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Kogami Akira
Kogami Akira

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Mer 2 Sep 2020 - 3:16


Hiver 200


Une éternelle fuite. Son passé, ses démons, la faim, le froid, les bandits, la mort. Ses innombrables adversaires tourmentaient sans cesse le jeune homme, qui était désormais mieux rodé aux affres de la vie sauvage grâce à l’expérience acquise au fil des ans. La lutte pour la survie sur les terres inhospitalières du Yuukan était toujours aussi difficile, surtout l’hiver, mais le Kogami était désormais mieux armé pour l’affronter. Chasser, fausser la compagnie des bandits et se construire un abri s’avérait relativement aisé quand l’on était amené à le faire pour la millième fois.

Pour cette millième fois, peut-être à quelques zero près, le jeune homme s’était retrouvé au beau milieu du pays de l’eau. Difficile de s’y retrouver par hasard puisqu’un océan le séparait du continent, mais le vagabond avait été amené à devoir prendre le large à bord d’une barque quelconque. En l’absence de quoi que ce soit pour s’orienter, Akira s’était retrouvé sur les terres Mizujines au gré du vent. S’il aurait pu douter de sa localisation, le climat humide ne laissait aucun doute. Et la dureté de l’hiver, bien plus froid qu’à sa précédente destination, aurait sûrement tôt fait d’avoir raison de lui. En effet, Akira n’était absolument pas équipé pour affronter le froid et craignait même que sa lame ne se mette à rouiller.

“ Pfffff… “

Grelottant au beau milieu d’une tempête de neige infernale, le Kogami fut forcé de se réchauffer à l’aide de sa cendre, qui cristallisait rapidement au contact de l’air glacial. Aussi chaudes pouvaient-elles être, Akira ne maniait pas le Katon et dû se contenter de cette maigre compensation pour avancer. De toute manière, le vagabond n’était même pas certain de survivre. S’il s’était débrouillé jusqu’ici, sa vision restait très raduite et le jeune homme ne pouvait rien faire d’autre qu’avancer à l’aveuglette. A cette température, s’arrêter serait synonyme de mort. Bouger permettait au moins de réchauffer un peu son corps endolori.

Plusieurs heures passèrent. Ou minutes ? Le temps paraissait si long en ces conditions. A mesure qu’il avançait, Akira sentait paradoxalement son corps se réchauffer. Le jeune homme avait d’ailleurs entendu quelque part que la mort par hypothermie était l’une des plus douces existantes, laissant alors la sensation au concerné d’être noyé dans un océan de lait chaud avant de mourir. Comme si le froid inhibait les sens et la perception du corps pour lui faire ressentir ce dont il avait le plus besoin comme dernier cadeau avant la mort: la chaleur. Et cette chaleur, aussi douce que funèbre, gagnait progressivement Akira.

“ … “

Bientôt, ses jambes se dérobèrent pour laisser le vagabond s’écrouler au sol dans cette neige froide et melliflue. La tempête eu tôt fait de le recouvrir, laissant alors le malheureux enseveli sous plusieurs centimètres de flocons tel un fossile vivant. Et, bientôt, le vide fut. Un vide total, silencieux… et malheureusement glacial. Ha. C’était un mensonge au final. On ne ressent aucune chaleur en mourant de froid.

死んだ冬

S’il n’avait pas ressenti de chaleur particulière avant de rendre l’âme… c’était en fait parce que cette dernière était bel et bien toujours sur terre. Akira ayant eu un réflexe inconscient de se créer un cocon de chakra, le jeune homme s’était miraculeusement protégé in-extremis. Ainsi, réalisant qu’il était toujours en vie -a moins qu’il s’agisse du paradis- le vagabond se dégagea de son cercueil enneigé, tombant nez à nez avec une jeune fille alors qu’il s’extirpait de la neige tel un mort sortant de son cercueil.

“ Ah. “

Surpris, le jeune homme pris d’abord conscience de son environnement. Un petit village, manifestement côtier. La tempête et le froid l’avaient totalement empêché de distinguer quoi que ce soit autour de lui. Quelle ironie. S’il avait fait quelques pas de plus, sans doute aurait-il pu trouver de l’aide. Et il n’était pas trop tard, car Akira restait frigorifié.

“ Euh… bonjour ? “

Dit-il, espérant ne pas avoir fait peur à la jeune fille.
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Harusame Natsumi
Harusame Natsumi

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Mer 2 Sep 2020 - 22:17
   

Hiver 200 ~ La saison hivernale frappait durement l'extrémité nordique de l'archipel. À flanc de montagne, habilement dissimulé au creux d'un anse, un mignonnet hameau côtier, se distinguant de par ses cabanes poussant ici et là à même le terrain rocailleux, subissait les assauts d'un climat capricieux, résolu à faire la vie dure aux habitants de ce lieu isolé. Sans nom officiel, la petit bourgade si peu connue des citoyens de la jeune cité de Kiri, sinon de quelques marchands de poissons et fruits de mer frais, n'attirait que rarement les voyageurs. Après tout, seuls les aventuriers un poil trop téméraires, les fines bouches amatrices d'aliments marins et deux ou trois égarés surgissaient parfois à l'Anse-aux-Calamars - surnommé ainsi par certains en raison de sa principale activité économique, à savoir la pêche aux mollusques céphalopodes. Or, en cette période de tempêtes, cette activité était au point mort, les navires en cale sèche et les harpons et filets suspendus aux murs des entrepôts, près des quais endommagés par les caprices de Mère Nature…

La jeune Mayumi au regard églantine vivait depuis peu sur le territoire du Pays de l'Eau, mais connaissait bien la rigueur de ce climat de par ses origines yukijines. Arrivée aux abords du hameau perdu au tournant de ses douze ans, suivant une longue et pénible traversée depuis les contrées enneigées de Yuki no Kuni, la jeune Sendai avait été chaleureusement accueillie par ceux qui occupaient déjà les lieux. Accompagnée de sa mère, toutes deux réfugiées et dernières survivantes d'une tribu anéantie par les conflits entre bandes rivales, celles-ci s'étaient intégrées avec une relative aisance à la vie exigeante, mais ô combien gratifiante qu'était celle des pêcheurs du coin.

C'est d'ailleurs à la frontière occidentale de ce même village à l'allure pittoresque que la belle immaculée avait rencontré un jeune vagabond en détresse, étendu de tout son long sous un tapis floconneux, en pleine tempête meurtrière. Emmitouflée sous les étoffes et une multitude de vêtements chauds, l'adolescente, capuchon rabattu, ne laissait rien entrevoir ou presque de son corps frêle, délicatement sculpté. Brillants dans l'ombre créée par le tissu lui recouvrant habilement le crâne, un duo de perles rosées cristallines se posèrent sur l'homme lui faisant face. Prenant son courage à deux mains, la timide - et craintive - gamine s'approcha à pas de souris du géant enseveli, s'accroupissant au dernier instant pour observer de plus près son étonnante trouvaille. Par simple mesure de sécurité, l'églantine avait pris la peine de composer les signes incantatoires nécessaires à la matérialisation d'un trio de flèches chakratiques, d'une pureté et d'une couleur sans égales, pointées en direction de l'étranger. D'une voix douce, mais ferme, empreinte d'un accent nordique indéniable, la demoiselle osa questionner celui qui paraissait giser là, sans vie.

« Qui es-tu ? Que fais-tu là ? Tu es… un brigand ? Non… les voyoux de ce genre ne seraient pas aussi courageux, ils ne braveraient pas de pareilles intempéries... » 

Voyant l'homme se mouvoir légèrement et se relever, la Sendai recula instinctivement, bondissant juste ce qu'il fallait en distance pour assurer sa sécurité et réagir en cas d'attaque. Elle remarqua pourtant bien vite l'état lamentable dans lequel se trouvait l'inconnu, l'hypothermie menaçant de mettre un terme à ses jours. Le comportement de l'églantine changea alors du tout au tout, passant de la méfiance à une certaine inquiétude vis-à-vis de l'état de santé du jeune homme. Annulant le jutsu précédemment invoqué en guise de défense, Mayumi se rapprocha timidement.

« Que fais-tu dehors par un temps pareil, au beau milieu de nulle part et, surtout, si peu vêtu? Tu devrais trouver un refuge, tu sais… Il y a une petite auberge, non loin d'ici, en contrebas, là-bas près du quais. Elle accueille généralement les marchands venus commercer avec les pêcheurs du village. Je ne peux pas te laisser ainsi, seul, ou tu mourras sans doute. Je vais t'y accompagner... » 

Formant un mûdra distinctif, l'ancienne yukijine fit rapidement apparaître deux clones tangibles d'elle-même. L'un s'élança aussitôt à travers la tempête, prêt à avertir l'unique médecin de ce trou perdu. L'autre, lui, vint soutenir le poids du vagabond mal en point. L'originale, quant à elle, poursuivit sur sa lancée, matérialisant ce qui parut être une armure de chakra pur finement travaillée, tout autour du corps du géant. Continuellement alimentée en énergie, celle-ci visait à protéger l'inconnu des bourrasques glaciales que le vent marin apportait sur le village et qui, visiblement, posait un risque important pour la survie de l'étranger.

« Pardon de faire tout ceci sans demander ton accord, je ne cherche qu'à… protéger ta vie. L'armure tout autour de toi saura t'éviter de vilaines engelures dues au vent, le temps que nous arrivions à l'auberge. Elle est juste assez souple pour éviter d'encombrer tes mouvements et juste assez légère pour ne pas alourdir tes membres frigorifiés. Un médecin devrait nous rejoindre plus tard, une fois à l'abri de ce froid. Je préfère ne pas prendre de chance, vois-tu ? J'ai vu déjà trop de gens mourir... » soupira-t-elle. « Au fait, tu peux m'appeler Mayumi. » 
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Kogami Akira
Kogami Akira

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Jeu 3 Sep 2020 - 19:37


Hiver 200


L’espace d’un instant, Akira avait cru voir une menace en cette jeune fille. Sûrement était-ce dû à ces étranges flèches chakratiques pointées vers lui, chose qui l’aurait mis dans un bel embarras au vu de sa situation. Aussi intrépide et fort pouvait-il être, le froid avait quasiment eu raison de lui si bien qu’il n’aurait pas pu s’en défendre quand bien même il aurait essayé. Akira était après tout un jeune homme rodé au combat et n’avait rien d’un enfant, sa vingtaine était aussi visible que les muscles qu’il avait pu se forger en dépit d’une alimentation bien capricieuse en raison de son mode de vie.

“ Je… “

Grelottant, le vagabond resta figé un instant afin de pouvoir trouver ses mots et la force de parler en évitant de geler sur place. La pâleur de sa peau et les engelures parcourant principalement ses mains en témoignaient: il avait survécu au pire. A vrai dire, Akira semblait même bien portant pour quelqu’un ayant traversé une tempête de neige durant des heures en étant vêtu de vêtements très simples.

“ Mon bateau a dérivé… je suis arrivé comme ça… “

Ce qui expliquait donc sa tenue. Personne d’un minimum censé ne serait venu se perdre à Kiri sans vêtements chauds, encore moins en hiver. Ses tempêtes pouvaient aisément égaler celles de Yuki, sans parler de l’humidité qui elle, était bien plus élevée que partout ailleurs. Si les lacs pouvaient geler si vite, qu’en était-il ? Sa survie était sûrement dûe en grande partie à son chakra.

“ J’te suis. “

De toute manière, Akira n’avait clairement pas le luxe de refuser ni même de se montrer méfiant. S’il avait pu entendre tout un tas de rumeurs à propos d’une supposée barbarie des Kirijins, force était de constater que son tout premier contact avec l’un, ou l’une d’entre eux en l’occurence, était loin d’être aussi abrupte qu’il ne l’aurait pensé. Comme quoi, toujours vérifier par soi même avant de faire des conclusions hâtives.

Sans attendre davantage, la jeune fille pris les devants en créant deux clones chacun ayant un rôle. Akira étant déjà très grand à l’époque, il n’était sûrement pas si aisé pour son clone de le soutenir mais toute aide était la bienvenue. Surtout l’armure, qu’elle lui apposa bien gentiment. Le Kogami n’était pas en état de faire quoi que ce soit pour l’instant, mais se jurait de lui rendre la pareille un jour. Après tout, peu de gens l’avaient aidé au cours de sa vie de vagabond solitaire.

“ Merci… “

Dit-il entre deux mots de la jeune femme au débit de parole élevé. Elle avait manifestement raison, se déplacer restait aisé même avec cette armure et s’il ressentait toujours le froid, elle le préservait des brûlures. Le vent sonnait comme un fouet claquant à même la peau à force d’effleurer sa peau, cette protection était donc la bienvenue. Ainsi, ne restait plus qu’à meubler le trajet.

“ Et moi c’est Akira. “

S’il semblait affaibli et blessé, le vagabond tenait fermement une arme dans la main droite. Un katana rangé dans un fourreau noir aux broderies dorées. Si la plupart ou même la totalité des utilisateurs de kenjutsu accrochaient leur katana à la ceinture ou dans le dos, l’Hijine fonctionnait tout autrement. L’arme, en ses mains, devenait une véritable extension de son propre corps qu’il maniait à sa guise et ne faisait ainsi jamais tomber. Mais inutile de s’en préoccuper, sa main agissait toute seule pour la garder bien entre ses doigts gelés.

“ Pourquoi tu m’aides ? Tu aurais pu me laisser mourir. “

Demanda t-il faiblement alors que l’auberge se dessinait au loin.
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Harusame Natsumi
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Sam 6 Mar 2021 - 4:54

Quiconque osait braver pareille tempête ne pouvait récolter que le malheur et la souffrance sur son chemin, que le téméraire soit simple civil ou shinobi aguerri. Malgré son jeune âge, la belle aux prunelles rosées le savait plus que n’importe qui, ayant vécu les premières années de sa vie sous le joug de températures glaciales propres aux contrées des neiges éternelles. Le voyageur étranger, quant à lui, l’avait appris à ses dépends, manquant de crever seul et loin des siens, misérablement assassiné par de violentes rafales et la surprenante rigueur des hiver de l’archipel mizujin, n’ayant pour tombeau qu’un épais linceul d’un blanc immaculé et froid. Heureusement pour le grand gaillard - et par le plus grand des hasards - la route de la Sendai avait croisée la sienne au moment opportun.

« Un bateau... »

S’interrogea-t-elle sous son écharpe, inquiète des conséquences de cette déclaration.

« Es-tu un réfugié? Y avait-il d’autres personnes avec toi ? »

Supportant tant bien que mal le corps frigorifié du guerrier égaré à l’aide d’un kage bunshin, Mayumi subissait elle-même la froideur des bourrasques, qu’elle prenait d’ailleurs de front, le chemin jusqu’à l’auberge l’obligeant à affronter les lames de vent et la poudrerie venues tout droit depuis la mer. Le nombre d’étoffes importait peu, dans ces conditions, et l’adolescente ne pouvait compter davantage sur le chakra pur, au risque d’épuiser ses maigres réserves et de mettre en danger leur vie à tous les deux. Aussi tenta-t-elle d’accélérer le rythme tout en relançant la conversation afin d’éviter que le sommeil n’emporte à jamais le pauvre voyageur.

« Akira..? C’est un joli nom. Viens-tu du continent, à l’ouest d’ici, ou alors d’une île isolée de l’archipel ? Pour ma part, je suis originaire de Yuki no kuni. Je suis arrivée ici avec ma mère, il y a quelques années déjà. Je compte partir l’année prochaine pour Kiri et devenir genin. Es-tu shinobi, toi aussi? Ou un mercenaire? »

Questionna l’églantine en désignant péniblement de la main le fourreau du katana aux broderies dorées que le vagabond tenait fermement entre ses doigts.

« Ton sabre est magnifique. Il doit avoir de l’importance pour toi, n’est-ce pas ? »

Au loin, quelque part dans cette avalanche de flocons qui déferlait au-devant, une faible lueur semblait peu à peu définir les courbes d’un bâtiment tout de bois constitué, à proximité des quais dissimulés dans le chaos que composait la scène. Seuls les bruits des vagues se fracassant contre le rivage et les sinistres hurlements de la glace témoignaient de leur présence, se faisant de plus en plus omniprésents à mesure que le duo s'approchait.

« Laisser mourir quelqu’un sous mes yeux..? Je… Je ne peux pas. »

Son père, Sendai Masashi, était mort, à l’époque, sous ses yeux horrifiés, et dans l’impuissance la plus totale. Tout comme pour la quasi-totalité de sa tribu au pays de la neige, en réalité. Elle n’avait rien pu faire. Rien. Protéger les autres, préserver la vie, qu’elle soit étrangère ou ennemie, était alors devenu l’idéal à suivre pour la manipulatrice de chakra pur. Un idéal très certainement naïf, teinté par la jeunesse et l’inexpérience, sans doute, mais pour lequel elle tenait mordicus.

« Je ne veux pas avoir davantage de remords... »

Laissa-t-elle finalement échapper entre ses lèvres désséchées par le froid, alors qu’ils approchaient enfin de l’auberge.

« Nous arrivons. »

Le grincement de la porte fit sursauter le tenancier affalé aux abords d’un feu crépitant, trônant au centre d’une large salle commune, démesurément grande par rapport au reste des lieux, qui offraient au final moins d’une dizaine de chambres, toutes minuscules et faiblement décorées d’objets rappelant l’activité économique principale du hameau. L’endroit, probablement bancal aux yeux d’un étranger, savait cependant prendre soin de ses clients, offrant nourriture et thé à quiconque passait ne serait-ce qu’une nuitée en son sein.

«  Monsieur Ichirô, j’ai besoin de votre aide ! Il a besoin d’être réchauffé. Pouvez-vous m’aider à l’accompagner près du foyer? »

Le vieil homme ne se fit pas attendre et accourut prestement au moment où se dissipait l’armure chakratique, prenant la place du clone de Mayumi, qui disparut aussitôt en un nuage de fumée, Une fois installés à proximité des flammes, l’aubergiste les abandonna l’espace d’un instant, s’en revenant d’un pas claudiquant, tenant un breuvage chaud et une fourrure qu’il tendit à Akira, lui suggérant au passage de retirer ses vêtements trempés par la fonte de la neige. La belle églantine, fatiguée par l’épreuve, délaissa capuche et foulard d’un mouvement modelé par l’habitude et la répétition, puis vint s'asseoir délicatement sur de petits coussins, posés de l’autre côté du foyer.

« Le médecin ne devrait pas tarder. »

Affirma calmement l’adolescente de sa voix sibylline, les paumes tendues au-dessus des flammes. Sans même poser ses prunelles rosées sur l’homme qui lui faisait face, elle poursuivit, après de longues secondes de silence.  

« Que comptes-tu faire, ensuite ? »
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Kogami Akira
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Sam 6 Mar 2021 - 20:42


Hiver 200


Heureusement, le corps comme l’esprit d’Akira étaient ceux d’un samouraï. Ainsi, s’il eut déjà été exposé à maintes situations inextricables pouvant faire office de tombeau, l’Hijine s’en était toujours extirpé en vie. Car s’il était en tout points un simple vagabond, le Kogami se désignait plutôt comme un véritable voyageur. Voyageur qui avait pu traverser le globe dans sa quasi-totalité, et qui était encore en capacité de fouler les terres du Yuukan, signe de son talent indéfectible pour la survie en conditions extrêmes… bien que Yuki s’avérait être le plus exacerbé de tous.

“ Non, simple explorateur solo. “

Dit-il rapidement, voulant calmer l’inquiétude apparente de la jeune fille. S’il n’avait aucune idée de ce que cela impliquait, manifestement était-elle préoccupée. Qui pourrait bien vouloir venir se réfugier au sein d’un climat si glacial ?

Le vent lui fouettait le visage. A tel point que ces terres semblaient être directement imprégnées du chakra d’un shinobi lui voulant personnellement du mal. Si elle était parvenue à lui sauver la vie de peu, Akira restait mal en point et sentait déjà venir la longue convalescence qui se profilait sous ses yeux plissés par le froid. Les engelures pourraient être terribles, espérons qu’il ne perde pas quelques doigts en conséquence. Non, sa survie n’était pas un cadeau assez conséquent.

“ Hm ? “

La jeune femme lui parlait. Perdu, presque comateux, le jeune homme fut extirpé de cette somnolence aussi douce que fatale. Mieux valait éviter de sombrer au risque de ne jamais se réveiller.

“ Je viens… d’Hi no kuni. Je ne saurais pas vraiment te le situer sur une carte. “

Piètre explorateur tout à coup. Après tout, Akira n’avait jamais été vraiment initié à quoi que ce soit, ayant dû tout apprendre en autodidacte.

“ Je ne suis rien de tout ça. Enfin, je maîtrise le chakra si tu veux savoir… mais je me contente d’explorer le Yuukan. Bonne chance pour Kiri, c’est un village plus accueillant qu'il n'y paraît. “

La jeune femme l’assaillait de questions. Et celle-ci ne croyait pas si bien faire, obligeant donc le vagabond à fouiller sa mémoire et ainsi rester éveillé un tant soit peu. Heureusement, l’auberge arrivait à leur vue… et bientôt à leur portée. Espérons que son manque d’argent ne soit pas un problème.

“ C’est… une relique particulière à mes yeux oui. “

Un objet qu’il adorait, appartenant jadis à une personne qu’il haïssait. S’il pourrait se perdre en symbolisme profond, Akira n’était plus vraiment en position de faire des envolées lyriques.

Si le froid et la fatigue altéraient ses sens, et par conséquent ce qu’il entendait, Akira crut entendre des remords. Des remords ? Voilà un point commun qu’il partageait avec sa sauveuse, des remords inavouables et si secrets qu’il n’y ferait même pas allusion. Remuer le passé risquait de faire remonter une douleur bien trop intense pour qu’il puisse la supporter, d’autant plus dans ce contexte particulier.

“ En l’occurence, tu n’as pas à en avoir. Tu viens indéniablement de me sauver la vie. “

Dit-il en retrouvant un peu de sa superbe pour franchir les derniers mètres nécessaires à sa survie. Se laisser porter par une jeune fille bien plus petite que lui n’était pas digne du samouraï qu’il était. Du moins, selon lui.

La suite fut plus floue.

Dans un état de semi conscience, le voyageur se laissa guider par sa sauveuse au sein de l’auberge, avant d’être installé convenablement. Se contentant de retirer ses vêtements pour ne garder que le strict nécessaire, dévoilant au passage brièvement un corps marqué de profondes cicatrices et d’un long tatouage de dragon lui enlaçant le bras gauche, le jeune homme s’emmitoufla presque immédiatement dans la couverture qui lui fut tendue, laquelle s’avéra ô combien savatrice.

“ … “

Il hocha faiblement la tête. S’il pouvait encore sentir la chaleur, alors Akira pouvait se réjouir d’être encore en vie.

“ Je ne sais pas. Te remercier pour commencer. Si tu as besoin de quelque chose, demande. Je me débrouillerai. “

Akira était un homme de parole.
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Harusame Natsumi
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Lun 22 Mar 2021 - 22:51






Mayumi refusa d'emblée l'offre du gaillard, balayant les propos du demi-géant du revers de la main.

« Tu n'as pas besoin de me remercier, Akira… N'importe qui aurait fait la même chose, tu sais. Enfin, je crois. »

Elle se tût, perplexe. Les flammes dansaient sur les prunelles cristallines de la manipulatrice de chakra pur tandis qu'elle réchauffait patiemment la paume de ses mains, les bras tendus au-dessus du feu crépitant. Le regard perdu, décrivant de son reflet églantine les cicatrices illuminées des braises ardentes, l'adolescente soupira longuement avant de poser ses doigts chauds contre ses joues encore rougies par les ardeurs du climat hivernal. Puis, quittant le doux confort de sa peau à l'allure de porcelaine, en apparence si fragile, sa dextre vint se refermer contre la tasse que lui tendit, à son tour, le vieil aubergiste. Elle huma d'abord poliment le délicat parfum qui émanait de la tisane fumante et, satisfaite, offrit son plus beau sourire en guise de remerciement.

Lorsque le vieillard vint déposer son corps fatigué contre un petit banc coussiné, non loin d'elle, la Sendai humecta doucement sa bouche du savoureux breuvage aux arômes floraux, puis entreprit de le siroter calmement, pour éviter toutes brûlures inutiles. Ceci fait, l'ancienne yukijin profita de sa main libre pour coincer, en un mouvement bercé par l'habitude, une mèche argentée s'étant rebellée contre la tyrannique oppression de son oreille, et posa son regard sur la silhouette du voyageur au torse dénudé qui lui faisait à présent face, le corps tout emmitouflé dans la peau animale. Son attention fut brièvement attirée par l'impressionnante quantité de cicatrices qui marquaient la chair du jeune homme ainsi que par la bête tatouée à même son bras gauche, duquel elle n'entrevoyait que quelques bribes, ici et là, de par les plis de la couverture qui recouvrait allègrement le corps musclé, mais frigorifié, du hijin.

D'une voix sibylline teintée par la curiosité, l'enfant de chakra désigna timidement le membre décoré du miraculé tandis qu'elle buvait une énième gorgée de tisane, profitant de l'occasion pour relancer la conversation, presque au point mort depuis leur entrée inopinée dans l'auberge en bordure de mer. Une manière comme une autre de patienter en attendant l'arrivée imminente de son clone, en compagnie de l'unique soignant du hameau isolé.

« Ton tatouage de dragon est superbe, tu sais… Là d'où je viens, au sein de ma tribu, à Yuki no kuni, les tatouages étaient hautement symboliques, comme des cadeaux que les parents offraient à leurs enfants, devenus adultes. Une sorte de second nom, un totem qui guiderait leurs pas, les protégerait dans leur vie à venir et dans l'autre monde. Généralement, les tatouages étaient des représentations d'esprits puissants, de divinités, ou d'animaux craints de tous. »

Des traits fins de la Sendai émergea un franc sourire. Les yeux pétillants de l'immaculée, égayés par cette avalanche de souvenirs précieux, reflétaient mille-et-unes émotions agréables. Si ses proches, décédés aujourd'hui pour la plupart, lui manquaient terriblement, la mémoire du temps passé en leur présence, la mémoire de sa tribu, elle, demeurait bien vivante.

« En ce qui me concerne, je possède aussi un tatouage, quoiqu'un peu différent de ceux que j'ai pu te décrire. Ce n'est ni un animal, ni un quelconque dieu. En vérité, je n'en connais que peu de choses… »

Songeuse, l'adolescente se pinça brièvement le menton. Une idée semblait la démanger, titiller ses méninges. Une idée qui recoupait étrangement avec l'offre précédente du voyageur. Et si celui-ci, du fait de ses multiples voyages de par le monde, avait acquis, par le plus grand des hasards, certaines connaissances sur les héritiers des Anciens ou leur pouvoir ? Les probabilités lui paraissaient faibles, mais la possibilité n'était pas à exclure complètement. Ainsi, gagnée par la fébrilité, la Sendai en quête des siens ne put que saisir l'instant et questionna aussitôt son vis-à-vis.

« Il y a peut-être bien quelque chose que tu pourrais faire, pour moi, tout compte fait, Akira. »

Le visage désormais enjoué de la mizujin trahissait le fort intérêt qu'entretenait à présent la Sendai pour celui dont elle avait sauvé la peau.

«Peut-être l'avais-tu déjà compris, mais je suis une Sendai. Je manipule le chakra, sous sa forme la plus pure et la plus simpliste, depuis mon plus jeune âge. Pourtant, j'en sais très peu sur ce pouvoir, son origine, ou sur les autres héritiers des Anciens, les premiers manipulateurs de chakra. En dehors de mon père, qui n'est plus de ce monde aujourd'hui, je ne connais personne. »

Elle s'humidifia rapidement le gosier d'une nouvelle gorgée de tisane, puis reprit :

« Toi qui as longuement voyagé de par le monde, aurais-tu rencontré d'autres personnes comme moi ou obtenu des informations à notre sujet? »

Mayumi l'espérait, mais ne s'attendait à rien de la part de cet inconnu. Et puis, après tout, elle ne possédait aucun moyen de vérifier les informations qu'Akira lui offrirait, si celui-ci s'avérait en posséder. Elle tenta alors une autre approche.

« Peut-être pourrais-tu me faire le récit d'un de tes nombreux voyages, en attendant la venue du médecin ? »

Pourquoi pas. Ils en avaient le temps, au final.
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Kogami Akira
Kogami Akira

Les psaumes d'un triste hiver 青い緑色 Empty
Jeu 1 Avr 2021 - 18:40


Hiver 200


Il souffla du nez, peu convaincu. En tant que vagabond, Akira était particulièrement bien placé pour jauger de l’hospitalité d’autrui. Entre semblables et membres du même village, peut-être l’homme était-il soudé. Ce n’était pas le cas pour ce qui était des vagabonds, lesquels étaient bien souvent laissés dans la panade de leur quotidien à mourir au bord de la route. Heureusement pour lui, le jeune homme n’était vagabond que selon son bon vouloir et un choix parfaitement personnel. En définitive: Akira ne subissait pas la vie qu’il avait choisi de mener.

“ Je ne pense pas. Mais qu’importe. Toi, oui. “

Souriant, tenant son thé entre les deux mains pour se réchauffer davantage et chasser le violet s’étant emparé de l’extrémité de ses doigts gelés, il ferma les paupières un instant. Comme pour organiser ses pensées, le Kogami s’imprégna de l’ambiance des lieux, la rusticité du mobilier et la chaleur des flammes, du thé et de cette couverture couvrant son corps presque dénudé.

Ses yeux vinrent parcourir un peu plus sa sauveuse qu’il n’avait guère pris le temps d’admirer dans cette tempête nivéenne. Jeune, sans doute trop pour lui, mais indéniablement belle. Du genre que le paternel espère pouvoir marier avec un riche héritier pour extirper sa famille de pêcheurs d’une condition précaire, mais sans doute inventait-il ce scénario de toutes pièces.

Remarquant le regard intrigué de la jeune femme, il n’en fit pourtant rien, portant ses lèvres gercées à la tasse laissant s’échapper quelques vapeurs humides venant couvrir ses joues encore froides. Le liquide coula doucement dans son oesophage, chaud, mais insipide. Le goût l’avait sûrement abandonné pour quelques heures. Quelle importance, tant que le reste de ses sens étaient la.

“ … “

Evoquant finalement son tatouage ô combien ostentatoire dans cette tenue, le jeune homme daigna dévoiler un peu plus son bras et son épaule gauche, empoignant la tasse de toute la largeur de sa main droite. Long et serpentin, l’ornement d’encre noire l’enlaçait du poignet à l’épaule, finissant même sans doute un peu plus loin entre ses omoplates. Et si l’ouvrage, irréprochable et certain d’être épargné par le temps, n’était plus à saluer, le Kogami semblait étrangement en avoir honte.

“ Craint de tous… quoi de mieux que le dragon pour représenter cela. En un sens, cet ornement est aussi le cadeau d’un parent. Hélas, certains présents ne peuvent être refusés. Sous la menace ou par politesse, il faut savoir, parfois, accepter ce que l’on nous donne. Ravi d’entendre que le tatouage soit un art héréditaire la d’ou tu viens. “

Avoua t-il d’une voix lente, placide, replaçant son bras frigorifié sous la couverture tout en buvant une nouvelle gorgée de son breuvage. S’il restait cryptique et imprécis, Akira jugeait en avoir dit assez pour laisser comprendre que ce tatouage lui avait été gravé de force. Pour quelle raison ? Lui seul savait.

Ainsi, lorsqu’elle énonça son tatouage, le voyageur fut pris d’une pointe de curiosité. Si elle ne savait pas de quoi pouvait-il s’agir, peut-être le pourrait-il.

“ Peux-tu me le montrer ? Je pourrais peut-être t’en dire plus. Néanmoins, préserve ta jeunesse et ta beauté. Si le tatouage est un art, utilisé à outrance, il devient une scarification. “

Voyager ouvrait de nombreuses portes à la connaissance, et la Sendai l’avait bien compris puisqu’elle vint poser diverses questions en rapport avec le trajet qu’il avait parcouru jusqu’ici. Malheureusement, peut-être serait-elle déçue… car les voyages d’Akira n’avaient que peu croisé de ruines ancestrales ou de peuples mythiques. Les légendes, pour la plupart, ne restaient que des légendes. Et ses connaissances des clans peuplant le Yuukan étaient restreintes.

“ J’ai vu des choses ésotériques. Mais les arts du clan Sendai n’en font hélas pas partie. Ta meilleure chance se trouve sûrement au sein des villages ninjas. Un vagabond comme moi a bien de la peine à y entrer. “

Spécifiquement Iwa et Kumo, ou Akira n’avait encore jamais mis les pieds. Toutefois, lorsqu’elle lui demanda de conter un de ses voyages, le jeune homme n’eut que l’embarras du choix à énoncer. Ce fut par l’intermédiaire de son voyage à Kaze qu’il accéda à sa demande, non sans terminer la tasse encore chaude qui commençait à lui brûler les doigts.

“ J’ai bien fait un voyage singulier récemment. Par delà les mers de Mizu et même les pays voisins se trouve une vaste contrée aride et désertique. Kaze no kuni. Un pays au climat aussi impitoyable qu’ici mais d’une toute autre manière. Là-bas, le sable comme le soleil brûlent, les tempêtes irritent la peau et rendent aveugle. “

Il marqua un temps d’arrêt. Peut-être n’était-il pas nécessaire de présenter le pays de cette manière. Tant pis, le mal était déjà fait.

“ Lors d’une de mes excursions, j’ai pu trouver un temple au beau milieu du désert. Un temple de marbre en parfait état mais aussi totalement vide. Au sous-sol, des fresques murales contant le mythe de Shukaku, le dieu du désert. Une créature immense à l’apparence d’un tanuki sablé qui sommeillerait, quelque part, sous la mer de sable de Kaze… attendant patiemment que l’on vienne le réveiller. “

A la manière dont il contait cette histoire, le sérieux d’Akira ne pouvait être remis en question.

“ Si je n’en sais pas plus au sujet de Shukaku, j’ai découvert que le temple était celui d’une secte en la gloire du dieu, et un sceau activé par mégarde m’a révélé leur massacre par une troupe de bandits en quête de richesses. Il ne restait plus rien d’eux, et encore moins du peu de biens contenus dans ce temple. Seulement, la connaissance, elle, avait été laissée sur place… “

Il s’enfonça davantage dans le fauteuil.

“ Voilà pourquoi il ne faut pas attendre de dieu qu’il fasse tout le travail. Mais aussi pourquoi ton aide était inespérée. La plupart des gens vivant loin de tout finissent ainsi tôt ou tard. Tués, ou tuant. “

Une note bien sombre venant conclure une histoire toutefois intéressante.
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