| Un contrat pas comme les autres [Solo] | Han Musashi Avatar © : Edward Elric (Fullmetal Alchismit) Expérience : 2679
Messages : 836 Absence : Absent pour une durée indéterminée Date d'inscription : 28/02/2019
| | Mer 14 Juil 2021 - 23:12 | | Hayashi no Kuni, Eté 204. Mont Shinryoku, Royaume des Vautours. - Prologue:
Musashi avait quitté dès la première semaine d’hiver le village d’Iwa dans le but de retrouver son grand-père. Il était parti sans savoir s’il reviendrait un jour, ni même s’il trouverait l’ancêtre avant que sa maladie ne l’emporte. Une maladie pour le moins mystérieuse, dont il ignorait presque tout, si ce n’était qu’elle consumait lentement mais sûrement sa vie à mesure qu’il recourait à son chakra. Les premiers symptômes étaient, en effet, apparus quelques semaines après la résonance. En l’occurrence, s’il retrouvait l’homme qui avait ôté la vie à ses géniteurs, le Han savait qu’il n’avait rien à perdre.
Cependant, les choses ne s’étaient malheureusement pas passé comme il le voulait, puisque, quelques semaines après son départ, il tomba dans une embuscade orchestrée par les hommes de son grand-père. C’était ainsi qu’il se retrouva déporté au village de Yuba, sa ville natale, enfermé dans le sous-sol du manoir des Han. C’était le début d’un long cauchemar qui allait durer plus de quatre mois, où il se fera torturer jour et nuit dans le but qu’il accepte le destin que Ryuma lui réserve.
Finalement, sauvé par la tempête du Dieu du désert, qui avait transformé sa ville et le manoir de sa famille en ruine, le samouraï fut recueilli par une vieille dame qui pensa ses blessures, avant de le laisser s’en aller. Le destin le mit alors sur la route de la célèbre Mukuro, aka la « traqueuse », connue pour avoir amener un groupe d’Amejin, qui trouvera la mort contre Ichibi, à Kaze et contribué au développement de l’organisation « Suna no Fukaku-sha ». La suivant comme son ombre, ils se rendirent tous les deux à Hayashi, plus précisément au « Mont Shinryoku ».
Un lieu pour le moins mystique et légendaire, abritant des vautours guerriers, et ayant été fondé, d’après les légendes, par des guerriers d’exceptions qui exécraient les dieux. Bakuhatsu Ashura, un partenaire de la traqueuse, celui qui avait en effet trouvé la mort en explosant dans la gueule du dieu du désert, avait grandi en ces terres millénaires. Si Mukuro venait pour déposer ce qu’il restait de ses affaires, Musashi avait suivi la mercenaire pour en connaître plus sur cet endroit, mais aussi pour pouvoir se reposer un certain temps et réfléchir sur ce qu'il devra faire à partir de maintenant...
Perdus dans les tréfonds de la jungle Hayashin, les deux mercenaires cherchaient encore l’emplacement de cette mystérieuse cité verte. Pour Musashi, c’était la première fois qu’il s’aventurait dans ce coin du monde. Il était, pour ainsi dire, en train de réaliser un de ses plus vieux rêves, à savoir voyager et découvrir le monde. Un vieux rêve, en effet, puisqu’il nourrissait ce désir depuis sa plus tendre enfance. Il tenait cela de sa mère, qui, autrefois, lui racontait mille et une histoires, aussi passionnantes les unes que les autres, qui le faisaient voyager à travers le monde. Aujourd’hui, pour une fois, il ne semblait curieusement plus obsédé par le désir de vengeance, et ne songeait à rien de particulier, si ce n’était le moment qu’il était en train de vivre. Cependant, ce que sa partenaire et lui ignoraient, c’était qu’ils se trouvaient depuis un moment à l’intérieur du bouclier de chakra érigé par les charognards. Cela signifiait certes qu’ils n’étaient plus trop loin de leur destination, mais surtout qu’ils risquaient d’avoir de la visite d’un moment à l’autre. Suffisait-il d’en parler, pour qu’un néophron de plus de cinq mètres, arborant un étrange chapeau de paille, jaillisse furtivement pour tenter de les immobiliser. Si la traqueuse put se mettre à l’abri à temps, ce ne fut pas le cas du samouraï qui se retrouva coincer entre les serres de le rapace. Alors qu’il se débattait vainement pour tenter de se libérer, le volatile vola et disparu assez rapidement dans les tréfonds de la jungle. D’autres furent leur apparition pour occuper la mercenaire et l’empêcher de venir en aide à son camarade de voyage. Quelques instants plus tard, alors qu’il se trouvait encore dans les airs, Musashi put contempler la ville céleste qui se dessinait devant lui. Une immense cité verte construite sur plusieurs niveaux, le tout sur une gigantesque montagne dont la partie supérieure semblait avalée par les nuages. Rapidement, le rapace qui tenait le samouraï entre ses serres piqua en direction de cette cité, avant d’atterrir devant l’entrée d’une grotte, visiblement gardée par deux charognards géants. Un autre néophron moine, bien moins imposant, portant des lunettes les attendait. Une fois au sol, le rapace lâcha le Han, qui se retrouva libre de ses mouvements. « J’ai réussi à capturer celui-ci, maître. La femelle semble avoir des meilleurs reflexes, il faudra sans doute mobiliser plus de soldats pour la capturer. » Fit le rapace au chapeau de paille. Bien qu’encerclé, Musashi se relevait et prenait le temps de regarder les charognards. « Je vois. C’est fâcheux. Enferme celui-ci au premier niveau et retourne aider les autres. Nous les interrogerons lorsqu’on les aura tous appréhendé. » Rétorqua le néophron à lunettes. Contrarié, le samouraï songeait à la meilleure façon de venir en aide à celle qui l’avait amené jusqu’à ces contrées. Finalement, il exécuta un mudra et le charognard qui l’avait amené jusqu’ici se retrouva entièrement figé dans une prison de cristal. « Ce n’est pas très prudent de laisser un prisonnier libre de ses mouvements. Quoi qu’il en soit, il n’ira nulle part. C’est pareil pour vous trois, d’ailleurs. Je fais ça pour votre bien. » Glissa -t-il, en se grattant légèrement l’arrière du crâne. Les deux vautours fauves situés à l’entrée de la grotte se mouvèrent et décollèrent à un mètre du sol, prêt à attaquer le manipulateur du cristal. Le vautour à lunettes ne manqua quant à lui pas d’exprimer sa colère. « Comment oses-tu ?! Sale petit impertinent ! Les étrangers ne sont pas autorisés à entrer sur nos terres. Ton amie et toi avez commis un grave crime et vous devez en répondre devant notre tribunal ! Alors n'aggrave pas ton cas, laisse-toi capturer, et tu auras peut-être une chance de t’en sortir. Si tu t’opposes encore à nous, les gardiens de la grotte seront contraints de t’éliminer ! » Lâcha -t-il, de sa petite voix perçante. Musashi agita légèrement la tête. « Tout ceci n’est qu’un malentendu. Arrêtez de traquer mon amie, elle viendra à vous d’elle-même, puisqu’elle vient ici pour apporter les affaires d’un des vôtres, si j’ai tout compris. Si vous vous jetez sur elle à plusieurs, elle n’aura pas d’autres choix que de riposter et vous risquerez de perdre de nombreux soldats. Vous comprenez ? » Répliqua le samouraï, en s’efforçant de rester calme. ...
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| | Jeu 15 Juil 2021 - 0:12 | | Hayashi no Kuni, Eté 204. Mont Shinryoku, Royaume des Vautours. Le visage crispé, son interlocuteur replaça ses lunettes du bout de son aile, avant de mettre fin à la conversation. « Tu l'auras voulu, saleté d'humain ! Gardiens, tuez-le sur le champ ! » Déclara -t-il, avant de reculer pour s’éloigner de ce qui allait être la zone de combat. Lâchant un petit soupire, Musashi esquiva sans trop de difficulté les coups d’ailes renforcées par du chakra des gardiens géants. A l’aide d’un mudra, il se drapa d’une fine couche de cristal, tandis que ses deux adversaires décidaient de l’attaquer autrement. Une floppée de plumes enflammées jaillir ainsi des leurs ailes pour tenter de transpercer et de brûler le corps du samouraï. Dégainant son katana avec célérité, le Kazejin parait les projectiles enflammées les uns après les autres avec une extrême rapidité. « Vous ne me laisser pas le choix. » Déclara -t-il, avant de charger son adversaire le plus proche. Muni de son arme, il exécuta une frappe diagonale très rapide, qui infligea une profonde entaille à l’un des gardiens. Se retrouvant à terre, sous les yeux ébahi de son « maître », la victime du samouraï cria si fort que sa voix semblait résonner à travers tout le royaume des vautours. Rouge de colère, son frère gardien entendait bien le venger en plaquant immédiatement le manipulateur du cristal contre le sol, tandis qu’il arrivait avec son bec pour arracher purement et simplement la tête du Han. « Je ne compte pas mourir aujourd’hui. » Glissa Musashi A l’aide d’un mudra, il se revêtit d’une aura électrique qui vint foudroyer son adversaire sur place. Il put alors rapidement se dégager de son emprise partielle, tandis que le volatile semblait ne pas avoir dit son dernier mot. Dès lors que le Han le vit en train de préparer quelque chose, il embrasa son bras et envoya une immense colonne de feu, qui frappa la bête de plein fouet. Visiblement K.O, le charognard géant fut projeter si fort qu’il détruisit une partie de la paroi de la grotte et poursuivit son chemin à l’intérieur. Epuisé et le nez en sang, le Kazejin se retourna vers le rapace à lunette. Devait-il l’affronter également ? Visiblement, non, puisque le petit néophron vola immédiatement vers le sud, sans doute pour chercher du renfort. Quoi qu’il en fût, jamais il n’aurait imaginé que son voyage au monde des vautours prendrait une telle tournure. C’était regrettable, songeait-il, puisqu’il était venu non pas pour se battre, mais pour découvrir et apprendre. Finalement, il se laissa s’effondrer au sol, histoire de récupérer un petit peu avant que les renforts n’arrivent. Seulement, c’était sans compter sur les étranges voix qui l’interpellaient. Au début, il était incapable de dire d’où elles provenaient. Elles semblaient curieusement retentir à travers toute la cité. Il crut même, pendant un instant, que c’était son imagination qui lui jouait des tours. Il décida de se redresser légèrement, adoptant une posture en tailleur, tandis qu’il tentait de se focaliser sur elles. Soudain, lorsqu’il était persuadé d’avoir identifié leur direction, il leva et tourna légèrement la tête, en direction du trou béant qu’il avait causé quelques instants auparavant. Dès l’instant où son regard se posa dans cette direction, les voix s’intensifièrent et il eut une petite vision qui le figea pendant quelques secondes…. Il ne saurait dire ce qu’il avait vu avec exactitude, mais la vision s’apparentait au regard d’une bête féroce. C’était comme si elle avait tenté de s’emparer de son esprit sans qu’il ne puisse l’expliquer. Dans le doute, le samouraï exécuta un kai pour s’assurer qu’il n’était pas sous l’emprise d’une illusion. Curieusement, les voix disparurent pendant quelques instants, avant qu’une seule ne revienne pour l’interpeller. « Tu as réussi à briser mon sort, je ne sais pas qui tu es, étranger, mais tu as l'air doué. Pourquoi as-tu brisé la barrière ? » Fit la voix qui provenait de l’intérieur de la grotte. Intrigué, Musashi se releva et se retourna complètement vers le trou duquel émanait cette voix. « Qui êtes-vous ? De quelle barrière parlez-vous ? Pourquoi avez-vous tenté de m’hypnotiser ? » Rétorqua le Kazejin, en se rapprochant un peu plus de la grotte. Son interlocuteur lâcha subitement un cri si fort qu’elle le plaqua au sol, tandis que le son semblait, une fois de plus, résonner à travers tout le royaume. Sans doute pris de panique, d’autres espèces de volatiles, plutôt ordinaires, jaillir des arbres environnants pour s’échapper vers le sud. « Ahhh ! Que ça fait du bien de ne plus parler dans le vide ! Ecoute-moi, étranger. Ils ne vont pas tarder à rappliquer pour colmater la brèche. Il semblerait que tu sois responsable, peut-être involontairement. Et à en juger par le timbre de ta voix, tu dois être un humain. En l'occurrence, ils seront sans pitié avec toi. Viens me voir et je leur ferais entendre raison. Ils m’écouteront... après tout je suis le véritable roi du royaume… » Glissa la mystérieuse voix Songeur, Musashi paraissait hésitant… Dégainant son katana, il finit par pénétrer à l’intérieur de la grotte, ne serait-ce que pour mettre un visage sur cette voix troublante...
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| | Jeu 15 Juil 2021 - 0:38 | | Hayashi no Kuni, Eté 204. Mont Shinryoku, Royaume des Vautours. Une fois à l’intérieur de la grotte, un étrange phénomène se produisit derrière le samouraï. Il l’avait ressenti, mais il était simplement incapable de le saisir ou de l’expliquer. Sur ses gardes, il progressait lentement, tandis qu’il constatait l’étrange pont sur lequel il se situait, ainsi que le vide absolu sur ses flancs. Sans la lumière du jour qui pénétrait à travers le trou qu’il avait créé, en projetant le gardien avec sa colonne de feu, il serait peut-être tomber dans le vide sans le savoir. C’était dire à quel point l’obscurité régnait en maître dans cette forteresse pour le moins mystérieuse. Alors qu’il avançait, tout en essayant d’examiner attentivement son environnement, la voix qui le poussa à s’aventurer à l’intérieur de la grotte résonnait de nouveau. Cette fois-ci, c’était un rire. Oui, un rire pour le moins étrange, cela sonnait presque railleur. « Tu te jettes dans un piège sans même réfléchir, je reconnais bien là un humain. » Fit la voix, en continuant de rire pour se moquer du samouraï. « Maintenant, tu ne peux plus sortir, pas même par le trou que tu as créé, sinon la barrière se refermera sur toi. Tu es fait comme un rat. Suis ma voix, trouves-moi, et peut-être que nous pourrons passer un marché. » Ajouta la voix, avant de produire un petit sifflement pour guider le Kazejin. Silencieux, Musashi se contentait de suivre le son produit par son interlocuteur. Plus il avançait dans la cavité, plus d’autres sons parasites venaient le gêner, comme une espèce de chute d’eau ou encore les gravats qu’il faisait tomber dans le vide qui l’entourait à mesure qu’il progressait. Rapidement, il se retrouvait à l’intérieur d’une nouvelle pièce, elle était verte pleine de végétation, avec des lucioles qui la faisait briller de mille feux. Curieux, le Han s’arrêta un instant pour mieux examiner cette partie centrale de la grotte. Outre, la végétation et l’agréable parfum qui s’en dégageait, le manipulateur de cristal aperçu des statues humaines dressées tout autour de sorte à former un arc-de-cercle, ou plutôt une demi-lune. « … Les fondateurs dont les légendes parlent, j’imagine. » Glissa Musashi à voix basse. Le sifflement disparu, laissant la place à la mystérieuse voix. « Tu n’es encore que dans la pièce sacrée ? Tu devrais te dépêcher, humain !
Pour ces statues, sache qu’elles ont été érigées en la mémoire des sept fondateurs du royaume : Yaoguaï Gao, Bakuhatsu Kong, Akimichi Tosen, Maître Ken, Maître Touji, Yasei Nanabe et Henmao Hosen. Ils représentent ce qu’on appelle les « Bushins », les ennemis jurés des dieux. D’après la légende, ils ont autrefois contribué à l’éradication des dieux. Ils se sont ensuite évaporés dans la jungle Hayashin pour ne pas prendre part aux petits conflits qui opposaient les shinobis, et de manière générale les humains. C’est ainsi qu’ils ont fondé ce royaume, leur havre de paix. Ils festoyaient et s’affrontaient pour tuer le temps, jusqu’à ce que la mort les frappe les uns après les autres.
Je te raconterai peut-être toute l’histoire, un jour, si tu le souhaites, mais, pour l’heure, tu dois te dépêcher. S’ils renforcent la barrière, on sera condamné dans cette grotte pour toujours. Personnellement, ça fait plus de dix huit ans que j’y suis enfermé, donc je survivrais. Mais toi, je suis persuadé que tu ne tiendras pas deux jours. » Glissa la mystérieuse voix, qui semblait plus proche que jamais. Musashi observa attentivement les statues pendant quelques instants, avant de reprendre son chemin en s’enfonçant dans les tréfonds de la grotte. Il franchit trois pièces vides avant de se retrouver au niveau supérieur, où d’innombrables plumes induites de chakra couvraient les parois de la forteresse, qui avait finalement tout l’air d’une immense tour. Avançant encore de quelques pas, il pouvait entendre la respiration d’une personne ou d’une bête provenir derrière les piliers qui lui faisaient écran. Lorsqu’il les contourna, il se retrouva quelque peu ébahi devant la scène qui s’offrait à lui. En effet, il tomba sur la vision d’une immense cage à oiseau qui enfermait un charognard de plus de dix mètres. Des chaînes enroulées autour des piliers allaient jusqu’à l’intérieur de la cage pour garder le rapace immobile. Déplumé, pour une raison qu’il ignorait, le volatile le regardait d’un sourire fier. « Tu y es enfin parvenu jusqu’à moi, je te félicite, petit humain ! Libère-moi de ces entraves et je promets d’exaucer un de tes vœux ! » Glissa le charognard, visiblement excité à l’idée de retrouver sa liberté. Perplexe, Musashi s’interrogeait sur ce qu’il devait faire. Après tout, si le vautour avait été enfermé dans un endroit aussi isolé, ce qu’il avait une raison. Le libérer risquait donc de poser de problème aux habitants du royaume. Cependant, ne rien faire revenait, à en croire le charognard, à le condamner lui également. Il y avait aussi sa partenaire, celle qui l’avait amené jusqu’à ce royaume, qui avait affaire avec les autres charognards. Il n’avait donc pas le choix, à moins que ce soit la curiosité, de ce que sa décision engendrerait, qui le poussait à agir ainsi… « Te voilà libre ! Que comptes-tu faire, désormais ? » Glissa -t-il, après avoir découpé les entraves et la cage avec sa lame. A peine s'était-il retrouvé libre de ses mouvements que le charognard menaçait de gober la tête de son sauveur de son bec...
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| | Ven 16 Juil 2021 - 22:56 | | Hayashi no Kuni, Eté 204. Mont Shinryoku, Royaume des Vautours. « Oy mais à quoi tu joues ?! »Fit le Kazejin, en bloquant le bec du charognard avec son Katana. Le rapace forçait avec des coups de becs plus puissants les uns que les autres. « Ne me résiste pas, vulgaire humain ! Cela fait des années que je n’ai rien mangé. Un petit humain comme toi devrait suffire pour recouvrir au moins une partie de mes forces. » Glissa le vautour, qui, après plusieurs tentatives, était parvenu à désarmer le samouraï. Pris de panique, parce qu’il voyait dans le regard du rapace que celui-ci n’avait rien avoir avec les soldats qu’il avait affronté à l’extérieur, Musashi sursauta pour mettre un peu de distance, avant d’enchaîner avec des mudras. Le sol se cristallisait à vue d’œil, tandis que les pattes de son adversaire se retrouvèrent rapidement immobiliser, avant que tout son corps ne subisse le même sort. Cependant, la taille et la force du charognard était telle que le cristal ne résista pas longtemps, contraignant le Kazejin à trouver rapidement une autre stratégie. « Ainsi, c’est comme ça que tu me remercies pour t’avoir libéré ? Pff, j’aurais pensé que tu valais mieux que les tiens, qui nous ont attaqué sans raison. Mais visiblement tu es pire qu’eux, je comprends pourquoi ils t’ont enfermé aussi longtemps dans cet endroit, qui te sied finalement si bien. » Glissa Musashi, visiblement agacé. « Si tu le prends comme ça, je vais faire en sorte que tu ne sortes jamais de ce trou à rat. JE VAIS MÊME EN FAIRE TON TOMBEAU, TU M’ENTENDS, SALETE DE PIAF ?! » Glissa -t-il, avant d’enchaîner avec des mudras. Son bras s’embrasa, tandis qu’il envoyait une immense colonne de feu contre le charognard. Si ce dernier était, il y avait encore quelques instants, nu comme un vers, il semblait retrouver peu à peu ses plumes. Visiblement atteint par les paroles, ou peut-être le regard, du Kazejin, le Charognard s'arrêta un instant pour mieux considéré son interlocuteur humain, c'était comme s'il percevait quelque chose en lui... L'espace d'un instant, il crut même avoir perçu une ombre derrière lui. Ce n’était qu’une image, elle dura qu’une fraction de seconde, mais cela avait suffi pour qu’il considère le samouraï autrement, tout du moins pour le moment. Arrachant le plier qui se trouvait à proximité de lui de son aile, il le plaça devant lui pour contenir les flammes du manipulateur de cristal, avant de retorquer : « C’est bon gamin ! Tu m’as convaincu, je ne ferais pas de toi mon repas, tu as ma parole. Est-ce que tu es capable de produire des flammes plus puissantes ? Si tu joins ta force à la mienne, nous pourrons créer une brèche à partir du toit. Le centre est le seul point vulnérable connu de la barrière. Et, évidemment, il faut être un fou pour le détruire, puisque cela fera s'effondrer toutes les fondations sur nous, Gurururu ! » Fit le charognard, d’un léger rire. Musashi ne savait pas s’il devait faire confiance à son interlocuteur, qui n’avait pas arrêter de le mener en bateau. Cependant, en y réfléchissant la théorie du vautour semblait tenir. Quant aux conséquences, il s’imaginait qu’il devait probablement avoir une idée pour les contourner. Quoi qu’il en fût, il se mit à exécuter des mudras, d’abord pour renforcer son armure, au cas où le charognard le mènerait encore en bateau, puis, pour produire des flammes aussi puissantes que le demandait son interlocuteur. Ce sera malheureusement tout ce qu’il pourra donner, tant le recourt à son chakra l’épuisait et lui donnait des nausées, ainsi que des vertiges. Le sang qui s’écoulait le long de son nez n’était pas passé inaperçu aux yeux du rapace, qui se doutait que le samouraï n’était pas au mieux de sa forme. « Je suis prêt. Si tu te moques encore de moi, je te le ferais payer au prix fort ! » Glissa Musashi, qui attendait les instructions du volatile. Un petit sourire amusé se dessina sur le visage du charognard, tandis qu’il enroula son aile gauche autour du shinobi pour le déposer sur son dos. « Ne parle pas trop vite, je peux encore te tuer et m’en sortir, petit impertinent. Allez, crache tout ce que peux sur cet emplacement ! » Fit le vautour, en dessinant une croix, à l’aide de son autre aile, sur ledit emplacement. Alors que Musashi crachait une immense quantité de feu vers l’endroit désigné par le rapace, celui-ci fit de même pour renforcer les flammes du blond. Peu de temps après, le toit cédait sous la force des flammes, laissant s’effondrer des gravats, de blocs de pierres et tout ce qui se trouvait aux niveaux supérieures. Les deux alliés de fortune poussaient en crachant toujours aussi de flammes, qui se voulaient au fil des secondes plus chaudes et plus intenses. Finalement, peu à peu, le charognard décollait et montait à la surface, grâce au chemin qu’ils se frayaient à l’aide de leur technique combinée. Lorsqu'ils se retrouvèrent non loin de la sortie, Musashi fut le premier à stopper sa technique, bien trop épuisé pour maintenir son jutsu. Chose qui poussa alors le rapace à redoubler d'effort pour produire plus de flammes, qui finissent par exploser tous les obstacles et leur permettre d'apparaitre non loin des nuages, qui engloutissaient le sommet du mont sur lequel était construit le royaume. Ainsi, ce qui avait finalement l'apparence d'une grotte était en réalité une immense tour construite au coeur d'une des montagnes qui constituaient le royaume. Heureux de se retrouver libre, surtout après dix huit longues années enfermés dans cette forteresse, le charognard respira un bon coup avant de lâcher un cri, semblait-il libérateur, de plus effrayant, le tout sous le ciel qui se grisait au-dessus de leur tête... « Enfin, libre... Je te dois une fière chandelle, petit humain ! » Glissa le Charognard, tandis qu’il descendait peu à peu sur la terre ferme, devant l’entrée de la forteresse, en partie en ruine, où bon nombre de ses semblables semblaient déposer les armes en le voyant libre de ses mouvements. « Tiens, ce ne serait pas... Je vais commencer par cet enfoiré ! » Ajouta -t-il, en se dirigeant vers le gardien vaincu par Musashi. Le son d'une cloche se mit soudainement à retentir à travers le royaume, alors que certains des charognards, venu sans doute pour capturer Musashi, détalaient vers le sud, d’autres, résignés, se contentaient de s’incliner devant l’oiseau colossale qui arrivait vers eux. Une fois les pattes sur la terre ferme, la bête arracha simplement et purement la tête du gardien vaincu et s’en délectait, tandis que ceux qui étaient prosternés tremblaient comme des feuilles…
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| | Sam 17 Juil 2021 - 1:39 | | Hayashi no Kuni, Eté 204. Mont Shinryoku, Royaume des Vautours. Impressionné par la vitesse et la facilité avec lesquelles le charognard avait arraché la tête du gardien vaincu, Musashi sauta du dos du rapace pour mieux comprendre ce qui se passait. Ou plutôt ce qui allait se passer à cause de son acte pour avoir libéré le volatile captif. « Et si tu m’expliquais ce qui se passe ? D’ailleurs, pourquoi est-ce que tu manges les tiens ? T’es vraiment un être abjecte, hein… » Glissa le samouraï, avant de se diriger vers l'autre vautour au chapeau de paille, immobilisé dans sa prison de cristal. Après la tête du gardien, le charognard se mit à dévorer la chair de son semblable. « Un être abjecte ? Venant d’un humain… Gurururu !!! » Rétorqua le rapace, en riant à gorge déployée. « Je n’ai aucune explication à te donner. D’ailleurs, tu ferais bien de partir de ce royaume avant que je n'y mette le feu.
Concernant, la dette que je te dois pour m’avoir libéré, je vais m’en acquitter lorsque je me serais bien rempli la pense. Je vais t’offrir la vie, humain ! Oui, je vais t’aider à te débarrasser du fléau qui te ronge. Ainsi, tu pourras de nouveau recourir à ton chakra sans en souffrir. C’est une proposition qui me parait équitable, qu’en dis-tu ? » Ajouta -t-il, d’un léger sourire en coin. Ainsi, il avait remarqué que son chakra était altéré, songeait Musashi, pour qui la proposition du charognard était une opportunité qu’il ne pouvait ignorer. Cependant, il ne pouvait s’empêcher de s’interroger sur ce qu’il avait fait en libérant ce volatile. En fait, c’était les plans du grand vautour qui l’inquiétaient et le poussaient à en apprendre davantage. « En effet, ma vie se consume à petit feu depuis la résonance déclenchée par l’homme au chapeau. Tu m’avais dit que j’avais le droit à un vœu et que j’étais libre de choisir lequel. Si c’est le cas, alors même si ta proposition ne me laisse pas indifférent, j’ai plutôt quelque chose d’autres en tête, mais avant j’aimerai que tu me racontes ce que tu projettes de faire et la raison pour laquelle tu t’en prends aux tiens. » Fit Musashi, d’un air sérieux. Le charognard le fixa pendant quelques instants, avant de revenir sur sa proie, arrachant ce qui lui restait comme chair pour s’en délecter. Il reporta ensuite son regard sur les soldats resignés. « Allez au sud et dites à tout le monde que Satsujin, le monarque des cieux, est de retour. Dites-leur que s’ils se rendent, je ne tuerais que ceux qui ont comploté pour me garder enfermé durant ces dix-huit dernières années. » Ordonna le Charognard Musashi voyait déjà plus clair. Il regardait les soldats s’en voler en direction du sud avant de reporter ses pupilles sur son principal interlocuteur, le regard inquisiteur. « … Hum, disons que, autrefois, j’ai abandonné ma couronne dans le but de quitter le royaume pour aller retrouver mon frère d’arme, un humain pas comme les autres. Les doyens n’ont pas apprécié ma décision et m’ont férocement combattu, avant de me jeter comme un malpropre dans cette prison. Aujourd’hui, je vais le leur faire payer. Je transformerai ce royaume en ce qu’ils ont toujours craint, à savoir un zone de non-droit, Gurururu ! Comptes-tu m’en empêcher, humain ? » Fit le rapace, d’un sourire narquois. Le Han agita la tête. « Tu veux te venger, je comprends. Fais comme tu le sens. » Glissa -t-il, en haussant légèrement les épaules. « Concernant ta dette, ce que je veux c’est simple : Si tu survis à l’issu des conflits que tu comptes déclencher, je souhaiterai que tu deviennes mon allié. Pouvoir compter sur un guerrier de ta taille et de ta force me donnerait une force non négligeable dans les luttes que je souhaiterai mener. Même si tu as été enfermé, j’imagine que t’es au courant des plans de Sakaze Tôsen, aussi sous le surnom de l’homme au chapeau de paille ? C’est un individu qui nous menace nous tous. Il souhaite mettre fin à l’ère des shinobis en supprimant définitivement le chakra. La guerre qu’il compte déclencher est susceptible de mener toute l’humanité à sa perte. Je veux l’en empêcher. Je veux combattre ces créatures qu’il réveille et dont les shinobis souhaitent s’approprier la force. Oui, je te parle des démons à queues, ceux-là même que les fondateurs de ton royaume ont combattu autrefois. Je suis persuadé que tu aimerais les combattre tout autant que moi, je me trompe ? » Ajouta Musashi, d’un fin sourire. Si, au début de son discours, le rapace ne semblait pas loin de se moquer de lui, l’écouter jusqu’au bout semblait avoir changer beaucoup de choses chez le volatile, dont le faciès se décomposait assez curieusement. Le charognard semblait pour ainsi dire comme figé, comme s’il oubliait quelque chose de très important. La chose semblait soudainement lui revenir, le poussant à exécuter un mudra à l’aide de son aile gauche. Il fit ainsi apparaître un grand rouleau qu’il déroula, tandis que son regard changeait sous l’effet de ce qu’il observait. « Comment est-ce possible… ? » S’interrogeait Satsujin, avant de remballer son rouleau et de voler vers le sud. « Oy, attend ! Explique-moi ce qui se passe ?! Tu ne m’as pas donné ta réponse ! » Fit le Kazejin, en vain. « Saleté de piaf ! » Ajouta -t-il, l’air contrarié. Il libéra finalement le vautour qu’il avait enfermé dans sa prison de cristal. Si ce dernier avait d’abord de nouveau cherché à s’en prendre à lui, les explications de Musashi sur l’état de la forteresse et sur le squelette du gardien rendirent le piaf plus coopératif. En réalité, il en voulait pas mal à Musashi, qu’il accusait d’être à l’origine de la crise qui allait suivre, mais il savait aussi qu’ils auraient besoin de son aide pour arranger la situation, si nécessaire. Takateru, tel était le nom de son nouvel interlocuteur, lui raconta quelques anecdotes sur Satsujin, ainsi que sur le mont Shinryoku. Ayant l’impression de mieux comprendre, Musashi demanda à son interlocuteur de le conduire vers le sud, lui faisant la promesse d’arranger au mieux la situation, si jamais Satsujin décidait de s’en prendre aux autres vautours…
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| | | Han Musashi Avatar © : Edward Elric (Fullmetal Alchismit) Expérience : 2679
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| | Sam 17 Juil 2021 - 1:49 | | Hayashi no Kuni, Eté 204. Mont Shinryoku, Royaume des Vautours. Quelques semaines plus tard…Les vautours apprirent finalement la vérité par l’intermédiaire de la « traqueuse », tant sur l’état du monde que sur le sort de Bakuhatsu Ashura, considéré comme un des leurs. Les révélations de la mercenaire permirent de mettre un terme aux projets de Satsujin, notamment à son désir de se venger des siens pour l’avoir enfermé. Elles permirent également aux charognards de mieux considérés les deux mercenaires, qui après tout étaient venus en paix. Un conseil des doyens fut organisé pour juger le cas de Satsujin, celui que Musashi avait libéré de la forteresse enchantée. Mettant à profit ses talents de diplomates, le samouraï œuvra pour que les vautours puissent vivre en harmonie, ce qui impliquaient que les anciens devaient, entre autres, présenter leurs excuses à Satsujin ainsi que lui trouver une place parmi eux. Cependant, toute la difficulté c’était de savoir si le concerné allait accepter, puisqu’il avait, depuis qu’il eut appris la mort de son plus vieil ami humain, Ashura, totalement disparu du royaume. Certaines rumeurs disaient qu’il errait dans la jungle Hayashin, non loin du Mont Shinryoku, d’autres, moins réalistes, relataient qu’il était parti à la recherche d’adversaires digne de ce nom pour y trouver, lui aussi, la mort… Si Musashi avait bien l’intention de se lancer à sa recherche, il accepta avant la proposition de Takateru, le vautour au chapeau de paille, qui le mena au lac de la vie et de la mort. Une eau mystique, paraissait-il, dont le pouvoir pouvait permettre à Musashi de se refaire une santé. En effet, à en croire les charognards, cette eau possédait des vertus thérapeutiques et pouvait accomplir des miracles, mais tout dépendait de la force et de la volonté de celui qui y pénètre. Car, toujours selon les locaux, celui qui n’était pas suffisamment résistant trouverait assurément la mort. En d’autres termes, c’était une épreuve qui s’offrait au Kazejin. S’il la surmontait, il se débarrasserait de la maladie qui le rongeait et pourrait de nouveau utiliser tout son potentiel de combat sans désagrément. S’il échouait, c’était la mort qui l’attendait. Une décision qui demanderait à n’importe qui un peu de réflexion, mais Musashi plongea dans le lac sans une one d’hésitation. S’il avait imaginé l’épreuve qui l’attendait maintes fois avant d'y plonger, jamais il ne s’attendait à devoir affronter ses plus grands peurs ni à devoir se battre avec ses souvenirs transformés de sorte à le mettre dans un état de choc… Il avait atteint, selon les dires de Takateru, le dernier niveau du lac en temps record. Ses souffrances étaient exacerbées à un tel point qu’aucun humain normalement constitué n’aurait pu en survivre. Pourtant, il en était sorti vivant, bien que quelque peu transformé. Le regard vide, il y succomba finalement, à posteriori, en tombant dans un long coma… Deux certitudes chez les charognards : le Han était toujours vivant, en train de lutter pour ne pas succomber à l’expérience qu’il avait vécu et, l’autre certitude, la maladie qui le rongeait avait définitivement quitté son corps…
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| | | Han Musashi Avatar © : Edward Elric (Fullmetal Alchismit) Expérience : 2679
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| | Sam 17 Juil 2021 - 2:12 | | Hayashi no Kuni, Eté 204. Mont Shinryoku, Royaume des Vautours. Un mois plus tard…Sorti de coma, le samouraï reprit des couleurs et s’adonna même à quelques séances d’entraînement. Les charognards lui racontèrent ce qui s’était passé durant sa convalescence, lui indiquant au passage le lieu où Satsujin se terrait depuis qu’il avait appris la mort de son plus vieil ami. Il semblait avoir du mal à s’en remettre, chose que Musashi était en mesure de comprendre. Au moins, le chagrin de celui qui se proclamait le monarque des cieux l’empêchait pour le moment d’accomplir sa vengeance, songeait le Han. Allant à sa recherche, à l’extérieur du royaume, dans un coin plutôt sombre de la jungle, Musashi trouva Satsujin en train de dévorer une biche. Il avait fait de ce coin son nouvel refuge, constatait le Han, en observant les ossements de bêtes sauvages éparpillés un peu partout autour du piaf colossale. « … C’est donc ici que tu te terres. » Glissa Musashi, en s’approchant sereinement du rapace. « Je ne crois pas que ton ami aurait apprécié te voir te morfondre de la sorte. Si tu veux vraiment lui faire honneur, joint ta force à la mienne, accepte ma proposition et combattons ensemble ces créatures que tu méprises tant, Satsujin ! » Ajouta -t-il, en se mettant devant le géant des cieux. Le rapace continua de se délecter un peu de sa proie, avant de lever la tête vers son interlocuteur humain. « … Ton chakra et ton aura son différents. Ainsi, tu as survécu au lac de la vie et de la mort, je vois. Je te félicite, humain ! » Rétorqua -t-il, dans un premier temps. Il arracha le cœur de la biche et l’avala tout cru, avant de rapprocher sa tête près de celui du Han. « Ne parle cependant pas des choses que tu ne connais pas. D’ailleurs, jamais je ne servirais un humain, jamais, tu m’entends ?! Je suis Satsujin, monarque des cieux, ne l’oublie pas jamais, humain ! » Ajouta -t-il, en défiant le samouraï du regard. Imperturbable, le jeune samouraï se fit d’abord silencieux, tandis que Satsujin dénotait quelque chose de différent en lui par rapport à leur première rencontre, qui remontait à un peu plus d’un mois. Il ne saurait dire quoi exactement, mais il n’avait aucun doute sur le changement qui s’était opéré chez le Kazejin. Mettant fin au silence pesant, Musashi réitérait sa demande. « Tu as une dette envers moi, Satsujin. Ne me dit pas que tu comptes faillir à ta parole ? » Lâcha -t-il, en restant de marbre. Deux phrases qui ne manquèrent pas d’agacer le vautour, tout autant que l’assurance que son interlocuteur humain semblait dégager par rapport à leur première rencontre. « Je me nomme Musashi, Han Musashi, au cas où ça peut te permettre de ne plus m’appeler « humain » ou encore « petit humain » …
Quoi qu’il en soit, écoute, je n’ai pas l’intention de faire de toi mon serviteur ou quelque chose comme ça. Je souhaite simplement que nous soyons alliés et que tu répondes à mes appelles lorsque j’aurais besoin de toi. Naturellement, je ferais de même, si tu as besoin de moi pour quoique ce soit. N’est-ce pas la moindre des choses à faire pour l’homme qui t’a délivré de dix-huit longues années de prison, Satsujin ? » Ajouta Musashi, en s’asseyant sur un des troncs d’arbres qui trainaient dans le coin. Le rapace avait du mal à dissimuler sa frustration, le fait de devoir quelque chose à quelqu’un ne faisait qu’exacerber ce sentiment. Finalement, il ne dit rien sur le moment, préférant replonger sa tête dans sa proie pour s'en délecter et sans doute pour s'offrir un temps de réflexion. Ce n’était que quelques instants plus tard, durant lesquels Han se fit silencieux et se montra patient, que l’oiseau colossale s’adressa de nouveau à lui. « Hum... C'est d'accord, j’accepte ta proposition, Han Musashi. » Lâcha Satsujin, avant de dégager le reste de sa proie de son chemin. Il s’approcha du samouraï. « Pas sans conditions ! Si tu veux que nous soyons alliés, tu devras, à chaque fois que tu m’invoques, me faire un sacrifice de mille bêtes ou cent humains, libre à toi de choisir. Si la viande humaine est délicieuse, c’est qu’elle est aussi très difficile à manger. » Ajouta -t-il, l’air amusé. « Autre chose… Tu ne m’invoques que pour combattre. Je ne suis pas ta monture, alors tu te démerdes pour les voyages de long trajet. Tu ne m’invoques que pour les batailles qui valent la peine. Sinon, je te jure que je ferais de toi mon adversaire, jusqu’à ce que je prenne suffisamment plaisir, si tu ne meurs pas sous mes coups, bien entendu. » Reprit-il, avant d’exécuta un mudra à l’aide de son aile gauche. Il invoqua un grand parchemin, qu’il déroula devant le Han qui était encore en train de considérer toutes ses conditions. « Si mes clauses te conviennent, je t’autorise à signer, en inscrivant ton nom et en apposant tes empreintes, Musashi du désert ! » Conclut-il, d’un petit sourire qu’il peinait à dissimuler. Satsujin était en effet persuadé que le Han n’acceptera jamais toutes ses clauses, ce qui le pousserait donc à renoncer au pacte, ou au pire à négocier. Seulement, le manipulateur du cristal avait déjà imbibé ses doigts de son sang, transcrivant son nom et apposant ses empreintes sur le parchemin sans hésitation. « Voilà, nous sommes désormais alliés, Satsujin, monarque des cieux. Nous avons des obligations l’un envers l’autre. J’accepte la moitié de tes clauses et je rejette l’autre moitié, mais en échange je te libère de ta dette. Cela me semble équitable. » Glissa Musashi, d’un petit sourire amical. S’étant fait avoir à son propre jeu, l’autoproclamé monarque des cieux durcit ses ailles avant de les abattre l’une après l’autre sur le Kazejin. « Comment oses-tu te moquer de moi, Musashi !! » Hurla -t-il, en l’assaillant de coups. L’enfant du désert les évita les uns après les autres et tentait de fuir à travers la jungle. « Je comptais justement sur toi pour devenir plus fort, mais je ne m’attendais pas à ce que tu acceptes aussi rapidement, Satsujin ! » Glissa Musashi, d’un petit sourire amusé. « Musashi !! Tu vas me le payer, sale petit impertinent !! » Répliqua le rapace, en crachant de jet de flammes, qui consumaient tous les obstacles qu’il rencontrait. ...
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| | | Un contrat pas comme les autres [Solo] |
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