| Le métal poli de la vérité [Solo] | Metaru Akagi Actuellement : Mission Traces du passé
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| | Mer 5 Mai 2021 - 17:44 | | Le métal poli de la vérité Les flambeaux des murs de l’assemblée projetaient des ombres majestueuses qui ondulaient au rythme des flammes dansantes de celle-ci. Des ombres naissantes des statues de fer, des figures marquantes de l’histoire Metaru qui ornaient le pourtour de la grande salle ronde du lieu de réunion de ce clan prestigieux. Akagi appréciait l’atmosphère qui se dégageait de ce bâtiment et particulièrement de cette salle si importante aux cœurs des Metarus. Il se disait qu’un jour sa statue trônerait dans l’une des alcôves encore vides aux côté de ses illustres ancêtres. Ce jour-là, Akagi se sentirait enfin satisfait de son parcours. La fierté qu’il éprouvait d’appartenir à ce clan aux exploits incomparables, à la maitrise d’œuvre inégalée n’avait aucune limite pour le Metaru. Même son ressentiment pour le TEIKOKU pourtant brasier infernal ravivant les flammes de sa colère continuellement ne pouvait faire fondre le métal de sa fierté, de ses convictions autour de son clan. L’assurance d’appartenir à un clan où l’honneur et la justice régnait, ou l’égalité entre membre du clan prônait. La droiture de son clan qui tel un phare éclairait de son exemple l’ensemble de Kaminari ne pouvait être mise en cause. Et pourtant aujourd’hui, des questions assaillaient ses convictions essayant d’oxyder le métal de sa fierté. Des questions qui avaient vu le jour après son affrontement avec Hideko. La jeune Metaru mutilée par son père. Des questions dérangeantes dont Akagi ne pouvait croire le fondement, alors même qu’il avait vu les cicatrices bien réelles de la vérité. Des questions qui méritaient des réponses claires, que le Metaru pourrait apporter à Hideko afin d’apaiser le sentiment d’abandon qu’il la consumait. Des questions dont il avait peur d’avoir les réponses tant elle pourrait ébranler sa vision du clan. Akagi restait positif, il savait que son clan juste ne pouvait avoir volontairement laissé une enfant subir ce qu’elle avait subi. Assuré d’avoir raison, Akagi s’était excusé pour le clan et avait assuré à Hideko qu’il en parlerait avec les anciens du clan concernant son passé troublé. Aujourd’hui, le Metaru tenait sa parole, il avait demandé aux anciens de le recevoir peu de temps après sa sortie de l’hôpital et sa discussion avec Hideko sans donner d’information sur les raisons. En tant que membre du clan, ils devaient forcément accéder à sa requête mais gardant le sujet de sa demande inconnu, pour constater des expressions de chacun quand il exposerait ses questions, celle-ci n’avait pas été jugé urgente. Il avait donc attendu jusqu’à aujourd’hui. Akagi comme à son habitude était arrivé dans la salle de l’assemblée bien en avance, pour prendre la place qu’il souhaitait et observer l’arrivée des anciens. Ils arrivèrent ensemble, les anciens n’étaient pas comme leurs noms pouvaient prêter à le croire des croulants vieillards marchant difficilement aidés d’une canne. Au contraire la plupart conservait le port noble des Metarus et la démarche implacable du clan forgeron. La parité était respectée, quatre membres composaient ce corps d’anciens metaru. La première à entrer dans la pièce conservait encore malgré les mèches grises une chevelure rousse flamboyante, elle se déplaçait encore presque féline, seules les ridules de son visage témoignaient de son âge plus avancé. Yua Metaru, aussi dangereuse que têtue. Valait mieux être d’accord avec elle pour s’assurer ses faveurs. La deuxième plus voutée par l’âge gardait un sourire perpétuel sur les lèvres comme si rien ne pouvait ternir sa joie de vivre, Aya Metaru. Des yeux d’une intelligence rare se posèrent sur Akagi lorsqu’elle le regarda. Les deux hommes se ressemblaient énormément il s’agissait des frères Sota et Shota. Ils avaient perdu leur musculateurs d’antan mais restait malgré l’âge impressionnant rien que par leur taille hors du commun. Leurs noms et leurs apparences très proches l’une de l’autre pourrait prêter à croire qu’ils étaient proches mais il n’en était rien, il ne s’appréciait guère. L’un était calculateur et méthodique, l’autre réfléchissait après avoir agi et détestait attendre. Akagi se leva lorsqu’ils entrèrent de concert et les salua en penchant rapidement le buste en tant que respectueux membres du clan. Ils avaient tous contribués à leurs manières à la renommée du clan et en avaient été le fer de lance lors des balbutiements de la naissante Kumo. Ils s’installèrent confortablement. Yua se place proche d’Akagi à sa droite. Aya resta face à lui. Sota et Shota s’éloignèrent le plus possible l’un de l’autre se retrouvant le premier à gauche du genin et l’autre aux côtés de Aya. Ainsi ils encadraient presque Akagi, celui-ci n’était pas confortable compte tenu des questions qu’il allait amener sur la table en ce jour. Il aurait souhaité les voirs tous d’un seul coup d’œil mais il ne pouvait imposer un siège à ses ainés. Il les regarda tour à tour. Jusqu’à ce qu’une voix âpre mais profonde se fit entendre sortant de la bouche de Shota qui déjà s’impatientait : « Alors jeune Akagi. Pourquoi nous as-tu convié ici ? »« Toujours à presser les gens mon ‘’frère’’.. Laisse donc à la jeunesse le temps de s’émerveiller de nos illustres présences avant de prendre la parole, répondit Sota » En effet un point qu’Akagi avait oublié Sota était imbu de sa personne. La plupart des Metarus étaient des personnes fières mais lui déviait sur l’égocentrisme maladif. « Ne relancez pas votre perpétuelle joute vous deux, pas devant la bleusaille voyons, les rabroua Aya. » « Tu peux y aller, Akagi nous t’écoutons, lança finalement Yua mielleuse et encore plus proche du jeune Metaru qu’une minute auparavant. » Akagi restait mal à l’aise face à aux anciens, la dernière fois qu’il avait été seul avec eux, cela remontait alors qu’il avait essayé de voler un rouleau de technique Metaru et que son père s’excusait devant eux de son comportement affichant la main brûlée de l’enfant comme punition qu’il devait considérer comme suffisante. De ce fait ils le connaissaient et avait suivi son parcours depuis. Akagi se racla la gorge, retrouvant sa contenance et commença : « Je vous ai convié car j’ai fait une rencontre… »Yua l’interrompit en s’esclaffant : « Je vous l’avais dit, rien de grave… Akagi cela fait bien longtemps que les hommes Metaru n’ont plus besoin de demander le consentement des anciens pour leurs unions. Si y a bien un Metaru qui devait nous demander ça, c’était toi... tu es devenu si droit depuis ce soir-là…, finit-elle souriante » Akagi ne put s’empêcher de sourire mais se reprit rapidement et continua : « Non Yua-sama, je ne parle pas d’union. J’ai rencontré Metaru Hideko qui est revenue dans notre cité… et nous avons discuté… »- Info:
@Metaru Hideko comme ton histoire et touché par le RP je te tag histoire que tu restes informé, pour l'instant rien d'important juste le cadre de posé.
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| | | Metaru Akagi Actuellement : Mission Traces du passé
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| | Jeu 6 Mai 2021 - 14:13 | | Le benjamin de l’assemblée décida de taire les accusations de Hideko envers le clan ne souhaitant pas que les regards se braquent sur elle. Il amena le sujet en plaidant son incompréhension quant à son enfance éloignée du clan, les cicatrices présentes sur son corps et aussi le fait qu’elle ait avoué avoir eu une enfance difficile à cause de son père, Ken Metaru. Le Metaru ne connaissait pas tous les détails de la vie d’Hideko celle-ci étant discrète et n’ayant pas sa confiance, elle en lui avait pas détaillée celle-ci. Il resta général mais décida d’entrer au fur et à mesure dans le dur du sujet les questions réelles sur les implications du clan.
Les visages des anciens étaient presque tous fermés. Sota et Shota étrangement se regardait l’un l’autre comme partageant pour une fois un échange autre que de la révulsion. Aya gardait son air impassible et se fameux rictus figé sur son visage. Seul Yua semblait incrédule à ses paroles comme si elle prenait connaissance des faits au fur et à mesure du discours du genin.
« … Je n’ai pas les détails de ce qu’à subit Hideko. Je n’ai vu qu’une infime partie de la souffrance encore marquée sur son corps. Vous l’aurez compris, je suis devant vous car je souhaite avoir des réponses. Ces maltraitances ont commencé alors qu’elle vivait dans l’enceinte du clan. Je suis persuadé que notre clan, celui que mon père m’a durement appris à respecter ne laisserait pas ce genre de chose arriver. Est-ce que vous avez connaissance de son histoire ? et de son bourreau de père Ken Metaru ? »
Le silence cueillit la fin de son discours. Yua soupira comme choquée. Les trois autres ne bougeaient pas.
« C’était ça alors ? les messes basses dont vous ne m’avez… »
« Yua, stop. Il n’y a rien à discuter. Ce sujet est clos. Ne va pas mettre des idées dans la tête du jeune, Intervint Aya tranchante. »
Trop tard, Akagi en avait déjà trop entendu. Il y avait donc bien une histoire quelque chose dont le clan ne voulait pas discuter. Un sujet qui leur faisait honte à voir leur visage. Akagi lança d’une fermeté qu’il ne s’attendait pas à avoir face aux anciens :
« Et pourtant vous allez m’en dire plus, Aya-sama »
Les yeux de son aînée se déplacèrent à nouveau sur lui, le transperçant de toute leur sagacité. Ils semblaient presque entièrement blancs à cette distance tant la pupille fatiguée par l’âge tirait sur le gris. Une petite toux agita sa carcasse mais son regard ne flancha pas ni ne sourcilla. La voix de Sota s’éleva comme eccho des pensées de l’ancienne Metaru :
« Tu es bien présomptueux, jeune Akagi. Nous ne te devons rien. Tu es le seul à avoir une dette à payer. »
« Et je le fais silencieusement depuis j’ai regagné le droit de parole vous-même me l’avez accordé. Revenir sur vos dires ne serait-ce pas vous parjurez ? »
Aya sourit face à sa rhétorique, Shota semblait satisfait que quelqu’un rabroua son frère mais n’enfonça pas le clou là il l’aurait fait dans n’importe quelle autre situation. Quelque chose devait se tramer, Yua ajouta :
« Si vous ne lui parlez pas à lui, vous devrez me parler à moi »
Soutient inattendue la situation cependant tournait en la faveur d’Akagi. Yua regardait désormais ses trois compères avec la même intensité que son jeune cousin à son côté. Sota s’empourprait mais décida de se tourner vers Aya. Elle fixait toujours Akagi, de ses yeux sans âge. Shota lui se leva et posa ses mains impressionnantes sur la table. Son caractère prenait le dessus, il avait besoin d’agir et d’avancer, rester à attendre la décision des autres l’insupportait. De plus, Shota avait toujours eu un faible pour Yua.
« Bon on ne va pas tergiverser… l’eau à couler sous les ponts, il se tourna vers Aya, Allez Aya-san terminons-en avec cet entretien. »
« Facile à dire ton rôle est moindre dans cette histoire, répliqua Aya d’un ton calme. »
Elle se tourna vers Sota qui semblait mal à l’aise désormais, ils semblaient communiquer sans paroles. Comme si toutes ses années passées ensemble leur permettaient de se comprendre par simple contact visuel. Il baissa les yeux puis les ferma, enfin il hocha simplement la tête. Aya se tourna à nouveau vers Yua et Akagi.
« Bien il semblerait que la jeunesse s’étoffe. Tu ne serais pas digne d’être Metaru si tu n’étais pas tenace, n’est ce pas… Ce que l’on va te raconter ne doit pas sortir de cette salle. Cette histoire est une honte pour nous et le clan, nous voulons éviter que notre image, celle du clan en soit ternie. Nous acceptons de répondre à tes questions mais tu ne devras jamais en faire part, nous dénierions tes dires si tu venais à en parler en public ou quelconque Metaru. »
Akagi se tourna rapidement vers Yua, ses termes ne le gênaient pas. Ce qui se passait au sein du clan n’avait pas besoin d’être du domaine public. Cependant une exception devait être prise en compte :
« Je me plierais à cette volonté à une seule condition. »
Akagi l’exposa. Les anciens firent tout d’abord bloc et refusèrent celle-ci. Les frères haussèrent le ton se demandant comment le jeune Metaru pouvait prétendre leur imposer des conditions. Yua apporta son support à Akagi, celle-ci trouvait juste sa vision des choses et sa demande. Le genin, lui-même restait sur ses positions. Cette condition ne pouvait pas changer sinon cette réunion ne rimait à rien. Ils tempêtèrent les uns contre les autres pendant quelques temps, sans aucune intervention de Aya regardant simplement la fougue de la jeunesse répondre à la sagesse des anciens. Sota et Shota travaillant de concert, une fois n’était pas coutume, à démonter chacun des arguments du jeune Metaru. Finalement lorsque la discussion se calma, Aya prit la parole.
« Nous allons te relater les faits. Nous rediscuterons ensuite si tu souhaites toujours maintenir cette condition... »
Akagi acquiesça acceptant la sagesse des propos de la Metaru. Sota pris alors la parole, relatant des faits anciens pour mettre en place le situationnelle. La jeunesse du trio que composait alors Aya et les frères Metaru. Yua entrait à peine dans l’assemblée à ce moment-là en tant que membre prometteuse. Aya, Sota et Shota était déjà écouté pour leur prouesse de forgeron et les avancées technologiques amenées au clan, les trois shinobis maîtrisant leurs dons héréditaires à la perfection. Aya enchaîna rajoutant de la précision expliquant qu’à cette époque le clan était en pleine expansion. Le fonctionnement de celui-ci et les lois qui le régissaient n’étaient pas encore clairement établies pour tous. Chacun avait sa liberté d’agir mais déjà le rayonnement de celui-ci attisait la jalousie des autres mais aussi les tensions internes. Obligeant le clan à prêter une attention de plus en plus importante aux produits qu’ils délivraient au monde. Le point d’orgue de ces tensions notamment entre les civils et les shinobis du clan arriva lorsque le clan décida de limiter la sortie des pièces de forges des civils vers l’extérieur.
En effet, comme enchaîna Shota, les pièces d’armures Metaru acquéraient une renommée qui avait dépassé Kumo et même Kaminari à cette époque. Seulement avec ce genre de renommée venait aussi des critiques véhémentes et pour assurer que seuls les produits de hautes qualités sortaient des forges du clan. Celui-ci mis en place une régulation des réalisations en créant la grande forge centrale fierté du clan. Malheureusement les shinobis y étaient plus présents et souvent leurs réalisations étaient de meilleures factures, oblitérant doucement les réalisations des civils sauf pour les plus talentueux. Les tensions montèrent et parmi les plus virulents, un d’entre eux se détachait. Ken le père de Hideko. Sa haine pour le clan grandissait. Aya, Sota et Shota le connaissait car il était que de quelques années leur cadet. Ses créations avaient subi cette régulation et il vendait bien moins qu’auparavant. Déjà jeune il était turbulent et en marge de ses pairs. Au sein du clan il haranguait le reste de la foule Metaru civil qui prenait ses mesures comme lui du mauvais œil. Certains l’écoutaient d’autres non mais il était clair que le nombre de mécontentement augmentait sous l’impulsion de Ken qui exacerbait se sentiment. Le clan comprenait son ressentiment et essayait de le calmer. Rien n’y faisait.
Le clan comprit son erreur quelques temps plus tard et revue ses impositions pour ses membres. Au lieu d’interdir la vente sous contrôle, il laissait la liberté de tous sauf pour des livraisons stratégiques qui de toute façon arrivait directement vers la forge centrale et non pas un artisan particulier. Le père d’Akagi fut mentionné par Sota, il fut l’un des instigateurs de ce retour en arrière. Lui qui était de la vieille école et qui malgré son éducation shinobi préférait forger de façon traditionnelle. A cette mention, Akagi fut encore plus fier de son père qu’il ne l’était déjà. Cependant il ne se laissa pas perdre en souvenir ne souhaitant pas en perdre une miette.
Yua pris pour la première fois la parole dans ce récit de la situation du clan pendant cette époque, ajoutant qu’après ce retour la population retrouva son calme et plus aucun ne suivait Ken. Ce fut ça seule intervention. Aya continua :
« Nous savions qu'il ne lâcherait rien, sa rancœur était trop tenace. Sota s’est charger de le placer sous surveillance. Il le filait régulièrement pour s’assurer qu’il ne filait plus en douce. Et c’est durant l’une de ces filatures qu’il vit pour la première fois la violence de cet homme s’abattre sur sa propre famille. »
Dernière édition par Metaru Akagi le Lun 24 Mai 2021 - 11:01, édité 1 fois |
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| | Ven 7 Mai 2021 - 17:29 | | Le sujet pour lequel Akagi avait réuni les anciens arrivaient sur la table. L’histoire et le contexte l’aidait à comprendre l’état d’esprit des divers protagonistes. Yua en pleine ascession, figure prometteuse du clan entrait à peine dans le cercle fermé des personnes prenants les décisions et n’avait pas encore la confiance de ses pairs. Aya, Sota et Shota, déjà au fait de leur puissance travaillait de concert afin d’assurer la paix à l’intérieur du clan et son rayonnement vers l’extérieur à travers tout le Yuukan. Ken Metaru, déjà turbulent de nature, se sentait trahi par ses pairs et les shinobis du clan qui avait outrageusement privés cet homme de sa pitance. Le retour en arrière du clan ne faisait rien pour calmer ses envies de vengeance. Aya venait d’expliquer que Sota filait régulièrement Ken pour s’assurer que celui n’allait pas essayer de lancer une nouvelle révolte.
]« Au lieu de constater ce que nous attendions afin de le mettre aux arrêts légitimement, Sota le vit maltraité sa femme et son enfant. »
Sota baissa une nouvelle fois les yeux :
« J’ai d’abord voulu intervenir mais il y avait trop de risque. »
Il expliqua que la situation dans le clan venait de se calmer et que les partisans de Ken l’avait lâché mais il gardait leur sympathie pour les avoirs défendus durant cette heure sombre du clan. Ainsi les anciens ne pouvaient pas l’arrêté pour un motif mineur, ou sans preuve tangible et irrévocable.
« Si nous l’avions arrêté à ce moment là, sans savoir si sa femme ou sa fille aurait témoigné contre lui, il aurait pu se défendre avec de fausse accusation et les civils du clan l’aurait cru car malgré l’accalmie nous n’avions pas encore retrouvé leur confiance. Sans temoin nous ne pouvions pas le toucher, au risque de le rendre plus puissant que jamais. »
Shota regarda une nouvelle fois son frère avec douceur cependant. Il prit la parole et raconta qu’à cette époque l’information était d’abord resté entre Sota et Aya mais qu’un soir d’ivresse Sota avait lâché le morceau à Shota. Son frère portait un fardeau des plus lourds il avait constaté à cette époque plusieurs imondices qui le remplissait de dégoût et pourtant ne savait pas quoi faire au vue de la tension encore présente au sein du clan. La tête brûlée de la fratrie, aussi en partie imbibé, n’avait fait qu’un seul tour de sang à l’évocation des déboires d’une famille de son clan. Il était allé directement voir Ken Metaru. Malgré son état il s’était assuré de tomber sur lui seul à seul et l’avait attrapé par le col, le soulevant de terre uniquement par la force de ses bras. Les frères Sota et Shota étaient de véritables montagnes de muscle durant leur jeunesse. Il l’avait menacé de mort s’il n’arrêtait pas de maltraiter les siens et lui avait assené que le clan le surveillait. Forte heureusement faisant preuve de jugeote, il ne l’avait pas frappé, évitant ainsi un potentiel scandale public.
Akagi savait qu’Hideko n’avait pas vécu à Kumo.. Les pièces du puzzle s’emboitaient. Le père d’Hideko avait du évacuer la ville et filer entre les doigts des Metarus, le soir même. Il avait pu fuir à cause de l’amalgame de la situation liant les anciens au besoin de preuves, de témoignage et la maladresse de deux de ses plus illustres personnages. La mâchoire du Metaru se contracta, quel manque de prise de responsabilité. Il pouvait comprendre la réaction de Shota, cela ressemblait à son caractère. Comprendre l’hésitation de Sota, le méthodique Metaru qui analysait les situations plus que nécessaire mais ce qu’Akagi ne comprenait pas s’était comment Aya Metaru, l’un des esprits les plus vifs que le clan ait porté n’ait pas su quoi faire. Son regard se tourna logiquement vers elle, sans rien dire, celle-ci comprit très bien le fond de sa pensée et s’exprima.
« Le lendemain, les deux frères vinrent me voir et me racontèrent ce qui s’était passé la nuit d’avant. Sota qui avait informé le seul Metaru qui avait autant de muscle que peu de bon sens, à cette phrase Shota baissa lui aussi les yeux sachant qu’il avait sa part de faute dans l’histoire triste d’Hideko, Je déclenchais des recherches dans la foulée mais Ken fut plus malin que je ne m’y attendais et après plusieurs tentatives nous arrêtâmes de chercher. »
Le jeune roux, tressaillit, en un sens Hideko lui avait donc dit la vérité. Les Metarus l’avaient abandonné non pas comme elle le pensait mais ceux-ci n’avait pas su composé avec la situation du clan et avait choisi la paix commune plutôt que la justice. Il se massa les tempes et demanda :
« Pourquoi ne pas avoir contacté sa femme directement pour lui demander de témoigner ? pourquoi.. ? » « Je n’avais vu que des maltraitances succinctes et uniquement sur l’une de ses filles, nous ne savions pas si sa femme était au courant ou même pire participait à ce genre de méfait, lança Sota »
« Nous avions commencé à filer la famille complète pour comprendre Sota restant sur le père et moi-même suivant la mère mais… la réaction de Shota est arrivé trop tôt… nous n’avions pas encore mis les choses en place. Revoir Hideko à Kumo est comme rouvrir la plaie béante de notre échec. Finit Aya »
Akagi était décontenancé, ainsi le passé glorieux des Metarus que lui dépeignait son père avait aussi ses hoquetements et l’un d’eux avait engendré la tragédie dont avait été victime Hideko. Malgré les explications, Akagi s’emporta de colère contre Shota :
« Vous êtes aussi responsable que le père de Hideko pour chacune de ses cicatrices… »
« STOP ! s’écria Sota, debout dominant Akagi malgré son age, mon frère à de nombreux défauts mais tous nous savons quel homme il était. Juste, droit, sanguin et irréfléchi. Aya et moi nous ne voulions pas l’impliqué car nous savions les risques. La faute n’est que mienne pour ma faiblesse de lui avoir raconté, les horreurs dont j’étais témoin. »
« Non mon frère, le jeune à raison. J’aurais dû tuer cet homme le soir même… »
La salle redevint silencieuse avec cette dernière annonce. Akagi soupira en entendant les anciens se défendre l’un l’autre, serait ce le point d’orgue qui avait transformé leur relation. Ils se haïssaient désormais sur tout mais se protégeaient mutuellement sur ce sujet précis comme si la honte mutuelle d’une faute partagée les avait poussés à se séparer. Leur entente autrefois cordiale détruite par la simple vision de l’autre et de cette soirée qui les avaient poussés à l’erreur. Le jeune forgeron décida de se taire et réfléchir. Il prit du recul, la situation complexe du clan, les incertitudes quant à l’implication d’une autre personne dans les maltraitances. Le caractère de Shota et celui de Sota. La raison de Aya et ses choix de procéder par étape logique pour assurer de ne pas accuser à tord et toucher à la paix fragile du clan. En y réfléchissant bien, le concours de circonstances qui menaient à la tragédie qu’avait vécu Hideko était un amalgame d’un situationnelle complexe et de choix subjectif juste pour chacun des protagonistes. Le Metaru sentait le mal de tête commencer à l’assaillir. Aya, reprit la parole.
« Alors Akagi-san, souhaites-tu toujours nous imposer ta condition ? Es tu capable d’accabler une personne pour le sort d’Hideko ?»
Akagi la regarda une fois de plus dans les yeux, puis Sota, puis Shota enfin il regarda Yua qui s’était à nouveau tournée vers lui. Elle semblait aussi troublée que lui mais avait comprit que les anciens avaient fait au mieux en prenant en compte les circonstances et leurs caractères. Les anciens semblaient ressentir une réelle tristesse pour la famille d’Hideko, la honte sur leur traits prouvait qu’il se sentait coupable et pourtant Akagi était incapable de dire s’ils auraient pu faire mieux. Sans l’intervention de Shota cela paraissait probable mais en réalité d’autres facteurs auraient pu arriver à la même conclusion. Le genin secoua la tête après de longues minutes de réflexion silencieuse.
« Non Aya-sama. Ma condition initiale je ne souhaite pas la garder. Je ne souhaite pas raconter à Hideko cette histoire comme je le pensais initialement… Non.. Je n’en ai n’y le droit… n’y le cœur. Cependant vous… vous en avez le devoir. »
La volonté implacable du jeune shinobi et son sens de la justice lui dictait que s’était la marche à suivre.
« Le temps à passé, le clan Metaru est stable, il ne risque rien si d’avance Hideko venait à entendre de votre bouche l’histoire que vous venez de me conter. Je la connais encore peu, mais je ne crois pas qu’elle le fera, cela ne me semble pas être dans sa nature de crier sous les toits son histoire personnelle…. Voilà ce que je veux faire de ma condition initiale. La remplacer par celle-ci. Plutôt que moi… vous devrez inviter Hideko à une réunion et lui raconter son histoire. »
Le genin s’était levé sans s’en rendre compte. Il avait les mains écartées posées à plat sur la table, les anciens le regardaient mais aucun ne lui reprocha son attitude. Akagi s’attendait à être renvoyer dans sa cour mais au lieu de cela Shota lâcha :
« Aya, Sota, on dirait Kintaro-san… »
A la mention de son père Akagi se tourn avers Shota, Sota enchaina :
« Ton père avait eu vent de cette histoire car il connaissait Ken et lorsqu’il avait disparu. Il était venu nous demander des comptes. Nous avions comme pour toi aujourd’hui accepter de l’informer de l’histoire connaissant son tempérament nous prenions pas de risque. A la fin de nos explications, il se tenait face à nous comme toi actuellement et nous sommait de raconter toute l’histoire au membre de la famille de Ken si un jour ils réapparaissaient… »
« Nous acceptons ta requête, finit Aya»
La boucle était bouclé, comme si l’histoire se répétait. Akagi hocha simplement la tête, essayant de garder de la contenance le temps de quitter les lieux. D’un mouvement de buste, il signifia que son respect était intacte et pris congés sans regarder derrière lui. Le sentiment d’une promesse remplie. Il espérait maintenant que les anciens donneraient rapidement audience à Hideko pour qu’il n’ait pas à garder ce secret trop longtemps car il n’était pas sien à délivrer. La vérité comme le métal poli devait briller sous la lumière des faits.
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