N'ayant pas porté grande attention aux premières paroles de l'inconnu, Eri avait foncé tête baissée, c'est comme ca qu'elle agissait en général, c'est pour cette raison aussi qu'elle finissait souvent salement amochée ; au moins, elle respectait une partie de son Nindo, enseigné par les paroles d'Akimoto sama. Que faisait-il lui d’ailleurs quand on a besoin de lui ! Faut dire qu'il avait grandement contribué à sécurisé les routes alentours de Rokkusu, mais ici... On était assez loin du futur Iwa. Bref, son attaque ne porta pas ses fruits et la jeune fille de la forge se ridiculisa d'une chute lamentable, probablement l'esprit encore engourdi par un réveil trop récent, mais au moins on ne pouvait pas dire qu'elle manqua de combativité. On la retint dans sa chute, c'était bien une première, en général, elle pouvait bien se casser la gueule. Pire, l'instant d'après elle était de nouveau debout avec l'aide de l'inconnu. Un peu surprise, limite stupéfaite, elle ne contre-attaqua pas immédiatement, ses poings restant cependant serrés, contractant ses petits muscles déjà bien formés pour son âge. Un œil attentif aurait aussi pu voir que ses mains étaient à l’extérieur quelque-peu abîmée, signe qu'elle se bagarre souvent, et à l'intérieur, la peau commence déjà à être celle d'une travailleuse.

Enfin, elle porta attention aux paroles du jeune homme, car s'en était un, elle prit aussi le temps de le regarder. Il était plus grand mais son visage ressemblait à celui de nombreux autres jeunes, dans ce sens où il paraissait son âge. Elle en avait maté des gamin de trois-quatre ans plus vieux qu'elle. Sauf que lui, il avait un sabre puis, les duels, c'est toujours aux poings. Elle se retint d'attaquer, trépignant sur place, les dents serrées, bouche fermée. Opinant à la question de l'age, car c'était juste, elle ne surenchérit pas d'un ''et demi'' sur les dix ans, après tout, l'age lui à toujours peu importé. Ce qui compte, c'est de prouver sa valeur par les poings.

Des bandits... Eri se mordit la lèvre inférieure, si fort. Il expliqua en quelques mots les choses tout en rejoignant l'animal blessé, Eri serrait ses poings si fort qu'elle aurait presque pus transpercer sa propre peau de ses doigts, ses maudit... Ils allaient lui payer ! Même si, elle n'en avait pas la force... L'envie de pleurer, non, c'est interdit, ca ! « Ou qu'ils soient, je les trouverai, et je leur ferai bouffer leurs dents. Et la prudence, c'est pour les faibles ! Un homme prouve sa valeur à la force de ses poings. » Conclut-elle avec une conviction dans la voix assez rare pour un enfant qui ne manque de rien, des paroles piquées mot pour mot au grand Akimoto.

Ce n'est finalement que quand l'autre accepta de l'aider contre un bon repas qu'elle remarqua la corpulence du jeune homme, mince, qu'il est... Maigre ! « bah, si tu nous aides, tu auras bien plus qu'un repas. » on lui avait appris à négocier, mais, si maigre, et puis, elle avait envie de lui sauter au cou pour remercier de son aide, mais ca, c'est les fillettes qui agissent comme ca. Donc, au lieu de se jeter a son cou elle s'abaissa pour ramasser une sacoche sous les décombres, elle enfila la hanse à son cou, elle va pas laisser le pognon traîner ici... Ensuite, elle rejoignit les deux animaux pour les détacher, on sait jamais si un prédateur survient qu'ils puissent essayer de fuir ou de se battre, même si l'un d'eux était blessé, ca ne semblait pas être grave.

Aucun d'eux ne sembla songer propice de se présenter, mais qu'importe un nom, les actes prévalent pour le respect. « Tu es vachement maigre toi ! Tout l'inverse d'Akimoto sama. Tu es malade ? Ou c'est pour ton style à l'épée ou un truc du genre ? » pas besoins de tourner autour du pot, en tous les cas, elle était prête à le suivre, parc-qu’elle, bah, elle ne savait pas par où commencer les recherches, elle sais juste cogner.Et comme il n'avait pas contre-attaquer à son agression, et c'était préoccupé de l'animal, il semblait être assez de confiance pour le suivre aveuglément de toute manière, la situation semblait déjà bien trop désespérée aux yeux de la futur forgeronne.

Une... Fille ?! La gamine fronça les sourcils, il veut se prendre une beigne celui-là ! C'est obligé ! La situation ne serait pas ce qu'elle est, la gamine lui aurait sauté dessus pour le rouer de coups, « Les filles, c'est nul, ca chouine, ca parle de licornes et de garçon, pwah ! » Fit elle avec une grimace terrible. À vrai dire, c'était probablement la première fois qu'elle répondait à cette insulte par des mots non précédés de coups de poings ou autre membre de son corps, mais au moins ca donnait le ton, on peut être ce qu'on veut et elle, elle n'est pas une fille ! Oh que non ! Elle se répétait de se calmer et de pas le cogner, pas le cogner, pas le cogner, se concentrer sur autre-chose... Porter son attention sur... Tien, le katana !

Quant à la récompense, elle sortit un instant de sa rage et ses autres pensées. Biensur qu'il aurait plus, même une enfant pouvait estimer que la vie d'un membre de sa famille valait bien plus qu'un simple repas, ou même cent repas. Peut-être un million et encore. Bref, l'inconnu avait pris les devants en repérant les traces : moué, c'est intelligent, Eri aurait juste foncer dans une direction en criant de rage. Et en rossant tout ce qui semble hostile sur son chemin, dans la mesure du possible. Là, c'était plus sérieux que des guéguerres entres voisins de son âge ou un peu plus âgés. En tous cas ce qui était certain, c'est que si tout se finissait bien, les Hagashin lui en devraient une.

Quand il reprit la conversation, alors que leur duo s'approchait des bois, Eri eut un frémissement, n'ayant jamais quitté son chez-elle sinon pour suivre son grand papy dans d'autres villes, elle regarda la foret, les dents serrées mais la bouche fermée, les poings toujours aussi serrés, ravala non sans bruit sa salive. « On habite à Rokkusu. Toi qu'à un Katana, tu connais peut-être notre forge. -mais sans prononcer le nom- » dit-elle, trop concentrée pour refouler l'appréhension des bois sans crier ou pleurer ou autre réaction nul d'enfant ou de fillette. « On achètera un transport au pire. » tapotant la sacoche « Y à probablement assez pour un acompte. » c'était pas forcément malin de révéler le contenu mais bon, doit-elle forcément être maligne ?

Avançant et se détendant, il y eu le sujet de la maigreur. Eri opina positivement, approuvant son acte et ajoutait à la réponse du va-nu-pieds : T'as pas deux papys ou un papa et une maman pour te nourrir ? » elle hochait la tête en le regardant faire, prenant des notes pour plus tard, on sait jamais. Répéter est une bonne méthode d'apprentissage après tout. « Ha ! Ha ! Intelligent ! Comme ci c'était utile ! » elle tapota sur sa tête vu qu'il était bas pour suivre les traces « remarque là, je serai embêtée sans un cerveau. Tu seras mon second. Moi je serai le héro ! » croisant les bras fièrement comme-ci une musique héroïque tournait en boucle.

Elle fit quelques pas de course pour se retrouver en face de lui et prit une posture un peu ridicule, digne de héros de bande dessinée un peu drôle... « Moi c'est Eri ! » Elle changea de posture « Qui possède la Force ! » Puis elle mis deux trois coup dans le vide, finalement pas si mauvais pour une morveuse et s'arrêta d’un beau crochet dans le vide : Tu vas voir quand ils seront en face de nous, je vais les détruire ! » elle fit ensuite la moue « et ensuite, on verra ton katana parc-qu’il est tout cracra, là, faut le respecter ton sabre ! Papy va pas être content en voyant un e arme dans un état pareiiiil !!!! » L’exagération d'une enfant.

Les mains tendues, Eri obtint le Katana, ce n'était biensur pas le premier qu'elle avait entre les mains, d'aucun aurait pus penser qu'il ne faut pas mettre une arme entre les mains d'un enfant, mais plus on se spécialise tôt, plus on devient bon et puis, son grand papy n’a pas toute sa vie pour transmettre sons avoir et même si son grand-père est très bon, aucun n’égale le plus âgé des Hagashin. La première lame ou elle eut à faire un entretient, Eri ne s'en souvient plus vraiment, elle était bien plus fier de sa première vente, éduquée très tôt certains excellent rapidement dans les arts martiaux dans les grandes écoles de type orphelinat ; Eri, c'est dans la forge et tout ce qui l'entoure. Même en bagarre, elle n'est pas la meilleure... Un sourire rendu au moment d'obtenir l'arme dans son fourreau, : « Chacun son travail. » Répondit-elle simplement, il ne fallait pas s’en vouloir ne pas pas savoir entretenir une arme à la perfection. Comme elle venait de le faire remarquer, ce n'était pas celui du jeune homme. Bon ok, c'était une phrase que son papy disait souvent aux clients.

Avant tout, elle déchira de la toile de tente de la charrette pour désenvelopper les cheveux pour qu'ils ne dégoulinent pas, et retira aussi son haut encore mouillé. Puis se mettant à genoux en face pour travailler : ce qu'elle fit sans attendre, puisqu'elle salua respectueusement l'arme en courbant le haut de son corps. Ensuite, elle sortit l'arme précautionneusement, bien loin de son tempérament brut et potentiellement peu contrôlable : à l'aide d'un petit outil en bois, ressemblant à une spatule au manche très fin -et dont elle utilisa le « manche » pour retirer les goupilles du manche, tenant l'arme par sa poignée elle tapota du poing sur son poignet pour vibrer légèrement et décoincé aisément ledit manche avant d'opérer avec les deux mains. Une autre petite pièce à l'intérieur partit tout aussi aisément.

Elle s'affairait tandis qu'Akira surveillait les alentours sans être trop loin, ce qui lui permit d'avoir quelques réactions orales : « C'est pas son premier démontage à ton sabre. » un poil concentré tout de même : « Mais le dernier remonte. » Beaucoup de gens se procuraient les armes d'autrui plutôt que d'enterrer leurs détenteurs, il arrivait qu'à la forge, on revende des armes d'occasion. Jamais de Katana, « On dit que l'âme du premier détenteur réside dans l'arme. : À sa mort, on le brise et on l'enterre avec le défunt. Tu y crois, toi ? » fit elle remarquer, tout en exécutant ses gestes d’entretien basique, 

Un premier lingue simple, couplé à une petite bassine avec un fond d'eau -parcqu'il n'y en avait pas à proximité il ne s’agissait que d'eau potable sortit d'une outre trois quart vide- servit à retirer les plus grosses saloperies, puisque l'arme venait de servir. Cela fait, Eri regarda la lame, la garde, le manche, eux étaient de côté, useless, sans intérêt pour qui sais apprécier un sabre exceptionnel. Se grattant un instant la nuque d'un index bien agité : « On va devoir rattraper la peau... » Constatait-elle plus pour elle-même à voix basse, mais ce serait pour plus tard.Puis plus fort : « Je suis pas experte et ca va être assez long... » fit-elle remarquer.

En effet, la gamine avait entamé de travailler la lame centimètres par centimètres du bout des doigts, tout le long du fil en grattant avec de l'argile, les bandits semblaient avoir totalement oublié leur existence ou bien avaient-ils supposé qu'ils avaient continué leur route plutôt que d'attendre à l'endroit de l'attaque, peut-être étaient-ils juste en train de sauver leurs affaires d'un feu dont la fumée pourrait alors se voir dépasser des arbres. La morveuse n'y prêta de toute manière aucune attention. Loin d'être experte dans cette partie, un travail long, fastidieux et minutieux qui lui prendrait à elle encore plus de temps.

Aussi, l'arrière grand papy eut le temps de revenir jusqu'à eux, une pipe en bouche et muni d'un nouveau véhicule et de deux nouvelles bêtes, une dépense inattendue mais qui s'avérait nécessaire. Regardant le duo d'enfants, il lâcha un « tu n'oublies rien ? » à sa descendante, qui lui lança un regard plein d'interrogation et d'incertitudes « Tu n'oublies rien. » Eri lui tira la langue, mais il semblait satisfait. Le vieux s’occupa d'attacher leurs bêtes vers l'arrière de la charrette pour ne pas les « perdre », le blesser semblait en état d'avancer. Soufflant un, deux, puis trois cercles de fumée : « Je vais me reposer, démarrez quand vous aurez terminés. » dit-il en tendant le bras de sa main tenant la pipe dans la direction à suivre, juste au cas où. Montant dans le véhicule lui aussi bâché, le vieillard s'endormit, ou du moins se reposa, l'age, mais surtout les blessures et faire semblant de ne pas en souffrir commençait à être difficile.

Ainsi donc, un bon moment passa. De nombreuses heures, quatre ou cinq, facilement. Eri n'avait fait qu'un peu plus du tiers du travail et n'avait pourtant même pas été si longue que ça. Elle essuya son front, mais de jolies vaguelettes commençait à apparaître sur le tranchant, des détails visibles uniquement en plein jour et de prêt, symbole du travail de forge, mais aussi permettant d'identifier le style de sabre, sa qualité et son tranchant. Voir cette ''peau'' indiquait aussi que le sabre n'était recouvert d'aucune microparticules à ses endroits et que, de facto, il tranchait au mieux de ses performances. L'argile mélangée à l'eau faisait que le sabre étincelait d’autant plus, la presque forgeronne s'occupa de sécher la lame et fit signe au vagabond : « Akira senpai. » C'est à ce moment qu'elle lui montra et expliqua vraiment qu'on ne touche jamais la lame avec les doigts à cause de la sueur qui est un des seuls risques d'oxydation pour un sabre et qu'il n'est pas à prendre à la légère. Séché avec un linge doux, Eri enfila une paire de gants en soie et passa avec un tampon « rond » nommé utchiko de la poudre de calcaire à trois endroits de chaque côté de l'arme puis avec un tissue de soie d'un blanc éclatant, trempé dans une huile végétale, elle répartit la poudre. Rien de bien compliqué sinon qu'il faut le faire sur toute la lame, y compris la zone comprimée dans la garde. Lui expliquant aussi l'intérêt de ses derniers pour protéger la lame des altérations extérieure. Puis elle lui montra comment remonter et de facto démonter la garde et la poignée.

Ensuite elle lui tendit l'arme qu'elle tenait dans le plat de ses deux mains : Faudra que je continue demain, pour retrouver le fil entièrement. Ensuite on refera un polissage. Ensuite, elle lui tendit le kit d'entretien, avec le pot contenant le tampon et la poudre de calcaire, un petit pot d'huile et un tissu neuf en soie mais surtout, le petit outil en bois pour démonter l'arme. Ensuite, tendant ses bras vers le ciel, la gamine se redressa d'un bond et jeta un œil vers la charrette puis plaça son index sur le coin de son nez : Maintenant à toi de me montrer des trucs comme marcher sur l'eau ! Ha, ca peut être grave stylé devant les autres ! En échange, je dirais à personne que t'as peur de l'eau ! » Elle y avait penser, pendant qu'elle travaillait sur le sabre et c'était avec le soleil décroissant qu'elle avait compris : s'il avait refusé d'aller sous l'eau, c'est qu'il voulait soit se la péter, soit qu'il en avait peur, comme Mara la chialeuse !

« Papy et grand papy. » répondit-elle simplement, ca lui semblait évident, bon ok elle ne connaissait personne dans sa situation familiale néanmoins c’était évident, non ? En tous cas, ce n’étaient pas les livres qui lui avaient appris, ca non, pas qu’il n’y en ait pas dans la maison familiale, ni même côté boutique concernant l’entretient d’une arme pour les nuls, juste que la gamine n’est pas du tout attirée par ‘’ses trucs là’’. N’entrant pas dans la précision, trop concentrée sur son travail, pour ne pas faire de bêtises, ses deux ancêtres auraient tout à fait pu parler et rire en même temps qu'ils faisaient ce travail minutieux, et même par moment, ne pas regarder, chaque chose en son temps. Déjà faire lentement, mais sans erreur.

Quand elle apprit à qui était l’arme, Eri jeta un bref regard vers le vagabond, ainsi, il en avait eût un, du peu qu’ils avaient discuté, la gamine avait imaginer qu’il était le fils du vent ou quelque-chose dans ce genre, c’était possible, non ? Pourquoi il n’avait pas enterré l’arme avec son géniteur fut ensuite tout ou partie expliquer peu après. La réincarnation hein, les deux ne sont finalement pas incompatible qui avait déjà eu loisir d'y penser en fréquentant d'autres gamins avec se genre de pensées : « Imagine que les deux soient vrais : si tu bloques l'âme en cassant pas l'sabre, pas de réincarnation. C'est un peu méchant. » Sa logique était peut-être fausse mais puisqu’elle-même n’avait pas de croyance particulière, vus que ses anciens lui disaient qu’elle avait le temps d’y penser et de choisir quand elle serait plus grande. « Mais c’est vrai, c’est dommage de laisser mourir une arme. Y à beaucoup de travail derrière. Elle se brisera bien un jour. »

Finalement, un peu plus tard quand Eri eut terminé, ou estimant en avoir assez fait pour ce jour. Akira prit les devants pour lancer leur convoi ; puisqu'il avait raison sur la sécurité des lieux, Eri haussa les épaules : tes une fillette si t'as peur » puis tirant la langue elle chuchota en défi « froussard » avant de partir se réfugier du côté ou dormait le vieux, mais, il ne dormait plus. Il s'afférai à cuisiner, oui oui, le gros bibendum musculeux avait aussi profiter pour acheter une partie des ressources des fermiers, il y avait du riz à cuir mais aussi une marmite de riz cuit et refroidit, et du poisson frais, découpé, qu'il enveloppait dans du riz, enveloppé dans d'épaisses feuilles comestibles, assez proche des algues, mais provenant des arbres. Eri serait bien incapable d'en donner le nom, mais elle s'écria « MANGERRRR !!!! »

C'était assez simple et assez travaillé, mais surtout bien nourrissant, la cerise sur le gâteau prenait forme dans une étrange bouteille entourée de fines lamelles de bambous nouées pour prendre la forme ronde du dit récipient. Son contenant, une sorte de liqueur de soja dont il avait légèrement imbibé le riz. Ca n'était pas la paye demandée par le vagabond, mais le repas chaud viendrait en temps et en heure. Ce fut donc le vieux qui rejoignit l'avant du véhicule en premier, après en avoir englouti deux énoooormes, les autres étaient de taille plus raisonnable : faisant signe pour prendre la conduite, de toute manière, le jeune homme serait bien inefficace s’il devait gérer ca et les protéger en cas d'attaque. Autant qu'il reste caché derrière pour intervenir ? Ne serait-ce que pour protéger sa petite-petite fille ; Du moins c'était ce que pensait l'ancien. Eri se morfalait déjà de son coter, il faut dire que les repassons rarement pris en famille chez les Hagashin, la forge nécessite souvent d'y être actif.

Peur des monstres sous son lit ? Ha ! Déjà, le lit de la morveuse cv'ets un futon ! Que ce soit chez-elle ou chez sa pote Amaya et c'est plutôt la copine qu'à peur pour un rien. Du coup, elle répond juste « Ha ! » d'un air moqueur, Eri à epur de rien, étant donné le grand domaine familial et les bruits de la forge permanent de nuit, le fait qu'ils n'y vivent qu'à trois de nos jours ; autant dire qu'il vos mieux qu'elle n'ait pas peur la nuit sinon certain qu'elle dormirait pas beaucoup.

Quand il fut revenu pour l'heure du repas, Akira s'attaqua au repas et parus revenir en enfance, quoi que d'âge il n'avait pas vraiment quitter cette tranche, pas tout à fait. Une joie insouciante à laquelle la morveuse se rattachait d'un « Grand papy est le MEILLEUR !! » faut dire que malgré la simplicité du repas, elle ressellait une certaine originalité et quelques saveurs intérèssantes. Puis, même Eri mangeait pas si bien tous les jours chez-elle, à croire que le vieux avait sortit le grand jeu parcqu'ils avaient un invité, chose qui n'arrivait pas bien souvent, la fillette allant parfois manger chez des voisins plutôt que l'inverse. Après avoir bien avaler, elle bus une grande rasade d'eau avant de glisser la gourde en bois vers le vagabond « je sais juste les trucs de la forge et -chuchotant d'un coup- cogner. -puis reparlant normalement- Les secrets de cuisines faut lui demander, Ha ! Cuisiner c'est pour les vieux et les filles ! » Une pointe de misogynie dans ses paroles, encore que ca n'était pas en dehors de la norme de pensée même des femmes.

La route se poursuivit, et la gamine se mis en boule dans un coin, comme un chien dans son panier, après avoir ranger la nourriture dans un compartiment, une caisse plus exactement. C'est en plein milieu de la nuit que le vieux parla de sa voix grave et profonde, en essayant de parler bas, la tête tourner vers l'intérieur : « Un arbre en travers de la route. » l'instant d'après on pus entendre un rire, d'une voix à la fois nasillarde et criarde, un type, un jeune homme qu'avait pas encore mué mais dont l'apparence physique indiquait probablement 14 ou 16ans, il venait d’apparaître dans un nuage de fumée devant le véhicule : Arrêtez vous et abandonnez vos affaires, le gang de Biju réquisitionne vos biens ! » Blond, avec une chaînette de mauvaise facture agrafée entre sa lèvre et son oreille, l'air un peu balèze pour son age mais pas bien grand, juste, pas ma l portant. Une sorte de gourdin à la ceinture de ses guenilles, mais nul trace de partenaires de gang : « Ah oui ? Et c'est avec cette arme que tu vas m’assommer si je refuses ? » demandait le vieux, pas sarcastique, mais essayant juste d'attirer son attention. Il était vrai qu'il pouvait cacher une lame ou des partenaires, dans la pénombre difficile à dire, cela dit en 1v1, il n'atteindrait jamais la tête du vieux avec son arme : trop petit comparé à son potentiel unique opposant.

« Tait-toi le vieux, et fais ce qu'on te dit ! » En dépit des apparences, il s'agissait d'un jeune homme maîtrisant les bases du Ninjutsu et du Kenjutsu, il était suivit de partenaires embusqués, avec des arcs de fortunes et des flèches tout aussi basique. De son côté, l'apprentie forgeronne dormait encore, elle n'avait rien entendue à tout ce qui c'&était passer, le sommeil facile et bien profond tel qu'elle ne c'était pas réveiller la première fois, quand la première charrette c'était détruite avec elle dedans.