aide d'un marin expérimenté du nom de Sango, définir lesquelles sont obsolètes, utilisables ou encore améliorables. Vous trouverez différentes pièces tels que des cartes, des récits ou encore des vieilles lettres.
Vous rendre au dernier étage du palais de la Brume, aux archives. Rencontrer Sango et collaborer avec lui Trier les documents et faites votre compte rendu aux responsables des archives
Nous avions eu le malheur avec Mikami de discuter de notre désir d’effectuer une mission en lien avec les désirs de Kiri d’explorer l’archipel de Mizu et ce très cher Toma, Chûnin depuis la création du village caché avait eu la bonne idée de nous faire la remarque.
Toma : « AH ! Les ptites Genins veulent partir à l’aventure ? Bah, j’ai une superbe aventure pour vous demain, dans les archives ! Eyana ça sera l’occasion de montrer tes compétences en Management ! Je te nomme responsable d’équipe, tu seras la Happiness Manager de Fuso. Ça vous apprendra à me parler de ticket restaurant Shinobi et de formuler des demandes de missions. »
J’avais quitté la pièce en faisant la moue, je l’aurais bien envoyé chier. Mais je tenais à ma promotion au grade de Chûnin et mon intégration dans le Sasayaki, donc pour le moment, il était hors de question d’hurler sur un type qui était aussi proche du bureau du Mizukage.
Le soir, j’étais partie squatter chez Fuso, on avait passé une soirée tranquille car nous devions nous lever pas trop tard pour passer justement aux archives. Je connaissais bien les lieux, car j’avais traqué en compagnie de Namue l’ancien archiviste qui s’était révélé être un espion. Je crois par ailleurs que son remplaçant n’est pas encore trouvé car celui avec lequel nous avions le rendez vous était Sango, un marin naviguant à bord de la Frégate de combat « Le Souvenir de Ue », composé essentiellement de Marin ayant des origines de cette île justement plutôt abandonnée aujourd’hui. Avec la Shotosenpai, l’équipe numéro cinq, nous avions assuré sa cartographie lors d’une mission plus importante que celle du jour.
Eyana : « Bon, je dois passer prendre des affaires chez moi avant de venir aux archives, j’ai oublié mon maquillage, on se retrouve directement au palais d’accord ? »
Et sans attendre spécialement la réponse de Fuso, je quittais son petit chez elle. Je n’étais pas dans ma tenue habituelle, je lui avais piqué l’un de ses pyjamas. Je m’en moquais pas mal qu’on me voit comme ça, j’étais de toute façon de cette manière bien plus couverte que d’habitude. Est-ce que je comptais me changer pour faire la mission ? J’avais envie de dire que non, mais nous étions tout de même au Palais de la Brume, j’allais enfiler ma tenue de combat.
Je prenais le temps de rafraîchir mes sceaux de Fûinjutsu une fois chez moi, de faire une petite toilette de chat, de me maquiller et finalement d’enfiler un short et refaire mes bandes. Mes cheveux étaient un peu gras, il fallait que je les lave ce soir. Ça le ferait pour une journée coincée dans les archives. Je soupirais et récupérait deux-trois fruits pour un snack dont une orange pour l’experte en Dokuton qui avait régulièrement des carences en vitamine. Je partais ensuite pour la rejoindre au Palais de la Brume.
Comme d’habitude, bien entendu, j’arrivais avant elle et donc pour attirer son attention, je venais lui jeter non pas une pierre mais une orange.
Eyana : « Réveille-toi, t’es déjà en train de roupiller. Pourtant t’as bien dormi cette nuit. »
Je regardais brièvement le soleil dans le ciel, il était levé, mais encore visible à l’horizon, j’eu peur quelques secondes que nous soyons en retard. Sango était du genre à toujours parler du privilège des anciens, du respect des anciens, qu’à son époque les anciens ils faisaient ça et ça etc… Bref, fallait par arriver après lui sinon c’était sûr qu’on allait se faire casser les ovaires pendant toute la journée. Il est gentil, mais il aime bien rappelait que c’est un homme d’expérience.
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| | | Mikami Fuso Avatar © : OC Expérience : 394
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| | Mer 20 Avr 2022 - 12:21 | | « Ouais, on se retrouve au palais. Hey mais c’est mon pyjama ! » Mais trop tard, Eyana est déjà en train de s’éclipser avec mon pyjama où il y a un gros éléphant rose avec une coupe de saké. J’espère qu’on ne lui fera pas de remarque sur mon délirium rose.
Tandis qu’elle passe chez elle, j’en profite pour me débarbouiller un peu, prendre le petit-déj et attenter à ma routine matinale comme d’habitude, pour une fois que je peux prendre le temps. J’enfile une tenue correcte et part pour les archives, le fond de l’air est frais, il fait beau, c’est une journée toute sympathique qui s’annonce à moi. Jusqu’au moment où Eyana me lance une orange que je rattrape au vol, non sans difficultés.
« Je sais, j’ai toujours du mal le matin. Allons aux archives, j’ai déjà eu l’occasion d’y travailler, c’est assez simple. En plus nous avons rendez-vous là-bas. » On entre dans le palais de la brume.
Mais au lieu de passer par les grands axes, nous obliquons directement vers les petits couloirs avant d’arriver dans les archives. Plusieurs grandes salles avec de nombreuses étagères, remplies de rouleaux, de parchemins et parfois même, d’antiques tablettes d’argile, de pierre et de métal. Des vieux documents conservés à l’abri du soleil et de la pluie, dans de grandes salles spécialement prévues pour protéger les documents sur la durée.
« Sango n’est pas encore là, ça nous laisse le temps de trouver les archives qui sont… » J’en perds mes mots quand je vois ce qui nous attend.
Les fameuses archives présélectionnées sont dans deux grosses caisses en bois, en vrac. Des piles et des piles de documents enveloppés dans des grosses enveloppes, des feuilles doubles, annotées grossièrement au fusain, marquées à l’encre. C’est un tas incohérent de cartes, registres navals, journaux de bord d’anciens capitaines et actes juridiques qui nous s’alignent les uns à côtés des autres. Je me penche au-dessus des caisses. Odeur : insoutenable. J’ai une quinte de toux, ça ne sent pas mauvais, c’est une atmosphère poussiéreuse qui prend à la gorge et aux poumons. Comme si j’avais respiré mille aiguilles.
« J’espère que tu aimes la paperasse Eyana, car on va plonger dedans une fois que Sango sera là. » |
| | | Anaï Eyana Avatar © : Togashi Korimi de Mario Wibisono - la Légende des 5 anneaux Expérience : 1386
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| | Mer 20 Avr 2022 - 17:41 | | Nous pénétrâmes à l’intérieur du Palais de la Brume, passant les bureaux que je connaissais désormais sur le bout des doigts pour nous rendre jusqu’au dernier étage, lieu de travail du dernier Archiviste qui avait désormais un destin beaucoup plus funeste. Je connaissais les lieux et m’y retrouvait donc assez rapidement.
Comme Fuso le relevait, le marin n’était pas encore là. On avait donc le temps de traîner un petit peu en l’attendant. J’allais me foutre dans le fauteuil qui paraissait le plus confortable de la pièce. Une chaise avec des coussins dessus. L’ambiance poussiéreuse était désagréable et je regardais ma camarade Genin se mettre à la tâche en souriant quand elle parlait de « bosser ».
Eyana : « La paperasse ? Mais enfin, Toma, l’expert Chûnin qui a tout vu et tout fait du terrain a dit que j’étais là pour te MANAGER. Donc je vais être ta manageuse et m’assurer que vous fassiez bien le travail. Ce n’est pas ça mon rôle ?? »
J’avais clairement la banane, mais peut être pouvait elle avoir le doute un instant que j’étais entrain de simplement plaisanter. En soi, beaucoup étaient des branleurs et utiliserait le moindre prétexte d’autorité pour ne pas faire quoi que ce soit donc bon…
L’entrée vrombissante du vieux marin ne pouvait pas se manquer, il rentrait en grommelant, visiblement n’en ayant absolument rien à faire d’être en retard, mais en même temps, on se tournait les pouces en attendant donc nous n’allions pas nous plaindre.
Sango, Marin d'expérience de Kiri
Assez rapidement une fois son sac déposé, il venait cependant me pointer discrètement du bout de son index en nous adressant la parole.
Sango : « Hé, vous êtes là les jeunes, bon donnez moi le siège avec les coussins, privilèges des anciens. »
Je sentais les histoires venir et donc je me levais pour lui laisser le siège dans lequel j’étais vautré pour aller me mettre plus droite à côté de Fuso.
Sango : « Bon les jeunes, pas trop vite hein, je dois prendre mon petit thé, mais vous commencez, les anciens ils commencent après, c’est comme ça la tradition. A mon époque les anciens même, ils ne bossaient pas, ils géraient juste les jeunes hein hé. »
Et donc il venait rapprocher son sac de son siège en faisant grincer une table sur le sol et sortait tout l’attirail pour se faire un thé et bien évidemment avec une seule tasse, il ne faudrait pas que les jeunes prennent une pause.
Sango : « Bah, me regardez pas comme ça. Ohlala, le respect des anciens ça se perd hein… Pff.. Bon après je suis avec Iruzen et Laomi, deux anciens, au moins avec eux ça se passera bien et on pourra rien nous dire, parce qu’on est des anciens ouais.. »
Je soupirais et me tournais pour aller ouvrir la première caisse contenant les archives. La mission avait le mérite d’être intéressante pour une mission d’archive et j’allais donc essayer d’apprendre des choses en triant tout ce qui se trouvait à l’intérieur.
Eyana : « Allez, au travail, jeune. »
Mon ton était sarcastique, mais il le fallait bien à la lumière de la situation.
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| | | Mikami Fuso Avatar © : OC Expérience : 394
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| | Ven 22 Avr 2022 - 0:50 | | « Youpi », en réponse à l’ironie d’Eyana si son caractère de manageuse, je sors la mienne en célébrant sans enthousiasme cette nouvelle frappante : « je suis si heureuse d’être dirigée et encadrée pour un travail de classement d’archives. » Quant au vieux.
Je retiens de toutes mes forces un roulement d’yeux au ciel en comprenant qu’il ne va pas en tirer une tout en nous regardant bosser. Bon, c’est plus ou moins ce qui est attendu des vieux : de prendre de la place, de faire des commentaires et de ne pas comprendre pourquoi on les laisse prendre la poussière sur un banc. Alors, je ne vais pas me plaindre, j’aurais ma revanche bien assez tôt, quand j’aurais mon poste bien planqué et que je ne serais plus obligée de suivre les consignes bêtement. En particulier celles-ci. Eyana doit sentir mon aigreur puisqu’elle essaie de m’enthousiasmer un petit peu, je me force à sourire. On commence à fouiller les archives. On vire au passage tout objet métallique trouvé dedans : pinces, chaînette et autres qui rouillent et laissent des tâches cramoisies sur le papier. Je survole à peine les documents, me contentant de les classer par ordre thématique et chronologique afin de gagner du temps : inutile de lire en détail tant que nous n’avons pas organisé tout cela. Compta, registre, extrait d’acte juridique, vente, sans compter les enveloppes occasionnelles : on retrouve des parchemins, mais aussi des bijoux de famille, des fleurs fanées, tout ce qui peut se glisser dans une archive. Néanmoins, à force de digérer des infos en masse, j’arrive à détecter une récurrence dans les documents qui nous échoient de traiter.
« Il y a un pépin dans les cartes. » Je fais signe aux autres d’approcher alors que je déplie deux parchemins différents : une carte de navigation, tracée à la main par un capitaine, et une autre qui a été faite par un historien qui a décrit les directions des vents. « Les sens des vents ne correspondent pas et il y a une île qui est présente dans les récits de l’historien qui ne figure pas sur l’itinéraire du marin. Pourtant, il aurait dû l’apercevoir, il est passé dessus quasiment. » J’ai un instant de réflexion.
Puis mon esprit me fait revenir en arrière, quelques instants plus tôt alors que justement, je tendais le journal du type : il disait avoir fait une grosse prise en capturant plusieurs navires pirates. Se pourrait-il qu’il ait volontairement omis cette île du trajet pour y cacher des choses ? Je me racle poliment la gorge.
« Il a capturé plusieurs navires pirates et a constitué un butin monstrueux, mais n’aurait pas tout ramené sur l'île principale ? » C’était il y a cinquante ans, il est mort depuis, mais ça soulève une question pertinente. |
| | | Anaï Eyana Avatar © : Togashi Korimi de Mario Wibisono - la Légende des 5 anneaux Expérience : 1386
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| | Ven 22 Avr 2022 - 2:34 | | En s’affairant à ranger les dossiers, je pouvais de mon côté constater de très nombreuses cartes que je consultais afin de les trier entre celles qui étaient encore utilisables mais aussi les cartes nautiques et les cartes globales. Celle qui décrivait aussi les différentes îles de l’archipel. Je prenais des notes afin de faire un rapport détaillé et synthétique de l’ensemble des archives. Les cartes trop usées étaient rangées dans des archives à part, celles globales ensemble, les cartes plus précises dans une autre catégorie et une dernière section était dédiée aux cartes nautiques, dont je m’occuperais en dernier.
Je venais faire un résumé à voix haute des données des cartes à mes deux camarades. Pendant que l’ancien prenait son thé.
Eyana : « L’archipel de Mizu est donc composée de 9 grandes îles. Avec au centre Mizu qui est composé des clans Majeurs et de la grande partie de la richesse. A l’Ouest on peut trouver Aato, Buntan et Uka qui sont les centres de la richesse de l’Archipel. Forces de minéraux et d’élevage intensif. A l’Est, on peut trouver Asosan, Obon, d’où je viens ! Et enfin Hakari. Ce sont avant tout des îles avec une forte densité de population et une grande orientation vers le commerce. Asosan est l’île guerrière et Obon l’île la plus touristique. Au Sud, on peut trouver la terrible île de Ue, la moins connue et surtout la moins peuplée, on dit même actuellement que plus personne n’y vit et que la nature est très sauvage. Je le confirme ayant fait sa cartographie. Finalement, au nord il y a l’île de Kaiba, connue pour sa Piraterie et la difficulté à contrôler sa population. Le Mizukage m’a d’ailleurs missionnée d’aller dans les eaux alentours chasser du Pirates dernièrement… Je devrais bientôt partir. C’est aussi là-bas que sont les chantiers navals de Kiri. »
Je passais ensuite dans la section des détails et continuait à livrer des informations qui n’étaient au final pas vraiment connu à part de ceux qui avaient la chance de mettre le nez dans des bouquins. J’appréciais beaucoup connaître mon pays et je m’attardais particulièrement sur la carte d’Obon, mon île natale et ses grandes villes. Voir la mention de mon village de naissance ne put que m’arracher un petit sourire.
Eyana : « Au nord-est, il y à la traversée enchantée qui est nommée comme cela depuis des années, qui guide les navires jusqu’à Hayashi dans des eaux pour le moins riches en évènement. Il est dit que seuls les Kirijines ont la chance d’y naviguer sans incident. Kaminari No Kuni se trouve au-delà de Ue, au nord, vers des terres plus chaudes et plus sèches avec une fantastique faune. A l’Ouest, sur la route commerciale de la Brume qui est empruntée par la majorité des marchands, on trouve le Pays du Feu, récemment contrôlé par l’Empire du Teikoku. Et au-delà s’étendent les routes terrestres du Yuukan. Une partie des marchands s’arrêtent d’ailleurs directement à Joheki No Kuni surtout depuis la dictature méritocratique du Feu. Wasure No Kuni a également une route marchande avec Kiri et son île principale qui est tout simplement nommée la Route du Souvenir ou la Traversée de la Peine. C’était là-bas qu’était et sont enfermés de nombreux prisonniers que l’on souhaitait oublier. »
Mikami venait ensuite nous signaler qu’elle avait relevé une incohérence dans les cartes de son côté, notamment elle qui s’était collé aux rapports nautiques et aux archives de la capitainerie. Elle parlait d’une île perdue, ou que dire, oubliée ? Était-ce là l’occasion de retrouver des merveilles perdues ?
Certainement pas pour le loup de mer qu’était Sango. Il connaissait l’Archipel de Mizu sur le bout des doigts et c’était impossible que le moindre lopin de terre lui ait manqué, alors même que les navires empruntaient quasiment tous la même route, évidemment.
Sango : « Non mais n’importe quoi jeune, y’a jamais eu d’île là-bas, c’est connu. Rahlala, je prenais la mer vous étiez encore des bambins, même pas né, je connais chaque centimètre de l’Archipel de Mizu, si vous avez besoin d’informations, vous demandez juste. A mon époque, les anciens ils ne te donnaient pas les informations non non… Tu te débrouillais… »
Je venais me mettre aux côtés de ma camarade, curieuse, afin de vérifier ses dires mais surtout l’encourager à fouiller un peu plus.
Eyana : « Je ne sais pas trop, tu penses que tu as mis la main sur quelque chose Fuso ? On pourrait faire un rapport ? »
L’ancien pestait en terminant son thé, visiblement agacé que sa remarque ne fasse pas mouche sur moi.
Sango : « Ne m’impliquez pas dans vos balivernes, vous devriez écouter les anciens, ça n’existe pas ces îles perdues. »
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| | | Mikami Fuso Avatar © : OC Expérience : 394
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| | Ven 22 Avr 2022 - 19:44 | | Je prête une oreille attentive aux dires d’Eyana, qui me résume la géographie d’un archipel qui m’a toujours paru mystérieux. Venant d’une île lointaine, aux frontières perdues du pays de l’eau, là où on se demande si la mer appartient à quelqu’un après l’horizon, je ne sais que dire, si ce n’est que la géographie de Kiri est plus riche que je ne l’imaginais. J’écoute ses explications avec attention, avant de faire la comparaison avec les registres de navigation et de capitainerie sous mes yeux. Tout en résistant d’ailleurs à l’envie de claquer un « ok boomer » au vieux marin qui nous explique qu’il a tout vu tout fait et que cette histoire n’a ni queue ni tête. Par les dieux, je remercie d’un soupir de soulagement l’intervention d’Eyana qui prend mon partie et m’interroge sur cette découverte. Je me tasse un peu dans mon siège en montrant les deux documents qui ont suscité mon intérêt pour toute cette opération.
« Eh bien, le capitaine était extrêmement maniaque sur ses comptes. Dans son journal qui est daté et localisé géographiquement à chaque chapitre, il dit avoir fait halte sur une île au large de l’archipel. En marge, dans ses registres de navigation, il y a une fortune qui disparaît. Beaucoup trop pour être que ça soit des droits de douane, une rançon où un paiement. Ce qui sous-entend, que sur le trajet entre deux îles connues, il aurait perdu une grande partie de son trésor. Puisque je ne vois pas un capitaine de navire jeter son trésor à la mer, logiquement, il a dû le déposer quelque part sur cette fameuse île non identifiée. »
Je sens le vieux qui commence à fumer dans son siège, mais maintenant que nous sommes dessus, autant aller jusqu’au bout : j’ai envie de connaître le fin mot de l’histoire et surtout, j’aimerais comprendre où est mon erreur si je me suis trompée. Je reprends d’une voix claire, déterminée à me faire entendre.
« Historiquement c’était une période calme, avec peu d’activité pirate dans le secteur : il n’y a eu aucun édit sur la navigation ou la piraterie à l’époque, aucun accord, aucun serment. S’il y avait eu des problèmes, les communautés locales auraient renouvelé plusieurs fois des traités pour lutter contre la piraterie. Or c’est le vide absolue, on est après Ue et Kubiri quasiment » la dernière île officielle de l’archipel de Kiri, ensuite on passe dans les territoires lointains et si on peut l’appeler ainsi, la campagne du pays de l’Eau. Kubiri, mon île natale, fait partie de ces coins perdus qui tendent vers Kaminari. « Dans son journal, il n’y a aucune mention de tempête ni de mauvais temps, c’est un trésor, ça ne disparaît pas au fond de la cale comme ça. Il doit y avoir une raison pour laquelle il y a une telle disparité entre ses trouvailles et son journal, surtout qu’on ne payait quasiment pas d’impôt à l’époque, pas de raison de craindre le fisc. » |
| | | Anaï Eyana Avatar © : Togashi Korimi de Mario Wibisono - la Légende des 5 anneaux Expérience : 1386
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| | Ven 22 Avr 2022 - 20:48 | | J’écoute la Mikami qui semble avoir plutôt bien étudié les registres avant de venir nous en parler. Ce qui explique aussi que j’ai déjà eu le temps de ranger un paquet de choses. Je continue par ailleurs de trier tout en l’écoutant, mais au bout d’un moment, ma curiosité est tellement piquée que je vais me mettre au-dessus d’elle pour regarder ce dont elle parle. L’ancien Sango continue de bouder dans son coin en sirotant son thé.
Je me colle alors au-dessus de l’épaule de Fuso, une main sur la table et l’autre sur le dossier de son siège, lisant par-dessus elle. Elle parle d’une époque où il n’y avait pas de piraterie ou peu dans le secteur. J’ai du mal à imaginer intérieurement Mizu No Kuni sans soucis de piraterie. En 200, le secteur était tellement gangréné par la criminalité que cela a mené à la fusion des principaux clans pour donner le village de Kiri justement. Et c’est depuis 201 seulement que l’on a fait de gros progrès et que nous sommes parvenus à chasser les Pirates un peu plus loin, mais c’est encore loin d’être le cas, avec l’île de Kaïba qui est clairement encore un repaire. Donc imaginer que le lieux pouvait être tranquille sans force militaire conséquente hormis celles des Daimyos locaux, c’est pour moi inimaginable.
Ce qui l’est encore plus, alors qu’elle décrit la présence de son île, c’est celle de sa localisation. J’essaye de me souvenir si en prenant les mers, j’ai déjà aperçu quelque chose de la sorte, mais cela ne me dit vraiment rien.
Eyana : « C’est curieux, je me suis rendue à Hayashi qui est dans ce coin et je ne me rappelle pas avoir vu la moindre île dans le secteur. J’ai pourtant fait l’aller-retour à plusieurs périodes de l’année Fuso. »
Je ne viens pas prendre le parti de Sango pour autant, il y a plein de raisons qui peuvent expliquer que je ne l’ai jamais vu. L’inattention étant probablement la première, surtout si c’est un maigre lopin de terre. Je la relance donc afin de vérifier l’information qu’elle communique.
Eyana : « Est-ce qu’il y a d’autres mentions de cette île ? Est-ce que les cartes nautiques semblent indiquer sa localisation possible ou tout du moins, envisageable ? »
De son côté, Sango s’est mis malgré lui à ranger les archives, comme pour essayer de nous inciter à lâcher cette distraction et à se mettre à l’aider. Nous sommes à deux doigts d’encore l’entendre râler sur le fait que les jeunes n’écoutent plus les anciens de nos jours.
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| | | Mikami Fuso Avatar © : OC Expérience : 394
Messages : 154 Date d'inscription : 26/03/2022
| | Dim 24 Avr 2022 - 13:35 | | « Il y a plusieurs mentions de cette île, mais assez peu d’explorations à son sujet. Il faut dire qu’on est vraiment à la périphérie de l’archipel, ce n’est pas nécessairement l’endroit le plus populaire, ni le plus fréquenté. Quand je dis aux gens que je viens de Kubiri, une île vraiment à la frontière du pays, il faut que je leur explique qu’il n’y a pas que l’archipel dans les terres de l’Eau. » J’attrape deux cartes qui traînent dans une pile de documents classés et je les montre à Eyana. « Nous sommes clairement aux confins du pays, en dehors des vents de navigation et des courants majeurs, cela pourrait expliquer que l’île est peu connue. Sur les cartes, on voit bien que la zone est mal explorée et comporte des indications qu’il n’y a pas eu beaucoup d’expéditions dans ce coin-là et surtout, » je pointe du doigt un lopin de terre, « il faut croire que d’autres cartes ont mentionné cette île. »
J’attrape des registres que je viens d’analyser. Si on se fie à quelques journaux de capitaines, ils ont fait des arrêts de ravitaillement à une destination qui ne correspond à aucune île connue de l’archipel, dans un endroit décrit comme brumeux et au temps pourri.
« Ce n’est peut-être pas le meilleur indice, mais je trouve qu’il y a une accumulation bien étrange de coïncidence pour que ça soit simplement une erreur dans les registres et les cartes. Surtout que dans tous ces cartons d’archives, ce sont des documents qui n’ont pas été étudié depuis un bon bout de temps. » Je passe le doigt sur un cahier jamais ouvert et dont on voit nettement un sillon de poussière se dessiner à mesure que je passe le doigt dessus. « Qu’en dis-tu Eyana ? » |
| | | Anaï Eyana Avatar © : Togashi Korimi de Mario Wibisono - la Légende des 5 anneaux Expérience : 1386
Messages : 586 Date d'inscription : 15/04/2018
| | Dim 24 Avr 2022 - 15:31 | | Les informations de Fuso semblaient concorder, ce n’était pas là l’œuvre que d’un seul Capitaine un peu négligeant, fou ou quelques peu farceurs. Il y avait suffisamment de corrélation pour émettre une suspicion raisonnable au sujet d’une île non découverte. Au vu des enjeux actuel du village caché de la Brume, cela devrait intéresser la hiérarchie au plus haut point. Voilà une mission rondement menée. Je remerciais Fuso intérieurement de me lier à cette découverte qui allait sûrement jouer dans cette promotion que j’attends tant. Je venais donc la féliciter et valider sa découverte.
Eyana : « Donc nous avons plusieurs sources et preuves sur le sujet. C’est suffisant pour faire remonter au bureau de l’Administrateur. »
De son côté, Sango continuait de trier en marmonnant, visiblement, il lâchait l’affaire en voyant que l’information semblait peut-être être douée de véracité. Il savait que son nom serait affilié à la découverte, si elle devait avoir lieu. De la gloire en ayant protesté et râler ? Quoi de mieux pour un ancien. Je le laissais tranquille, cela éviterait qu’il nous file un mauvais coton.
Je venais par contre prévenir la Genin de la suite potentielle de toute cette affaire. Histoire qu’elle ne soit pas trop déçu des aboutissements de son rapport.
Eyana : « Je préfère cependant te prévenir Fuso-san, nous ne sommes que Genin et il est donc peu probable que nous ayons la chance d’être mises sur cette mission. Sauf si un Chûnin veut que nous l’accompagnions, si Mission, il y a. Donc ne sois pas trop déçue que cette information donne lieu à une expédition dont tu n’entendras peut-être même, jamais parler des résultats. »
Je venais ensuite me retourner vers les dossiers que je feuilletais précédemment et l’invitais à faire de même. Il était temps de finir la mission pour laquelle nous avions été en premier lieu mandaté.
Eyana : « Allez, finissons de trier les documents, de nous renseigner et effectuons un compte rendu. »
Il ne nous restait plus qu’un carton qui allait nous prendre à trois, une ou deux heures grand maximum, je me mettais donc à la tâche et lisais attentivement chaque document, qui sait, peut être qu’une information supplémentaire s’y dissimulait.
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| | | Mikami Fuso Avatar © : OC Expérience : 394
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| | Lun 25 Avr 2022 - 18:35 | | Eyana prend le document, elle lit le document sous un angle, une fois, deux fois, trois fois. Puis elle a un hochement de tête approbateur, elle me félicite en expliquant que les informations sont suffisamment riches en sources pour que l’information remonte au bureau des administrateurs. Tout au fond de moi, à l’intérieur, j’ai un cri de joie bien sauvage ! OUI ! J’avais raison ! Dans les dents le vieux pépé, ça t’apprendra à douter de la jeunesse, retourne trier tes documents et prendre la poussière dans ton coin en te pâmant sur des registres de navigation maritime, tout le monde s’en moque de savoir le prix des algues il y a cinquante ans.
« Ce fût un plaisir. » Dis-je d’une petite voix.
J’écoute attentivement la suite, comme quoi il y aura peut-être une suite à cette découverte. Néanmoins, ce n’est pas une certitude et s’il y a une expédition, ils vont envoyer quelqu’un de plus qualifié, sans nécessairement nous avertir. C’est compréhensible, je souhaite en être mais si on juge que je ne suis pas formée, alors ce n’est pas grave, je resterais à Kiri à continuer de m’entraîner, en croisant les doigts pour qu’un jour, je puisse partir en mission avec Eyana pour être une aventurière au grand cœur. Par contre, j’ai un soupir en comprenant que nous allons rester encore une heure ici à se taper un carton complet. Alors, on feuillette les documents, encore, encore et encore. Le temps se dilate, l’heure se multiplie par deux, on bosse jusqu’au dégoût absolu, jusqu’à avoir bu le calice jusqu’à la lie. J’ai un cri victorieux en rangeant le dernier document après une très longue session de rangement.
« Enfin fini ! » J’interpelle ma comparse d’un ton joyeux, mais qui ne souffrirait aucune contrariété. « Allons rendre le dossier à l’administration. » Je m’empare de la grosse enveloppe où nous avons mis les documents et marche vers la sortie.
Dehors, je me sens libérée d’un poids, je me retiens de crier tant que nous sommes dans le palais du Kage, néanmoins, dans un couloir un peu tranquille, je me permets une proposition peu professionnelle.
« Bière-sushi ? J’ai envie de me passer les nerfs en allant lever du coude. » |
| | | Anaï Eyana Avatar © : Togashi Korimi de Mario Wibisono - la Légende des 5 anneaux Expérience : 1386
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| | Lun 25 Avr 2022 - 20:20 | | Terminant le dernier dossier à classer et à ranger, nous n’avions cependant pas trouvé d’autres informations intéressante. Je prenais le temps de bien étudier les cartes nautiques ainsi que celles du monde et de l’archipel, je savais que ça serait des informations utiles. Et il était toujours assez curieux de pouvoir retracer mon chemin parcouru dans le Yuukan durant ces deux dernières années sur une carte. Je m’abstenais de le montrer à Fuso, parce que Sango allait encore râler comme quoi on traine.
Une fois les cartons vides et l’ensemble bien rangé. Déjà sur le départ, Sango nous gratifiait d’une dernière remarque de façon à se mettre en valeur. Que l’on n’oublie pas son expérience et son statut d’homme à qui nous, jeunes femmes, avons obligation de vouer le respect, connard.
Sango : « Bon les jeunes, pensez-y, le respect des anciens, c’est important. Quand vous ne savez pas faire, il suffit de demander, vous voyez bien que vous avez de la chance, parce qu’à mon époque, les jeunes, bah ils se démerdaient. »
Je n’agrémente même pas d’un commentaire, il n’arriverait même pas à saisir la stupidité de sa remarque ou à quel point c’était vide d’autorité. Les anciens, certes, mérite de la politesse, du respect, mais certainement pas une considération immédiate. Il n’y a aucun mérite à avoir simplement vécu vieux, comme il pouvait l’entendre. Et puis… Il n’était même pas si vieux que ça.
Une fois à l’extérieur, je venais profiter des rayons de soleil et m’étirait d’une journée passée entre quatre murs. Fuso venait proposer une bière et un Sushi. J’hochais la tête mais je pointais tout de même le dossier.
Eyana : « J’espère qu’ils ne nous confient pas une seconde mission ceci dit, la journée n’est pas encore trop entamée. Et Toma est sur les dents pour me les briser en ce moment. Depuis qu’il a compris que je ne coucherais pas avec lui. »
Je hausse les épaules et passant devant une devanture de magasin, je me regarde dans le reflet.
Eyana : « Je ne vois même pas vraiment ce qu’il me trouve. Mais lui, je sais ce qu’il n’a pas. »
Je pouffe de rire tout en prenant la route du Palais de la Brume pour aller rendre notre compte rendu de mission à notre Chûnin favori. Je me rends compte que je n’ai pas formellement répondu à Fuso et je ne voudrais pas qu’elle prenne ma remarque comme une tentative de me dérober à une mousse bien fraiche.
Eyana : « Mais si on a le reste de la journée, je ne suis pas contre l’invitation. »
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| | | Mikami Fuso Avatar © : OC Expérience : 394
Messages : 154 Date d'inscription : 26/03/2022
| | Jeu 28 Avr 2022 - 13:55 | | « Toma veut coucher avec toi ? » Je ne rajoute rien, un peu songeuse et hésitant sincèrement à être franche, puis après avoir jeté un œil aux alentours pour m’assurer que personne ne viendra nous écouter, je lui fais part de mon ressentiment : « Bah écoute, tu coucheras avec lui quand il aura autre chose à offrir que des commentaires grinçants et le chômage. Quand je le vois, j’imagine le calcaire au fond du gobelet et les vieux parchemins en vrac dans une bibliothèque ruineuse. »
J’ai un gloussement quand Eyana m’explique qu’elle sait ce qu’elle n’a pas et qu’elle ne sait pas ce qu’il lui trouve. J’ai un roulement d’yeux au ciel avec un sourire : j’ignore si c’est une figure rhétorique ou une question sincère, mais dans tous les cas, c’est probablement un homme qui cherche à s’envoyer en l’air avec la première fille venue.
« Probablement qu’être un gratte papier qui envoie les genins trier des dossiers n’est pas le plus viril de la hiérarchie ninja, alors à défaut de pouvoir impressionner ses collègues, il essaie de séduire les genins inexpérimentées. Tu parles d’un grand ninja. » Quant à la bière, « parfait, une mousse nous fera le plus grand bien. »
On arrive au palais de l’eau, je prends un instant pour détailler le bâtiment du regard : quatre étages, des gargouilles aux gouttières, des statues, mais surtout, l’entretien du bâtiment est clinique. Le bois est finement huilé, vernis, les fenêtres sont bien posées, les architectes de Kiri se sont fait plaisirs en construisant le cœur battant de la cité : devant la construction, je me sens toute petite, mais sans être écrasée par l’État de l’eau, je me sens part de la machine, d’un des nombreux engrenages qui forment le pays de l’eau. J’ai un hochement de tête admirateur : oui, c’est en voyant ce genre de prouesse architecturale que je suis honorée de faire partie de la grande nation des brumes.
« C’est quand même un beau bâtiment, ça change des îles les plus pauvres. La brasserie de Kiri aussi est pas mal, en particulier sa rhumerie. C’est toujours beau, ces grosses vasques de vingt litres de rhum en vitrine, l’eau-de-vie de canne à sucre a toujours des arômes nouveaux. » Mais je m’interromps alors que nous arrivons au bureau des missions, en particulier face à Toma.
Je lui remets le dossier.
« Mission achevée avec succès : nous avons découvert une anomalie dans les registres géographiques, il est possible qu’une île à l’écart des courants de navigation ne soit pas répertoriée sur les cartes les plus récentes. » |
| | | Anaï Eyana Avatar © : Togashi Korimi de Mario Wibisono - la Légende des 5 anneaux Expérience : 1386
Messages : 586 Date d'inscription : 15/04/2018
| | Jeu 28 Avr 2022 - 15:56 | | Je ne peux m’empêcher de pouffer de rire à la comparaison de la Mikami. C’est à peu près l’image que je me donne du Chûnin. Il reste notre supérieur, mais on pourra en effet presque croire que le grade lui a été donné pour la fonction plutôt que pour le mérite. Après au moins, il a sa tranquillité, sa planque, il ne prend plus de risques autre que de se couper avec une feuille de parchemin. Fuso parle ensuite du Palais, je hoche la tête en regardant la massive bâtisse qui se dresse devant nous.
Eyana : « Le Palais ? Oui, je trouve surtout que ce qu’ils ont fait du nouveau complexe est impressionnant. J’aurais apprécié avoir une académie d’une telle qualité à l’époque. De toute manière, pour avoir été à Kumo, le village caché des Nuages, je peux te garantir que notre village est bien plus prospère et dans un meilleur état. »
Je repense à Kaminari, Kumo, ma rencontre avec Hideko et Raizen, les conséquences de toutes ces conversations. Cela reste tout de même un bon souvenir, quelque chose que je garde de positif de mon voyage. C’était l’opportunité de découvrir un type de paysage que je pensais inconnu, un peu comme Kaze.
Eyana : « Par contre, ils ont une nature magnifique à côté. Ils n’ont pas autant de mer, mais les fleurs, le bois, la faune de Kaminari No Kuni, tout me laisse rêveuse dans cet endroit. Même leurs hommes sont très beaux, très exotiques. »
Oui, je dois avouer avoir eu quelques coups de foudre au pays de la foudre. Même si certains Ninja des Nuages n’avaient pas vraiment appréciés ma manière de me vêtir. Le sujet dérive ensuite sur la brasserie de Kiri et sa bonne mousse qui fait raffoler tous les marins de Mizu et même des quatre coins du Yuukan.
Eyana : « La brasserie est bonne, de base il y en avait une autre à Kiri, avant les années 200, mais une fabrique de papier s’était construite au-dessus d’elle dans le courant vers la mer, du coup ils ont ruiné l’eau qu’ils rejetaient dans le fleuve et ça a salopé toute la bière. La brasserie a fait faillite à cause de ça et la fabrique de papier n’a jamais été dérangée une seule fois de cette externalité. »
Pénétrant dans le palais à ses côtés jusqu’à me rendre avec Fuso au bureau des missions, je me colle dans la salle de rédaction afin de me mettre à l’écriture du rapport détaillé de la mission pendant que la Genin va rendre compte verbalement afin de l’informer de la réussite de la mission.
Je précise nos découvertes dans le rapport, les intérêts particuliers que cela nous provoque, les références documentaires, la mention des trésors mais aussi d’île non répertoriée sur nos cartes alors que nous avons une localisation nautique dans les archives. L’intérêt particulier d’une expédition liés à nos enjeux. Bref, je prends le temps sur le rapport afin de solliciter l’intérêt de notre hiérarchie et surtout de rendre compte en détail de nos trouvailles.
Alors que je me rends de nouveau au bureau pour remettre mon rapport écrit, je peux entendre notre cher Toma le Chûnin sortir un nouveau rouleau pour le remettre à Fuso.
Toma : « La journée n’est pas fini et j’ai une nouvelle mission qui est tombée ! Le Mizukage a besoin qu’on lui fasse des courses ! Je sais que cela ira parfaitement à deux Ninjas d’élites tel que vous ! Haha ! »
Plusieurs remarques acerbes me montent dans la gorge, mais je me tais, je remets mon rapport et accepte la nouvelle mission. Je suppose que la bière avec Fuso sera pour la prochaine fois. Je me permet de lire le parchemin de mission qui correspond bien à faire des courses pour le Palais de la Brume.
C’est quand que je passe Chûnin moi déjà ?
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| | | [Mission de Rang D] Par-delà les mers |
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