Ordre de mission:

Depuis des lustres, les ninja de kiri veillaient à ce que l'ordre établis, reste ordonné et ne soit pas déstabilisé par une criminalité ayant le vent en poupe dans ces contrées sauvages et inhospitalière. C'était d'ailleurs d'ou venait votre serviteur, Sora no Yume, criminel repentis en secret, qui occupait la place de sabreur au sein de l'institution militaire de la brume. Cette place de renom, cette situation optimal pour celui qui était pourtant un ennemi du village caché il y'a quelques années, il la devait à son prédécesseur et maître ; Un sabreur tout comme lui, élève en personne du grand Mizukage de Kiri.

Aujourd'hui, une mission arriva dans le courrier habituel et la paperasses qu'on lui faisait parvenir parfois, l'ennuyait profondément. Ce genre de lettre cachetées en revanche, indiquait qu'il y'allait avoir de l'action. Il attrapa le courrier et le lut, toujours torse nue, dans sa cuisine en dégustant son petit déjeuner. Le repas le plus important de la journée, qu'il ne pouvait rater, n'en déplaise ses détracteurs, et ceux qui le prenaient pour un psychopathes seraient bien aisés de savoir qu'il était du genre à mettre les céréales avant le lait.

Après avoir dégusté un solide repas, il fit ses affaires, emportant son sabre légendaire, et le strict minimum pour un ninjas : Bombes fumigènes, fils d'acier, parchemins explosifs, shurikens et kunais se bousculaient dans ses sacoches, dissimulés par le long manteau qui couvrait son kimono de couleur azur et blanc. On eut dit un nuage, ses bandelettes renforçant le côté énigmatique, et le sabre faisant autant d'emule que le bonhomme, participait à sa renommée au sein du village.

Même s'il n'était pas très connu, il gagnait à l'être, et à chaque rencontre renforçait ses liens profonds avec le village honnie quelques années plus tôt. Il remerciait maintenant le ciel d'avoir placé son senseï sur sa route, et de lui avoir soufflé qu'il serait un bon candidat à sa suite.

- Je pars en mission, on ne s'inquiète pas et on vérouille bien toutes les portes la nuit, ok !? Fit-il en sortant de chez lui, plus par habitude et pour rassurer sa famille, qui ne le verrait pas revenir le soir venu. A dire vrais, il ne savait pas pour combien de temps il en aurait. Il fallait le temps d'aller sur place, d'enquêter, et de régler la situation. Puis revenir une fois la mission réussie.

Il n'avait pas de doute, qu'à eux deux, Le Shimazu et le Sabreur, ils y arriveraient. Il se souvenait de ce nom, et reconnaissait celui d'un officier pour le moins étonnant de la police Kirijine. Attendant à la porte orientale, celle qui donnait sur les contrées touchées par le mal qu'ils devaient combattre, il savait qu'il n'aurait pas à attendre bien longtemps la venue de son compatriote.

Être en retard ne semblait pas être son genre, à dire vrais il aurait bien été difficile de vraiment le cerner cependant. Aussi obscur que ses yeux sont noirs aile de corbeau.